Pierre Christin le politologue, le sociologue alter-mondialiste a décidé de faire du tiers-monde le sujet de sa collaboration avec Daniel Ceppi. Imaginer un soulèvement des laissés-pour-compte non seulement dans les pays de premier rang, mais aussi un afflux migratoire soudain, mais pacifique, c'est audacieux. Mais très mal exploité. Christin essaie de jouer sur l'aspect "rampant", souterrain d'un tel mouvement, pour installer chez le lecteur une certaine inquiétude. Que se passe-t-il ? Que font tous ces gens ? Pari perdu, on n'y croit pas une seconde. Bloquer des autoroutes avec des avions d'Air france, encercler l'Elysée avec des mobile-homes, c'est carrément ridicule. Et ce n'est pas le talent graphique de Daniel Ceppi, très à la mode dans les années 1980, qui sauvera l'album du naufrage.
Parler au nom du Tiers-Monde et du Quart-Monde, c'est un voeu pieux. Mais ça résonne dans le vide quand c'est maladroit.
Human Analysis New Department : quelle déception ! Au vu de ce que l'on connaît de la carte de visite impressionnante de Pierre Pelot, on est en droit d'attendre mieux qu'un texte quasi illisible. Gros défaut qui gâche amèrement l'envie d'entrer dans l'univers pourtant tortueux qu'il a pensé. Dans un futur incertain, le langage s'est hispanisé à outrance. Sans doute ce prolifique romancier a-t-il eu l'envie pour son premier scénario original dans le neuvième art de créer un langage qui lui est propre. Qui sait ? Peu importe, le résultat est ici imbuvable que diantre !
De bonnes idées sont toutefois présentes dans l'album: clonages, manipulations génétiques, société de type "Blade Runner", ... quelques déjà-vu mais bien assaisonnés et bien proportionnés. La recette aurait sans doute mieux fonctionnée en roman.
Les dessins sont assurés par un nouveau venu dans les catalogues, Emmanuel Vegliona. Si on peut lui reprocher certaines expressions trop figées, on sent néanmoins qu'il possède un potentiel certain.
17 tomes parus à l'heure actuelle et je me demande toujours comment cette série peut avoir publié autant d'albums. Je la connaissais avant qu'elle prenne son nom actuel Du Côté de chez Poje, ayant lu dans les années 80 le premier album "L'année de la bière". J'ai ensuite lu quelques albums au petit bonheur la chance quand ils me tombaient sous la main. Mais j'ai toujours tellement peu apprécié que ce n'est qu'aujourd'hui, avec la sortie du 17e tome, que j'ai enfin le courage de l'enregistrer sur BDthèque.
Dessinée par un auteur que j'aimais bien étant très jeune, le dessinateur de la série Les Toyottes, le dessin me plait assez à l'exception de ces énormes nez rougeauds permanents. Le style "gros nez" poussé à l'extrême, ça me lasse au bout d'une planche.
Quant au scénario, ce sont des gags en histoires courtes, répétitives et peu diversifiées comme sait si "bien" les faire Raoul Cauvin dans ses séries les plus médiocres. Il faut dire que le thème de base avait peu de chances de me plaire puisque je n'aime pas la bière : alors voir des gags très premier degré à base de gros lourdauds au ventres rebondis par la bière, ça me gonfle.
Je me demande d'ailleurs si cette BD est vraiment connue ailleurs qu'en Belgique car elle est par beaucoup d'aspects très typée belge, du moins j'en ai l'impression, dans les personnages et ses décors.
Ne vous laissez pas avoir pas la couverture qui laisse présumer un bon moment de BD. Finalement le dessin n'est pas toujours très bon notamment sur certains visages et le scénario est vraiment très très léger.
Certains vont vraiment se demander pourquoi je lis encore des BDs d'humour de chez Bamboo alors que ça ne me fait jamais rire. Je leur répondrais : "parce que !".
Alors là, nous avons une série Bd qui s'adresse à un segment de marché gigantesque : toutes les personnes qui ont ou sont déjà montés dans une voiture... ça en fait un potentiel, n'est-ce pas ?
Au dessin, Achdé, mondialement connu pour sa série CRS = Détresse, un autre chef-d'oeuvre de l'humour, du moins pour un public très restreint. Le dessin fait dans l'efficace, le fonctionnel, l'ersatz de Franquin, mais franchement rien de vraiment beau à signaler.
Quant à l'humour, il est... mauvais. Admettons que les goûts et l'humour ne se discutent pas, je ne dirais donc rien sur ma surprise de voir 5 tomes de cette série déjà parus : ça se vend ? Mais en tout cas, moi, je ne ris pas, si je souris c'est parfois par un reflexe reptilien quand je comence à lire les planches en somnolant.
Bref, non, pas pour moi, même si ce n'est pas à jeter à la poubelle.
Il y a bien peu de choses à dire sur cette BD alors je vais essayer d'en dire peu.
BD commerciale dans la vague Bamboo portant sur un segment de marché spécifique, ici les camionneurs, elle se compose d'une suite de gags générés spécifiquement pour l'occasion, tant pis s'ils sont répétitifs et pas très drôles, tant pis si ces gags auraient tout aussi bien pu s'adapter à un autre thème, l'important est de se placer sur le marché de ces lecteurs là.
Le dessin de Jenfèvre, habitué de cette collection d'humour, est assez dynamique et pas mauvais. Mais il est ici assez peu travaillé, s'épargnant au maximum de devoir perdre du temps sur des décors ou quelques détails qui rendraient inutilement les planches plus belles.
De la BD kleenex qui se lit et s'oublie aussi vite.
Un thriller qui reprend la thématique de la Bête du Gévaudan matinée d'OGM, d'écologisme et de méchante entreprise réalisant des expérimentations secrètes. De base, je ne suis guère client de tels scénarios à suspense usant de thèmes à la mode. Mais l'ambiance de la Sologne embrumée telle que représentée par les dessins classiques mais joliment colorisés de Mutti m'ont, un moment, séduit.
Mutti a un trait réaliste qui me fait penser à certains comics modernes. En lui seul, ce trait n'aurait pas suffi à me plaire. Mais la colorisation est très bonne. Les planches gris-bleu sont pleines d'une vraie ambiance glaciale et menaçante, et certaines m'ont même rappelé parfois le célèbre style de Bilal il y a quelques années.
Mais le scénario est très moyen par contre. Usant de trop nombreux personnages, d'intrigues diverses qui éparpillent le récit, de clichés du genre "bête qui rôde dans la brume et tue sans être vue" et autres combats entre écologistes et méchants scientifiques, de mystère à deux balles et à la résolution trop décevante, l'histoire manque d'originalité et ne réussit même pas à captiver le lecteur. Les personnages sont en outre très peu crédibles. Manque de rythme, manque de cohérence, manque d'interêt tout simplement.
Ca se laisse lire, se regarde avec plaisir, mais ne satisfera sûrement pas le lecteur en quête d'un thriller prenant et novateur.
Bon, sur ce coup-là, ma sensibilité artistique doit être proche de celle d'une enclume, parce que moi je n'ai pas vraiment aimé cet album. On pourrait presque dire pas du tout, tant je me suis ennuyé à la lecture. Cependant, je reconnais que les auteurs ont une démarche artistique particulière, probablement très travaillée... Que je n'ai pas comprise, voilà tout. Pour moi, "La Pluie" est un album flou, marron et looooooooong, mais loooooooooooooooong... Le dessin est pour moi assez irrégulier, trop figuratif pour me toucher vraiment. Sur pas mal de pages, s'il n'y avait pas eu le texte, je n'aurais pas compris ce qu'il se passait... Bref, ce n'est pas mon style...
Bonjour la BD commerciale ! Prenons un segment de marché, une catégorie de lecteurs potentiels, ici au hasard les amateurs de Tuning (segment de marché testé et approuvé puisque des magazines spécialisés existent et se vendent), et produisons une suite de gags sur le sujet : ça sera vendeur !
Pour le dessin, on prend un habitué du genre, dessinateur de séries du même genre comme Les Gendarmes ou Inspecteur Dirty, il sera pas trop cher et il a un dessin jeune et dynamique, l'idéal pour notre cible de produit. Honnêtement, il dessine pas mal, et puis on s'en fout, on veut pas l'alph'art du meilleur graphisme.
Pour le scénario, on prendra un scénariste qui a déjà causé de bagnoles dans une série qui n'a pas trop marché (Rallye Raid "callagan"). Lui non plus ne sera pas trop cher et puis il connait assez bien le milieu, il pourra bien nous pondre une quarantaine de gags. Si c'est pas drôle, on s'en fout, ce n'est pas celui qui achètera la BD qui la lira : il se contentera de l'offrir à son pote fan de tuning.
Bon, voilà pour l'étude de marché. Ca roule, coco ?
Honnêtement, l'avalanche de BDs commerciales sur les étagères des supermarchés depuis quelques ans, ça me lasse complètement. Alors parfois, j'ouvre un album pour voir si par hasard je trouve une perle rare, un auteur de talent qui avait besoin d'argent et s'est commis dans ce type de BD. Mais là, ce n'est pas encore ça.
Dessin correct, qui colle bien au sujet. Scénarios et dialogues de "pros" affublés de toute une série de termes techniques associés à la passion du tuning, qui devraient parler aux amateurs mais pas à moi. Et gags bateaux, souvent très très répétitifs (la bagnole du patron à ne surtout pas abimer, et vlan, elle se retrouve sous la peinture, sous une voiture, etc...).
Pour être honnête, j'ai quand même souri quelques fois, ce n'est donc pas une BD totalement nulle.
Mais franchement dispensable malgré tout...
Dessin bien moyen, des visages expressifs mais des fautes de perspective, un scénario médiocre bâclé en fin de BD, une couverture accrocheuse, mais ce n'est pas suffisant.
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La Nuit des Clandestins
Pierre Christin le politologue, le sociologue alter-mondialiste a décidé de faire du tiers-monde le sujet de sa collaboration avec Daniel Ceppi. Imaginer un soulèvement des laissés-pour-compte non seulement dans les pays de premier rang, mais aussi un afflux migratoire soudain, mais pacifique, c'est audacieux. Mais très mal exploité. Christin essaie de jouer sur l'aspect "rampant", souterrain d'un tel mouvement, pour installer chez le lecteur une certaine inquiétude. Que se passe-t-il ? Que font tous ces gens ? Pari perdu, on n'y croit pas une seconde. Bloquer des autoroutes avec des avions d'Air france, encercler l'Elysée avec des mobile-homes, c'est carrément ridicule. Et ce n'est pas le talent graphique de Daniel Ceppi, très à la mode dans les années 1980, qui sauvera l'album du naufrage. Parler au nom du Tiers-Monde et du Quart-Monde, c'est un voeu pieux. Mais ça résonne dans le vide quand c'est maladroit.
Hand
Human Analysis New Department : quelle déception ! Au vu de ce que l'on connaît de la carte de visite impressionnante de Pierre Pelot, on est en droit d'attendre mieux qu'un texte quasi illisible. Gros défaut qui gâche amèrement l'envie d'entrer dans l'univers pourtant tortueux qu'il a pensé. Dans un futur incertain, le langage s'est hispanisé à outrance. Sans doute ce prolifique romancier a-t-il eu l'envie pour son premier scénario original dans le neuvième art de créer un langage qui lui est propre. Qui sait ? Peu importe, le résultat est ici imbuvable que diantre ! De bonnes idées sont toutefois présentes dans l'album: clonages, manipulations génétiques, société de type "Blade Runner", ... quelques déjà-vu mais bien assaisonnés et bien proportionnés. La recette aurait sans doute mieux fonctionnée en roman. Les dessins sont assurés par un nouveau venu dans les catalogues, Emmanuel Vegliona. Si on peut lui reprocher certaines expressions trop figées, on sent néanmoins qu'il possède un potentiel certain.
Du côté de chez Poje (L'Année de la Bière)
17 tomes parus à l'heure actuelle et je me demande toujours comment cette série peut avoir publié autant d'albums. Je la connaissais avant qu'elle prenne son nom actuel Du Côté de chez Poje, ayant lu dans les années 80 le premier album "L'année de la bière". J'ai ensuite lu quelques albums au petit bonheur la chance quand ils me tombaient sous la main. Mais j'ai toujours tellement peu apprécié que ce n'est qu'aujourd'hui, avec la sortie du 17e tome, que j'ai enfin le courage de l'enregistrer sur BDthèque. Dessinée par un auteur que j'aimais bien étant très jeune, le dessinateur de la série Les Toyottes, le dessin me plait assez à l'exception de ces énormes nez rougeauds permanents. Le style "gros nez" poussé à l'extrême, ça me lasse au bout d'une planche. Quant au scénario, ce sont des gags en histoires courtes, répétitives et peu diversifiées comme sait si "bien" les faire Raoul Cauvin dans ses séries les plus médiocres. Il faut dire que le thème de base avait peu de chances de me plaire puisque je n'aime pas la bière : alors voir des gags très premier degré à base de gros lourdauds au ventres rebondis par la bière, ça me gonfle. Je me demande d'ailleurs si cette BD est vraiment connue ailleurs qu'en Belgique car elle est par beaucoup d'aspects très typée belge, du moins j'en ai l'impression, dans les personnages et ses décors.
La Croix du sud
Ne vous laissez pas avoir pas la couverture qui laisse présumer un bon moment de BD. Finalement le dessin n'est pas toujours très bon notamment sur certains visages et le scénario est vraiment très très léger.
Les Damnés de la Route
Certains vont vraiment se demander pourquoi je lis encore des BDs d'humour de chez Bamboo alors que ça ne me fait jamais rire. Je leur répondrais : "parce que !". Alors là, nous avons une série Bd qui s'adresse à un segment de marché gigantesque : toutes les personnes qui ont ou sont déjà montés dans une voiture... ça en fait un potentiel, n'est-ce pas ? Au dessin, Achdé, mondialement connu pour sa série CRS = Détresse, un autre chef-d'oeuvre de l'humour, du moins pour un public très restreint. Le dessin fait dans l'efficace, le fonctionnel, l'ersatz de Franquin, mais franchement rien de vraiment beau à signaler. Quant à l'humour, il est... mauvais. Admettons que les goûts et l'humour ne se discutent pas, je ne dirais donc rien sur ma surprise de voir 5 tomes de cette série déjà parus : ça se vend ? Mais en tout cas, moi, je ne ris pas, si je souris c'est parfois par un reflexe reptilien quand je comence à lire les planches en somnolant. Bref, non, pas pour moi, même si ce n'est pas à jeter à la poubelle.
Les 1000 pattes
Il y a bien peu de choses à dire sur cette BD alors je vais essayer d'en dire peu. BD commerciale dans la vague Bamboo portant sur un segment de marché spécifique, ici les camionneurs, elle se compose d'une suite de gags générés spécifiquement pour l'occasion, tant pis s'ils sont répétitifs et pas très drôles, tant pis si ces gags auraient tout aussi bien pu s'adapter à un autre thème, l'important est de se placer sur le marché de ces lecteurs là. Le dessin de Jenfèvre, habitué de cette collection d'humour, est assez dynamique et pas mauvais. Mais il est ici assez peu travaillé, s'épargnant au maximum de devoir perdre du temps sur des décors ou quelques détails qui rendraient inutilement les planches plus belles. De la BD kleenex qui se lit et s'oublie aussi vite.
Les Brumes hurlantes
Un thriller qui reprend la thématique de la Bête du Gévaudan matinée d'OGM, d'écologisme et de méchante entreprise réalisant des expérimentations secrètes. De base, je ne suis guère client de tels scénarios à suspense usant de thèmes à la mode. Mais l'ambiance de la Sologne embrumée telle que représentée par les dessins classiques mais joliment colorisés de Mutti m'ont, un moment, séduit. Mutti a un trait réaliste qui me fait penser à certains comics modernes. En lui seul, ce trait n'aurait pas suffi à me plaire. Mais la colorisation est très bonne. Les planches gris-bleu sont pleines d'une vraie ambiance glaciale et menaçante, et certaines m'ont même rappelé parfois le célèbre style de Bilal il y a quelques années. Mais le scénario est très moyen par contre. Usant de trop nombreux personnages, d'intrigues diverses qui éparpillent le récit, de clichés du genre "bête qui rôde dans la brume et tue sans être vue" et autres combats entre écologistes et méchants scientifiques, de mystère à deux balles et à la résolution trop décevante, l'histoire manque d'originalité et ne réussit même pas à captiver le lecteur. Les personnages sont en outre très peu crédibles. Manque de rythme, manque de cohérence, manque d'interêt tout simplement. Ca se laisse lire, se regarde avec plaisir, mais ne satisfera sûrement pas le lecteur en quête d'un thriller prenant et novateur.
La Pluie
Bon, sur ce coup-là, ma sensibilité artistique doit être proche de celle d'une enclume, parce que moi je n'ai pas vraiment aimé cet album. On pourrait presque dire pas du tout, tant je me suis ennuyé à la lecture. Cependant, je reconnais que les auteurs ont une démarche artistique particulière, probablement très travaillée... Que je n'ai pas comprise, voilà tout. Pour moi, "La Pluie" est un album flou, marron et looooooooong, mais loooooooooooooooong... Le dessin est pour moi assez irrégulier, trop figuratif pour me toucher vraiment. Sur pas mal de pages, s'il n'y avait pas eu le texte, je n'aurais pas compris ce qu'il se passait... Bref, ce n'est pas mon style...
Tuning maniacs
Bonjour la BD commerciale ! Prenons un segment de marché, une catégorie de lecteurs potentiels, ici au hasard les amateurs de Tuning (segment de marché testé et approuvé puisque des magazines spécialisés existent et se vendent), et produisons une suite de gags sur le sujet : ça sera vendeur ! Pour le dessin, on prend un habitué du genre, dessinateur de séries du même genre comme Les Gendarmes ou Inspecteur Dirty, il sera pas trop cher et il a un dessin jeune et dynamique, l'idéal pour notre cible de produit. Honnêtement, il dessine pas mal, et puis on s'en fout, on veut pas l'alph'art du meilleur graphisme. Pour le scénario, on prendra un scénariste qui a déjà causé de bagnoles dans une série qui n'a pas trop marché (Rallye Raid "callagan"). Lui non plus ne sera pas trop cher et puis il connait assez bien le milieu, il pourra bien nous pondre une quarantaine de gags. Si c'est pas drôle, on s'en fout, ce n'est pas celui qui achètera la BD qui la lira : il se contentera de l'offrir à son pote fan de tuning. Bon, voilà pour l'étude de marché. Ca roule, coco ? Honnêtement, l'avalanche de BDs commerciales sur les étagères des supermarchés depuis quelques ans, ça me lasse complètement. Alors parfois, j'ouvre un album pour voir si par hasard je trouve une perle rare, un auteur de talent qui avait besoin d'argent et s'est commis dans ce type de BD. Mais là, ce n'est pas encore ça. Dessin correct, qui colle bien au sujet. Scénarios et dialogues de "pros" affublés de toute une série de termes techniques associés à la passion du tuning, qui devraient parler aux amateurs mais pas à moi. Et gags bateaux, souvent très très répétitifs (la bagnole du patron à ne surtout pas abimer, et vlan, elle se retrouve sous la peinture, sous une voiture, etc...). Pour être honnête, j'ai quand même souri quelques fois, ce n'est donc pas une BD totalement nulle. Mais franchement dispensable malgré tout...
La Croix du sud
Dessin bien moyen, des visages expressifs mais des fautes de perspective, un scénario médiocre bâclé en fin de BD, une couverture accrocheuse, mais ce n'est pas suffisant.