Autant j'ai du plaisir en lisant Dragon Ball, autant je me fais ch*** à lire ce one-shot. L'intrigue est sans intérêt et la seule bonne idée que j'ai trouvé à 'Kajika' c'est que le héros doit tuer x personnes pour qu'un renard sorte de son corps. Le reste ressemblait à une pâle copie de ce que Toriyama a déjà fait.
Les personnages sont ennuyeux et on ne s'attache pas une seconde à eux. Cette histoire d'oeuf de dragon ressemble comme deux gouttes d’eau aux Dragon Balls. Le pire ce sont les combats longs et qui ne possèdent aucun vrai suspense. À l'opposé, je trouve que le long combat entre Sangoku et Freezer est très bon et possède du suspense. Quant à l'humour, je n'ai ri qu'à la chute finale.
En résumé, si vous aimez ce genre de manga, lisez Dragon Ball et oubliez l'existence de cette chose.
La lecture de ces 5 récits de filles aux contours un peu généreux ne m'a absolument pas convaincu.
Cela devait permettre une meilleure compréhension de ce qu'on peut ressentir quand on n'est pas dans la norme physique de ce que la société exige à travers ses publicités par exemple. Juger le physique d'une personne et en tirer des conclusions est malheureusement un sentiment bien répandu de nos jours. Cette Bd avait un formidable potentiel en terme d'idées.
Mais les trames ne sont guère intéressantes. Il manque beaucoup de sel ou du piment (au choix) même si cela se laisse lire agréablement. Malheureusement, les tomes qui suivent n'échappent pas à ce constat.
Jolie couverture pour un tome dont le contenu –déjà au début- m’a donné l’impression d’un « déjà vu, déjà lu » quelque part.
Un écrivain médiocre qui « s’y met » à l’herbe chilienne dont les vertus de la fumette l’inspirent. Son roman bouclé en trois nuits (content, l’éditeur !) et sa femme qui va se retrouver dans une sorte de spirale dont le meurtre serait le point d’orgue.
Le problème (un des…) ?… l’utilisation de Jean Reno en tant qu’acteur de cette histoire dessinée « comme un film ». Mais un film où je n’ai réellement pas participé, me contentant de lire et non pas d’entrer dans le sujet.
Le graphisme ?… ça se rapproche d’une sorte d’hyperréalisme MAIS les personnages me semblent par moments avoir été « apposés » sur les cases… l’effet d’une ligne de contour trop « large » ?… trop épaisse ?… Je ne sais. Je crois quand même que la technique utilisée est bien pensée et réalisée ; donnant ainsi un certain relief à la mise en page.
J‘aime bien Jean Reno. Mais pas ici. L’histoire et ses développements aurait-elle pu être plus attirante avec un « acteur » inconnu ?… possible… je ne sais. Pas que je suis déçu mais je n’ai vraiment pas éprouvé de grand plaisir à la lecture de ce tome.
"Manager mode d'emploi" traite des relations de bureau entre employés et directeur tout puissant. Le ton n'est pas forcément à l'humour. Cela peut être assez incisif notamment sur les questions des rapports de pouvoir hiérarchique et d'abus qui en découlent avec par exemple les menaces de licenciement...
Les gags sont invariablement composés de seulement 3 cases. Cela se lit trop vite. C'est sympathique mais sans plus. Le dessin est beaucoup trop basique.
Il est vrai que ce n'est pas mon genre de prédilection. Cependant, quand je compare à mes 2 oeuvres préférés du genre c'est à dire au "chat du rabbin" et au "retour à la terre", je me dis qu'il n'y a pas photo.
Le talent des auteurs ne fait pas de doute, étant donné leurs bibliographies réciproques... Cependant, j'ai trouvé cette histoire de rail complètement vide de sens. La pseudo complexité du scénario présentée par l’auteur ne rend guère hommage à cette bd.
En clair, je me suis totalement ennuyé à cette lecture. J'ai passé mon temps à soupirer. Au niveau des dessins, la qualité est moyenne. Cependant, on observe de temps un temps un cadrage intéressant et un découpage original. Le trait a l'air assez soigné, les décors et les appareils sont travaillés. Je suis passé complètement à côté et je suis totalement hermétique au style. :(
J’ai tendance à trouver les scénarios de Jean-Pierre Pecau un peu embrouillés. Ici c’est quand même assez clair mais quelques passages comme celui où l’on explique la guerre nucléaire qui visiblement n’a pas changé grand chose, restent quand même complètement obscurs. En fait, ses histoires ne sont pas du tout compliquées mais il se démerde toujours pour imbriquer les choses de manières vraiment floue. Les flash-backs des 2 agents de la CIA par exemple me paraissent inutiles ou en tout cas mal enchaînés. Et pour la fin, j’ai franchement l’impression qu’il manque une case (j’ai bien regardé pourtant, elle a pas été découpée).
Après ça, ça se lit sans réel déplaisir, faut juste rentrer dans l’histoire. Et j’ai eu un peu de mal, déjà à cause des détails scénaristiques suscités et aussi parce que l’on a du mal à voir qui est le héros. On suit principalement un occidental infiltré chez les triades mais pourtant la série est sensée être centrée sur la petite tueuse Hmong qu’on ne développe pas tant que ça.
Visiblement c’est un préquel à Zentak ; ça expliquerait pourquoi l’héroïne est en second plan. Enfin si j’ai bien compris la p’tite Hmong est toujours en couverture mais se fait encore chiper la vedette par une sorte de John Difool pirate. En plus il paraît que c’est encore scénarisé hasardeusement… Pas sûr d’avoir envie de connaître la suite.
Clairement déçu par cette bd au goût un peu trop superficiel.
J’attendais mieux du scénariste de La Quête de l'Oiseau du Temps.
Une intrigue aux ingrédients rappelant Indiana Jones mais sans l’esprit et avec des facilités scénaristiques, d’où pendant la lecture, une distance trop importante avec les personnages ainsi que l’histoire pour éprouver un quelconque plaisir.
Je le dis tout de suite, je ne connais pas du tout l'univers dans lequel s'inscrit ce manga. Je ne sais même pas en quoi consiste la série principale, Yu-Gi-Oh !.
C'est donc avec une virginité d'esprit totale que j'ai découvert cette série dérivée de l'un des plus gros succès venant du Japon. Certes, je manque sans doute de références, de points de repère, mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture. Laissant de côté ce manque de connaissance, je me suis attelé à mon seul plaisir de lecture. Qui s'est vite trouvé limité par les défauts de cette série. C'est très répétitif, la plupart des historiettes se résument à un duel entre amis ou ennemis. En plus le jeune héros sort toujours les mêmes cartes au cours de ses combats. Bref, très vite j'ai senti la lassitude m'envahir.
A réserver (sans doute) aux aficionados de cet univers...
Le premier tome dont l’intrigue militaire empreinte de fantastique se déroulait dans des montagnes sombres glacées et menaçantes m’avait beaucoup plu.
La suite semblait prometteuse.
Hélas, le dessin, la colorisation et l’ambiance du second tome deviennent fades.
L’histoire est beaucoup plus classique.
Bon, après tout pourquoi pas, profiter d’une histoire se déroulant sur 5 tomes pour varier les ambiances peut apporter richesse et densité à la série.
Mais ce qui ne passe pas et qui m’a d’ailleurs empêché de terminer la lecture de ce second opus, c’est la baisse sensible de la qualité du dessin avec le changement de dessinateur.
Le niveau est équivalent lorsqu’il s’agit de ne dessiner que le visage dans une case ; en revanche les personnages de plein pied, en pleine action, perdent en précision et sont très figés (parfois ils m’ont semblé avoir le bassin bloqué).
J’apprécie trop le dessin de C. Bec pour ne pas être déçu lorsqu’il l’utilise uniquement pour lancer la BD pilote de la série.
Ce concept d’une première BD dessinée par un auteur majeur puis des suivantes par un auteur moins expérimenté ne me convient pas, surtout étant donné le coût des albums.
Soit l’auteur délègue totalement le dessin comme pour Carême, soit il le prend totalement en charge comme pour Sanctuaire, 2 autres séries de C. Bec à créditer d’un 4/5.
En espérant que Le Temps des loups conservera le même dessinateur...
Issue de la jeune collection KSTR de chez les éditions Casterman, « La cellule » est la première bd de Fabienne Costes et Guillaume Long.
Si ce one-shot débute comme un roman graphique où il est question de séparation entre un couple, le récit s’enfonce de plus en plus dans le fantastique par la suite. « La cellule » rappelle inévitablement le film « La mouche » réalisé par David Cronenberg à la différence près que l’aspect sentimental est plus prononcé dans l’album.
Ce qui est rebutant avec « La cellule », c’est le personnage assez haïssable de Simon, un homme qui est follement amoureux d’Anne, qui n’acceptera jamais le départ de sa bien-aimée et qui se montrera terriblement égoïste.
En cela, sur le fond, l’histoire est assez dure et montre que l’amour peut démolir un homme… et peut aussi nourrir des idées terriblement farfelues pour reconquérir l’être aimé !
Le récit m’est apparu dans l’ensemble assez accrocheur même si j’ai noté quelques longueurs. En fait, je n’ai pas été convaincu par la trame fantastique de cette histoire où les auteurs laissent planer le doute tout au long de la bd au point que ça m’a agacé…
Par contre, j’ai apprécié la multitude de personnages présents dans ce livre qui apportent un peu de dynamisme à cette histoire
Au niveau du graphisme, je n’ai pas aimé le dessin de Guillaume Long non pas parce qu’il n’est pas bon mais parce que je ne le trouve pas du tout approprié à ce scénario. Je trouve son coup de patte trop « cartoonesque » pour ce genre de récit.
Avec ce type de dessin, je m’attends plus ou moins à vivre des situations comiques alors qu’il n’y en a pas…
Bien sûr, on pourrait faire le rapprochement entre le style graphique de « La cellule » et celui de « Pourquoi j’ai tué pierre » dont le thème est difficile à la différence près que le coup de crayon d’Alfred est incontestablement plus doux et personnel à mon sens.
Il serait de mauvaise foi de dire que Guillaume Long ne s’est pas foulé en dessinant cette bd car l’auteur a diversifié sa mise en page (cf. la séquence entre Simon et son poisson, ainsi que celle où le gardien présente les habitants de l’immeuble) avec réussite ; de plus, sa mise en couleur (réalisée avec A. Barman) est agréable à contempler.
« La cellule » est une bd qui ne m’a pas convaincu.
Si le côté dramatique de cette histoire m’est apparu réussi, le côté fantastique m’a quant à lui laissé perplexe. De plus, les auteurs font un malin plaisir de laisser planer le doute dans la deuxième partie de l’album : ça peut plaire à certains mais moi, ça m’a agacé…
Graphiquement, le dessin de Guillaume Long ne m’est pas apparu approprié à ce scénario… là encore, je vous laisse juge.
Au final, ma note peut apparaître sévère pour « La cellule » mais je ne vois pas pourquoi j’y mettrais un avis plus positif étant donné que cet album ne m’a pas procuré du plaisir à le lire.
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Kajika
Autant j'ai du plaisir en lisant Dragon Ball, autant je me fais ch*** à lire ce one-shot. L'intrigue est sans intérêt et la seule bonne idée que j'ai trouvé à 'Kajika' c'est que le héros doit tuer x personnes pour qu'un renard sorte de son corps. Le reste ressemblait à une pâle copie de ce que Toriyama a déjà fait. Les personnages sont ennuyeux et on ne s'attache pas une seconde à eux. Cette histoire d'oeuf de dragon ressemble comme deux gouttes d’eau aux Dragon Balls. Le pire ce sont les combats longs et qui ne possèdent aucun vrai suspense. À l'opposé, je trouve que le long combat entre Sangoku et Freezer est très bon et possède du suspense. Quant à l'humour, je n'ai ri qu'à la chute finale. En résumé, si vous aimez ce genre de manga, lisez Dragon Ball et oubliez l'existence de cette chose.
Les Coeurs boudinés
La lecture de ces 5 récits de filles aux contours un peu généreux ne m'a absolument pas convaincu. Cela devait permettre une meilleure compréhension de ce qu'on peut ressentir quand on n'est pas dans la norme physique de ce que la société exige à travers ses publicités par exemple. Juger le physique d'une personne et en tirer des conclusions est malheureusement un sentiment bien répandu de nos jours. Cette Bd avait un formidable potentiel en terme d'idées. Mais les trames ne sont guère intéressantes. Il manque beaucoup de sel ou du piment (au choix) même si cela se laisse lire agréablement. Malheureusement, les tomes qui suivent n'échappent pas à ce constat.
Borderline
Jolie couverture pour un tome dont le contenu –déjà au début- m’a donné l’impression d’un « déjà vu, déjà lu » quelque part. Un écrivain médiocre qui « s’y met » à l’herbe chilienne dont les vertus de la fumette l’inspirent. Son roman bouclé en trois nuits (content, l’éditeur !) et sa femme qui va se retrouver dans une sorte de spirale dont le meurtre serait le point d’orgue. Le problème (un des…) ?… l’utilisation de Jean Reno en tant qu’acteur de cette histoire dessinée « comme un film ». Mais un film où je n’ai réellement pas participé, me contentant de lire et non pas d’entrer dans le sujet. Le graphisme ?… ça se rapproche d’une sorte d’hyperréalisme MAIS les personnages me semblent par moments avoir été « apposés » sur les cases… l’effet d’une ligne de contour trop « large » ?… trop épaisse ?… Je ne sais. Je crois quand même que la technique utilisée est bien pensée et réalisée ; donnant ainsi un certain relief à la mise en page. J‘aime bien Jean Reno. Mais pas ici. L’histoire et ses développements aurait-elle pu être plus attirante avec un « acteur » inconnu ?… possible… je ne sais. Pas que je suis déçu mais je n’ai vraiment pas éprouvé de grand plaisir à la lecture de ce tome.
Manager mode d'emploi
"Manager mode d'emploi" traite des relations de bureau entre employés et directeur tout puissant. Le ton n'est pas forcément à l'humour. Cela peut être assez incisif notamment sur les questions des rapports de pouvoir hiérarchique et d'abus qui en découlent avec par exemple les menaces de licenciement... Les gags sont invariablement composés de seulement 3 cases. Cela se lit trop vite. C'est sympathique mais sans plus. Le dessin est beaucoup trop basique. Il est vrai que ce n'est pas mon genre de prédilection. Cependant, quand je compare à mes 2 oeuvres préférés du genre c'est à dire au "chat du rabbin" et au "retour à la terre", je me dis qu'il n'y a pas photo.
Le Rail (Métamorphoses)
Le talent des auteurs ne fait pas de doute, étant donné leurs bibliographies réciproques... Cependant, j'ai trouvé cette histoire de rail complètement vide de sens. La pseudo complexité du scénario présentée par l’auteur ne rend guère hommage à cette bd. En clair, je me suis totalement ennuyé à cette lecture. J'ai passé mon temps à soupirer. Au niveau des dessins, la qualité est moyenne. Cependant, on observe de temps un temps un cadrage intéressant et un découpage original. Le trait a l'air assez soigné, les décors et les appareils sont travaillés. Je suis passé complètement à côté et je suis totalement hermétique au style. :(
Little Blade
J’ai tendance à trouver les scénarios de Jean-Pierre Pecau un peu embrouillés. Ici c’est quand même assez clair mais quelques passages comme celui où l’on explique la guerre nucléaire qui visiblement n’a pas changé grand chose, restent quand même complètement obscurs. En fait, ses histoires ne sont pas du tout compliquées mais il se démerde toujours pour imbriquer les choses de manières vraiment floue. Les flash-backs des 2 agents de la CIA par exemple me paraissent inutiles ou en tout cas mal enchaînés. Et pour la fin, j’ai franchement l’impression qu’il manque une case (j’ai bien regardé pourtant, elle a pas été découpée). Après ça, ça se lit sans réel déplaisir, faut juste rentrer dans l’histoire. Et j’ai eu un peu de mal, déjà à cause des détails scénaristiques suscités et aussi parce que l’on a du mal à voir qui est le héros. On suit principalement un occidental infiltré chez les triades mais pourtant la série est sensée être centrée sur la petite tueuse Hmong qu’on ne développe pas tant que ça. Visiblement c’est un préquel à Zentak ; ça expliquerait pourquoi l’héroïne est en second plan. Enfin si j’ai bien compris la p’tite Hmong est toujours en couverture mais se fait encore chiper la vedette par une sorte de John Difool pirate. En plus il paraît que c’est encore scénarisé hasardeusement… Pas sûr d’avoir envie de connaître la suite.
Le Livre des Destins
Clairement déçu par cette bd au goût un peu trop superficiel. J’attendais mieux du scénariste de La Quête de l'Oiseau du Temps. Une intrigue aux ingrédients rappelant Indiana Jones mais sans l’esprit et avec des facilités scénaristiques, d’où pendant la lecture, une distance trop importante avec les personnages ainsi que l’histoire pour éprouver un quelconque plaisir.
Yu-Gi-Oh ! GX
Je le dis tout de suite, je ne connais pas du tout l'univers dans lequel s'inscrit ce manga. Je ne sais même pas en quoi consiste la série principale, Yu-Gi-Oh !. C'est donc avec une virginité d'esprit totale que j'ai découvert cette série dérivée de l'un des plus gros succès venant du Japon. Certes, je manque sans doute de références, de points de repère, mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture. Laissant de côté ce manque de connaissance, je me suis attelé à mon seul plaisir de lecture. Qui s'est vite trouvé limité par les défauts de cette série. C'est très répétitif, la plupart des historiettes se résument à un duel entre amis ou ennemis. En plus le jeune héros sort toujours les mêmes cartes au cours de ses combats. Bref, très vite j'ai senti la lassitude m'envahir. A réserver (sans doute) aux aficionados de cet univers...
Bunker
Le premier tome dont l’intrigue militaire empreinte de fantastique se déroulait dans des montagnes sombres glacées et menaçantes m’avait beaucoup plu. La suite semblait prometteuse. Hélas, le dessin, la colorisation et l’ambiance du second tome deviennent fades. L’histoire est beaucoup plus classique. Bon, après tout pourquoi pas, profiter d’une histoire se déroulant sur 5 tomes pour varier les ambiances peut apporter richesse et densité à la série. Mais ce qui ne passe pas et qui m’a d’ailleurs empêché de terminer la lecture de ce second opus, c’est la baisse sensible de la qualité du dessin avec le changement de dessinateur. Le niveau est équivalent lorsqu’il s’agit de ne dessiner que le visage dans une case ; en revanche les personnages de plein pied, en pleine action, perdent en précision et sont très figés (parfois ils m’ont semblé avoir le bassin bloqué). J’apprécie trop le dessin de C. Bec pour ne pas être déçu lorsqu’il l’utilise uniquement pour lancer la BD pilote de la série. Ce concept d’une première BD dessinée par un auteur majeur puis des suivantes par un auteur moins expérimenté ne me convient pas, surtout étant donné le coût des albums. Soit l’auteur délègue totalement le dessin comme pour Carême, soit il le prend totalement en charge comme pour Sanctuaire, 2 autres séries de C. Bec à créditer d’un 4/5. En espérant que Le Temps des loups conservera le même dessinateur...
La cellule
Issue de la jeune collection KSTR de chez les éditions Casterman, « La cellule » est la première bd de Fabienne Costes et Guillaume Long. Si ce one-shot débute comme un roman graphique où il est question de séparation entre un couple, le récit s’enfonce de plus en plus dans le fantastique par la suite. « La cellule » rappelle inévitablement le film « La mouche » réalisé par David Cronenberg à la différence près que l’aspect sentimental est plus prononcé dans l’album. Ce qui est rebutant avec « La cellule », c’est le personnage assez haïssable de Simon, un homme qui est follement amoureux d’Anne, qui n’acceptera jamais le départ de sa bien-aimée et qui se montrera terriblement égoïste. En cela, sur le fond, l’histoire est assez dure et montre que l’amour peut démolir un homme… et peut aussi nourrir des idées terriblement farfelues pour reconquérir l’être aimé ! Le récit m’est apparu dans l’ensemble assez accrocheur même si j’ai noté quelques longueurs. En fait, je n’ai pas été convaincu par la trame fantastique de cette histoire où les auteurs laissent planer le doute tout au long de la bd au point que ça m’a agacé… Par contre, j’ai apprécié la multitude de personnages présents dans ce livre qui apportent un peu de dynamisme à cette histoire Au niveau du graphisme, je n’ai pas aimé le dessin de Guillaume Long non pas parce qu’il n’est pas bon mais parce que je ne le trouve pas du tout approprié à ce scénario. Je trouve son coup de patte trop « cartoonesque » pour ce genre de récit. Avec ce type de dessin, je m’attends plus ou moins à vivre des situations comiques alors qu’il n’y en a pas… Bien sûr, on pourrait faire le rapprochement entre le style graphique de « La cellule » et celui de « Pourquoi j’ai tué pierre » dont le thème est difficile à la différence près que le coup de crayon d’Alfred est incontestablement plus doux et personnel à mon sens. Il serait de mauvaise foi de dire que Guillaume Long ne s’est pas foulé en dessinant cette bd car l’auteur a diversifié sa mise en page (cf. la séquence entre Simon et son poisson, ainsi que celle où le gardien présente les habitants de l’immeuble) avec réussite ; de plus, sa mise en couleur (réalisée avec A. Barman) est agréable à contempler. « La cellule » est une bd qui ne m’a pas convaincu. Si le côté dramatique de cette histoire m’est apparu réussi, le côté fantastique m’a quant à lui laissé perplexe. De plus, les auteurs font un malin plaisir de laisser planer le doute dans la deuxième partie de l’album : ça peut plaire à certains mais moi, ça m’a agacé… Graphiquement, le dessin de Guillaume Long ne m’est pas apparu approprié à ce scénario… là encore, je vous laisse juge. Au final, ma note peut apparaître sévère pour « La cellule » mais je ne vois pas pourquoi j’y mettrais un avis plus positif étant donné que cet album ne m’a pas procuré du plaisir à le lire.