La Cellule

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 6 avis)

Simon vit mal sa séparation avec Anne : il ne cesse d’appeler sa bien-aimée, puis se rend régulièrement en bas de l’immeuble où vit désormais celle-ci en vue de l’observer et il finit même par sympathiser avec le gardien de nuit de l’hôtel qui se trouve en face.


Auteurs suisses Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La BD au féminin

Anne est trompettiste et commence à rencontrer un petit succès dans les bars et clubs où elle se produit. Simon est un biologiste doué, dont on a remarqué les travaux dans le laboratoire qui l’emploie. Ensemble, ils forment un jeune couple apparemment uni, typique de l’environnement urbain d’aujourd’hui dans lequel ils évoluent. Mais lorsqu’Anne provoque soudain leur séparation, c’est littéralement le monde entier qui s’écroule et perd son sens pour Simon – de loin le plus amoureux des deux. La cellule tient la chronique de cette lente décomposition sentimentale, dans une tonalité narrative très originale qui convoque tour à tour ironie, distance, introspection et sincérité. Plus sombre et plus amer qu’il n’y paraît de prime abord, La cellule réussit à faire oeuvre originale sur un thème apparemment conventionnel, et signe l’entrée chez KSTR d’un duo de jeunes auteurs très prometteurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Mai 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Cellule © Casterman 2008
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 6 avis)
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14/06/2008 | iannick
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L'avatar du posteur Noirdésir

Étrange cette histoire, un peu brinquebalante, mais qui se laisse lire. L’essentiel de l’intrigue tourne autour d’un type, que sa copine vient de quitter, et qui ne le supporte pas. Il va squatter dans un hôtel en bas de chez elle, et s’enfoncer peu à peu dans une sorte de folie plus ou moins douce. Peu à peu quelque chose de différent s’ajoute, un côté fantastique – qui m’a un peu fait penser au film « La mouche ». Cet aspect est sans doute le moins convaincant de l’histoire, et du coup la fin est un peu confuse. Mais la lecture – rapide – n’est pas désagréable. Note réelle 2,5/5.

07/01/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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J'avoue ne pas avoir compris cette oeuvre. Je m'attendais à du fantastique mais nous sombrons plutôt du côté d'une maladie psychologique suite à une séparation de couple. C'est tout simplement un récit dramatique que j'aurais allègrement ranger dans le roman graphique au risque d'induire en erreur le lecteur. Pour le reste, ce n'est pas le dessin qui m'a dérangé mais plutôt le manque de clarté au niveau de l'intrigue notamment vers la fin. J'avoue ne pas avoir fais le lien entre les expériences sur les souris et le cobaye humain. Une réussite pour les uns, une déception pour les autres. A comprendre !

14/09/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Mon avis est partagé sur cet album. Autant j'ai trouvé le dessin de Guillaume Long assez agréable, un peu "cartoonesque" sans verser dans le caricatural, même s'il manque encore de maturité, autant le scénario m'a laissé froid. Ca commence comme une banale histoire de séparation pour verser progressivement dans le fantastique, sans que l'on sache réellement ce qu'il s'est passé. La fin m'a d'ailleurs paru complètement ratée. Le scénario souffre de longueurs incontestables, et cela nuit à la lecture, que j'ai failli abandonner en cours de route. Un premier album pour Fabienne Costes un peu "tendre", et un premier album chez un éditeur grand public pour Guillaume Long, sans convaincre totalement.

03/02/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

C’est l’histoire toute « simple » -comme il en existe beaucoup- d’un homme envahissant plaqué par sa compagne. Une histoire ?… un conte plutôt sur une sorte de refus de ce qu’est la réalité de la vie. Une vie qui passe d’un bonheur fou à une véritable déraison d’un être. Et cette situation peut parfois amener à une sorte d’horreur tangible, palpable. La cellule ?… on passe du blanc au noir profond ; l’ensemble bien mis en valeur par un graphisme qui –si je ne l’apprécie pas outre mesure- est vraiment personnel. L’amour, la vie, les choses… une petite « brique » de 120 pages qui s’effeuille à vous et dans laquelle on est entraîné par un ton pertinent et, d’une certaine façon, frais. Un sujet « simple » bien décortiqué par un duo de scénaristes observateurs et un dessinateur qui met bien en évidence « ses » sujets.

07/07/2008 (modifier)
Par bedelisse
Note: 2/5

Bon, au risque de déplaire aux auteurs, je me suis ennuyé terrible, à la lecture de ce volume. Qu’est ce que c’est creux ! Le scénario est d’une mollesse incroyable, on tourne les pages en espérant qu’il va se passer quelque chose…il finit par ce passer quelque chose… dans les dernières pages…voilà c’est fini. C’est sans queue, ni tête. Le découpage du dessin est plutôt réussi, mais c’est à l’égal du scénario : beaucoup trop de remplissage pour ne rien dire : l’exemple de la page ou Simon est à son balcon lorsque Anne le quitte, franchement 6 cases auraient été suffisantes. Et il y a beaucoup d’autres planches du même style… Enfin bref, je ne recommande pas l’achat.

06/07/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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Issue de la jeune collection KSTR de chez les éditions Casterman, « La cellule » est la première bd de Fabienne Costes et Guillaume Long. Si ce one-shot débute comme un roman graphique où il est question de séparation entre un couple, le récit s’enfonce de plus en plus dans le fantastique par la suite. « La cellule » rappelle inévitablement le film « La mouche » réalisé par David Cronenberg à la différence près que l’aspect sentimental est plus prononcé dans l’album. Ce qui est rebutant avec « La cellule », c’est le personnage assez haïssable de Simon, un homme qui est follement amoureux d’Anne, qui n’acceptera jamais le départ de sa bien-aimée et qui se montrera terriblement égoïste. En cela, sur le fond, l’histoire est assez dure et montre que l’amour peut démolir un homme… et peut aussi nourrir des idées terriblement farfelues pour reconquérir l’être aimé ! Le récit m’est apparu dans l’ensemble assez accrocheur même si j’ai noté quelques longueurs. En fait, je n’ai pas été convaincu par la trame fantastique de cette histoire où les auteurs laissent planer le doute tout au long de la bd au point que ça m’a agacé… Par contre, j’ai apprécié la multitude de personnages présents dans ce livre qui apportent un peu de dynamisme à cette histoire Au niveau du graphisme, je n’ai pas aimé le dessin de Guillaume Long non pas parce qu’il n’est pas bon mais parce que je ne le trouve pas du tout approprié à ce scénario. Je trouve son coup de patte trop « cartoonesque » pour ce genre de récit. Avec ce type de dessin, je m’attends plus ou moins à vivre des situations comiques alors qu’il n’y en a pas… Bien sûr, on pourrait faire le rapprochement entre le style graphique de « La cellule » et celui de « Pourquoi j’ai tué pierre » dont le thème est difficile à la différence près que le coup de crayon d’Alfred est incontestablement plus doux et personnel à mon sens. Il serait de mauvaise foi de dire que Guillaume Long ne s’est pas foulé en dessinant cette bd car l’auteur a diversifié sa mise en page (cf. la séquence entre Simon et son poisson, ainsi que celle où le gardien présente les habitants de l’immeuble) avec réussite ; de plus, sa mise en couleur (réalisée avec A. Barman) est agréable à contempler. « La cellule » est une bd qui ne m’a pas convaincu. Si le côté dramatique de cette histoire m’est apparu réussi, le côté fantastique m’a quant à lui laissé perplexe. De plus, les auteurs font un malin plaisir de laisser planer le doute dans la deuxième partie de l’album : ça peut plaire à certains mais moi, ça m’a agacé… Graphiquement, le dessin de Guillaume Long ne m’est pas apparu approprié à ce scénario… là encore, je vous laisse juge. Au final, ma note peut apparaître sévère pour « La cellule » mais je ne vois pas pourquoi j’y mettrais un avis plus positif étant donné que cet album ne m’a pas procuré du plaisir à le lire.

14/06/2008 (MAJ le 14/06/2008) (modifier)