J'ai découvert cette bd dans les vieux Tintin de mon père (c'est pour dire), puis par hasard chez mon bouquiniste. Même si elle ne m'avait pas beaucoup inspiré, j'ai tout de même pris la peine de la lire.
D'abord, il faut dire qu'elle a énormément vieilli, les gags de Bara sont éculés, ils ne feraient plus rire personne aujourd'hui. Il n'empêche que cette bd avait du charme, avec ces petites histoires pas toujours drôles, mais... comment dire? Cela m'a fait sourire quand même...
Voilà, bd oubliée, mais à redécouvrir dans une vingtaine d'années...
Un ODNI de plus, un !
Au travers de la vie du "Bienheureux" Joe Marmion, un homme empreint d'une grande spiritualité, et qui mènera l'Abbaye de Maredsous (célèbre pour sa bière et ses tartines !) parmi les plus dynamiques de Belgique, nous avons un voyage dans le catholicisme belge de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Bon attention, il ne se passe rien de particulier dans cet album, on suit juste le parcours de cet homme pieux. Il n'y a pas vraiment de scénario à proprement parler, ce qui fait que le lecteur lambda décroche assez vite, à moins que le sujet le passionne, au sens non-biblique du terme.
Le traitement graphique n'est pas exceptionnel, exécuté par un grand amateur de Hergé époque moyenne, et de Bob De Moor époque "Barelli". de la ligne claire archi-classique, sans aucune originalité.
A réserver aux amateurs...
Je dois avouer que je n'ai jamais été vraiment passionné par la bande dessinée historique. De ce fait, Alix m'a toujours lassé.
La lecture des 3 premiers albums de la série a été pour moi un calvaire. Le dessin est vieillot, les péripéties téléphonées. Le personnage d'Alix m'agace. C'est à mon avis réservé aux nostalgiques.
La suite est un peu mieux, on peut trouver de bons albums, avec un scénario intelligent comme Les Légions perdues, la griffe noire, Iorix le grand, le tombeau étrusque.
Mais à partir du 12ème album, la série perd à nouveau de son intérêt. Martin fait un travail de précision historique indéniable, mais cela se fait au détriment de scénarios peu captivants.
La reprise du dessin par Moralès est également une des sources du déclin de la série.
Encore un recueil d'histoires courtes de Moebius... Probablement parmi les plus faibles. Car malgré les sujets abordés et les genres qui servent de cadre, elles manquent singulièrement d'intérêt. Souvent, dans ces cas-là, c'est son dessin qui sauve l’œuvre de Moebius. Ici, mis à part l'histoire qui donne son nom à l'album, ce sont souvent des expériences graphiques qui ont lamentablement échoué. Le recueil comporte tout de même un court récit sympathique, une parodie d'interview par le célèbre Numa Sadoul au ton assez déjanté et marrant.
Mais, hors ça, l'album laisse un goût de beau raté. Enfin non, pas beau, en fait. A réserver aux fans hardcore.
Des amis d'enfance, tous devenus aujourd'hui des personnes puissantes notamment dans le showbiz, sont tués un par un. Mais qui cherche à tuer ces personnes toutes aussi "connes" les unes que les autres ?
Cette histoire est un prétexte pour Lautner afin de nous faire une satire sur le monde du showbiz. Tous les clichés sont réunis, du producteur véreux qui produit consciemment de la merde, à l'artiste qui fait dans l'humanitaire car cela se répercute sur ses ventes, en passant par le pseudo intellectuel à la BHL... Tout y passe, par moment quelques clins d'oeil à la réalité font sourire, mais dans l'ensemble cela reste bien lourd, bien gras, dénué de subtilité.
Ajoutez des dessins de Castaza corrects mais qui ne m'emballent pas (le style passe très bien pour une BD commerciale) et cela donne une belle déception. Pour un peu, j'aurai l'impression que l'auteur m'ait pris pour un con (et je le suis puisque j'ai acheté l'album). Je n'ai pas trouvé l'humour corrosif que j'attendais. A oublier.
Note :1.5/5.
Bon, Brétécher, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Et cette bd ne m’a pas botté plus que les autres.
Les dessins ne sont pas terribles, les scénarii ne me plaisent pas, me font rarement sourire.
Je m’ennuie…
Pfff ! A réserver aux inconditionnels de Will Eisner. Bien-sûr, il y a toujours son talent graphique indiscutable. Mais après... Pas de scénario ici, mais une suite de mini-histoires, souvent muettes, jamais drôles, sur New York et les New Yorkais ; les observations et réflexions de l’auteur dans lesquelles il fait souvent jouer les paradoxes et l’ironie. Mais rien de percutant. Sauf peut-être pour un intellectuel qui se creusera les méninges pour voir un Xième degré qui lui permettra de crier au génie du maître. Mais pour un rustre comme moi cette lecture n’a pas été une partie de plaisir.
Un album intriguant par son coté graphique inhabituel, fait de collages de dessins et de photos, le tout retouché à l’ordinateur. Le résultat est intéressant et finalement assez esthétique.
Mais voilà, à qui s’adresse ce livre exactement ? L’histoire est beaucoup trop enfantine pour un lectorat adulte ou ado, et le dessin n’est pas du tout adapté à un public enfant : il est beaucoup trop déformé, sombre et effrayant, et pas vraiment accessible.
Bref, à lire si ça vous tombe sous la main, mais à moins d’être un gros fan de McKean, inutile de gaspiller votre argent dans ce one-shot vraiment dispensable.
On ne m'avait dit que du bien de cette bd (meilleure bd de Bilal-Christin, scénario historique bien respecté, etc...). Eh bien, j'ai été très déçu. D'abord, ce n'est vraiment pas leur meilleure bd. Et ensuite, je me suis ennuyé et j'ai eu du mal à la finir.
La première partie n'est qu'une suite de noms en -enko et -ovitch à ne rien comprendre. Pour un gars moyen qui n'a pas une grande connaissance historique, il faut relire les premières pages plusieurs fois. A la fin, le scénario s'accélère un peu et le dénouement explique pas mal de choses.
Rien à dire par contre sur le dessin de Bilal: il est net et sans imperfections.
Mais malgré le dessin très réussi... bof.
Plusieurs histoires très diverses composent en effet ce recueil. Difficile d'y trouver une unité cependant, même si le fantastique semble (presque) être le genre commun. Curieusement, la seule nouvelle ayant un quelconque intérêt se trouve être la seule n'appartenant pas au fantastique, "Cauchemar blanc", déjà citée par Hipopom. C’est une nouvelle écrite en réaction à une décision gouvernementale injuste de l'époque. Probablement celle qui fait le moins appel à l'imagination...
Pour le reste, c'est trop succinct pour vraiment parler de BD, en effet.
Cependant, le trait de Moebius est toujours intéressant à regarder, et certaines cases sont tout de même somptueuses. A réserver aux fans toutefois.
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Max l'explorateur
J'ai découvert cette bd dans les vieux Tintin de mon père (c'est pour dire), puis par hasard chez mon bouquiniste. Même si elle ne m'avait pas beaucoup inspiré, j'ai tout de même pris la peine de la lire. D'abord, il faut dire qu'elle a énormément vieilli, les gags de Bara sont éculés, ils ne feraient plus rire personne aujourd'hui. Il n'empêche que cette bd avait du charme, avec ces petites histoires pas toujours drôles, mais... comment dire? Cela m'a fait sourire quand même... Voilà, bd oubliée, mais à redécouvrir dans une vingtaine d'années...
Miracle à Maredsous
Un ODNI de plus, un ! Au travers de la vie du "Bienheureux" Joe Marmion, un homme empreint d'une grande spiritualité, et qui mènera l'Abbaye de Maredsous (célèbre pour sa bière et ses tartines !) parmi les plus dynamiques de Belgique, nous avons un voyage dans le catholicisme belge de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Bon attention, il ne se passe rien de particulier dans cet album, on suit juste le parcours de cet homme pieux. Il n'y a pas vraiment de scénario à proprement parler, ce qui fait que le lecteur lambda décroche assez vite, à moins que le sujet le passionne, au sens non-biblique du terme. Le traitement graphique n'est pas exceptionnel, exécuté par un grand amateur de Hergé époque moyenne, et de Bob De Moor époque "Barelli". de la ligne claire archi-classique, sans aucune originalité. A réserver aux amateurs...
Alix
Je dois avouer que je n'ai jamais été vraiment passionné par la bande dessinée historique. De ce fait, Alix m'a toujours lassé. La lecture des 3 premiers albums de la série a été pour moi un calvaire. Le dessin est vieillot, les péripéties téléphonées. Le personnage d'Alix m'agace. C'est à mon avis réservé aux nostalgiques. La suite est un peu mieux, on peut trouver de bons albums, avec un scénario intelligent comme Les Légions perdues, la griffe noire, Iorix le grand, le tombeau étrusque. Mais à partir du 12ème album, la série perd à nouveau de son intérêt. Martin fait un travail de précision historique indéniable, mais cela se fait au détriment de scénarios peu captivants. La reprise du dessin par Moralès est également une des sources du déclin de la série.
Les Vacances du Major
Encore un recueil d'histoires courtes de Moebius... Probablement parmi les plus faibles. Car malgré les sujets abordés et les genres qui servent de cadre, elles manquent singulièrement d'intérêt. Souvent, dans ces cas-là, c'est son dessin qui sauve l’œuvre de Moebius. Ici, mis à part l'histoire qui donne son nom à l'album, ce sont souvent des expériences graphiques qui ont lamentablement échoué. Le recueil comporte tout de même un court récit sympathique, une parodie d'interview par le célèbre Numa Sadoul au ton assez déjanté et marrant. Mais, hors ça, l'album laisse un goût de beau raté. Enfin non, pas beau, en fait. A réserver aux fans hardcore.
On achève bien les cons !
Des amis d'enfance, tous devenus aujourd'hui des personnes puissantes notamment dans le showbiz, sont tués un par un. Mais qui cherche à tuer ces personnes toutes aussi "connes" les unes que les autres ? Cette histoire est un prétexte pour Lautner afin de nous faire une satire sur le monde du showbiz. Tous les clichés sont réunis, du producteur véreux qui produit consciemment de la merde, à l'artiste qui fait dans l'humanitaire car cela se répercute sur ses ventes, en passant par le pseudo intellectuel à la BHL... Tout y passe, par moment quelques clins d'oeil à la réalité font sourire, mais dans l'ensemble cela reste bien lourd, bien gras, dénué de subtilité. Ajoutez des dessins de Castaza corrects mais qui ne m'emballent pas (le style passe très bien pour une BD commerciale) et cela donne une belle déception. Pour un peu, j'aurai l'impression que l'auteur m'ait pris pour un con (et je le suis puisque j'ai acheté l'album). Je n'ai pas trouvé l'humour corrosif que j'attendais. A oublier.
Les Frustrés
Note :1.5/5. Bon, Brétécher, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Et cette bd ne m’a pas botté plus que les autres. Les dessins ne sont pas terribles, les scénarii ne me plaisent pas, me font rarement sourire. Je m’ennuie…
New York trilogie (Big City)
Pfff ! A réserver aux inconditionnels de Will Eisner. Bien-sûr, il y a toujours son talent graphique indiscutable. Mais après... Pas de scénario ici, mais une suite de mini-histoires, souvent muettes, jamais drôles, sur New York et les New Yorkais ; les observations et réflexions de l’auteur dans lesquelles il fait souvent jouer les paradoxes et l’ironie. Mais rien de percutant. Sauf peut-être pour un intellectuel qui se creusera les méninges pour voir un Xième degré qui lui permettra de crier au génie du maître. Mais pour un rustre comme moi cette lecture n’a pas été une partie de plaisir.
Des Loups dans les murs
Un album intriguant par son coté graphique inhabituel, fait de collages de dessins et de photos, le tout retouché à l’ordinateur. Le résultat est intéressant et finalement assez esthétique. Mais voilà, à qui s’adresse ce livre exactement ? L’histoire est beaucoup trop enfantine pour un lectorat adulte ou ado, et le dessin n’est pas du tout adapté à un public enfant : il est beaucoup trop déformé, sombre et effrayant, et pas vraiment accessible. Bref, à lire si ça vous tombe sous la main, mais à moins d’être un gros fan de McKean, inutile de gaspiller votre argent dans ce one-shot vraiment dispensable.
Partie de chasse
On ne m'avait dit que du bien de cette bd (meilleure bd de Bilal-Christin, scénario historique bien respecté, etc...). Eh bien, j'ai été très déçu. D'abord, ce n'est vraiment pas leur meilleure bd. Et ensuite, je me suis ennuyé et j'ai eu du mal à la finir. La première partie n'est qu'une suite de noms en -enko et -ovitch à ne rien comprendre. Pour un gars moyen qui n'a pas une grande connaissance historique, il faut relire les premières pages plusieurs fois. A la fin, le scénario s'accélère un peu et le dénouement explique pas mal de choses. Rien à dire par contre sur le dessin de Bilal: il est net et sans imperfections. Mais malgré le dessin très réussi... bof.
La Citadelle Aveugle
Plusieurs histoires très diverses composent en effet ce recueil. Difficile d'y trouver une unité cependant, même si le fantastique semble (presque) être le genre commun. Curieusement, la seule nouvelle ayant un quelconque intérêt se trouve être la seule n'appartenant pas au fantastique, "Cauchemar blanc", déjà citée par Hipopom. C’est une nouvelle écrite en réaction à une décision gouvernementale injuste de l'époque. Probablement celle qui fait le moins appel à l'imagination... Pour le reste, c'est trop succinct pour vraiment parler de BD, en effet. Cependant, le trait de Moebius est toujours intéressant à regarder, et certaines cases sont tout de même somptueuses. A réserver aux fans toutefois.