Zentak

Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)

Dans un future proche, les démêlées d'un espion en informatique.


Cyberespace : Mondes Virtuels Cyberpunk Histoires d'espions Les intelligences artificielles (I.A.)

Tim Page, ancien net runner et mercenaire aujourd'hui déchu, est embauché par un groupe d'investisseurs pour une opération grise : dérober plusieurs barrettes de mémoires au siège de la continental Op. Il devient alors le jouet d'un complot, Zentak !! Il est traqué par les agents spéciaux de l'unité Crépuscule, et il semble condamné. Pourtant les armes ultra-sophistiquées qu'ils utilisent, manquent toujours leur cible. L'ancien net runner aurait-il un allié? Arrivés sur Xanadu, Tim et Blade sont attaqués par les commandos de Crépuscule, que l'équipage de la station repousse. Tim parvient cependant à localiser l'intelligence artificielle qui le hante: l'entité, nommée Zentak, a son terminal a Gibraltar.

Scénario
Dessin
Def
Couleurs
Def
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1997
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Zentak © Delcourt 1997
Les notes
Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)
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22/07/2002 | okilebo
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette lecture date d’il y a quelques mois seulement et, pourtant, je dois faire de gros efforts de mémoire pour me rappeler le fond de l’intrigue. Oui, bon, je sais, Alzheimer me guette, mais tout de même ! Première chose qui me revient à l’esprit : un dessin qui manque de travail en profondeur. Les traits des personnages manquent de finesse et les décors, s’ils existent, ne sont pas des plus soignés. L’ensemble reste cependant lisible mais ce manque de profondeur m’empêche de réellement plonger dans le récit. La colorisation, elle, est aussi terne que passe-partout. Au niveau de l’histoire. Pour ce que je m’en souviens, celle-ci est peu passionnante tant à cause d’un langage inutilement complexifié qui rend la lecture pénible que du fait d’une intrigue somme toute basique dès qu’on a décodé ce langage. En fait, je trouve l’ensemble artificiel. Je ne suis pas un grand amateur de cyberpunk mais, dans le cas présent, j’estime ce récit vraiment trop peu passionnant. Les personnages ne sont pas des plus charismatiques et, si les péripéties et rebondissements s’enchainent, il n’y a rien qui me surprenne ou retienne mon attention outre mesure. Même le final est un grand classique du genre. A oublier (pour moi, c’est bien parti).

04/03/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Peu d'avis pour cette série qui a une dizaine d'années. Je ne l'ai pas trouvé compliquée, bien au contraire. Il est sûr que depuis ce type d'histoire est devenu monnaie courante, mais l'ensemble est de bonne qualité. Le scénario est bien construit avec un développement cohérent. Seule la chute m'a déçu car trop conventionnelle. J'ai apprécié le dessin, et bizarrement comme il est noté dans un autre avis, le héros principal ressemble à un clone de John Difool de la série L'Incal. Conclusion : Série efficace qui mérite amplement une lecture.

07/01/2008 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5

Les critiques ici-bas sont assez dures. Malgré sa complexité et les inspirations évidentes de Pécau, "Zentak" n'est pas une mauvaise série. Le monde anticipé est très crédible et cohérent, la trame de l'histoire est intéressante, même si l'on s'y perd effectivement parfois un peu, notamment dans le tome 3, et l'ensemble se lit donc avec plaisir, pour peu que l'on soit concentré. Niveau dessin, c'est plutôt efficace même si le héros ressemble à s'y méprendre à John Diffool. Une série sympatoche donc qui ne révolutionne pas le monde du cyber punk, qui se prend peut-être un peu trop au sérieux parfois mais qui reste toutefois agréable et prenante.

17/12/2003 (modifier)
Par nico
Note: 4/5

Je suis fan de cyberpunk et de jeu de rôle, comme Shadowrun, et je trouve que cette BD colle parfaitement à cet univers. Cependant, j'ai trouvé le scénario un peu déroutant, notamment à la fin, et j'avoue que le jargon n'est pas facile à comprendre ! Du point de vue graphique, c'est trés soigné et trés agréable à parcourir, sans être un chef d'oeuvre, je lui mets donc la note de 4/5 pour les fans du genre, sinon 2/5 pour les autres.

01/06/2003 (modifier)

Il est écrit en 4ème page (grosso modo) : "merci à William Gibson, notre maître à tous". Alors déjà je trouve ça nul comme dédicace (mais bref...), mais elle a au moins le mérite d'annoncer la couleur. W. Gibson est l'auteur du livre "Neuromancien", qui est plus ou moins à l'origine du "cyberpunk". C'est un bouquin assez riche en idées, mais assez compliqué et honnêtement j'ai pas compris tout ce qu'il se passait. Enfin, j'en ai retenu suffisamment pour avoir la forte impression que cette BD n'en est que l'adaptation illégitime. Oh tiens comme c'est bizarre dans le bouquin le crackeur rencontre aussi une ronin, ça alors quelle coïncidence. Entre autres... Alors déjà que j'ai trouvé l'adaptation BD de l'Héritier de l'Empire (Star Wars n.7) assez décousue, autant dire que "l'adaptation" de Neuromancien, c'est vraiment pas clair. Oh et puis de toute façon j'ai AUSSI trouvé ça moche. Cependant, je me suis arrêté au premier tome, donc j'imagine qu'il doit rester possible de sauver les meubles avec la suite (et là je suis bon prince). Sans moi en tout cas.

23/05/2003 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Hem. Je suis assez mitigé quant à cet album (je n'ai lu que le 1er)... L'auteur revendique assez clairement pour cette série l'appartenance cyberpunk, qui m'a toujours laissé, disons quelque peu indifférent, voire même légèrement ennuyé. Tout simplement parce que c'est un peu n'importe quoi... (ceci est un point de vue !) Un cyberspace, des gens qui se connectent, des programmes de défense qui font couler le cerveau des pirates par leurs oreilles, bof, bof, bof. Alors forcément, cet album me laisse un peu froid. Les dessins sont pas mals. Bien sympas, pas exceptionnels non plus. Le scénario est un peu confus. Il se passe des choses qu'on ne comprend pas, ou très mal. J'aurais tendance à dire que c'est voulu, mais bon, ça embrume un peu la lecture... Niveau construction, notre héros, pirate de son état, se retrouve engagé pour pirater une boîte, mais évidemment, il tombe sur un gros hic : la boîte en question est ultra-protégée. S'ensuit une course-poursuite, dont il ne réchappera que grâce à l'aide de sa (très jolie) Ronin ("Samuraï sans maître", si vous aviez lu l'excellent Usagi Yojimbo vous le sauriez !) et d'une mystérieuse entité informatique qui revêt l'apparence d'une défunte connaissance. Voilà voilà. Bon, alors ça se lit, parfois c'est un peu gros, beaucoup de gens meurent, mais ça n'est pas non plus passionnant.

25/07/2002 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5

"Pour débuter, choisissez un bon fauteuil et un maximum de silence. Puis calmement, ouvrez votre Zentak, et commencez à lire !" Voilà, d'une manière originale, comment les auteurs auraient dû introduire l'histoire car il est clair qu'il est impossible de lire cette bd dans un hall de gare. Dans ce récit, la mafia gère la destinée de la planète, un peu comme dans le Parrain mais dans un futur proche. La singularité de Zentak se situe dans la manière dont le récit est amené. On est vite submergé par des termes scientifiques et informatiques (Teraoctet, méta-toxine, les points Lagrange, etc... ) Un lexique, en fin d'album, aurait été vraiment (et j'insiste!) nécessaire. Vous allez me dire : " Donc, apparemment c'est nul ? " Et bien non, excepté cet aspect un peu rebutant, la lecture devient plus plaisante par la suite. Ou peut-être qu'on s'habitue tout simplement à ce coté un peu rébarbatif. Au niveau du dessin, Def se débrouille très bien, certaines planches sont vraiment belles ( Zentak 3, page 31, par exp. ). J'ai longuement hésité avant de donner une appréciation à cette bd. Une cotation de trois étoiles n’est, à mon avis, pas suffisant et une de quatre étoiles est un peu trop pour les raisons que j'ai déjà citées plus haut. Donc, je dirais que ce cycle est franchement bien mais avec une réserve ! Voila !

22/07/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 1/5

Je n'ai jamais lu que le premier tome, mais il était pour moi impossible d'aller plus loin. Vous allez dire que je vais être méchant, mais sachez que je suis toujours prêt à reconnaître des qualités à un scénario, même s'il ne me plaît pas vraiment. Mais là, j'ai beau chercher, je ne trouve pas. Cet album m'est apparu indigeste. On est bombardé de termes techniques dont on a rien à foutre et qui, en plus, n'ont rien de très vraisemblables. Le personnage laisse indifférent et on a souvent bien du mal à comprendre l'enjeu narratif. C'est dommage parce que le dessin est vraiment très beau, mais ce dessinateur aurait mieux fait de s'accoupler avec un scénariste digne de son talent. Pécau fait dans l'inutilement compliqué, est-ce pour combler le néant narratif dans lequel il se morfond?

22/07/2002 (modifier)