Le Chant des baleines
Rêveries d'un promeneur solitaire...
Aire Libre Autobiographie
Un homme voyage. Il cherche un lieu de félicité, un havre de paix, un endroit où l'on puisse réfléchir en quiétude. Avec lui on part de la mer, on arrive aux ports, en ville et l'on marche dans les friches industrielles. On passe devant une gare où une jeune fille attend, et nous accompagne un bout de route. Puis viennent les montagnes, les guerres et les folies. Le calme aussi, le blanc, la neige. Un homme voyage, de lieu en lieu et dans sa tête.
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je pense qu’il faut se laisser porter par le vent poétique qui souffle sur ce récit, sans chercher d’explications (qui ne viendront pas – sont-elles nécessaires d’ailleurs ?), pour apprécier cette histoire, à la fois linéaire et pleine de digressions. C’est une sorte de road-trip, qui emprunte d’ailleurs davantage les chemins de traverse que les routes. Un type erre, avance, sorte de hobo lunaire, traversant les paysages, s’en remémorant d’autres. Il cherche la « note », une satisfaction illusoire ou utopique, on ne sait pas. Il ne s'attache ni à un paysage ni à une personne (y compris cette femme rencontrée devant une gare, qui aurait pu l'accompagner). Mais je me suis laissé aller à accompagner ces rêveries. Le dessin de Baudoin (en couleur cette fois-ci) est parfait pour habiller ce genre de récit inclassable. Son trait gras donne un rendu brut, imprécis, parfois évanescent, comme le sont les images sortant de l’imagination de cet homme.
Spécial, très spécial. A travers beaucoup de poésie, de nostalgie, de mélancolie et d’ambiguité l’auteur nous conte l’histoire d’un personnage à la recherche du sens de sa vie, de sa propre note à travers ce monde cacophonique. Tout ce qu’il a accompli dans sa vie et ce qu’il continue à accomplir est sans cesse régi par la question du « Pourquoi ? » Le problème dans ce récit c’est qu’on passe d’une branche à l’autre sans réel but, ça n'a parfois ni queue ni tête et on ne sait pas où l’auteur veut en venir… Pour ma part, la lecture a quand même été agréable, je me suis pris au jeu et certaines citations valent le coup d’œil. Dommage que la fin patauge dans la semoule car on n'en saura pas plus concernant les intentions du « héros ». Les dessins sont ce qu’ils sont, pas très folichons mais pour les plus curieux, c’est une BD à découvrir d’occase, ou à l’emprunt.
Cet album aurait pu s’appeler le Chiant des baleines, une malheureuse lettre de plus aurait annoncé la couleur dès le départ. Elle est un peu trop facile je l'admets. L’album est assez inrésumable et baudouinesque par l’errement d’un homme dans les montagnes sans but précis si ce n’est voir le col (peut-être une métaphore d'un autre col va savoir). Il va croiser quelques personnes dont une future mariée qu’il va essayer de se taper (le col je vous dis) mais sans trop insister avant d’en finir tragiquement. C’est plutôt agréablement dessiné mais dur d’être captivé par une telle histoire.
Bon, je crois que je vais arrêter de lire du Baudoin, parce que je n'aime pas. Je n'aime pas son obsession autobiographique, sa tendance à raconter les non-aventures qu'il a eues. Je n'aime pas son ton très imbu de soi-même, son habitude de toujours plaquer des oeuvres d'art sur tout ce qu'il voit. Je n'aime pas son dessin au feutre gras, à la fois grossier et difforme. Je n'aime pas, non non, je n'aime pas. Pourtant, "le Chant des Baleines" est peut-être son bouquin que je trouve le meilleur. Mais je n'aime toujours pas.
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