Note approximative : 2.5/5
Je n'avais pas apprécié Les pauvres aventures de Jérémie et j'ai l'impression en lisant cet album que nous avons droit ici aux aventures du dit Jérémie aux USA. Riad se présente en tant que petit timide névrosé entouré de caricatures de personnages, l'obsédé frustré, les effrayants arabes et noirs, les femmes pleines de charme et de personnalité mais avec lesquelles il ne réussit pas, etc... Bref, je n'attache pas du tout aux personnages, même s'ils sont sensés être en principe authentiques puisque représentés tels que dans la réalité.
Pour le reste, l'auteur joue la carte du résumé aussi véridique que possible de son séjour à New York, avec toutes les anecdotes et conversations qui l'accompagnent. Côté appréciable, il nous apprend certaines choses (dont certaines vraiment pas glorieuses) sur la vie aux USA et à New York. Mais je n'ai rien trouvé de vraiment intéressant et surtout, il y a toujours cet aspect "frustré" du récit qui m'exaspère à la lecture.
Bref, une BD qui se laisse lire mais vraiment sans plus.
Une Bd que j'ai entamée sans préjugés mais que je me suis rapidement mise à feuilleter tant je l'ai trouvée peu passionnante. Van Hamme nous invente ici une petite fable fantastique où une femme se trouve plongée dès la seconde planche dans un univers mythologique un peu fourre-tout. A la manière d'un Gulliveriana de Manara, la jeune femme se retrouve très vite déshabillée, à dériver de rencontres en rencontres avec des personnages de légendes, amazones, Herakles, Thésée, centaures, satyres, et ainsi de suite. Il n'y a pas de véritable scénario, juste une suite de péripéties sans saveur où se mêlent au petit bonheur la chance des scènes très softs de filles nues et en principe d'amour débridé.
Le dessin de Cuvelier est très classique, me rappelant ici le style de Forest. Mais Cuvelier n'a pas le talent de Manara pour faire suinter d'érotisme et de sensualité ses personnages et ses scènes.
Et même si je trouve les scénarios de Manara tout aussi creux que celui d'Epoxy, on ne peut même pas se contenter ici d'un dessin et de scènes vraiment érotiques comme dans un Gulliveriana pour redonner de la saveur à cette BD sans grand interêt.
Note approximative : 2.5/5
Ben mince, je pensais avoir des goûts assez proches de ceux de Spooky mais pour le coup, je n'ai vraiment pas autant apprécié cette BD que lui.
Avant de la lire, je savais de quoi il s'agissait : une Bd d'humour sur un petit looser tout moche et obsédé qui réussit en tant qu'animateur radio. Je trouvais le sujet pas tellement original car les histoires de loosers, ça court un peu le monde de la Bd depuis quelques années, mais avec l'histoire d'animation radio et le fait que Victor Lalouz soit suffisamment un battant pour se frayer un chemin dans le monde de la radio, n'hésitant pas à magouiller et mentir, je me disais que des choses sympas pouvaient en sortir.
Mais j'ai pas franchement aimé.
Le personnage d'obsédé frustré et looser m'a trop rappelé Les pauvres aventures de Jérémie de Riad Sattouf dont le héros et son univers m'avaient singulièrement énervé. Ici, le petit Victor est un peu moins naze mais je n'accroche pas du tout pour autant. Aucun gag ou presque ne m'a surpris ni amusé. Ca se laisse lire car il y a une continuité dans l'histoire et on se demande jusqu'où il ira dans le monde de la radio, mais pour le côté humour, ben je n'ai pas ri. Ce n'est pas mon type d'univers, pas mon type de personnage.
Quant au dessin, il est très moyen. Et surtout, la gueule de Victor lui-même m'exaspère très vite, ce qui est gênant vu qu'il est présent à chaque case.
Bref, ce n'est pas vraiment une mauvaise BD d'humour mais c'est juste que je n'ai pas accroché et quand on ne rit pas sur une bd humoristique, il me semble que c'est un échec.
Les dessins sont vraiment supers, autant les personnages que les paysages. Les couleurs choisies sont parfaitement adaptées et il n'y a rien à redire sur la qualité graphique de la bd. Si il arrive qu'une bonne histoire rattrape des dessins un peu moyens, et bien l'inverse n'est pas forcément vrai. En tout cas pas ici.
En effet l'histoire est loin d'être extraordinaire, pas ennuyeuse non, mais pas passionnante non plus. Elle n'est pas particulièrement originale : une méchante sorcière qui conseille un méchant dictateur qui veut toujours plus de pouvoir, son fils lui aussi très très méchant va croiser la route du gentil héros qui a perdu son père mort pendant une guerre, vole au secours d'une jolie jeune fille en danger,... rien de révolutionnaire dans tout ça.
Cette BD se laisse bien lire quand même mais elle ne me laissera pas un grand souvenir.
Encore une BD d'humour éditée par Casterman et encore une déception pour moi;
Côté dessin, c'est du franco-belge classique mais assez moyen. Disons que ça se laisse lire, visuellement parlant.
Côté humour, ce sont des anecdotes ou gags assez basiques sur le thème du mèdecin, de son travail, ses patients, ses visites à domicile et sur sa vie personnelle. Je dois admettre avoir ri sur certains gags qui n'étaient pas trop téléphonés mais la majorité des gags m'a laissé franchement de marbre tant ils étaient classiques et premier degré.
Décidément, j'ai du mal avec les séries d'humour de chez Casterman. J'avais pourtant entamé la lecture de la Smala sans préjugé.
Le dessin est moyen mais son style anguleux m'a paru assez original, suffisamment pour le trouver intéressant et suffisamment efficace.
Ensuite, j'ai dû rire ou sourire sur quelques gags au début, et puis très vite, je me suis lassé et n'ai plus trouvé grand chose de drôle. Le thème, ce sont des parents assez classiques confrontés à leurs enfants terribles, le grand frère geek et informaticien de génie, la soeur punkette et future star de la chanson et le petit frère fana de gameboy, tous les trois aussi glandeurs et anti-conformistes les uns que les autres. Mais les gags sont souvent très premier degré et le pire, très répétitifs. Il leur manque en outre cette petite touche de réalisme "ça ressemble à votre vraie vie" qui rendrait les choses attachantes et amusantes. Seul interêt, la situation familiale évolue un peu au fil des 6 tomes déjà sortis, évolution essentiellement autour du personnage de Magali, la grande soeur, qui va devenir une "star" de la chanson à partir du tome 3 puis vouloir déménager dans le dernier tome.
Bref, une petite saga familiale ultra-caricaturale qui ne m'a malheureusement ni accroché ni fait rire.
J'ai lu cette BD en espérant y retrouver un peu de l'atmosphère si spéciale de La jungle en folie, série qui se rapproche de celle-ci par son décor, ses personnages animaliers divers et l'aspect un peu délirant des situations. Mais j'ai été déçu car l'humour n'est vraiment pas du même niveau à mes yeux : c'est nettement plus premier degré ici, un peu enfantin même par moment.
Le dessin de Pica est bon, je l'apprécie bien.
Mais à côté de ça, je n'ai pas accroché à cette série d'humour : gags premier degré, peu d'originalité, chutes moyennes, sourires assez rares et rires presque jamais en ce qui me concerne.
Voilà le genre de BD que je verrais nettement plus chez un éditeur comme Bamboo que chez Casterman : à savoir que c'est de la BD d'humour premier degré sur un thème imposé (ici l'univers de la route, des automobilistes et des camionneurs) et que c'est vraiment très moyen au niveau de l'humour. Ce sont des gags un peu lourdingues et toujours premier degré.
Le dessin n'est pas mauvais du tout dans le genre humour-gros nez-assez inspiré du style de Franquin, mais ça ne suffit pas.
J'ai souri quelques fois mais franchement ce n'est pas de la grande BD.
Une série qui parait curieusement amateur à mes yeux.
Son dessinateur, Carrere, est pourtant déjà connu pour le dessin de la série Léo Loden, mais cette nouvelle série, L'Héritier des Etoiles met en avant à mes yeux certaines insuffisances de sa technique. Visiblement, quand il cherche à prendre un style plus réaliste, éloigné du style légèrement "gros nez" de Léo Loden, ça ne marche plus. Ses personnages humains ont des expressions peu convaincantes, ses aliens sont très passables et ses costumes et décors légèrement fantasy me font penser à un succédanné assez raté du style de Tarquin. En outre, les décors et paysages sont souvent réduits à leur plus simple expression, vallées sans végétation, murs pleins et autres facilités pour ne pas innover ni avoir à travailler ses architectures et lieux.
Quant au scénario, il semble s'adresser à un public relativement jeune par sa naïveté tout en étant rendu complexe par une accumulation de noms de personnages, clans, objets et factions. Le récit de ce premier tome paru est d'un classique décevant : un vaisseau de "gentils" pirates de l'espace fait naufrage sur une planète légèrement heroic-fantasy et vont aider une "gentille" faction à combattre une "méchante" faction avant de repartir façon "we are poor lonesome space pirates", non sans avoir été témoin d'une vraie tragédie amoureuse amenant l'un des "gentils" de la planète à rejoindre leur équipage.
Non content de nous servir un scénario aussi cliché, le scénariste nous glisse parmi les noms des lieux et personnages nombre des clins d'oeil à des oeuvres de SF et autres : la constellation du Gritche (Hypérion de Simmons), un personnage de guerrier appelé Idiran (comme la race guerrière du Cycle de la Culture de Banks), un personnage nommé Askja (nom d'un célèbre volcan Islandais), etc... bref autant de petits noms qui sont peut-être là pour faire sourire avec complicité l'"érudit en matière de SF" mais qui font plutôt preuve à mes yeux d'un certain manque d'imagination propre du scénariste et surtout qui m'ont empêché de trouver le moindre réalisme à cet univers SF à peine inventé et de plonger dans le récit.
Bref, une BD qui se laisse lire mais qui manque cruellement d'originalité et d'interêt tout en étant moyennement desservie par son dessin.
Bon, c'est décidé, je suis allergique à l'humour de Martin Veyron. Ici, c'est encore une fois du m'as-tu-vu style Louis XIV. A coups de dialogues ampoulés, d'expressions typiques, on se retrouve dans un récit un peu confus, complètement inintéressant au bout de 10 pages. L'intrigue est complètement diluée dans les considérations courtisanes et donc vaines. Bref, ça saoûle assez vite.
Reste le dessin de Rochette, sympathique mais sans plus, alourdi par des couleurs en aplats et sans nuances.
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No Sex in New York
Note approximative : 2.5/5 Je n'avais pas apprécié Les pauvres aventures de Jérémie et j'ai l'impression en lisant cet album que nous avons droit ici aux aventures du dit Jérémie aux USA. Riad se présente en tant que petit timide névrosé entouré de caricatures de personnages, l'obsédé frustré, les effrayants arabes et noirs, les femmes pleines de charme et de personnalité mais avec lesquelles il ne réussit pas, etc... Bref, je n'attache pas du tout aux personnages, même s'ils sont sensés être en principe authentiques puisque représentés tels que dans la réalité. Pour le reste, l'auteur joue la carte du résumé aussi véridique que possible de son séjour à New York, avec toutes les anecdotes et conversations qui l'accompagnent. Côté appréciable, il nous apprend certaines choses (dont certaines vraiment pas glorieuses) sur la vie aux USA et à New York. Mais je n'ai rien trouvé de vraiment intéressant et surtout, il y a toujours cet aspect "frustré" du récit qui m'exaspère à la lecture. Bref, une BD qui se laisse lire mais vraiment sans plus.
Epoxy
Une Bd que j'ai entamée sans préjugés mais que je me suis rapidement mise à feuilleter tant je l'ai trouvée peu passionnante. Van Hamme nous invente ici une petite fable fantastique où une femme se trouve plongée dès la seconde planche dans un univers mythologique un peu fourre-tout. A la manière d'un Gulliveriana de Manara, la jeune femme se retrouve très vite déshabillée, à dériver de rencontres en rencontres avec des personnages de légendes, amazones, Herakles, Thésée, centaures, satyres, et ainsi de suite. Il n'y a pas de véritable scénario, juste une suite de péripéties sans saveur où se mêlent au petit bonheur la chance des scènes très softs de filles nues et en principe d'amour débridé. Le dessin de Cuvelier est très classique, me rappelant ici le style de Forest. Mais Cuvelier n'a pas le talent de Manara pour faire suinter d'érotisme et de sensualité ses personnages et ses scènes. Et même si je trouve les scénarios de Manara tout aussi creux que celui d'Epoxy, on ne peut même pas se contenter ici d'un dessin et de scènes vraiment érotiques comme dans un Gulliveriana pour redonner de la saveur à cette BD sans grand interêt.
Victor Lalouz
Note approximative : 2.5/5 Ben mince, je pensais avoir des goûts assez proches de ceux de Spooky mais pour le coup, je n'ai vraiment pas autant apprécié cette BD que lui. Avant de la lire, je savais de quoi il s'agissait : une Bd d'humour sur un petit looser tout moche et obsédé qui réussit en tant qu'animateur radio. Je trouvais le sujet pas tellement original car les histoires de loosers, ça court un peu le monde de la Bd depuis quelques années, mais avec l'histoire d'animation radio et le fait que Victor Lalouz soit suffisamment un battant pour se frayer un chemin dans le monde de la radio, n'hésitant pas à magouiller et mentir, je me disais que des choses sympas pouvaient en sortir. Mais j'ai pas franchement aimé. Le personnage d'obsédé frustré et looser m'a trop rappelé Les pauvres aventures de Jérémie de Riad Sattouf dont le héros et son univers m'avaient singulièrement énervé. Ici, le petit Victor est un peu moins naze mais je n'accroche pas du tout pour autant. Aucun gag ou presque ne m'a surpris ni amusé. Ca se laisse lire car il y a une continuité dans l'histoire et on se demande jusqu'où il ira dans le monde de la radio, mais pour le côté humour, ben je n'ai pas ri. Ce n'est pas mon type d'univers, pas mon type de personnage. Quant au dessin, il est très moyen. Et surtout, la gueule de Victor lui-même m'exaspère très vite, ce qui est gênant vu qu'il est présent à chaque case. Bref, ce n'est pas vraiment une mauvaise BD d'humour mais c'est juste que je n'ai pas accroché et quand on ne rit pas sur une bd humoristique, il me semble que c'est un échec.
Finn
Les dessins sont vraiment supers, autant les personnages que les paysages. Les couleurs choisies sont parfaitement adaptées et il n'y a rien à redire sur la qualité graphique de la bd. Si il arrive qu'une bonne histoire rattrape des dessins un peu moyens, et bien l'inverse n'est pas forcément vrai. En tout cas pas ici. En effet l'histoire est loin d'être extraordinaire, pas ennuyeuse non, mais pas passionnante non plus. Elle n'est pas particulièrement originale : une méchante sorcière qui conseille un méchant dictateur qui veut toujours plus de pouvoir, son fils lui aussi très très méchant va croiser la route du gentil héros qui a perdu son père mort pendant une guerre, vole au secours d'une jolie jeune fille en danger,... rien de révolutionnaire dans tout ça. Cette BD se laisse bien lire quand même mais elle ne me laissera pas un grand souvenir.
Albert Lombaire
Encore une BD d'humour éditée par Casterman et encore une déception pour moi; Côté dessin, c'est du franco-belge classique mais assez moyen. Disons que ça se laisse lire, visuellement parlant. Côté humour, ce sont des anecdotes ou gags assez basiques sur le thème du mèdecin, de son travail, ses patients, ses visites à domicile et sur sa vie personnelle. Je dois admettre avoir ri sur certains gags qui n'étaient pas trop téléphonés mais la majorité des gags m'a laissé franchement de marbre tant ils étaient classiques et premier degré.
La Smala
Décidément, j'ai du mal avec les séries d'humour de chez Casterman. J'avais pourtant entamé la lecture de la Smala sans préjugé. Le dessin est moyen mais son style anguleux m'a paru assez original, suffisamment pour le trouver intéressant et suffisamment efficace. Ensuite, j'ai dû rire ou sourire sur quelques gags au début, et puis très vite, je me suis lassé et n'ai plus trouvé grand chose de drôle. Le thème, ce sont des parents assez classiques confrontés à leurs enfants terribles, le grand frère geek et informaticien de génie, la soeur punkette et future star de la chanson et le petit frère fana de gameboy, tous les trois aussi glandeurs et anti-conformistes les uns que les autres. Mais les gags sont souvent très premier degré et le pire, très répétitifs. Il leur manque en outre cette petite touche de réalisme "ça ressemble à votre vraie vie" qui rendrait les choses attachantes et amusantes. Seul interêt, la situation familiale évolue un peu au fil des 6 tomes déjà sortis, évolution essentiellement autour du personnage de Magali, la grande soeur, qui va devenir une "star" de la chanson à partir du tome 3 puis vouloir déménager dans le dernier tome. Bref, une petite saga familiale ultra-caricaturale qui ne m'a malheureusement ni accroché ni fait rire.
Croco & Fastefoude
J'ai lu cette BD en espérant y retrouver un peu de l'atmosphère si spéciale de La jungle en folie, série qui se rapproche de celle-ci par son décor, ses personnages animaliers divers et l'aspect un peu délirant des situations. Mais j'ai été déçu car l'humour n'est vraiment pas du même niveau à mes yeux : c'est nettement plus premier degré ici, un peu enfantin même par moment. Le dessin de Pica est bon, je l'apprécie bien. Mais à côté de ça, je n'ai pas accroché à cette série d'humour : gags premier degré, peu d'originalité, chutes moyennes, sourires assez rares et rires presque jamais en ce qui me concerne.
Road Movie
Voilà le genre de BD que je verrais nettement plus chez un éditeur comme Bamboo que chez Casterman : à savoir que c'est de la BD d'humour premier degré sur un thème imposé (ici l'univers de la route, des automobilistes et des camionneurs) et que c'est vraiment très moyen au niveau de l'humour. Ce sont des gags un peu lourdingues et toujours premier degré. Le dessin n'est pas mauvais du tout dans le genre humour-gros nez-assez inspiré du style de Franquin, mais ça ne suffit pas. J'ai souri quelques fois mais franchement ce n'est pas de la grande BD.
L'Héritier des Etoiles
Une série qui parait curieusement amateur à mes yeux. Son dessinateur, Carrere, est pourtant déjà connu pour le dessin de la série Léo Loden, mais cette nouvelle série, L'Héritier des Etoiles met en avant à mes yeux certaines insuffisances de sa technique. Visiblement, quand il cherche à prendre un style plus réaliste, éloigné du style légèrement "gros nez" de Léo Loden, ça ne marche plus. Ses personnages humains ont des expressions peu convaincantes, ses aliens sont très passables et ses costumes et décors légèrement fantasy me font penser à un succédanné assez raté du style de Tarquin. En outre, les décors et paysages sont souvent réduits à leur plus simple expression, vallées sans végétation, murs pleins et autres facilités pour ne pas innover ni avoir à travailler ses architectures et lieux. Quant au scénario, il semble s'adresser à un public relativement jeune par sa naïveté tout en étant rendu complexe par une accumulation de noms de personnages, clans, objets et factions. Le récit de ce premier tome paru est d'un classique décevant : un vaisseau de "gentils" pirates de l'espace fait naufrage sur une planète légèrement heroic-fantasy et vont aider une "gentille" faction à combattre une "méchante" faction avant de repartir façon "we are poor lonesome space pirates", non sans avoir été témoin d'une vraie tragédie amoureuse amenant l'un des "gentils" de la planète à rejoindre leur équipage. Non content de nous servir un scénario aussi cliché, le scénariste nous glisse parmi les noms des lieux et personnages nombre des clins d'oeil à des oeuvres de SF et autres : la constellation du Gritche (Hypérion de Simmons), un personnage de guerrier appelé Idiran (comme la race guerrière du Cycle de la Culture de Banks), un personnage nommé Askja (nom d'un célèbre volcan Islandais), etc... bref autant de petits noms qui sont peut-être là pour faire sourire avec complicité l'"érudit en matière de SF" mais qui font plutôt preuve à mes yeux d'un certain manque d'imagination propre du scénariste et surtout qui m'ont empêché de trouver le moindre réalisme à cet univers SF à peine inventé et de plonger dans le récit. Bref, une BD qui se laisse lire mais qui manque cruellement d'originalité et d'interêt tout en étant moyennement desservie par son dessin.
Cour royale
Bon, c'est décidé, je suis allergique à l'humour de Martin Veyron. Ici, c'est encore une fois du m'as-tu-vu style Louis XIV. A coups de dialogues ampoulés, d'expressions typiques, on se retrouve dans un récit un peu confus, complètement inintéressant au bout de 10 pages. L'intrigue est complètement diluée dans les considérations courtisanes et donc vaines. Bref, ça saoûle assez vite. Reste le dessin de Rochette, sympathique mais sans plus, alourdi par des couleurs en aplats et sans nuances.