Côté scénario, c'est sûr, on retrouve bien l'ambiance très noire des romans de James Ellroy. Mais c'est à mon avis la seule bonne raison de lire ce one shot. Car pour le reste...
Si on retrouve l'esprit de l'oeuvre d'Ellroy, on en retrouve également la complexité, et à mon sens, 48 pages, c'est un peu court pour vraiment décrire la trame de l'enquête policière. Ici, on à l'impression de sauter d'un scène d'action à l'autre, scènes de grande violence en général, sans vraiment comprendre ce qui se passe. On subit un peu le scénario. D'après moi, un diptyque eût été beaucoup plus adapté.
Mais là où le bât blesse vraiment, c'est pour le dessin. Personnellement, je n'aime pas du tout. Les proportions et les perspectives ne sont pas respectées, il n'y a aucune profondeur. Les personnages se ressemblent tous, on les reconnaît grâce à leur corpulence ou à la couleur de leurs cheveux. De nombreuses imperfections m'ont gâché la lecture.
Pour finir, je dirais que c'était peut-être une bonne idée, cette adaptation, mais je ne suis vraiment pas convaincu par la réalisation.
Le premier tome de cette série m'a plu surtout par la qualité de ses dessins. Le scénario était quand même assez classique, mais ça passait.
Les albums suivants... c'est vraiment lourd ! Les situations se répètent, les personnages ont les mêmes réactions... De plus, les rôles sont trop vite donnés : les gentils, les méchants et les méchants pas si méchants que ça. C'est très prévisible.
Bon, ce qui sauve cette bd du 1/5, ce sont les dessins : ils sont vraiment sympas, bien soignés et bien détaillés... mais c'est loin de rattraper le niveau !
Mouaif... Dessins moyens et caricaturés à l'extrême, famille pas du tout réaliste (ce n'est pas le but mais là ça foire vraiment), et toujours cette même répétition des gags sur la télé:Raymond veut y passer, Raymond se fait piéger comme l'imbécile qu'il est, la mère est désespérée, la gamine veut devenir une star et le fils a des super mauvaises notes, qui font qu'il pourra faire de la télé (moralité franchement douteuse, je trouve...) Alors, me direz vous, pourquoi, pas 1/5? Eh ben parce que parfois il y a deux ou trois gags qui m'ont fait rire et trois quatre sourires. C'est tout.
Une des vieilles séries du journal Spirou (commencée dans les années 70) et il faut bien dire que ce n'est pas terrible. Bon, l'idée de départ est assez originale, mais 40 albums cela fait beaucoup et on ne peut pas dire qu'il n'y a que des chefs-d'oeuvre.
Le dessin, quant à lui, ressemble beaucoup à du Franquin. D'ailleurs, celui-ci évoquait un véritable plagiat et n'était pas très admiratif du travail de Séron.
Au final, les premiers albums ne sont pas trop mauvais, il faut sans doute s'en contenter...
Mélanger la grande histoire et le fantastique, pourquoi pas. Ce n'est pas nouveau et même très en vogue. Mais ici, on se pose réellement la question de l'utilité de la chose. Bon, derrière Moïse qui ouvre les eaux, y'avait un immortel avec ses pouvoirs... ok... et puis quoi? La finalité m'échappe... Pas de signification particulière (même allégorique)... Pas de fun particulier.
Les deux premiers tomes sont assez peu convaincants. Le dessin n'assure pas aussi bien que les superbes couvertures pouvaient le laisser espérer. Et niveau scénario, c'est de la série B. pleines de grosses ficelles pas fines pour un sou...
J'ai lu ces bd chez un ami. Les jeux de mots des titres m'ont fait mauvaise impression.
Après, cela s'est confirmé: les gags médiocres m'ont arraché quelques rares sourires. Les dessins ne sont pas trop soignés, mais ça ne dérange pas trop pour ce genre de bd.
Malgré tout, le niveau est quand même plus haut que dans L'Agent 212. On ne se moque pas des gendarmes ici, et c'est ce qui sauve cette bd du 1/5.
Les saisons de Jeanne sont la seconde publication de Chloë après Les hommes de Jeanne mais c’est la première qui ne soit pas autoéditée. En ce qui me concerne, c’est par la prépublication sur le site du Monde.fr que j’ai découvert cette BD auparavant présentée à Angoulême. Et je dois dire que je n’ai franchement pas accroché…
Au niveau du dessin, c’est minimaliste, on ne peut pas dire le contraire. Contrairement à du minimaliste façon Trondheim, là, je crois qu’on peut vraiment l’affirmer : je dessine aussi bien que ça, peut-être même mieux. Jeanne est dessinée façon Shadock : une tête en U inversé, un bec en V, des yeux , trois traits pour les cheveux et voilà. La grande majorité des cases sont vides hormis ce U, ce V, ces yeux et ces trois cheveux. Clairement, le résultat est plus qu’amateur.
Pour le reste, Jeanne est sensée représenter une fille célibataire, à la vie sentimentale déprimante et ratée, qui passe le plus clair de son temps à réfléchir sur la vie, sur les gens et s’en prend souvent plein la tête. Initialement tiré d’un blog, ce personnage représentait sans doute grandement la vie de son auteur dans le premier album, mais ce deuxième là se décompose sous la forme de planches parfois gag parfois simple réflexion philosophique qui n’ont pas l’attrait de suivre la vie de quelqu’un, même de virtuel. Les gags font à peine sourire, les réflexions philosophiques me laissent de marbre.
Je ne suis clairement pas le bon public pour ce type d’œuvre et le dessin plus que simpliste n’arrange rien à mes yeux.
Seule la publication par les nouvelles éditions Michel Allard semble intéressante car le format et le papier de qualité offre un petit objet assez joli et pratique.
Pour le reste, je passerais mon chemin.
Beaucoup de bonnes choses dans ce bouquin (que je ne vous décrirai pas, lisez plutôt les avis précédents) mais 2 remarques pour justifier un avis mitigé.
1- J'ai lu la version en N&B en 1 seul volume. Erreur fatale, le dessin n'a pas la classe d'un Tardi ! Il est trop simple et dans certaines cases il y a des vides de "dessins" qui gâchent la lecture. On sent qu'il manque un truc. De temps à autre, j'ai même eu du mal à reconnaître certains personnages.
J'imagine donc la version couleur plus agréable à lire...
2- Je trouve la théorie anarchiste très peu fouillée, expliquée. On ne comprend pas bien les prises de position de cette bande. Par exemple, un des leurs tue une poignée d'innocents et se retrouve condamné à mort par la justice (c'est sûr que la peine de mort, c'est pas vraiment une solution mais là n'est pas le propos du bouquin). Et ça y est, toute la bande se transforme en psychopathes sanguinaires !
Non franchement, je n'ai pas compris le déclic. En plus, je déteste les histoires dites sérieuses où les morts ne sont pas considérés importants. La mort n'est pas un évènement anodin tout de même !
Une série mythique pour certains car une des premières du journal Spirou. Mais de mon côté, n'ayant jamais été un fan d'aviation, j'ai toujours eu du mal avec cette série. Charlier délivre un message assez américaniste et militariste dans cette BD qui peut lasser. Les albums sur les prototypes m'ont paru vraiment longs et fastidieux. De plus, je ne suis vraiment pas un fan des dessins d'Hubinon. Les seuls albums que j'ai appréciés sont ceux où l'on retrouve Lady X ou encore le cycle Mission Apocalypse, dessiné par Bergèse. Mais, même là, j'ai du mal. A réserver aux fans d'aviation.
Morro Bay mélange plusieurs genres : BD sur le mal-être adolescent dans une banlieue des USA, polar sur un meurtre non-élucidé et BD d’horreur, le tout arrosé d’une dose d’érotisme mi-lesbien, mi-pédophile. Un mélange sulfureux, à l'ambiance étouffante, mais dont la sauce ne prend pas. Le résultat ressemble à un film de série B. A lire en tant que tel si on veut tuer le temps et qu’on n’a rien de mieux sous la main, ou si on veut se marrer en le prenant au énième degré.
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Torch song
Côté scénario, c'est sûr, on retrouve bien l'ambiance très noire des romans de James Ellroy. Mais c'est à mon avis la seule bonne raison de lire ce one shot. Car pour le reste... Si on retrouve l'esprit de l'oeuvre d'Ellroy, on en retrouve également la complexité, et à mon sens, 48 pages, c'est un peu court pour vraiment décrire la trame de l'enquête policière. Ici, on à l'impression de sauter d'un scène d'action à l'autre, scènes de grande violence en général, sans vraiment comprendre ce qui se passe. On subit un peu le scénario. D'après moi, un diptyque eût été beaucoup plus adapté. Mais là où le bât blesse vraiment, c'est pour le dessin. Personnellement, je n'aime pas du tout. Les proportions et les perspectives ne sont pas respectées, il n'y a aucune profondeur. Les personnages se ressemblent tous, on les reconnaît grâce à leur corpulence ou à la couleur de leurs cheveux. De nombreuses imperfections m'ont gâché la lecture. Pour finir, je dirais que c'était peut-être une bonne idée, cette adaptation, mais je ne suis vraiment pas convaincu par la réalisation.
L'Epervier
Le premier tome de cette série m'a plu surtout par la qualité de ses dessins. Le scénario était quand même assez classique, mais ça passait. Les albums suivants... c'est vraiment lourd ! Les situations se répètent, les personnages ont les mêmes réactions... De plus, les rôles sont trop vite donnés : les gentils, les méchants et les méchants pas si méchants que ça. C'est très prévisible. Bon, ce qui sauve cette bd du 1/5, ce sont les dessins : ils sont vraiment sympas, bien soignés et bien détaillés... mais c'est loin de rattraper le niveau !
Les Zappeurs
Mouaif... Dessins moyens et caricaturés à l'extrême, famille pas du tout réaliste (ce n'est pas le but mais là ça foire vraiment), et toujours cette même répétition des gags sur la télé:Raymond veut y passer, Raymond se fait piéger comme l'imbécile qu'il est, la mère est désespérée, la gamine veut devenir une star et le fils a des super mauvaises notes, qui font qu'il pourra faire de la télé (moralité franchement douteuse, je trouve...) Alors, me direz vous, pourquoi, pas 1/5? Eh ben parce que parfois il y a deux ou trois gags qui m'ont fait rire et trois quatre sourires. C'est tout.
Les Petits Hommes
Une des vieilles séries du journal Spirou (commencée dans les années 70) et il faut bien dire que ce n'est pas terrible. Bon, l'idée de départ est assez originale, mais 40 albums cela fait beaucoup et on ne peut pas dire qu'il n'y a que des chefs-d'oeuvre. Le dessin, quant à lui, ressemble beaucoup à du Franquin. D'ailleurs, celui-ci évoquait un véritable plagiat et n'était pas très admiratif du travail de Séron. Au final, les premiers albums ne sont pas trop mauvais, il faut sans doute s'en contenter...
L'Histoire Secrète
Mélanger la grande histoire et le fantastique, pourquoi pas. Ce n'est pas nouveau et même très en vogue. Mais ici, on se pose réellement la question de l'utilité de la chose. Bon, derrière Moïse qui ouvre les eaux, y'avait un immortel avec ses pouvoirs... ok... et puis quoi? La finalité m'échappe... Pas de signification particulière (même allégorique)... Pas de fun particulier. Les deux premiers tomes sont assez peu convaincants. Le dessin n'assure pas aussi bien que les superbes couvertures pouvaient le laisser espérer. Et niveau scénario, c'est de la série B. pleines de grosses ficelles pas fines pour un sou...
Les Gendarmes
J'ai lu ces bd chez un ami. Les jeux de mots des titres m'ont fait mauvaise impression. Après, cela s'est confirmé: les gags médiocres m'ont arraché quelques rares sourires. Les dessins ne sont pas trop soignés, mais ça ne dérange pas trop pour ce genre de bd. Malgré tout, le niveau est quand même plus haut que dans L'Agent 212. On ne se moque pas des gendarmes ici, et c'est ce qui sauve cette bd du 1/5.
Les Saisons de Jeanne
Les saisons de Jeanne sont la seconde publication de Chloë après Les hommes de Jeanne mais c’est la première qui ne soit pas autoéditée. En ce qui me concerne, c’est par la prépublication sur le site du Monde.fr que j’ai découvert cette BD auparavant présentée à Angoulême. Et je dois dire que je n’ai franchement pas accroché… Au niveau du dessin, c’est minimaliste, on ne peut pas dire le contraire. Contrairement à du minimaliste façon Trondheim, là, je crois qu’on peut vraiment l’affirmer : je dessine aussi bien que ça, peut-être même mieux. Jeanne est dessinée façon Shadock : une tête en U inversé, un bec en V, des yeux , trois traits pour les cheveux et voilà. La grande majorité des cases sont vides hormis ce U, ce V, ces yeux et ces trois cheveux. Clairement, le résultat est plus qu’amateur. Pour le reste, Jeanne est sensée représenter une fille célibataire, à la vie sentimentale déprimante et ratée, qui passe le plus clair de son temps à réfléchir sur la vie, sur les gens et s’en prend souvent plein la tête. Initialement tiré d’un blog, ce personnage représentait sans doute grandement la vie de son auteur dans le premier album, mais ce deuxième là se décompose sous la forme de planches parfois gag parfois simple réflexion philosophique qui n’ont pas l’attrait de suivre la vie de quelqu’un, même de virtuel. Les gags font à peine sourire, les réflexions philosophiques me laissent de marbre. Je ne suis clairement pas le bon public pour ce type d’œuvre et le dessin plus que simpliste n’arrange rien à mes yeux. Seule la publication par les nouvelles éditions Michel Allard semble intéressante car le format et le papier de qualité offre un petit objet assez joli et pratique. Pour le reste, je passerais mon chemin.
Le Temps des Bombes
Beaucoup de bonnes choses dans ce bouquin (que je ne vous décrirai pas, lisez plutôt les avis précédents) mais 2 remarques pour justifier un avis mitigé. 1- J'ai lu la version en N&B en 1 seul volume. Erreur fatale, le dessin n'a pas la classe d'un Tardi ! Il est trop simple et dans certaines cases il y a des vides de "dessins" qui gâchent la lecture. On sent qu'il manque un truc. De temps à autre, j'ai même eu du mal à reconnaître certains personnages. J'imagine donc la version couleur plus agréable à lire... 2- Je trouve la théorie anarchiste très peu fouillée, expliquée. On ne comprend pas bien les prises de position de cette bande. Par exemple, un des leurs tue une poignée d'innocents et se retrouve condamné à mort par la justice (c'est sûr que la peine de mort, c'est pas vraiment une solution mais là n'est pas le propos du bouquin). Et ça y est, toute la bande se transforme en psychopathes sanguinaires ! Non franchement, je n'ai pas compris le déclic. En plus, je déteste les histoires dites sérieuses où les morts ne sont pas considérés importants. La mort n'est pas un évènement anodin tout de même !
Buck Danny
Une série mythique pour certains car une des premières du journal Spirou. Mais de mon côté, n'ayant jamais été un fan d'aviation, j'ai toujours eu du mal avec cette série. Charlier délivre un message assez américaniste et militariste dans cette BD qui peut lasser. Les albums sur les prototypes m'ont paru vraiment longs et fastidieux. De plus, je ne suis vraiment pas un fan des dessins d'Hubinon. Les seuls albums que j'ai appréciés sont ceux où l'on retrouve Lady X ou encore le cycle Mission Apocalypse, dessiné par Bergèse. Mais, même là, j'ai du mal. A réserver aux fans d'aviation.
Morro Bay
Morro Bay mélange plusieurs genres : BD sur le mal-être adolescent dans une banlieue des USA, polar sur un meurtre non-élucidé et BD d’horreur, le tout arrosé d’une dose d’érotisme mi-lesbien, mi-pédophile. Un mélange sulfureux, à l'ambiance étouffante, mais dont la sauce ne prend pas. Le résultat ressemble à un film de série B. A lire en tant que tel si on veut tuer le temps et qu’on n’a rien de mieux sous la main, ou si on veut se marrer en le prenant au énième degré.