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Couverture de la série Betty Blues
Betty Blues

Bon. Alertée par les nombreux avis très positifs qui précèdent le mien, je me suis dit que j’allais me régaler, moi aussi. Je pense être quelqu’un de sensible, même s’il est vrai que rarement une BD est parvenue à m’émouvoir avec la même force que peut le faire, par exemple, une chanson ou un spectacle de patinage artistique. Mais quand même. C’est rare que j’éclate de rire là où je suis sensée avoir le coeur serré. Hé bien avec Betty blues, ça m’est arrivé. Si si. La faute en incombe, selon moi, à une invraisemblable accumulation de clichés, et ce, aussi bien au niveau de l’histoire, que des personnages, caricaturaux, et des dialogues qui cherchent à faire genre, le summum étant atteint, concernant ces derniers, lorsque l’un des personnages lâche, l’air pénétré et sourcils froncés : “Pour lui l’herbe devait être plus verte ailleurs.” Non, sérieux, comment on peut écrire des trucs pareils ? :) Tout m’a semblé avoir un goût de déjà lu ou vu. Et puis, pour que Rice m’émeuve, que son chagrin me touche, encore faudrait-il que le dessin me plaise, ce qui est loin d’être le cas ; je ne l'ai pas du tout trouvé attendrissant, du coup. Voilà, cet album n’est tout simplement pas pour moi.

12/05/2006 (modifier)
Par watchoom
Note: 2/5
Couverture de la série Les Annonces en BD
Les Annonces en BD

C'est vrai, les petites annonces en Bd, ça pue l'arnaque à 100m. Tout le monde sent bien la bonne Bd à offrir, avec un titre racoleur comme Les Blondes, Caméra café, Les Aventures de Bigard etc. Les éditions Bamboo s'en sont d'ailleurs spécialisés dans ce genre qui se trouve souvent être le cauchemar des bédéphiles, avec les commerciaux, les fonctionnaires, les rugbymen etc. Dans le cas présent, comme Ro, je trouve les dessins tout simplement moches, dans le genre "gros truc crade au marqueur", les couleurs sont baveuses et criardes, un vrai massacre. Néanmoins, les gags, même si pour la plupart sont réchauffés, font légèrement sourire pour la plupart, et quelques-uns m'ont même amusé, mais vraiment pas autant que les vrais petites annonces.. Bon voilà, ça se lit en 1/4 d'heure et ça s'oublie bien vite, à feuilleter chez le dentiste ou à la Fnac, mais pas plus.

11/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Spartakus
Spartakus

En lisant cette BD, j'ai eu l'impression de lire une mauvaise BD Italienne de série B action/SF. Le dessin lui-même me faisait penser à certaines de ces BDs, mais aussi le héros ersatz à mi-chemin entre Terminator et Ranxerox, une action brutale et premier degré et une très grosse dose de machisme. Valdman était issu du monde du cinéma où il faisait des roughs (je dis était car il est décédé en 2005). Son dessin est relativement maîtrisé mais étrangement je n'y accroche pas du tout. Je trouve son encrage trop fin, ses personnages trop outrés, ses décors manquant de substance. Bizarrement, ce dessin me rappelle celui d'un autre dessinateur de story-board, De Dieuleveult qui a commis L'Affaire du siècle avec Beinex. Comme quoi, les méthodes de dessins de storyboard, au niveau des cadrages, des décors et des personnages ont un style assez reconnaissable. Au niveau du scénario, j'ai trouvé les 3/4 de l'album mauvais, voire détestables par moment. Le héros, grosse brute façon Schwarzenneger, est 100% sûr de lui et avance en tuant tout le monde sur son passage avec des réflexions en permanence comme "je te tue en sacrifice pour le bien de l'humanité, tu me remercieras même en enfer" ou "Spartakus 1 - Terroristes 0 : je vaincrai !". C'est de la violence au premier degré et seul le ridicule de certaines situations et dialogues peut prêter à sourire. Les femmes dans ce récit sont toutes soit des putes, soit des furies hystériques, soit des méchantes vicieuses mais complètement connes. Et bien sûr, elles sont toutes à moitié nues. Je l'avoue, c'est cette violence et ce machisme qui m'ont fait penser à une BD de série B Italienne. La narration est très passable, avec beaucoup de ratés et de passages confus. Certains passages du scénario sont complètement nuls, voire pitoyables, comme le moment où la méchante appuie par mégarde sur le bouton qui libère Spartakus, oups. Le récit est basique, sans interêt... Jusqu'à la fin du premier tome qui ouvre tout de même de nouveaux horizons et apporte un peu d'interêt et de profondeur à ce récit jusqu'à présent complètement plat. C'est un rebondissement bien SF, pas particulièrement original dans ce domaine mais qui suffit heureusement à ne pas jeter cette BD à la poubelle directement. Ceci dit, on peut très bien se passer de cette lecture. Il y a tellement de meilleures BD à lire...

11/05/2006 (modifier)
Par Sarah
Note: 2/5
Couverture de la série Le Ruistre
Le Ruistre

J'imagine que mon avis (très subjectif) peut paraître un peu radical mais ces 2 tomes m'ont paru longs et je me suis un peu forcé à les finir... Le fait qu'ils soient écrits en vieux français m'a tout d'abord attiré pour mieux m'agacer par la suite. Peut-être suis-je ici un peu trop dure avec Kraehn, que j'aime beaucoup par ailleurs, mais je mentirais en disant avoir aimé ces BD : Faute d'intérêt, c'est l'ennui qui est au rendez-vous du Ruistre... :( Le personnage malsain et détestable du début suit une évolution intéressante malgré tout, ce qui vaut peut-être le détour mais ma foi c'est bien là pour moi le seul point positif à relever !

10/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Le Gourmet solitaire
Le Gourmet solitaire

Depuis le succès de Quartier lointain, les éditeurs français se battent pour publier les fonds de tiroir de Taniguchi, promu grand artiste et philosophe zen principalement parce que c'est un des rares japonais qui ne dessine ni de ninjas, ni de robots géants, ni de lycéennes à gros seins. Voici donc "Le Gourmet solitaire", sorte de version "guide Michelin" de L'Homme qui marche, sauf qu'au moins le guide Michelin vous donne les noms et les adresses des restaurants vantés dans ses pages. Comme le dit okilebo, l'intrigue est grosso modo la même dans chacun des 18 chapitres : notre brave nouille japonaise se promène, a soudain un petit creux, décide d'aller bouffer, se gave comme une oie en nous dispensant son indispensable sagesse gastronomique absconse, assaisonne le tout de petits commentaires nostalgico-mélancoliques sur tout et sur rien, et voilà, fin de l'épisode. Sur le même principe, on attend avec impatience "L'Homme qui va aux cabinets", "L'Homme qui a une crise de foie" et "Le Gourmet s'est chopé le ver solitaire", indispensables chefs-d'oeuvres méconnus de Maître Taniguchi... Non sérieusement, que dire ? C'est une BD sans intrigue, sur un type qui a faim et qui bouffe. De temps en temps, il y a un semblant de petit bout d'histoire pour épaissir un peu ce personnage de goinfre apathique, un souvenir de voyage à Paris par-ci, une dispute avec un commerçant par-là, mais ça ne va jamais bien loin et le gros du bouquin est consacré à la description de mets asiatiques et à l'art et la manière de les consommer bien comme il faut. Vous me direz, tant qu'il fait ça, il nous parle pas de caca collé aux poils de cul des chats, mais quand même. Ca fait 18 chapitres, ça pourraît n'en faire que 3 ou en faire 250... Si le but est de mettre le lecteur en appétit à son tour, il faut admettre que c'est réussi : presque tout à l'air délicieux, et on finit rarement un chapitre sans se dire "je me taperais bien le même truc que vient de s'enfiler cette grosse nouille, là". Seulement, bah, comme au bout du compte on n'a pas tous les moyens de s'offrir un séjour gastronomique au Japon pour y débusquer les établissements qui ont inspiré ce livre, c'est plus frustrant que jouissif. Bref, c'est pas un livre totalement désagréable, juste gentiment ennuyeux et mollasson, et dans le même genre, ça ne vaut pas un livre de recettes ou un guide touristique...

10/05/2006 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série XXe ciel.com
XXe ciel.com

J'ai toujours été intrigué par cette série à chaque fois que je l'apercevais en librairie ou en bibliothèque. Je me suis donc lancé et je dois dire que malheureusement je n'ai pas franchement aimé. Le style graphique est super original, la mise en page aussi et les dessins sont très bons. Donc cette série a tout pour plaire. Je comprends d'ailleurs parfaitement qu'il y ait une majorité d'avis positif. Mais voilà l'histoire ne m'a pas captivé. Il faut dire que ça part très mal : nous sommes en 1999 et l'héroïne de 99 ans est une utilisatrice complètement familière d'Internet et des e-mails... Il n'y a que moi que ça choque ? J'ai l'esprit trop cartésien ? Sans rire, ça ne tient pas debout... L'histoire du passé de son frère m'a pourtant bien intéressé au début. Ca aurait pu être très bon, je pense. Est-il vivant ? Mort ? Que lui est-t-il arrivé ? Mais j'ai trouvé que le récit traînait trop en longueurs pour me passionner. Dommage...

09/05/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 2/5
Couverture de la série Odilon Verjus
Odilon Verjus

C'est le type d'histoires scénarisées par Yann qui me fait dire que c'était mieux avant avec lui. J'ai l'impression que Yann veut faire de la provoc, mais cette fois : ça tombe à plat. Odilon Verjus ne me fait vraiment pas rire ; sans doute l'anticléricalisme est-il passé de mode ? Il n'y plus grand chose de subversif dans cette bd par rapport aux Innommables qui étaient un vrai pavé dans la mare lancé à l'époque dans le journal Spirou. Les trois premiers albums ne m'ont pas du tout plu, c'est surtout une suite de situations comiques, sans véritable scénario. Le tome 4 Adolf est un peu mieux construit, mais à mon avis le meilleur album est Breiz Atao qui se passe en Bretagne. Ici l'abus de références ne se fait pas au détriment du scénario. Le tome 6 vade retro Hollywood retombe dans les travers des premiers épisodes. Les dessins de Verron, par contre, sont très bien adaptés à ce genre d'histoire.

08/05/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 2/5
Couverture de la série Natacha
Natacha

Voilà l'exemple type de la bd que j'aimais bien quand j'étais jeune et que je trouve très limite aujourd'hui. Pourtant Natacha l'hôtesse de l'air a été une des premières héroïnes de bande dessinée. Certains vieux albums comme un trône pour Natacha ou la mémoire de métal sont encore de bonne qualité. Le reste est à mon avis beaucoup moins intéressant. Le problème de cette série vient peut-être du fait qu'il y a un manque de cohérence scénaristique. Trop de scénaristes différents se sont succédés et cela nuit à la trame générale. Quant aux derniers albums, ce n'est vraiment pas bon.

08/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Anna (Hotel particulier)
Anna (Hotel particulier)

Anna est un thriller psychologique noir et glauque dans lequel il est difficile d'entrer en première lecture. Graphiquement parlant, l'ensemble de l'histoire a été tournée en vidéo et ce sont les images de la vidéo qui ont ensuite été reprises et redessinées. Le résultat est un ensemble de planches au style photo-réaliste en noir et blanc, mais surtout en noir. Les personnages s'en retrouvent très réalistes mais dans des poses souvent figées et manquant d'expressivité. La majorité des cases sont très noires, avec juste quelques touches de blanc. Le résultat en est techniquement maîtrisé mais souvent difficilement déchiffrable. Même après inspection, je dois admettre ne tout simplement pas réussir à comprendre le contenu de certaines cases, ce qui est un peu gênant en lecture. Mais cette noirceur et cette ambiguité du dessin ajoutent à l'ambiance voulue et un peu malsaine du récit. Et c'est presque avec déception que j'ai découvert que le chapitre le plus important, le tournant de l'histoire, n'était pas raconté en images mais directement en texte, peut-être pour rendre plus compréhensible et plus fort le moment en question. Ici tout est rapports de domination-soumission, pensées perverses, rapports artificiels et cruels entre personnes, relations conflictuelles et pernicieuses. Les personnages ont été rendus sciemment détestables par les auteurs. Mais tout cela joue pour forger le récit, son ambiance et son final. Après peut-être une relecture des premiers chapitres, un peu trop hermétiques quand on n'est pas encore entré dans le scénario, on se rend compte que tout est bien monté, que les personnages sont justes tout en étant haïssables. L'aspect psychologique du récit est extrême mais crédible. Même si on en vient très vite à se demander comment des personnes peuvent être aussi égocentriques et connards que les héros de cette BD, artistes contemporains (photographes dans notre cas) imbus d'eux-mêmes et ne vivant que pour haïr et mépriser leur prochain. Un récit psychologique noir et glauque, qui pêche juste par son dessin peu intelligible. Même si personnellement je ne suis pas friand de ce type de récit, je pense qu'il devrait plaire aux amateurs du genre.

08/05/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 2/5
Couverture de la série Sammy
Sammy

Bon voilà le type de BD qu'on lit une fois et qu'on oublie aussi vite. Avec Les Tuniques Bleues, c'est l'une des plus vieilles séries de l'inusable Cauvin. Le contexte aurait pu être sympa : la prohibition, les années 20 aux Etats-Unis. Mais les histoires sont souvent empreintes d'un humour assez lourd. Je n'arrive pas à m'intéresser à ces gorilles. Un seul album me semble encore relativement correct c'est le Gorille à Cinq Pattes. Sinon dans le genre série répétitive et interminable, il n'y a pas mieux.

07/05/2006 (modifier)