Petite déception que ce petit album...
Alors que l'habillage laissait augurer d'une chouette chronique enfantine, les histoires sont d'un plat assez incroyable. Non pas que ce ne soit pas spectaculaire, mais la façon qu'a Solis de raconter sa propre enfance au travers des yeux du petit Matin est... plate.
Il reste le graphisme, plutôt sympathique, qui donne tout de même envie de regarder (pas forcément de lire) d'autres oeuvres du même auteur.
Bon eh bien moi, je n'ai pas aimé.
Déjà, visuellement, je n'accroche pas du tout à ce style de graphisme. C'est moche, c'est disproportionné, ça sent pas bon de la bouche.
Sur le plan de la narration, j'ai aussi du mal avec les récits épars, dispersés... Sur ce plan, "Cages" est un modèle, ça part dans tous les sens. Le but est sans doute de faire une ode à l'art dans sa globalité. Eh bien bof, hein.
Mais ce n'est pas catastrophique non plus à mes yeux. J'ai bien aimé, par exemple, l'histoire du Roi et de sa tour. Mais à part ça, c'est un peu l'encéphalogramme plat, le discours intellectuel pesant et pédant.
Sans moi...
Ayant feuilleté Super Coin Coin et avec un tel titre, je m'attendais à une BD à base de super-héros et d'humour, quelque chose de frais et léger. Là a été mon erreur, je pense, car cette série est nettement plus noire et glauque que je m'y attendais.
Globalement, je ne l'ai pas appréciée, tant au niveau du dessin que du scénario. Peut-être une histoire de goût personnel.
Je trouve le graphisme moyen mais aussi inégal. Globalement le style est assez agréable et la lecture plaisante. Mais la plupart des planches et des cases ont un petit arrière-goût d'amateurisme dans les personnages et décors. Cela se caractérise à mes yeux par un manque de profondeur, de perspective, mais aussi des compositions et positionnements des personnages et objets de décor assez médiocres.
En outre, même si j'apprécie l'encrage fort et contrasté du personnage Super Coin Coin lui-même, les autres personnages et décors bénéficient pour leur part d'un encrage un peu différent, plus hésitant, presque brouillon. Cela retire une part d'esthétisme aux planches à mes yeux.
Et pour finir, je n'aime pas les couleurs. Le tome 1 permet de voir un dessin de Vincent Rioult en noir et blanc, et sincèrement je trouve que son dessin s'accommode bien mieux ainsi qu'avec les couleurs assez criardes de Super Coin Coin.
Concernant le scénario, j'aime bien l'idée de départ d'un petit patron de start-up qui se réincarne en super-héros tout en muscle quand il s'endort. Cela donne lieu à certaines planches assez amusantes comme par exemple celle où, allongé devant sa télé, Thibaud s'endort par intermittence, laissant apparaitre par intermittence un Super Coin Coin qui regarde la télé.
Car oui, c'est la partie humoristique de cette BD qui m'a le plus accroché. Hélas, l'humour est trop peu présent pour moi et laisse dès le départ la place à la tragédie, à une intrigue noire et glauque.
Dans le premier tome, l'auteur base son récit sur les drames causés par un Super Coin Coin trop extrême, trop violent. Passée une découverte un peu trop rapide par Thibaud du fait qu'il peut se transformer en super-héros dans son sommeil, tout est ensuite basé sur son dégoût d'incarner un être en réalité meurtrier. La violence me parait exagérée pour accentuer l'aspect ambigüe du super-héros, comme une tentative artificielle de ne surtout pas faire de la BD légère mais au contraire une BD "pour faire réfléchir le lecteur". Mais le récit peine à me faire ressentir cet aspect dramatique.
Le tome 2 repart sur la même veine tragique, oubliant presque totalement l'aspect humoristique du récit. Ce seront des tortures psychologiques du super-héros qui ne différencie plus la réalité de son rêve. Ce seront des noires chimères qui feront causer à Super Coin Coin de nouveaux drames dans son entourage. Une nouvelle donne apparaitra avec l'explication des origines de Super Coin Coin, mais encore une fois le tout est traité sur le ton dramatique avec un héros torturé de manière trop artificielle à mes yeux.
Au final, une série de super-héros tourmenté dont les aventures sont bien trop restreintes pour captiver et dont l'aspect tragique me semble artificiel et inutilement accentué. Il faut aimer ce genre de récit noir et légèrement ambigüe.
Comme Ro (voir ci-dessous), j’ai trouvé cette BD très austère. C’est pas vraiment palpitant, pas vraiment touchant, et le fait de sans cesse passer d’un personnage à un autre m’a un peu ennuyé.
De même la situation politique et sociale de l’Allemagne de l’entre deux guerres n’est pas mon point fort en Histoire, alors j’avais continuellement l’impression de rater quelque chose, l’impression que certaines scènes étaient des clins d’œil à des faits réels, des moments clés historiques, mais sans pouvoir en être sûr.
Bref, même si la fin est sympa, j’ai quand même bien galèré pour y arriver, et je ne garderai sûrement pas un souvenir impérissable de ma lecture. Dommage.
Rien à dire sur le dessin, fidèle à l'auteur, donc bon, même très bon à mon avis.
Pour le reste, vraiment bof, hormis la première et la dernière nouvelle. L'ensemble ne m'a pas paru plus intéressant que cela. Un album à réserver pour les fans de l'auteur.
Jusqu'à présent, aucune oeuvre de Baudoin ne m'a intéressé ni charmé : autant dire si j'ai lu les essuie-glaces à reculons. Mais finalement, c'est peut-être bien la BD de cet auteur qui m'a le plus plu pour le moment.
Là où certains crient au génie concernant le dessin de Baudoin, je le dis tout net : moi je n'aime pas. Ce n'est pas mon genre de dessin du tout. Hormis les décors qui ne sont pas mauvais, ce sont surtout les visages des personnages que je trouve moyens. Mais par dessus tout, c'est l'encrage de Baudoin que je n'aime pas, pas du tout. D'où le fait que je n'ai accroché graphiquement à aucune des BDs de lui que j'ai lue puisqu'elles étaient toutes en noir et blanc et donc avec cet encrage noir omniprésent.
Mais les essuie-glaces est en couleurs et ça change tout pour moi. Ces couleurs me réconcilient vraiment avec l'aspect visuel de cette BD car je les trouve très réussies. Dans des tons bleu et neige, peintes à la gouache semble-t-il, elles donnent une ambiance froide mais très belle à ces planches.
De son côté, l'histoire de cet album est difficile à cerner comme souvent chez Baudoin. Les essuie-glaces est sensé former la conclusion d'un tryptique avec Les yeux dans le mur et Le Chant des baleines, mais je n'ai pas lu les 2 autres donc ne peut pas voir le lien qui pourraient exister entre ces 3 albums.
Après une introduction onirique, la trame de base de cet album est le récit du dernier voyage de Baudoin au coeur du Québec après y avoir séjourné durant 3 ans et s'y être fait quelques amis. Mais la narration part en nombreuses digressions comme suivant le fil des pensées de l'auteur. Et en parrallèle au récit, des textes de bas de page racontent la forme que prend une histoire d'amour et son évolution. Narration un peu confuse et multiple donc, dont on voit mal en début de lecture vers où cela est sensé nous mener. Pas toujours passionnant, parfois prise de tête, je dois avouer que c'est essentiellement par le récit du voyage au Québec en lui-même que j'ai été intéressé et pas par les digressions de l'auteur, pas par la présentation de ses amis et de ses amours, pas par ses reflexions diverses sur les sentiments et la vie.
Ce n'est donc pas une Bd dont je conseillerais l'achat, mais un album assez joli et pas inintéressant même pour quelqu'un comme moi qui ne suis pas fan de ce genre de "BD d'auteur".
Cette BD est prévue en 3 tomes. J'espère que dans les suivants il va se passer quelque-chose. En effet, pour le moment la lecture de cette BD n'a aucun intérêt. De plus les dessins sont parfois brouillons en particulier les visages. Pour le moment je déconseille l'achat, chose que je fais très rarement.
Bien que se soit le dessin qui m'a incité à acheter cette BD, j'avoue qu'il devient très fatiguant au fil de la lecture, les couleurs sont toujours les mêmes en particulier le ciel qui reste tout au long de la BD pesant et sombre. Quant au scénario, il est très banal, et on voit la suite arriver. Pour le moment, j'attends le deuxième tome pour revoir ma position sur son achat.
Pour avoir eu le prix des 8-12 ans à Angoulême, je trouve cette bd un peu saignante. Je trouve que le public visé serait plutôt les 12-15 ans. Mais bon, au delà de ça, je trouve le scénario de Crisse très convenu: La petite indienne parfaite, bien proportionnée, bonne et naïve, d'ailleurs, elle fait partie d'une race supérieure (?!), malheureusement elle est possédée par le dieu du Chaos, qui à choisi la terre comme terrain de jeu dans la lutte intercosmique qui l'oppose aux forces sereines, alors parfois notre petite ingénue se transforme en monstre sanguinaire, mais rassurez vous, uniquement quand il y a des méchants dans le coin, telle une Miss Hulk précolombienne.
Le dessin est de la même veine que le scénario, très ensoleillé, sans surprises.
Et comme le scénariste est Crisse et l'éditeur Soleil, je pense que les amateurs de la série, qui sont assez nombreux, d'après ce que j'ai pu entendre à droite à gauche, ont intérêt à prendre leur mal en patience pour connaître le dénouement de l'histoire...
Trois histoires décousues ayant un lointain rapport avec le métro Toulousain (qui a participé à l'édition du livre) et ayant un lointain rapport les unes avec les autres. Des histoires bien gentilles mais qui ne cassent rien et qu'on oubliera rapidement. Peut-être que les Toulousains apprécieront mieux d'y retrouver un peu de leur quotidien ?
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Petite déception que ce petit album... Alors que l'habillage laissait augurer d'une chouette chronique enfantine, les histoires sont d'un plat assez incroyable. Non pas que ce ne soit pas spectaculaire, mais la façon qu'a Solis de raconter sa propre enfance au travers des yeux du petit Matin est... plate. Il reste le graphisme, plutôt sympathique, qui donne tout de même envie de regarder (pas forcément de lire) d'autres oeuvres du même auteur.
Cages
Bon eh bien moi, je n'ai pas aimé. Déjà, visuellement, je n'accroche pas du tout à ce style de graphisme. C'est moche, c'est disproportionné, ça sent pas bon de la bouche. Sur le plan de la narration, j'ai aussi du mal avec les récits épars, dispersés... Sur ce plan, "Cages" est un modèle, ça part dans tous les sens. Le but est sans doute de faire une ode à l'art dans sa globalité. Eh bien bof, hein. Mais ce n'est pas catastrophique non plus à mes yeux. J'ai bien aimé, par exemple, l'histoire du Roi et de sa tour. Mais à part ça, c'est un peu l'encéphalogramme plat, le discours intellectuel pesant et pédant. Sans moi...
Super Coincoin
Ayant feuilleté Super Coin Coin et avec un tel titre, je m'attendais à une BD à base de super-héros et d'humour, quelque chose de frais et léger. Là a été mon erreur, je pense, car cette série est nettement plus noire et glauque que je m'y attendais. Globalement, je ne l'ai pas appréciée, tant au niveau du dessin que du scénario. Peut-être une histoire de goût personnel. Je trouve le graphisme moyen mais aussi inégal. Globalement le style est assez agréable et la lecture plaisante. Mais la plupart des planches et des cases ont un petit arrière-goût d'amateurisme dans les personnages et décors. Cela se caractérise à mes yeux par un manque de profondeur, de perspective, mais aussi des compositions et positionnements des personnages et objets de décor assez médiocres. En outre, même si j'apprécie l'encrage fort et contrasté du personnage Super Coin Coin lui-même, les autres personnages et décors bénéficient pour leur part d'un encrage un peu différent, plus hésitant, presque brouillon. Cela retire une part d'esthétisme aux planches à mes yeux. Et pour finir, je n'aime pas les couleurs. Le tome 1 permet de voir un dessin de Vincent Rioult en noir et blanc, et sincèrement je trouve que son dessin s'accommode bien mieux ainsi qu'avec les couleurs assez criardes de Super Coin Coin. Concernant le scénario, j'aime bien l'idée de départ d'un petit patron de start-up qui se réincarne en super-héros tout en muscle quand il s'endort. Cela donne lieu à certaines planches assez amusantes comme par exemple celle où, allongé devant sa télé, Thibaud s'endort par intermittence, laissant apparaitre par intermittence un Super Coin Coin qui regarde la télé. Car oui, c'est la partie humoristique de cette BD qui m'a le plus accroché. Hélas, l'humour est trop peu présent pour moi et laisse dès le départ la place à la tragédie, à une intrigue noire et glauque. Dans le premier tome, l'auteur base son récit sur les drames causés par un Super Coin Coin trop extrême, trop violent. Passée une découverte un peu trop rapide par Thibaud du fait qu'il peut se transformer en super-héros dans son sommeil, tout est ensuite basé sur son dégoût d'incarner un être en réalité meurtrier. La violence me parait exagérée pour accentuer l'aspect ambigüe du super-héros, comme une tentative artificielle de ne surtout pas faire de la BD légère mais au contraire une BD "pour faire réfléchir le lecteur". Mais le récit peine à me faire ressentir cet aspect dramatique. Le tome 2 repart sur la même veine tragique, oubliant presque totalement l'aspect humoristique du récit. Ce seront des tortures psychologiques du super-héros qui ne différencie plus la réalité de son rêve. Ce seront des noires chimères qui feront causer à Super Coin Coin de nouveaux drames dans son entourage. Une nouvelle donne apparaitra avec l'explication des origines de Super Coin Coin, mais encore une fois le tout est traité sur le ton dramatique avec un héros torturé de manière trop artificielle à mes yeux. Au final, une série de super-héros tourmenté dont les aventures sont bien trop restreintes pour captiver et dont l'aspect tragique me semble artificiel et inutilement accentué. Il faut aimer ce genre de récit noir et légèrement ambigüe.
Berlin (Lutes)
Comme Ro (voir ci-dessous), j’ai trouvé cette BD très austère. C’est pas vraiment palpitant, pas vraiment touchant, et le fait de sans cesse passer d’un personnage à un autre m’a un peu ennuyé. De même la situation politique et sociale de l’Allemagne de l’entre deux guerres n’est pas mon point fort en Histoire, alors j’avais continuellement l’impression de rater quelque chose, l’impression que certaines scènes étaient des clins d’œil à des faits réels, des moments clés historiques, mais sans pouvoir en être sûr. Bref, même si la fin est sympa, j’ai quand même bien galèré pour y arriver, et je ne garderai sûrement pas un souvenir impérissable de ma lecture. Dommage.
L'Ascension et autres récits
Rien à dire sur le dessin, fidèle à l'auteur, donc bon, même très bon à mon avis. Pour le reste, vraiment bof, hormis la première et la dernière nouvelle. L'ensemble ne m'a pas paru plus intéressant que cela. Un album à réserver pour les fans de l'auteur.
Les Essuie-glaces
Jusqu'à présent, aucune oeuvre de Baudoin ne m'a intéressé ni charmé : autant dire si j'ai lu les essuie-glaces à reculons. Mais finalement, c'est peut-être bien la BD de cet auteur qui m'a le plus plu pour le moment. Là où certains crient au génie concernant le dessin de Baudoin, je le dis tout net : moi je n'aime pas. Ce n'est pas mon genre de dessin du tout. Hormis les décors qui ne sont pas mauvais, ce sont surtout les visages des personnages que je trouve moyens. Mais par dessus tout, c'est l'encrage de Baudoin que je n'aime pas, pas du tout. D'où le fait que je n'ai accroché graphiquement à aucune des BDs de lui que j'ai lue puisqu'elles étaient toutes en noir et blanc et donc avec cet encrage noir omniprésent. Mais les essuie-glaces est en couleurs et ça change tout pour moi. Ces couleurs me réconcilient vraiment avec l'aspect visuel de cette BD car je les trouve très réussies. Dans des tons bleu et neige, peintes à la gouache semble-t-il, elles donnent une ambiance froide mais très belle à ces planches. De son côté, l'histoire de cet album est difficile à cerner comme souvent chez Baudoin. Les essuie-glaces est sensé former la conclusion d'un tryptique avec Les yeux dans le mur et Le Chant des baleines, mais je n'ai pas lu les 2 autres donc ne peut pas voir le lien qui pourraient exister entre ces 3 albums. Après une introduction onirique, la trame de base de cet album est le récit du dernier voyage de Baudoin au coeur du Québec après y avoir séjourné durant 3 ans et s'y être fait quelques amis. Mais la narration part en nombreuses digressions comme suivant le fil des pensées de l'auteur. Et en parrallèle au récit, des textes de bas de page racontent la forme que prend une histoire d'amour et son évolution. Narration un peu confuse et multiple donc, dont on voit mal en début de lecture vers où cela est sensé nous mener. Pas toujours passionnant, parfois prise de tête, je dois avouer que c'est essentiellement par le récit du voyage au Québec en lui-même que j'ai été intéressé et pas par les digressions de l'auteur, pas par la présentation de ses amis et de ses amours, pas par ses reflexions diverses sur les sentiments et la vie. Ce n'est donc pas une Bd dont je conseillerais l'achat, mais un album assez joli et pas inintéressant même pour quelqu'un comme moi qui ne suis pas fan de ce genre de "BD d'auteur".
Magasin général
Cette BD est prévue en 3 tomes. J'espère que dans les suivants il va se passer quelque-chose. En effet, pour le moment la lecture de cette BD n'a aucun intérêt. De plus les dessins sont parfois brouillons en particulier les visages. Pour le moment je déconseille l'achat, chose que je fais très rarement.
Le Malvoulant
Bien que se soit le dessin qui m'a incité à acheter cette BD, j'avoue qu'il devient très fatiguant au fil de la lecture, les couleurs sont toujours les mêmes en particulier le ciel qui reste tout au long de la BD pesant et sombre. Quant au scénario, il est très banal, et on voit la suite arriver. Pour le moment, j'attends le deuxième tome pour revoir ma position sur son achat.
Luuna
Pour avoir eu le prix des 8-12 ans à Angoulême, je trouve cette bd un peu saignante. Je trouve que le public visé serait plutôt les 12-15 ans. Mais bon, au delà de ça, je trouve le scénario de Crisse très convenu: La petite indienne parfaite, bien proportionnée, bonne et naïve, d'ailleurs, elle fait partie d'une race supérieure (?!), malheureusement elle est possédée par le dieu du Chaos, qui à choisi la terre comme terrain de jeu dans la lutte intercosmique qui l'oppose aux forces sereines, alors parfois notre petite ingénue se transforme en monstre sanguinaire, mais rassurez vous, uniquement quand il y a des méchants dans le coin, telle une Miss Hulk précolombienne. Le dessin est de la même veine que le scénario, très ensoleillé, sans surprises. Et comme le scénariste est Crisse et l'éditeur Soleil, je pense que les amateurs de la série, qui sont assez nombreux, d'après ce que j'ai pu entendre à droite à gauche, ont intérêt à prendre leur mal en patience pour connaître le dénouement de l'histoire...
Correspondances
Trois histoires décousues ayant un lointain rapport avec le métro Toulousain (qui a participé à l'édition du livre) et ayant un lointain rapport les unes avec les autres. Des histoires bien gentilles mais qui ne cassent rien et qu'on oubliera rapidement. Peut-être que les Toulousains apprécieront mieux d'y retrouver un peu de leur quotidien ?