Buck Danny

Note: 2.91/5
(2.91/5 pour 43 avis)

Les aventures du pilote de chasse Buck Danny... A voir aussi : - Les Aventures de Buck Danny (classic) - Buck Danny - Les Oiseaux noirs


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide 1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Aviation Best of 1940-1949 Buck Danny Charlier Journal Spirou Les BDs à papa Séries fleuves [Seconde Guerre mondiale] La Guerre du Pacifique et le conflit sino-japonais

Les aventures du pilote de chasse Buck Danny... De la guerre du Pacifique aux troubles des pays de l'Est, Buck est de tous les combats dans le ciel comme sur terre ou en mer. Des aventures palpitantes, et un document exceptionnel sur l'histoire de l'aviation moderne.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1948
Statut histoire Une histoire par tome (Histoires en 1 ou plusieurs tomes) 60 tomes parus

Couverture de la série Buck Danny © Dupuis 1948
Les notes
Note: 2.91/5
(2.91/5 pour 43 avis)
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18/04/2002 | dut
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Par Borh
Note: 4/5
L'avatar du posteur Borh

Difficile de mettre une note globale à Buck Danny, une des plus anciennes BD franco-belges, des dizaines d'années, des dizaines de tomes, de qualité extrêmement variables. Je mets 4 étoiles qui correspondent pour moi à l'apogée de la série, les années 70-80, mais ce n'est certainement pas une note globale, et ça ne représente qu'environ 20% de la série. Commencer à lire Buck Danny au XXIe siècle en commençant par le tome 1, je pense qu'il faut soit être maso, soit complétionniste. Mais beaucoup risquent de s'y casser les dents. Les premiers tomes sont médiocres, et c'est un euphémisme. Scénarios ultra sommaires, très répétitifs, sans grand intérêt. Les passionnés d'aviation remarqueront que les appareils sont complètement fantaisistes... bon là les auteurs ont une excuse, y avait pas internet à l'époque et il ne devait pas être simple pour le grand public d'obtenir des infos. Mais en plus ces premiers tomes sont d'un racisme assez exacerbé. Je ne suis pas un donneur de leçon à postériori, et je sais qu'il faut parfois remettre les choses dans leur contexte, mais ça m'a tout de même gêné. Ce n'est pas du racisme méprisant et paternaliste comme dans Tintin au Congo, mais bien un racisme haineux à l'égard des Japonais, traités à longueur de page de jaunes, de singes, de "faces de citron". Tous les pilotes japonais sont systématiquement des fourbes, lâches, cruels. Je sais bien que l'armée japonaise a commis des crimes durant la WW2, mais là y a vraiment une essentialisation très gênante quand on lit ça 60 ans plus tard. Bon comme toutes les BD de Charlier, ça s'améliore de tome en tome, et à partir des années 70, la série devient franchement très très bien et de mieux en mieux au fur et à mesure des tomes. Le racisme disparaît totalement en laissant place à véritable humanisme. Les avions sont maintenant dessinés fidèlement. Les scénarios sont complexes, bien menés sur de nombreux tomes, bien intégrés dans le contexte géopolitique. Chose inhabituelle pour Charlier qui aime bien étaler ses arcs sur de nombreux tomes, son dernier album de Buck Danny, "Les Agresseurs", est un one shot. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un scénario parfaitement intéressant et maîtrisé, absolument pas manichéen. Vraiment une fin en beauté pour cette série. Bien sûr la série a continué après la mort de Charlier, mais le niveau baisse franchement et j'ai lâché. Je préfère considérer que "Les Agresseurs" est le vrai dernier tome de Buck.

25/04/2022 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

1948-2021!! Si on fait l'hypothèse que le trio avait dans les 25 ans à Pearl Harbour , nous avons un trio pratiquement de centenaires capables de crapahuter dans les glaces par -40. En passant, le toujours séduisant Buck s'interroge sur ce qui lui a manqué au long de ces décennies: un lit bien chauffé et des petits-enfants pour leur raconter tous ses exploits. Heureusement nous sommes encore et toujours là ( pour les exploits pas pour le lit)! Magie et limite de la série pour moi que ce héros humain qui ne vieillit que par son grade et encore pas vite. Jeune, j'aurais facilement mis 5 étoiles à l'une de mes séries préférées. J'ai toujours eu un faible pour l'aviation et la série répondait à mes attentes. Car si Danny, Tumbler et Tuckson ne changent pratiquement pas, les avions eux évoluent d'épisode en épisode. Des bons vieux Corsair ou Mustang jusqu'aux F14 ou F18 derniers cris, les auteurs sont parmi les meilleurs publiscistes du génie technologique des ingénieurs de l'armement américain. Avec le recul cela me gêne un peu beaucoup aujourd'hui. L'expérience des 20 dernières années nous l'a montré, quelque soit votre uniforme , les pilotes sont des soldats qui ont peu d'états d'âmes au moment d'excuter les ordres. Pas vraiment l'image que le trio veut donner à mon avis. Pourtant j'ai continué à acheter les Bergèse et les Zumbiehl que je trouve au moins aussi bon que les Charlier. En effet, ce qui est extraordinnaire dans la période Charlier est la non confrontation avec l'URSS voire même un rapprochement ( improbable) dans des épisodes des années 70! Si l'on excepte les épisodes de guerre ( Pacifique et Corée), cela contraint nos super pilotes à combattre des pirates asiatiques ou des mafias sud américaines pour l'essentiel. Pas besoin de F14 derniers cris pour ce type d'adversaires! Seule Lady X donne un peu de piquant. Les dessins des premiers épisodes sont très datés , quant à la mise en page , elle est on ne peut plus classique. Là encore, aujourd'hui je préfère les derniers épisodes. Une série populaire très hétérogène. 3-

22/04/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

L'aviation c'est vraiment pas mon truc, je ne pige rien aux avions, le seul intérêt qu'ils ont pour moi c'est de me transporter d'un point A à un point B sans souci d'embouteillage. D'accord ça pollue mais bon. Alors Buck Danny, tout ça fait que je n'en ai pas lu des caisses mais à chaque fois j'ai été rebuté par le texte beaucoup trop présent à mon goût. Les histoires ou scénarios ne m'ont pas emballé. Quant à la véracité des choses au niveau du dessin, je n'ai pas grand-chose à en dire puisque vous pourriez bien me mettre un morceau d'empennage à droite au lieu d'à gauche, je n'y verrais que du feu. Pour autant cette bande est historique et je veux bien croire qu'elle a fait rêver plein d'enfants mais pas moi. C'est une petite madeleine de Proust pour certains, ce que je respecte. Moi c'est non.

29/04/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Aujourd'hui les séries d'aviation se multiplient - effet de mode oblige, tout thème ayant un minimum de succès étant exploité jusqu'à l'os par les éditeurs. "Buck Danny" en est une sorte d'ancêtre, même si la série était à l'époque ancrée dans la Guerre froide (pour les événements, comme la guerre de Corée) et l'idéalisation des Etats-Unis et de leurs actions (au contraire de ce qui paraissait chez Vaillant). J'ai lu cinq ou six d'albums, il y a bien longtemps, en bibliothèque, et n'en ai pas gardé de fabuleux souvenirs (il est vrai qu'en plus de l'admiration béate des USA, je ne suis pas fan du militaria). Charlier est plutôt un bon scénariste, mais allez plutôt lire ce qu'il a fait dans Blueberry. En plus, "Buck Danny" a mal vieilli (trop lié à l'actualité, scénario pas forcément réussi), ce que j'ai pu vérifier il y a peu en tombant sur un album. Une série qui a peut-être eu son heure de gloire, mais qui m'apparaît maintenant réellement dispensable.

07/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Les innombrables bandes américaines d'aviation ont enfin trouvé en Europe une rivale de valeur en 1947 avec cette création du duo Charlier/Hubinon dans le journal Spirou. De la guerre du Pacifique aux conflits de notre époque, Buck Danny et ses coéquipiers Tumbler et Tuckson traversent au gré d'aventures mêlant références historiques et fiction, un demi-siècle de l'histoire américaine, traitant la politique U.S. vue sur le plan militaire et sa toute puissance, et même la géopolitique mondiale. En effet, à sa création, la Seconde guerre mondiale est encore fraîche dans les mémoires, et ce héros colonel de l'U.S. Air Force fait revivre l'épopée guerrière des Etats-Unis en reflétant naïvement l'engouement pro-américain d'après-guerre, d'où le côté "ricain" de la bande qui a pourtant connu un succès constant. L'impérialisme yankee et le manichéisme de certains épisodes peut aujourd'hui faire grincer des dents et déranger, car les Etats-Unis par leur attitude de protectionnisme acharné et d'arbitre du monde se sont mis à dos de nombreuses nations qui sans souhaiter leur perte ou leur ruine, en ont un peu marre que la première puissance mondiale vienne mettre son nez là où elle n'a rien à faire. Aussi, glorifier tant la nation U.S. de nos jours paraît totalement désuet. Mis à part ça, la bande a des qualités : son influence initiale de "Terry and the Pirates" de Milton Caniff qui s'estompe vite pour trouver son style personnel ; les frasques comiques de Sonny qui apportent un peu de détente dans ces aventures souvent trop sérieuses ; les épisodes où intervient Lady X, belle espionne internationale d'envergure et au pouvoir pervers qui est devenue l'ennemie des héros ; l'évolution après la guerre (guerre froide, trafics au Moyen-Orient, guerre de Corée, espionnage technique, chute du bloc soviétique, conflit serbo-bosniaque....) qui voit les progrès de l'aéronautique, mais toujours sous un angle très ricain ; le graphisme d'Hubinon avec son sens du détail véridique, couplé aux récits bien documentés de Charlier sur l'aviation, encore que les canevas de ses scénarios soient souvent identiques d'un album à l'autre. Enfin, on peut saluer la bonne reprise de la série par Bergèse. Bon tout ça ne m'a jamais trop emballé, je préférais Tanguy et Laverdure ; j'ai découvert Buck dans un recueil Spirou avec les Anges Bleus, puis j'ai pu ensuite lire plusieurs albums prêtés par un couple d'amis fans, mais ça me laissait froid, en partie à cause de ce côté propagandiste que j'évoquais plus haut. Malgré ses codes rigides et immuables ayant peu varié, la série reste quand même un grand classique de la BD franco-belge, et on peut en lire sans problème, mais dans ce trop grand nombre d'albums, je déconseillerais l'achat, surtout les premiers qui ont pris un sacré coup de vieux et qui accusent un soupçon de racisme anti-japs; si vous connaissez un fan qui a toute la collection, n'hésitez pas à lui en emprunter quelques albums.

13/08/2013 (modifier)

Moi qui aime bien l'aviation je garde un bon souvenir de Buck Danny. J'adore l'intégrale 13 Alerte Nucléaire et le diptyque Les Agresseurs et Les Secrets de la Mer Noire. Dans les plus anciens j'aime bien les Tigres Volants (intégrale 9). Par contre j'ai moins accroché aux derniers comme Sabotage au Texas. Les avions sont d'époque et évoluent au fil de la série. On suit ainsi l'histoire de l'aviation militaire depuis la seconde guerre mondiale.

28/11/2012 (modifier)
Par Jetjet
Note: 1/5
L'avatar du posteur Jetjet

Voilà pour moi le pire de la bande dessinée…. On peut bien se moquer sur les strips des métiers de la collection Bamboo, rien ne sera plus désagréable à lire que ces bandes dessinées vieillottes que constituent Buck Danny… Tout comme Johnny Halliday, l’après guerre est une revanche sur l’ennemi communiste et tout ce qui vient des Etats-Unis est « cool » d’où l’américanisation de tous ces noms parce que les Etats Unis c’est cool, c’est in, c’est génial, ce sont les meilleurs. Et c’est bien en cela qu’une série comme Buck Danny est bien plus détestable qu’un Michel Vaillant, c’est manichéen au possible avec des dessins pas forcément moches mais figés et puant fortement la propagande sans proposer pour autant un second degré salvateur… Du coup je n’ai jamais réussi à accrocher aux aventures fort manichéennes de ce Buck Danny et aurais davantage prié pour qu’il se prenne vite fait une balle entre les deux yeux par les « japs » qu’il exècre tant ! Ok c’est une vieille bd mais elle n’a jamais su évoluer et quitte à lire des batailles aériennes sur fond de despote illuminé autant me replonger directement dans Le Secret de l’Espadon dont la qualité d’écriture supplante n’importe quel album de Buck Danny… Parce que là niveau action, on s’emmerde mais qu’est-ce qu’on s’emmerde !!!!! Et le pire c’est que la série semble avoir du succès alors qu’elle est complètement à coté de la plaque depuis belles lurettes ! J’ai pour seul souvenir positif de cette série un pastiche réalisé par les facétieux Yann & Conrad s’intitulant à juste titre « Fuck Banny » c’est dire l’amour que je porte à cette série ! (et à Jean-Philippe Smet itou d’ailleurs au passage)

18/05/2012 (modifier)
Par Jurin
Note: 4/5

L’époque Hubinon – Charlier est ma préférée. Les tomes de 1 à 8 (surtout le premier) sont un peu vieillots, mais la guerre du Pacifique ( 2-8 ) est bien scénarisée, les agents de l’organisation du Dragon Noir sont diablement efficaces. L’histoire à rebondissements est passionnante, pas beaucoup d’aviation dans ces tomes. Les tomes de 7 à 9 se déroulent en Extrême-Orient, pas très passionnant. Le tome 10, pilotes d’essai Boaf… Le tome 11 et 12 dont le sujet porte sur la guerre de Corée fut interdit pendant longtemps, une histoire de chantage un peu vieillotte . Tomes 13 à 15, histoires séparées : moyen. Tome 16-17 : première apparition de Lady X, le kidnapping de Danny et son évasion, un excellent passage, l’ambiance est indescriptible, du grand art. Tome 18-19 : Moyen Tome 20-21 : le 21, un prototype a disparu : la découverte de la base et le dénouement un grand moment de BD. Tome 22 et 23 : top secret et mission vers la vallée perdue, dans le top de la série aussi bien pour le scénario que pour le dessin. Tome 24 à 26 : Boaf… Tome 27 et 28, Tigres volants à la rescousse et Tigres Volants contre Pirates dans les meilleurs tomes de la série. Hubinon excelle, Charlier à l’apogée. Tome 29 et 30 : Opération Mercury et les voleurs de satellites, un scénario époustouflant, Charlier au sommet de son art. Gamin j’ai cru à la mort de Tuckson à la fin du tome 29 : Tragique. Tome 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 : Moyen Tome 38, 39,40 : la Vallée de la Mort Verte , Requins en Mer de Chine , Ghost Queen Le scénario est superbe, on ne s’ennuie pas une seconde ! Tome 41, 42,43 : Mission Apocalypse,Les pilotes de l'enfer ,Le feu du Ciel . Bergèse au dessin, trois tomes très plaisants. C’est une BD qui est ouverte , si l’aviation est le moteur de la collection , la série n’est pas réservée aux passionnés d’aéronautique. J'adore Buck Danny, que de bon moments !!!

16/04/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le grand classique de la bd d’aviation est aussi efficace que stéréotypé. Si les deux premières histoires sont une très fidèle retranscription d’événements historiques assaisonnée d’un souffle épique (à la manière de Tarawa, atoll sanglant), les suivants inverseront cet équilibre. Les fictives aventures de Buck Danny occuperont la majeure partie de l’espace, quand bien même elles reposeront toujours sur une solide base historique. Le dessin de Hubinon est encore approximatif au début, mais deviendra bien vite une référence du genre. Précision, souci du détail, art de la décomposition du mouvement : autant de paramètres que ce dessinateur maitrisait totalement. Malheureusement, à la fin de sa vie, Hubinon sera de temps à autres remplacé au pied levé par un collègue. La qualité s’en ressentira et ce n’est que lorsque Bergèse reprendra Buck Danny que celui-ci retrouvera l’excellence graphique à laquelle nous étions habitués. Au niveau des scénarios, la période Charlier aura été marquée par son extrême rigueur historique mais aussi par ses tics de construction. En effet, la majeure partie des épisodes est construite autour du même carcan : un gag dont Sonny Tuckson est le héros (ou la victime), un grave problème militaire qui nécessite le savoir-faire de Buck Danny. Celui-ci, après de multiples péripéties, parvient à le résoudre avec un minimum de casse. Mais si un traitre est apparu dans son équipe, la sanction est irrévocable : la mort après le rachat de sa faute. Comme je l’ai déjà dit : Charlier – Greg, même combat. Il n’empêche que cette structure est très efficace et bien souvent plaisante à lire, même si elle peut paraître mérovingienne aux jeunes lecteurs actuels. La reprise des scénarios par Bergèse ne sera pas toujours des plus concluantes, mais ceux-ci gardent un niveau tout-à-fait acceptable. J’avais par contre fort apprécié le scénario de De Houet, qui ne fit malheureusement qu’un passage éclair. Une série raide, au souci du détail exacerbé, à la structure vieillotte, mais un monument de la bd franco-belge !

17/04/2009 (modifier)

52 tomes déjà ! Je ne vais pas les traiter un par un tant les époques sont différentes, les scénarios différents et les dessins différents. En fait je distingue vraiment deux âges vraiment distincts au sein de cette série : Les anciens albums faits par l’équipe Charlier / Hubinon On commence pendant la guerre japonaise. Sur des vieux coucous, je n’apprécie pas le dessin, alors que le scénario se veut le plus fidèle possible des techniques de combat, de situations et de performances des avions, le dessin lui est brouillon et confus. Il est vrai que ça s’améliorera grandement au cours des albums et qu’à partir du 13 la ligne sera plus claire. Ça donne de jolis scénarios d’aventure qui petit à petit arrivent dans l’espionnage, les missions spéciales... Les personnages principaux évoluent sur des modèles de plus en plus modernes sans vieillir, mais je trouve qu’il manque un truc. Avec l’arrivée de Bergèse au dessin les dessins vont devenir beaucoup plus précis. A un scénario sans faille (comme "Mission apocalypse") s’ajoutera un dessin parfait. Puis le scénariste meurt à son tour, mais Bergèse seul (après une reprise plutôt bien menée par de Douhet) arrive à faire de jolis scénarios avec des environnements très agréables (ça devient peut-être un peu trop tarabiscoté sur les derniers épisodes). La volonté gardée tout au long de la série était d’être le plus fidèle possible à l’aéronautique, ça donne des albums réalistes et didactiques parfois sur certaines méthodes de combat ou certaines améliorations techniques, ou sur certains appareils tout en les illustrant dans un scénario d’aventure / espionnage / action généralement bien mené en plusieurs tomes, ce qui permet une vrai histoire riche. Evidemment tout n’est pas homogène, certains opus sont plus réussis que d’autres (sur les 52 c’est un peu logique !) mais pour qui a été passionné d’aviation c’est un régal, pour les autres je ne pense pas que ce soit inoubliable, ce qui vaut cette note de 3 ; je conseille toutefois l’achat pour les plus jeunes qui à un moment donné voudront être pilotes d’avion ! Mes préférés dans la série : Mission apocalypse (et la suite), Les Agresseurs, L’Escadrille fantôme.

08/04/2009 (modifier)