Bien que j’aie souvent son nom et celui de Grendel, je ne connaissais rien du personnage de Beowulf. C'est donc avec curiosité que j'ai lu cette adaptation de sa légende. Mais je n'ai pas été charmé.
L'objectif est atteint : l'histoire m'a été contée, maintenant je sais à peu près qui était ce guerrier du pays des Geats et comment il a défait le démon Grendel. Mais j'ai trouvé l'ensemble assez plat et pas vraiment séduisant.
Le dessin est bon mais sans fioriture. La majorité des planches sont composées dans un style réaliste et sobre. Les auteurs nous offrent en outre certaines planches sympathiques à la manière des antiques fresques scandinaves naïves. C'est joli mais l'ensemble n'est pas très marquant.
La narration est assez morne et arrive rarement à rendre l'intensité des évènements et à éveiller l'attention du lecteur. Le personnage de Beowulf, tel que représenté ici, manque singulièrement de charisme. Il en est de même pour le démon Grendel qui ne ressemble pas à grand chose de plus qu'un gros ours sanguinaire à dents de sabre. Et là où je m'attendais à voir le héros vaincre son ennemi par une stratégie impressionnante ou par la ruse, il ne le fait qu'à l'aide de sa force herculéenne dont rien n'explique l'origine. Difficile d'être envoûté par ce récit, en ce qui me concerne.
Nous sommes loin de la force narrative et de la splendeur graphique de Siegfried, pour citer une BD récente dans le même domaine. Mais peut-être est-ce justement parce que je fais la comparaison entre ces deux séries que je suis aussi sévère. Car hormis sa légère platitude, Beowulf ne fait preuve d'aucun réel défaut. Et peut-être la suite saura-t-elle me convaincre...
Yu-Gi-Oh ! R était déjà la suite directe de Yu-Gi-Oh !, reprenant les mêmes personnages dans de nouvelles aventures. Yu-Gi-Oh ! GX change la donne puisque cette nouvelle série place le décor des années après les combats du jeune Yugi. Le décor est différent : il s'agit d'une véritable académie dédiée aux duels de ces jeux de cartes à invocation. Le héros en est l'un des élèves, en principe médiocre, mais il fait preuve dès les premières pages de capacités dignes des meilleurs duellistes.
A lire le premier chapitre, j'ai cru que j'allais détester ce manga que je jugeais d'ors-et-déjà trop commercial. Le contexte est en effet sans aucune crédibilité, les personnages ultra-caricaturaux et l'intrigue affligeante.
L'ambiance réussit cependant à devenir plus sympathique par la suite et on finit par trouver relativement attachants le jeune Judai Yuki et ses camarades d'académie. Il se forme un fil rouge narratif qui n'est pas désagréable.
Malgré cela, chaque chapitre se résume bien vite à un nouveau combat à chaque fois. Et les duels sont souvent assez mal amenés, insistant sur l'ego détestable de trop nombreux personnages du récit. Au final, la morale de ce manga semble être "soit tu acceptes chaque défi et tu prouves ta force, soit t'es un pauvre looser minable". Un message et une mentalité que je réprouve.
Mais ne vous y trompez pas, l'amateur de shonen se laissera vite happer car il est difficile de ne pas avoir envie de savoir à chaque fois qui gagnera chaque nouveau duel et de quelle manière. En cela, les mangas de la série Yu-gi-oh ! sont de belles machines marketing car elles présentent des combats de cartes variés qui donnent souvent envie d'y jouer soi-même. On regrettera juste la facilité scénaristique qui fait que chaque joueur a évidemment en permanence les bonnes cartes en main pour faire de super combos.
Cependant, aussi relativement prenant qu'il puisse être, c'est un manga qu'on ne relira probablement jamais et qu'on peut abandonner à chaque instant sans regret.
Commençons par le bon : le dessin. Je le trouve excellent ! Précis, net, le trait est fin comme je l'aime, l'encrage ne vient pas le grossir inutilement. Les personnages sont superbes, surtout les personnages féminins à forte poitrine, ce qui ne gâche rien...
La couleur informatique est plaisante quand il n'y a pas overdose de flou.
Passons au mauvais : l'histoire. Que c'est naze ! D'ailleurs peut on vraiment parler d'histoire tant celle ci est mince, pour ne pas dire inexistante. Une superbe jeune femme, une vampire, enchaîne des scènes de combats franchement pas palpitantes. D'ailleurs on ne sait même pas ce qui motive tant de violence ... ? (rien sans doute).
Heureusement une deuxième magnifique jeune femme, blonde cette fois fait sont apparition en milieu de tome et une scène lesbienne entre les 2 protagonistes vient réveiller le lecteur mâle en train de s'endormir...
Bref rien à retenir du coté de l'histoire, il faut vite que le dessinateur se consacre à un projet avec un vrai scénario pour nous faire profiter de son talent.
PS : Spooky t'as été soft sur la galerie, je vais rajouter une planche plus significative qui donnera envie aux ados pré-pubert de se jeter sur cette série...
D'une série jeunesse à l'autre, il y a quand même des différences flagrantes. Celle-ci est pourtant signée par un grand nom de la bande dessinée mais elle m'a laissé totalement insensible. Point de grâce et de beauté... Point de poésie et de finesse... Le vide sidéral d'une histoire naïve sans véritable consistance et désespérément plate.
Comme dans le dessin animé de Pixar à savoir Cars, les véhicules sont des personnages à part entière. Oui, mais ils ne m'ont pas fait vibrer. Les enfants s'y intéresseront vraisemblablement. J'aurais peut-être voulu quelque chose en plus en tant que parent que je n'ai pas découvert dans cette série.
Le graphisme de Joann Sfar est pour le moins atypique et pour un néophyte, il est tout de même difficile de l’apprécier à sa juste valeur. C’est mon cas et je dois avouer que ce n’est définitivement pas mon style ; je vais en faire rager plus d’un mais malgré le côté créatif indéniable, moi je trouve ça un peu brouillon (oh pitain, je vais m’en prendre plein la gueule).
Donc déjà parti comme ça, c’est mal barré. Parce que pour une simple histoire de pirates en 2 tomes comme celle-ci, si on n’accroche pas visuellement, c’est dur d’apprécier quoi que ce soit. Si un mec n’aime pas la patte de Magnin, il n’y a aucune raison qu’il apprécie Mary la Noire ; bah pour moi là c’est pareil. Malgré toutes les autres qualités que peut renfermer cette œuvre, ça ne m’a fait ni chaud, ni froid. Seules les envolées lyriques me laisse un bon souvenir, le reste…
Mais bon vous l’aurez compris, c’est un ouvrage très spécial sur lequel les avis peuvent aisément différer.
Dans la catégorie 'j'ai une bonne idée et je la gâche' Jason et cet album sont en bonnes positions. L'histoire aurait pu être intéressante si l'auteur avait mieux exploité les paradoxes temporels. Ici, Adolf Hitler n'est qu'un élément secondaire (il n'est pas dans le 3/4 de l'album) et on aurait du nommer ce récit 'La vie d'un tueur à gage'.
Les personnages passent leur temps à parler et en particulier les deux personnages principaux qui préfèrent régler leurs problèmes de couple plutôt que chercher Hitler. C'est long et chiant. Si vous voulez une bonne histoire de voyage temporel passez votre chemin. Il y a rien ici.
Ce manga ne brille pas par son originalité. Si je l'avais lu lorsque je commençais à lire des mangas je l'aurais peut-être aimé, mais maintenant c'est non. Le dessin et le scénario sont très stéréotypés et ça m'enlève beaucoup de plaisir à la lecture.
Si au moins l'histoire était intéressante, mais non. Tous les moments qui ont un rapport avec l'intrigue principale m'ennuient et en particulier les longues scènes de combat. Les chapitres qui se concentrent plus sur l'humour sont un peu mieux, mais je n'ai pas ri souvent alors que c'est pourtant le genre d'humour débile que j'aime habituellement.
Les personnages ne sont pas intéressants ou attachants à l'exception du héros, Sosuke. Il est responsable de mes quelques éclats de rire et il a un passé de mercenaire que je trouve intéressant. Dommage que ce passé ne soit utilisé que pour les scènes d'humour. On pourrait faire de bonnes scènes sérieuses avec ça.
Un thriller de plus sans véritable saveur. Cela avait pourtant bien commencé avec une intrigue pourtant banale mais le second tome tombe réellement très bas. Il y a également des situations pas très crédibles tout au long de ce récit. Je prends juste un exemple pour illustrer mon propos : on invite souvent en Grande-Bretagne les cambrioleurs qu'on surprend à une tasse de thé : c'est so british !
L'héroïne n'a pas de personnalité intéressante qui pourrait attirer notre attention. C'est de la bd roman de gare sans être trop péjoratif. Cela se laisse lire mais bof sans plus.
C'est vraiment les mots qui me sont venus à la bouche en terminant ces deux tomes : MOUAIS BOF !!
Comme quoi les goûts et les couleurs... car d'habitude je suis d'accord avec les avis postés sur le site, mais là ça n'a pas marché.
L'ambiance parait sympa de prime abord avec trois agents black funky qui me rappelle les funky cops d'ailleurs. Un franc parlé qui pourrait faire rire mais non décidément quelque chose cloche. C'est vraiment le scénario trop plat à mon goût qui fait que je n'accroche pas, je m'ennuie tout du long et enfin la délivrance en arrivant au terme de la BD : c'est la fin. Et quelle fin... toujours le même sentiment désabusé qui fait que ma note est sévère.
Bref je n'ai pas aimé et je la déconseille à l'achat, lisez là avant pour avoir votre propre avis.
Au début, j'ai eu un peu peur car j'ai cru que le sujet de ce manga était la relation amoureuse entre une étudiante et son prof ! Finalement, c'est une relation d'amitié. Ouf. Pour ce qui est de la qualité, il faut savoir que les quatre femmes mangakas qui se cachent derrière le pseudo 'Clamp' ont fait des bons et des mauvais mangas. 'J'aime ce que j'aime' est clairement dans la seconde catégorie.
Tout d'abord, le début de l'histoire n'est pas crédible. On nous présente une étudiante, dont le père est riche, qui vit... seule ! Je ne suis pas un millionnaire japonais, mais il me semble que mettre ma fille seule dans une maison ne me paraîtra pas comme une bonne idée. Surtout qu'elle semble être habituée au kidnapping si on se fit à ce que disent ses deux amies.
En même temps, Hinata est un personnage très énervant tellement elle est naïve, alors le père voulait peut être s'en débarrasser !? On essaie de la rendre attachante, mais on ne fait qu'énerver le lecteur devant son caractère trop gentil. Pour ce qui est du mystérieux professeur, j'ai tout de suite deviné ses motivations. Il faut dire qu'il n'y avait que deux possibilités et que l'une d'elle s'est révélée être la bonne.
Si vous voulez un bon manga de Clamp, lisez plutôt Chobits. L'héroïne est naïve ET attachante. De plus, l'histoire est intéressante ce qui n'est pas du tout le cas ici.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Beowulf
Bien que j’aie souvent son nom et celui de Grendel, je ne connaissais rien du personnage de Beowulf. C'est donc avec curiosité que j'ai lu cette adaptation de sa légende. Mais je n'ai pas été charmé. L'objectif est atteint : l'histoire m'a été contée, maintenant je sais à peu près qui était ce guerrier du pays des Geats et comment il a défait le démon Grendel. Mais j'ai trouvé l'ensemble assez plat et pas vraiment séduisant. Le dessin est bon mais sans fioriture. La majorité des planches sont composées dans un style réaliste et sobre. Les auteurs nous offrent en outre certaines planches sympathiques à la manière des antiques fresques scandinaves naïves. C'est joli mais l'ensemble n'est pas très marquant. La narration est assez morne et arrive rarement à rendre l'intensité des évènements et à éveiller l'attention du lecteur. Le personnage de Beowulf, tel que représenté ici, manque singulièrement de charisme. Il en est de même pour le démon Grendel qui ne ressemble pas à grand chose de plus qu'un gros ours sanguinaire à dents de sabre. Et là où je m'attendais à voir le héros vaincre son ennemi par une stratégie impressionnante ou par la ruse, il ne le fait qu'à l'aide de sa force herculéenne dont rien n'explique l'origine. Difficile d'être envoûté par ce récit, en ce qui me concerne. Nous sommes loin de la force narrative et de la splendeur graphique de Siegfried, pour citer une BD récente dans le même domaine. Mais peut-être est-ce justement parce que je fais la comparaison entre ces deux séries que je suis aussi sévère. Car hormis sa légère platitude, Beowulf ne fait preuve d'aucun réel défaut. Et peut-être la suite saura-t-elle me convaincre...
Yu-Gi-Oh ! GX
Yu-Gi-Oh ! R était déjà la suite directe de Yu-Gi-Oh !, reprenant les mêmes personnages dans de nouvelles aventures. Yu-Gi-Oh ! GX change la donne puisque cette nouvelle série place le décor des années après les combats du jeune Yugi. Le décor est différent : il s'agit d'une véritable académie dédiée aux duels de ces jeux de cartes à invocation. Le héros en est l'un des élèves, en principe médiocre, mais il fait preuve dès les premières pages de capacités dignes des meilleurs duellistes. A lire le premier chapitre, j'ai cru que j'allais détester ce manga que je jugeais d'ors-et-déjà trop commercial. Le contexte est en effet sans aucune crédibilité, les personnages ultra-caricaturaux et l'intrigue affligeante. L'ambiance réussit cependant à devenir plus sympathique par la suite et on finit par trouver relativement attachants le jeune Judai Yuki et ses camarades d'académie. Il se forme un fil rouge narratif qui n'est pas désagréable. Malgré cela, chaque chapitre se résume bien vite à un nouveau combat à chaque fois. Et les duels sont souvent assez mal amenés, insistant sur l'ego détestable de trop nombreux personnages du récit. Au final, la morale de ce manga semble être "soit tu acceptes chaque défi et tu prouves ta force, soit t'es un pauvre looser minable". Un message et une mentalité que je réprouve. Mais ne vous y trompez pas, l'amateur de shonen se laissera vite happer car il est difficile de ne pas avoir envie de savoir à chaque fois qui gagnera chaque nouveau duel et de quelle manière. En cela, les mangas de la série Yu-gi-oh ! sont de belles machines marketing car elles présentent des combats de cartes variés qui donnent souvent envie d'y jouer soi-même. On regrettera juste la facilité scénaristique qui fait que chaque joueur a évidemment en permanence les bonnes cartes en main pour faire de super combos. Cependant, aussi relativement prenant qu'il puisse être, c'est un manga qu'on ne relira probablement jamais et qu'on peut abandonner à chaque instant sans regret.
Drain
Commençons par le bon : le dessin. Je le trouve excellent ! Précis, net, le trait est fin comme je l'aime, l'encrage ne vient pas le grossir inutilement. Les personnages sont superbes, surtout les personnages féminins à forte poitrine, ce qui ne gâche rien... La couleur informatique est plaisante quand il n'y a pas overdose de flou. Passons au mauvais : l'histoire. Que c'est naze ! D'ailleurs peut on vraiment parler d'histoire tant celle ci est mince, pour ne pas dire inexistante. Une superbe jeune femme, une vampire, enchaîne des scènes de combats franchement pas palpitantes. D'ailleurs on ne sait même pas ce qui motive tant de violence ... ? (rien sans doute). Heureusement une deuxième magnifique jeune femme, blonde cette fois fait sont apparition en milieu de tome et une scène lesbienne entre les 2 protagonistes vient réveiller le lecteur mâle en train de s'endormir... Bref rien à retenir du coté de l'histoire, il faut vite que le dessinateur se consacre à un projet avec un vrai scénario pour nous faire profiter de son talent. PS : Spooky t'as été soft sur la galerie, je vais rajouter une planche plus significative qui donnera envie aux ados pré-pubert de se jeter sur cette série...
Max & Zoé
D'une série jeunesse à l'autre, il y a quand même des différences flagrantes. Celle-ci est pourtant signée par un grand nom de la bande dessinée mais elle m'a laissé totalement insensible. Point de grâce et de beauté... Point de poésie et de finesse... Le vide sidéral d'une histoire naïve sans véritable consistance et désespérément plate. Comme dans le dessin animé de Pixar à savoir Cars, les véhicules sont des personnages à part entière. Oui, mais ils ne m'ont pas fait vibrer. Les enfants s'y intéresseront vraisemblablement. J'aurais peut-être voulu quelque chose en plus en tant que parent que je n'ai pas découvert dans cette série.
Petrus Barbygère
Le graphisme de Joann Sfar est pour le moins atypique et pour un néophyte, il est tout de même difficile de l’apprécier à sa juste valeur. C’est mon cas et je dois avouer que ce n’est définitivement pas mon style ; je vais en faire rager plus d’un mais malgré le côté créatif indéniable, moi je trouve ça un peu brouillon (oh pitain, je vais m’en prendre plein la gueule). Donc déjà parti comme ça, c’est mal barré. Parce que pour une simple histoire de pirates en 2 tomes comme celle-ci, si on n’accroche pas visuellement, c’est dur d’apprécier quoi que ce soit. Si un mec n’aime pas la patte de Magnin, il n’y a aucune raison qu’il apprécie Mary la Noire ; bah pour moi là c’est pareil. Malgré toutes les autres qualités que peut renfermer cette œuvre, ça ne m’a fait ni chaud, ni froid. Seules les envolées lyriques me laisse un bon souvenir, le reste… Mais bon vous l’aurez compris, c’est un ouvrage très spécial sur lequel les avis peuvent aisément différer.
J'ai tué Adolf Hitler
Dans la catégorie 'j'ai une bonne idée et je la gâche' Jason et cet album sont en bonnes positions. L'histoire aurait pu être intéressante si l'auteur avait mieux exploité les paradoxes temporels. Ici, Adolf Hitler n'est qu'un élément secondaire (il n'est pas dans le 3/4 de l'album) et on aurait du nommer ce récit 'La vie d'un tueur à gage'. Les personnages passent leur temps à parler et en particulier les deux personnages principaux qui préfèrent régler leurs problèmes de couple plutôt que chercher Hitler. C'est long et chiant. Si vous voulez une bonne histoire de voyage temporel passez votre chemin. Il y a rien ici.
Full Metal Panic !
Ce manga ne brille pas par son originalité. Si je l'avais lu lorsque je commençais à lire des mangas je l'aurais peut-être aimé, mais maintenant c'est non. Le dessin et le scénario sont très stéréotypés et ça m'enlève beaucoup de plaisir à la lecture. Si au moins l'histoire était intéressante, mais non. Tous les moments qui ont un rapport avec l'intrigue principale m'ennuient et en particulier les longues scènes de combat. Les chapitres qui se concentrent plus sur l'humour sont un peu mieux, mais je n'ai pas ri souvent alors que c'est pourtant le genre d'humour débile que j'aime habituellement. Les personnages ne sont pas intéressants ou attachants à l'exception du héros, Sosuke. Il est responsable de mes quelques éclats de rire et il a un passé de mercenaire que je trouve intéressant. Dommage que ce passé ne soit utilisé que pour les scènes d'humour. On pourrait faire de bonnes scènes sérieuses avec ça.
6 Jours et Mourir
Un thriller de plus sans véritable saveur. Cela avait pourtant bien commencé avec une intrigue pourtant banale mais le second tome tombe réellement très bas. Il y a également des situations pas très crédibles tout au long de ce récit. Je prends juste un exemple pour illustrer mon propos : on invite souvent en Grande-Bretagne les cambrioleurs qu'on surprend à une tasse de thé : c'est so british ! L'héroïne n'a pas de personnalité intéressante qui pourrait attirer notre attention. C'est de la bd roman de gare sans être trop péjoratif. Cela se laisse lire mais bof sans plus.
Biotope
C'est vraiment les mots qui me sont venus à la bouche en terminant ces deux tomes : MOUAIS BOF !! Comme quoi les goûts et les couleurs... car d'habitude je suis d'accord avec les avis postés sur le site, mais là ça n'a pas marché. L'ambiance parait sympa de prime abord avec trois agents black funky qui me rappelle les funky cops d'ailleurs. Un franc parlé qui pourrait faire rire mais non décidément quelque chose cloche. C'est vraiment le scénario trop plat à mon goût qui fait que je n'accroche pas, je m'ennuie tout du long et enfin la délivrance en arrivant au terme de la BD : c'est la fin. Et quelle fin... toujours le même sentiment désabusé qui fait que ma note est sévère. Bref je n'ai pas aimé et je la déconseille à l'achat, lisez là avant pour avoir votre propre avis.
J'aime ce que j'aime
Au début, j'ai eu un peu peur car j'ai cru que le sujet de ce manga était la relation amoureuse entre une étudiante et son prof ! Finalement, c'est une relation d'amitié. Ouf. Pour ce qui est de la qualité, il faut savoir que les quatre femmes mangakas qui se cachent derrière le pseudo 'Clamp' ont fait des bons et des mauvais mangas. 'J'aime ce que j'aime' est clairement dans la seconde catégorie. Tout d'abord, le début de l'histoire n'est pas crédible. On nous présente une étudiante, dont le père est riche, qui vit... seule ! Je ne suis pas un millionnaire japonais, mais il me semble que mettre ma fille seule dans une maison ne me paraîtra pas comme une bonne idée. Surtout qu'elle semble être habituée au kidnapping si on se fit à ce que disent ses deux amies. En même temps, Hinata est un personnage très énervant tellement elle est naïve, alors le père voulait peut être s'en débarrasser !? On essaie de la rendre attachante, mais on ne fait qu'énerver le lecteur devant son caractère trop gentil. Pour ce qui est du mystérieux professeur, j'ai tout de suite deviné ses motivations. Il faut dire qu'il n'y avait que deux possibilités et que l'une d'elle s'est révélée être la bonne. Si vous voulez un bon manga de Clamp, lisez plutôt Chobits. L'héroïne est naïve ET attachante. De plus, l'histoire est intéressante ce qui n'est pas du tout le cas ici.