Les derniers avis (20186 avis)

Par JJJ
Note: 2/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Batman / Lobo
Batman / Lobo

Ouch, après la lecture de Batman - Secrets du même Sam Kieth j'étais enthousiaste à l'idée de lire ce Batman Lobo j'ai été déçu. Une histoire peu passionnante, confuse et semblant amputée à cause d'un découpage largement trop rapide, l'ensemble est difficile à suivre. Difficile de parler d'ellipses en lisant on a parfois l'impression de sauter des pages entières. Et cette rencontre entre Batman et Lobo n'apporte rien ni à l'un ni à l'autre personnage. La présence de Jim Gordon, toujours plaisante dans un Batman, est ici plus qu'anecdotique, le commissaire est carrément transparent. Après la sublime histoire de Batman et du Joker, qui elle explorait les personnages de manière viscérale, que nous a offerte l'auteur dans Secrets, il y a de quoi se poser des questions... Ce Batman Lobo sent l'œuvre de commande peu inspirée, les deux héros se rencontrent, se castagnent un peu, s'allient pour lutter contre une créature qui semble sortir du film Hidden et, à la fin, chacun rentre chez soi... Super. Pour la psychologie, Bats est montré comme un rigide d'esprit qui ne s'arrête pas de répéter que tuer c'est mal et Lobo comme un castagneur de salon qui pue de la gueule et dit des gros mots... C'est fouillé quoi... J'imagine la déception pour le lecteur qui découvrira Lobo dans cette histoire, Simon Bisley doit bien rire. Quant aux dessins, ce n'est guère mieux. Le style de Sam Kieth que j'aime tant manque ici cruellement d'éclat. Trop d'angles, trop peu d'inspiration dans le trait, trop de vide dans les cases. Seule la représentation de quelques courbes féminines sauve une partie des planches où elles apparaissent. Pourtant Keith est d'habitude brillant, son style grotesque, ses personnages hypertrophiés, le relief qu'il donne à ses dessins pour les rendre vivants, sont autant d'éléments qui placent à mes yeux cet artiste dans la catégorie des grands, de ces dessinateurs qui tranchent réellement avec la production de comics habituelle... Hélas n'est pas Corben, ni Bisley qui veut. Si ce Batman cosmique n'est pas totalement inintéressant car il offre quelques belles séquences tout de même, il reste un ratage qui ne s'adresse guère qu'aux complétistes. JJJ

05/06/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Hato
Hato

Je commence cet avis en disant que je trouve la présentation qu'a faite l'éditeur est un peu bizarre. Il dit que c'est un roman graphique alors que ça ressemble beaucoup plus à une série d'aventure. En plus, il dit aussi que c'était le manga préféré de Tezuka. Si c'est le cas, on n'a pas les mêmes goûts. Ce n'est pas un mauvais manga. En temps normal, j'aurais mis un 3/5 car j'ai bien aimé l'histoire, mais il y a un gros défaut qui vient gâcher le plaisir de la lecture. Souvent, Tezuka ne fait pas des planches de mangas, mais des suites d'images avec le texte à côté. C'est réellement chiant à lire et j'ai même passé des passages qui étaient comme ça. C'est dommage car l'intrigue est vraiment captivante et plaira certainement aux enfants.

05/06/2008 (modifier)
Par pewi
Note: 2/5
Couverture de la série Bunker
Bunker

Je n'ai pas du tout accroché au scénario de cette BD "planplan". Pourtant la deuxième de couverture est bien faite et donne l'eau à la bouche. Même les premières planches sont savoureuses... et puis l'histoire s'enlise dans un message que je n'ai pas compris, dans un trip que je n'ai pas ressenti et des personnages qui n'avancent pas. J'ai horreur de ce dessin froid. Mais la couleur et les paysages de montagnes sont vraiment bien. L'histoire ressemble à un copié de déjà vus mais le potentiel scénaristique est présent : de nombreux mystères restent à exploiter et le manifeste politique reste à développer. Peut-être que l'ensemble de la série tiendra vraiment la route : j'espère !

04/06/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série The Magdalena
The Magdalena

Note approximative : 2.5/5 C'est sans conviction que j'ai entamé cette lecture car, après feuilletage, je pensais bien que ça ne me plairait pas. Et effectivement, dès la première apparition de La Magdalena, je me suis dit : "houla, ça va être gratiné !". Comment ne pas penser ça quand on voit que la sainte des saintes, la super-nonne du Vatican, est vêtue de bikini-strings, katana et autres jarretelles moulantes ? C'est du racolage pour ado immature à chaque instant, le genre bien lourdingue qui m'agaçait au possible il y a quelques temps mais qui me fait plus pouffer de ridicule désormais. Difficile après ça de trouver un tant soit peu de sérieux à ces intrigues qui pourtant manquent cruellement d'humour. Le dessin, pour le premier comme pour le second tome où le dessinateur est pourtant différent, est clairement inspiré de la vague Michael Turner de la fin des années 90 (Witchblade). Personnages aux physiques de mannequins, bodybuildés ou super sexy au choix, visages lisses et indifférenciables à la coiffure près, couleurs froides et informatisées. Je n'aime pas pour deux raisons : car c'est trop froid et trop lisse et à cause du côté racoleur de tous les personnages. A noter que j'ai remarqué que, non contente d'être ridicule dans sa tenue à l'opposée de son rôle de Sainte, la Magdalena change sans arrêt de vêtements et cela même une fois en cours de combat. Arf ! Du coup, le premier tome ne m'a pas du tout convaincu. Un scénario à la Buffy contre les Vampires traité de manière superficielle avec un message pitoyable sur la fin du genre "vous êtes tous trop méchants à détester ceux qui ne vous ressemblent pas, ce n'est pas de notre faute si nous massacrons des gens". Heureusement que Magdalena est là pour empêcher les fanatiques d'être fanatiques. Seule la fin un peu abrupte m'a surpris car je n'imaginais pas un dénouement aussi radical. Le second tome m'a davantage intéressé. Tout d'abord, il aborde l'arrivée d'une nouvelle Magdalena, ce qui permet au lecteur de s'attacher un peu plus à ce personnage neuf contrairement à l'ancienne qui débarquait un peu trop vite dans le premier tome. Ensuite, le scénario aborde un conflit de croyances pas si inintéressant, entre la religion catholique d'un côté et les anciennes religions païennes, notamment celtiques, dont le Vatican a "remplacé" toutes les fêtes et objets sacrés depuis le Concile de Nicée. Mais tout cela reste trop bourrin et superficiel à mon goût. Vite lu, vite oublié.

04/06/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Dreamers
Dreamers

Le futur décrit dans "Dreamers" est très intéressant. Cela m'a fait un peu penser à une série comme Travis ainsi que le film Blade Runner ou plutôt Strange days pour son univers. L'influence de cette bd est typiquement manga. J'ai beaucoup aimé le découpage des planches avec ce fond noir : cela fait assez classe ! Mention spéciale également pour la couverture avec cette dualité mise à l'envers entre deux personnages clés. Pourtant, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à suivre cette histoire qui est par moment assez confuse entre une enquête policière autour de crimes odieux et de la disparition d'un tableau biblique : le retable. Il y a beaucoup d'informations à emmagasiner et peu d'explications sont réellement données. J'ai même eu l'impression qu'on passe trop brutalement d'une scène à l'autre sans véritable lien. Bref, une faiblesse du scénariste qui s'apparente plus à un pêché de jeunesse. Par ailleurs, la dernière scène nous laisse vraiment sur notre faim en pleine action avec un robot qui fait peur. Ce n'est pas très agréable pour le lecteur qui est tenu en haleine. Bonus non négligeable : 56 pages au lieu des 46 de rigueur dans la plupart des autres bd. En conclusion, je dirai que "Dreamers" mérite quand même la peine d'être lu à défaut d'être acquise dans votre collection. Une série à suivre avec un certain intérêt. Il est cependant dommage que le rythme de parution soit si long d'autant que le récit avance plutôt lentement. J'apprendrais bien plus tard que la série a été abandonnée. Cela ne m'étonne guère. Je pense qu'elle a été victime du résultat de ses ventes. Dans la production actuelle, elle ne faisait pas la différence. Or, c'est fatal de nos jours...

03/06/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Batman / Lobo
Batman / Lobo

Note approximative : 2.5/5 Lobo, voilà un personnage de comics que je ne connais pas bien du tout. C'est donc avec curiosité que j'ai lu son aventure avec Batman, personnage que par contre j'aime beaucoup. Mais bof... Nous sommes ici clairement davantage dans une aventure de Lobo que de Batman. Ce dernier ne joue qu'un rôle de faire-valoir. Il faut dire que le scénario convient nettement plus à Lobo : nous sommes en effet ici dans une histoire à la fois bourrin et burlesque. Le récit n'est strictement pas crédible. Cela commence sur les chapeaux de roues, Batman étant téléporté dès la seconde page sur un vaisseau spatial très loin de la Terre. Il tombe alors nez à nez avec Lobo et ensemble ils découvrent une "maladie" qui s'attaque aux femmes et les rend "libérées", c'est-à-dire dans l'esprit de l'auteur bien décidées à se bourrer la gueule et à buter tout le monde avec de gros flingues. Le décor de ce vaisseau est loufoque, abritant de nombreuses formes de vies aliens bizarres et en même temps une civilisation humaine exactement comme sur terre, avec policiers en képi, écolières à couettes, prostituées et autres secrétaires avec palm pilot. Mais ce décor n'est qu'un prétexte à tout casser pour les femmes que Batman et Lobo poursuivent. L'ambiance est à l'humour et au trash. Et cela se reflète dans le dessin qui tient parfois plutôt du cartoon que du réalisme. Style changeant, sombre, un peu brouillon, souvent laid, je n'aime pas ce graphisme même si je lui reconnais une certaine personnalité. Et ce n'est pas le scénario qui va m'accrocher non plus. Hormis quelques petites pointes d'humour qui tiennent surtout au comportement de Lobo lui-même, les facilités scénaristiques et les invraisemblances sont tellement nombreuses qu'elles en deviennent pénibles. Que ça soit cette femme mystérieuse qui a les pouvoirs de téléporter à loisir des gens et d'imposer sa voix dans l'esprit des gens mais qui disparaîtra sans qu'on sache ni qui elle est ni quel est son but, que ça soit ce vaisseau titanesque sorti de n'importe où et qu'on oublie dès le second chapitre, ou encore le fait que Batman et Lobo en partent dans une toute petite navette et se retrouvent aussitôt et par hasard sur Terre alors qu'ils étaient sensés être à 7,2 années lumière de là, tout est invraisemblable alors que le scénario joue tout de même un petit peu la carte du sérieux dans la trame de l'intrigue. Sans compter le simili discours féministe qui ressemble plus à une caricature dans son genre... Si bien que je n'ai vraiment pas accroché au récit, et comme l'humour ne m'a fait que très rarement rire, je n'ai guère apprécié cet album.

03/06/2008 (modifier)
Par fonch001
Note: 2/5
Couverture de la série Le Déclic
Le Déclic

Le graphisme très sensuel de Manara est vraiment une réussite. Dommage qu'il ai du mal parfois à utiliser une règle: les murs, cheminées, portes, etc, gagneraient à être dessinées avec des traits droits il me semble ;). De même la version colorisée de ces planches ajoute une sensualité que n'a pas, à mon gout, la version la plus courante en noir et blanc. Cette version N&B est au passage censurée d'une scène pédophile de la version originale (6 planches sont supprimées). Ce que je trouve tout à fait justifié. Bien que n'étant pas porté sur la censure, il y a tout de même des limites à " l'humour ". En revanche l'histoire de cette œuvre, totalement sans intérêt, si ce n'est peut-être dans le premier tome, me laisse totalement de glace et l'obsession rectale de l'auteur a tôt fait de me lasser (je crois que je n'ai pas vu une pénétration vaginale sur les 250 pages de ces 4 albums)... Navrant. Bref une BD pornographique, pseudo humoristique, sans réel intérêt.

03/08/2006 (MAJ le 03/06/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Tonkaradani
Tonkaradani

'Tonkaradani' est une oeuvre qui plaira sûrement aux enfants. Les contes sont sympathiques et reprennent parfois des éléments qu'on retrouve habituellement dans ce genre de lecture. Le dessin est mignon et ressemble à du Disney. Bref, les petits enfants vont s'amuser. Malheureusement, ce n'est pas le cas si on est plus vieux. La lecture devient pénible et on a de la difficulté à lire des histoires qu'on oubliera de toute façon. Personnellement, la seule histoire dont je me souviens est la première et aussi la plus longue. Ce récit était sympa et lançait un beau message sur la protection de l'environnement. Ce n'était pas très original et Tezuka fera mieux plus tard sur ce thème, mais je l'ai bien aimé. Pour les autres récits, j'ai le sentiment qu'on retrouve lorsqu'on met 2/5 : Bof !

03/06/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série We need kiss
We need kiss

Que dire sur ce manga ? D'abord que c'est un thriller érotique, interdit aux moins de 15 ans. Qu'il propose une sorte de descente dans le monde des bars à hôtesses de Tokyo. Qu'il entremêle plusieurs histoires sentimentales mettant en scène quelques jeunes gens. A partir de là, comment se développe-t-il ? Eh bien de façon un peu anarchique. Ca commence par l'histoire citée dans la fiche de la série. Une histoire d'amour bien tranquille, avec un fiancé qui garde une zone d'ombre. Et puis le doute qui s'insinue, à partir d'un fait insignifiant. C’est plutôt tiré par les cheveux. Très vite on se retrouve dans les milieux interlopes japonais, mais en mélangeant beaucoup d'éléments. A tel point qu'on ne comprend pas vraiment la nature de Bee. Est-il un souteneur ? Un parrain ? Juste un gigolo ? Comme le sexe tient une place prépondérante dans l'histoire, l'auteur saupoudre son récit de scènes érotiques, d'un peu de fan service : il y a du téton, un peu de culotte, bref du fan service un peu poussé. Saitani sait y faire, mais son trait n'est pas vraiment original. Bref, peut-être que cela plaira aux jeunes lecteurs de plus de 15 ans, mais pas à moi. Je passe.

09/03/2008 (MAJ le 03/06/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Napoléon
Napoléon

Tiens, étonnant qu'aucune BD (à ma connaissance) n'ait vraiment traité de façon frontale la vie de Napoléon. Sauf si on excepte Shandy, un Anglais dans l'Empire, et Arno, bien sûr. Et c'est donc du Japon que nous vient cette première. L'auteur s'est d'abord attaché à reproduire la bataille d'Austerlitz, l'un des plus hauts faits de l'histoire de Napoléon. Le point fort est sans conteste le réalisme des combats, même si à mon avis c'est pas mal édulcoré. L'aspect tactique est rendu de façon simple, permettant à tout un chacun de comprendre la stratégie militaire. par contre l'action passe souvent du coq à l'âne, comme si l'éditeur avait pratiqué des coupures... Le dessin est très particulier, à la fois réaliste et étrangement déformé. J'avais un peu l'impression, par moments, de lire Ken le survivant... Tetsuya a quand même de gros problèmes de proportions... N'étant ni un fan de Napoléon, ni un amateur de l'art de la guerre, une grande partie de l'histoire m'est passée par-dessus la tête. Et puis, la façon dont les événements sont survolés...

06/08/2006 (MAJ le 03/06/2008) (modifier)