J'ai trouvé la lecture de cette série bien décevante et bien pauvre. L'idée de départ n'est pourtant pas mauvaise de s'emparer et d'exploiter le thème des milliers de disparitions inexpliquées dans l'hexagone.
J'ai toujours eu un frisson en regardant les photos exposées dans les bureaux de postes en pensant aux parents qui devaient souffrir le martyr.
Malheureusement Zidrou oriente ces disparitions vers un côté fantastique qui tombe à plat. Le fantastique ne fonctionne que si il fait partie d'une ambiance adéquate, ce qui n'est pas du tout le cas à mon avis.
De même je trouve que les auteurs passent à côté de l'ambiance de 1969, date où ils placent leur récit. Une Blandine avec un vague air de Sophie Daumier ne suffit pas à créer l'illusion de cette époque. Le scénario s'enfonce dans des invraisemblances dont il ne peut sortir, ce qui mène à une fin queue de poisson des plus banales.
Enfin le graphisme de Maltaite semble hésiter entre la caricature et l'humour mais n'a pas retenu mon adhésion. Je l'ai même trouvé assez laid par moment au niveau de certains visages. Les dialogues sont souvent très bas de gammes.
Une lecture même pas récréative.
Maître Berger, avocat sans charisme oeuvrant dans une BD aux traits totalements figés, nous invite dans chaque tome dans sa maison de campagne, et va nous raconter une affaire a laquelle il a été mêlé voici des lustres. Il reviendra ensuite dans la dernière page pour nous livrer sa conclusion.
Le positif : décors réalistes, contexte historique a priori intéressant. Et c' est tout.
Un point préliminaire : le personnage principal est certes avocat, mais cet élement n' est quasiment jamais exploité. On ne le voit pas vraiment exercer son métier et c' est souvent en tant que simple civil, qu' il est confronté aux situations. On pourrait aussi bien appeler la série "les dossiers secrets du croque-mort Berger", cela n' y changerait rien. Et c' est franchement dommage.
Pour le reste, si vous vous attendiez a suivre un apprenti-enquêteur avec des fulgurances, oubliez cela : Berger subit les situations, en fait il est plus un témoin des évenements qui nous fait decouvrir petit a petit l' histoire qu' un mini-sherlock Holmes. Rendant les personnage encore plus inutile.
L' autre problème de la série, c' est l' aspect profondément glauque des histoires : pratiquement tous les protagonistes vont souffrir : assassinat(s), suicide(s), folie (parfois folie suivie d' un suicide, l' auteur peut se montrer généreux). Bref Simenon en comparaison écrit des récits humouristiques. Déprimant.
Et ce ne sont pas des mystères policiers avec des énigmes nous tenant en haleine, mais plutot des faits divers sordides étirés en longueur.
La série fut a l' origine publiée dans la revue Circus. Et ne fut pas poursuivie apres la disparition de ladite revue, ce qui en dit assez.
Bon, je savais à quoi m'attendre puisque j'avais vu la version film de Marjane Satrapi, ça m'avait non pas plu, mais disons interpellé, sentiment qui sera relayé plus tard par le dessin animé les Hirondelles de Kaboul, où l'on voyait l'enfer dans un Afghanistan sous la coupe des talibans. Dans les 2 cas, ce sont des récits basés sur des pays intégristes où la religion musulmane dicte tout, autant dire que je n'aime pas ces sujets car j'ai un profond amour de la liberté, donc l'oppression et la tyrannie religieuse me révulsent.
Cette Bd de Satrapi, à la limite, ça pourrait être pas mal, mais je n'arrive pas à comprendre ce succès de best-seller, pour moi c'est bien trop excessif, je n'y vois absolument pas un chef-d'oeuvre de la BD. Alors OK, c'est un portrait édifiant de son Iran natal où se lit l'histoire du pays depuis la chute du shah et la révolution islamique de 1979, j'en conviens ; est-ce que le peuple qui s'est révolté est devenu plus heureux ? je crois que non. Bon ça, je ne juge pas, c'est une question culturelle, je ne juge que la Bd, qui entre légèreté et gravité, apporte un regard très personnel sur cet Iran contemporain. Mais ce qui me dérange, c'est que ce n'est pas vraiment de la Bd, c'est un roman graphique total, et en général c'est ce qui plait au public qui ne lit jamais de Bd parce que c'est une transition entre roman et Bd, qui utilise le support BD. Après, il y a la narration que j'ai trouvée ennuyeuse, et surtout il y a le dessin que je n'aime pas et que je trouve moche, enfantin, sans personnalité et maladroit ; ce dessin ne fait qu'accompagner le texte, les images ne donnent pas l'envie de lire, et dans ce cas, je pose une question : pourquoi n'avoir pas carrément écrit un vrai livre autobiographique ?
En voyant ces 4 bouquins chez un ami, j'avais envie de jeter un oeil pour comparer avec la version film, mais je n'avais pas envie de me faire les 4 albums, j'ai juste lu les 2 premiers attentivement, puis survolé les 2 autres parce que j'en ai eu très vite marre. Maintenant, je suis définitivement fixé : ce genre d'ouvrage n'est pas fait pour moi ; certes, la bande peut sembler intéressante dans son propos et la description d'une jeune fille dans un monde violent et obscurantiste, mais les styles graphiques et narratifs ne me conviennent pas. J'ai donc très vite rendu le tout à cet ami et je n'y reviendrai pas.
Attiré par la jolie couverture du tome 1 et intrigué par le pitch, c'est en confiance, avec 2 auteurs que j'apprécie, que je me suis lancé dans la lecture de cette série de "French Fantasy". J'ai trouvé le premier tome pas mal, sans être totalement emballé. Mais en tout cas il y a quelques ingrédients interessants qui lancent bien le récit. Le dessin est très agréable. Le cadre historique et géographique est plaisant et bien choisi. 3 enfants comme personnages principaux c'est plutôt sympa, surtout qu'ils sont très vite confrontés à la dure réalité du monde de l'époque. Bref ça part pas mal.
Que dire des 3 tomes suivants ? Que je me suis ennuyé pendant 150 pages, et que globalement j'ai eu un mal fou à adhérer à l'intrigue. En 2 mots : pas original et pas palpitant.
En détail : 2 castes secrètes qui s'affrontent depuis des millénaires, la cour d'Azur d'un coté (= les gentils), la cour sombre de l'autre (= les méchants). Ils se battent pour trouver la source Aurore, qui donnera des pouvoirs vraisemblablement illimités à celui qui mettra la main dessus. Pourvu que ce soit pas les méchants.... C'est vu, revu et archi revu. Et c'est pas très interessant. Le format BD en 4 tomes ne permet pas de poser le background de cet univers, donc on est obligé de lister les grades et les pouvoirs sur la première page, pour nous donner du contexte.
L'évolution des personnages, c'est archi bof aussi. Un des 3 enfants est la clé qui permettra de trouver la source. Donc Aristophania, comtesse de la cour d'azur, va les utiliser pour rechercher la source. Sans trop leur en dire hein. Histoire de ne pas les convaincre totalement, mais surtout pour laisser un peu de 'suspens' pour le lecteur pour les tomes suivants. Incrédules et maladroits au début, les enfants vont faire leur apprentissage et au moins un va se révéler à l'aise avec le pouvoir de l'azur. Qu'est ce que j'ai du mal à croire à ce genre de récit...
Je m'accroche et je continue malgré tout ma lecture. Pour quoi ? La trahison évidemment. Le Roi banni, le grand méchant chef de la cour sombre sans-coeur-prêt-à-tuer-ceux-qui-se-mettent-en-travers-de-sa-route, 'retourne' un des enfants. En gros il arrive à le rallier à sa cause en lui démontrant qu'Aristophania est celle qui est mal intentionnée et que les méchants c'est la cour d'Azur. J'avoue que j'ai retrouvé un sursaut d'intérêt à ce moment là. Si les méchants étaient les gentils finalement ? Ce serait vraiment malin comme histoire. Mais non, tout rentre dans l'ordre des prévisions et de l'attendu dans le 4e tome. En 2 phrases le petit frère ouvre les yeux de son ainé qui se re range à nouveau avec eux : "écoute ton coeur frérot".. Pffff. Au rayon cliché, je vous épargne bien sur le lien entre le roi banni et Aristophania hein...
Evidement je caricature un peu. Mais bon, je ne crois absolument pas à ce qu'on me raconte, j'ai un peu de mal quand je vois les personnages se mouvoir dans les airs sur un tonneau volant, je ne suis pas inquiet pour les enfants et le devenir de la cour d'azur, je n'ai pas de doute que la source Aurore et son pouvoir restera entre de bonnes mains. Bref cette histoire n'a pour moi aucune originalité et pas d'intérêt. J'ai fini ces 4 tomes dans la douleur et sans doute que une étoile c'est un peu sévère, il faut le reconnaitre. Mais il faut également être lucide : cette lecture ne m'a apporté aucun plaisir, malheureusement, alors qu'elle m'a couté 60 euros.
Oh que c'est beauf ! Franchement, je suis complètement passé à côté de l'intérêt de cette BD qui n'a franchement rien pour elle, et dont j'ai fini par survoler les tomes. Qu'est-ce que c'était chiant, mon dieu !
Déjà, c'est cliché à un point que je ne pensais pas. Dans l'histoire, les dialogues, les situations, même le dessin et les cadrages ! Et vas-y que je te mets l'héroïne à poil tout le temps, vas-y que je te lui mets un truc moulant et des décolletés plongeants tout le temps, vas-y qu'on la trimballe en pleine cambrousse en talons hauts… C'est du vu, vu et revu, aussi mauvais qu'un film Tomb Raider ou l'horrible Charlie et ses drôles de dames. Sans parler des dialogues aux fraises, des personnages qui sont fades au possible, une intrigue qui m'a paru poussive dès le début… C'est tellement cliché que j'en attendais presque une chute humoristique. A mon avis, sans les couvertures racoleuses et l'héroïne qui se trémousse sans vêtements au fil des cases, la série n'aurait pratiquement pas eu de lecteurs. Je ne parle même pas des relations qui sont établies en deux pages, des dialogues qui se veulent réfléchis mais semblent sortis d'une vieille série. Non, franchement, rien ne va ici. C'est racoleur et sans intérêt.
Si j'ai envie d'enquête ésotérique et de femmes racoleuses, je préfère aller me lire du Mara, au moins le sexe est assumé et les corps moins sujets à cette espèce de tendance à prendre des poses pour le plaisir des yeux. Non, vraiment, cette série est nulle. J'en suis même étonné, parce que je n'ai eu aucun plaisir à la lire, et que je vais probablement l'oublier très vite. A fuir !
Scott Leblanc fait partie de la grande vogue des BD "rétro" imitant le style d'un auteur ancien (ce pauvre Tillieux en est la plus grande victime), et situant l'histoire dans les années 50-60, avec des scénarios reprenant certains poncifs de l'époque.
Bref faire du vieux avec du vieux.
Scott Leblanc lorgne clairement vers Bob De Moor graphiquement parlant.
Au niveau des personnages, on a d'un côté le personnage donnant le titre à la série: un journaliste animalier qui couvre les aventures des animaux de compagnie des célébrités. Il fait un duo involontaire avec un savant, Mr Moleskine, dont les nom est inspiré d'un tissu très à la mode dans ces mêmes années 50-60.
Scott Leblanc (le personnage, mais cela vaut aussi pour la BD :p) est, il faut le dire, aussi idiot qu'inintéressant. Son "travail" donne le ton aux intrigues : peu crédible(s) et abracadabrantesque(s) (qui peut imaginer une seule seconde qu'il y ait assez de lecteurs pour lire le quotidien du petit chien de telle ou telle célébrité, ou même un journal assez fortuné pour envoyer un "reporter" aux 4 coins du mondes pour ce genre d'idioties).
On ajoute à cela des gags au ras des pâquerettes (ce n'est pas vulgaire ou autre, c'est juste pas drôle. Même les chroniques cathos de l'hebdo Cœurs vaillants prêtaient plus à sourire que ce qu'on nous inflige), souvent basés sur les tentatives de Moleskine d'échapper à Leblanc, ou bien son attitude de parfait crétin devant la révélation de la conspiration.
Bref fuyez!
Cet album doit être le dernier de cette série-concept qu'il me restait à lire, j'aurais mieux fait de m'abstenir. Malgré un décor d'île mystérieuse ayant un potentiel, j'ai très vite décroché de cette lecture, j'ai continué pour voir jusqu'où ça pouvait pousser, mais je me suis ennuyé comme un rat mort. Il y a bien un vague ressort fantastique, mais il ne se passe rien, il y a beaucoup de bavardages inintéressants, les personnages sont insignifiants, le scénario est écrit avec les pieds, et le dessin, ah lala, c'est le pompon, c'est vraiment pas dans mes goûts, je n'aime pas ce trait qui hésite entre un style manga, surtout dans les visages à gros yeux, et un style moderniste qu'on voit dans les Bd pour ados chez Soleil, c'est anguleux et légèrement géométrique, bref j'aime pas.
En gros, je n'ai trouvé aucune originalité et aucun intérêt à cette Bd, c'est dommage parce que ce concept de décor insulaire aurait mérité d'être mieux abordé et aurait pu inspirer davantage la scénariste. Je crois qu'au sein de la série-concept Sept, c'est avec Sept Cannibales l'un des pires albums que j'ai lus.
Je vais faire rapide et court.
Quand le dessin est moche, on peut se rabattre sur le scénario.
Quand le scénario est nul, on peut admirer le dessin.
Mais quand le scénario est inexistant et le dessin lapidaire, on ferme la BD.
En faisant du ménage, je suis retombé sur cette série que j'avais consciencieusement rangé, et pratiquement oublié.
L'auteur ne m'est pas inconnu, notamment pour ses travaux sur Sandman ou les illustrations qu'il a déjà réalisé, ainsi que son travail au cinéma (sur l'adaptation de The Fountain). J'avais essayé l'un de ses BD sans y parvenir, mais j'ai insisté un peu et tenté cette série.
Eh bien ... Je ne suis vraiment pas convaincu. Je n'ai pas compris grand chose à cette histoire d'amour et de vampire. Le côté métaphorique m'est passé par dessus la tête, sans que je ne comprenne réellement le propos. C'est assez flou et j'ai eu l'impression tout du long qu'une clé de compréhension me manquait, qu'elle viendrait au cours du récit. Mais non, la fin ne m'a pas plus éclairé que ça et m'a laissé sur ma faim.
Niveau dessin, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Trop perché pour moi, entre cases qui me font hésiter sur ce que je vois et des couleurs qui rajoutent à la difficulté de lecture. J'ai eu du mal à suivre, parfois, avec une désagréable impression que l'auteur réutilise plusieurs fois le même dessin dans les planches, ce qui n'aide pas. Et surtout, je trouve l'ensemble plutôt laid ce qui n'aide franchement pas à s'immerger dans le récit.
Bref, je pense que c'est un auteur qui ne m'intéresse pas du tout. J'ai essayé, c'est un non.
La bibliothèque l'intégrait dans un lot indissociables de 2 autres BD de Rubio, Persecution et Police Antarctic. Mais les 3 n'ont rien à voir entre eux.
Pourtant en commençant la lecture, je pensais avoir loupé un épisode à l'évocation de tant de noms, événements etc. Non, en fait, c'est normal, le scénario est bordélique, on n'y comprend rien, contrairement au dessin élégant, bien colorisé avec des visages et costumes reconnaissables.
Dommage qu'un dessinateur soit au service d'un scénariste médiocre qui fait en sorte que nombre de lecteurs abandonnent avant la fin...
Par contre, cela peut faire une très bonne base pour une soirée jeu de rôles de type Murder party : il y a un cadre isolé (un pénitencier au milieu d'une étendue blanche), des personnages bien stéréotypés (le fourbe, l'intello, le mercenaire, le héros etc.) avec des petits mystères (l'addiction aux drogues, relation familiale, background succinct etc.). Si le scénariste pensait également à cela, la note passerait à 2,5.
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L'Instant d'après
J'ai trouvé la lecture de cette série bien décevante et bien pauvre. L'idée de départ n'est pourtant pas mauvaise de s'emparer et d'exploiter le thème des milliers de disparitions inexpliquées dans l'hexagone. J'ai toujours eu un frisson en regardant les photos exposées dans les bureaux de postes en pensant aux parents qui devaient souffrir le martyr. Malheureusement Zidrou oriente ces disparitions vers un côté fantastique qui tombe à plat. Le fantastique ne fonctionne que si il fait partie d'une ambiance adéquate, ce qui n'est pas du tout le cas à mon avis. De même je trouve que les auteurs passent à côté de l'ambiance de 1969, date où ils placent leur récit. Une Blandine avec un vague air de Sophie Daumier ne suffit pas à créer l'illusion de cette époque. Le scénario s'enfonce dans des invraisemblances dont il ne peut sortir, ce qui mène à une fin queue de poisson des plus banales. Enfin le graphisme de Maltaite semble hésiter entre la caricature et l'humour mais n'a pas retenu mon adhésion. Je l'ai même trouvé assez laid par moment au niveau de certains visages. Les dialogues sont souvent très bas de gammes. Une lecture même pas récréative.
Les Dossiers secrets de Maître Berger
Maître Berger, avocat sans charisme oeuvrant dans une BD aux traits totalements figés, nous invite dans chaque tome dans sa maison de campagne, et va nous raconter une affaire a laquelle il a été mêlé voici des lustres. Il reviendra ensuite dans la dernière page pour nous livrer sa conclusion. Le positif : décors réalistes, contexte historique a priori intéressant. Et c' est tout. Un point préliminaire : le personnage principal est certes avocat, mais cet élement n' est quasiment jamais exploité. On ne le voit pas vraiment exercer son métier et c' est souvent en tant que simple civil, qu' il est confronté aux situations. On pourrait aussi bien appeler la série "les dossiers secrets du croque-mort Berger", cela n' y changerait rien. Et c' est franchement dommage. Pour le reste, si vous vous attendiez a suivre un apprenti-enquêteur avec des fulgurances, oubliez cela : Berger subit les situations, en fait il est plus un témoin des évenements qui nous fait decouvrir petit a petit l' histoire qu' un mini-sherlock Holmes. Rendant les personnage encore plus inutile. L' autre problème de la série, c' est l' aspect profondément glauque des histoires : pratiquement tous les protagonistes vont souffrir : assassinat(s), suicide(s), folie (parfois folie suivie d' un suicide, l' auteur peut se montrer généreux). Bref Simenon en comparaison écrit des récits humouristiques. Déprimant. Et ce ne sont pas des mystères policiers avec des énigmes nous tenant en haleine, mais plutot des faits divers sordides étirés en longueur. La série fut a l' origine publiée dans la revue Circus. Et ne fut pas poursuivie apres la disparition de ladite revue, ce qui en dit assez.
Persepolis
Bon, je savais à quoi m'attendre puisque j'avais vu la version film de Marjane Satrapi, ça m'avait non pas plu, mais disons interpellé, sentiment qui sera relayé plus tard par le dessin animé les Hirondelles de Kaboul, où l'on voyait l'enfer dans un Afghanistan sous la coupe des talibans. Dans les 2 cas, ce sont des récits basés sur des pays intégristes où la religion musulmane dicte tout, autant dire que je n'aime pas ces sujets car j'ai un profond amour de la liberté, donc l'oppression et la tyrannie religieuse me révulsent. Cette Bd de Satrapi, à la limite, ça pourrait être pas mal, mais je n'arrive pas à comprendre ce succès de best-seller, pour moi c'est bien trop excessif, je n'y vois absolument pas un chef-d'oeuvre de la BD. Alors OK, c'est un portrait édifiant de son Iran natal où se lit l'histoire du pays depuis la chute du shah et la révolution islamique de 1979, j'en conviens ; est-ce que le peuple qui s'est révolté est devenu plus heureux ? je crois que non. Bon ça, je ne juge pas, c'est une question culturelle, je ne juge que la Bd, qui entre légèreté et gravité, apporte un regard très personnel sur cet Iran contemporain. Mais ce qui me dérange, c'est que ce n'est pas vraiment de la Bd, c'est un roman graphique total, et en général c'est ce qui plait au public qui ne lit jamais de Bd parce que c'est une transition entre roman et Bd, qui utilise le support BD. Après, il y a la narration que j'ai trouvée ennuyeuse, et surtout il y a le dessin que je n'aime pas et que je trouve moche, enfantin, sans personnalité et maladroit ; ce dessin ne fait qu'accompagner le texte, les images ne donnent pas l'envie de lire, et dans ce cas, je pose une question : pourquoi n'avoir pas carrément écrit un vrai livre autobiographique ? En voyant ces 4 bouquins chez un ami, j'avais envie de jeter un oeil pour comparer avec la version film, mais je n'avais pas envie de me faire les 4 albums, j'ai juste lu les 2 premiers attentivement, puis survolé les 2 autres parce que j'en ai eu très vite marre. Maintenant, je suis définitivement fixé : ce genre d'ouvrage n'est pas fait pour moi ; certes, la bande peut sembler intéressante dans son propos et la description d'une jeune fille dans un monde violent et obscurantiste, mais les styles graphiques et narratifs ne me conviennent pas. J'ai donc très vite rendu le tout à cet ami et je n'y reviendrai pas.
Aristophania
Attiré par la jolie couverture du tome 1 et intrigué par le pitch, c'est en confiance, avec 2 auteurs que j'apprécie, que je me suis lancé dans la lecture de cette série de "French Fantasy". J'ai trouvé le premier tome pas mal, sans être totalement emballé. Mais en tout cas il y a quelques ingrédients interessants qui lancent bien le récit. Le dessin est très agréable. Le cadre historique et géographique est plaisant et bien choisi. 3 enfants comme personnages principaux c'est plutôt sympa, surtout qu'ils sont très vite confrontés à la dure réalité du monde de l'époque. Bref ça part pas mal. Que dire des 3 tomes suivants ? Que je me suis ennuyé pendant 150 pages, et que globalement j'ai eu un mal fou à adhérer à l'intrigue. En 2 mots : pas original et pas palpitant. En détail : 2 castes secrètes qui s'affrontent depuis des millénaires, la cour d'Azur d'un coté (= les gentils), la cour sombre de l'autre (= les méchants). Ils se battent pour trouver la source Aurore, qui donnera des pouvoirs vraisemblablement illimités à celui qui mettra la main dessus. Pourvu que ce soit pas les méchants.... C'est vu, revu et archi revu. Et c'est pas très interessant. Le format BD en 4 tomes ne permet pas de poser le background de cet univers, donc on est obligé de lister les grades et les pouvoirs sur la première page, pour nous donner du contexte. L'évolution des personnages, c'est archi bof aussi. Un des 3 enfants est la clé qui permettra de trouver la source. Donc Aristophania, comtesse de la cour d'azur, va les utiliser pour rechercher la source. Sans trop leur en dire hein. Histoire de ne pas les convaincre totalement, mais surtout pour laisser un peu de 'suspens' pour le lecteur pour les tomes suivants. Incrédules et maladroits au début, les enfants vont faire leur apprentissage et au moins un va se révéler à l'aise avec le pouvoir de l'azur. Qu'est ce que j'ai du mal à croire à ce genre de récit... Je m'accroche et je continue malgré tout ma lecture. Pour quoi ? La trahison évidemment. Le Roi banni, le grand méchant chef de la cour sombre sans-coeur-prêt-à-tuer-ceux-qui-se-mettent-en-travers-de-sa-route, 'retourne' un des enfants. En gros il arrive à le rallier à sa cause en lui démontrant qu'Aristophania est celle qui est mal intentionnée et que les méchants c'est la cour d'Azur. J'avoue que j'ai retrouvé un sursaut d'intérêt à ce moment là. Si les méchants étaient les gentils finalement ? Ce serait vraiment malin comme histoire. Mais non, tout rentre dans l'ordre des prévisions et de l'attendu dans le 4e tome. En 2 phrases le petit frère ouvre les yeux de son ainé qui se re range à nouveau avec eux : "écoute ton coeur frérot".. Pffff. Au rayon cliché, je vous épargne bien sur le lien entre le roi banni et Aristophania hein... Evidement je caricature un peu. Mais bon, je ne crois absolument pas à ce qu'on me raconte, j'ai un peu de mal quand je vois les personnages se mouvoir dans les airs sur un tonneau volant, je ne suis pas inquiet pour les enfants et le devenir de la cour d'azur, je n'ai pas de doute que la source Aurore et son pouvoir restera entre de bonnes mains. Bref cette histoire n'a pour moi aucune originalité et pas d'intérêt. J'ai fini ces 4 tomes dans la douleur et sans doute que une étoile c'est un peu sévère, il faut le reconnaitre. Mais il faut également être lucide : cette lecture ne m'a apporté aucun plaisir, malheureusement, alors qu'elle m'a couté 60 euros.
Sophia
Oh que c'est beauf ! Franchement, je suis complètement passé à côté de l'intérêt de cette BD qui n'a franchement rien pour elle, et dont j'ai fini par survoler les tomes. Qu'est-ce que c'était chiant, mon dieu ! Déjà, c'est cliché à un point que je ne pensais pas. Dans l'histoire, les dialogues, les situations, même le dessin et les cadrages ! Et vas-y que je te mets l'héroïne à poil tout le temps, vas-y que je te lui mets un truc moulant et des décolletés plongeants tout le temps, vas-y qu'on la trimballe en pleine cambrousse en talons hauts… C'est du vu, vu et revu, aussi mauvais qu'un film Tomb Raider ou l'horrible Charlie et ses drôles de dames. Sans parler des dialogues aux fraises, des personnages qui sont fades au possible, une intrigue qui m'a paru poussive dès le début… C'est tellement cliché que j'en attendais presque une chute humoristique. A mon avis, sans les couvertures racoleuses et l'héroïne qui se trémousse sans vêtements au fil des cases, la série n'aurait pratiquement pas eu de lecteurs. Je ne parle même pas des relations qui sont établies en deux pages, des dialogues qui se veulent réfléchis mais semblent sortis d'une vieille série. Non, franchement, rien ne va ici. C'est racoleur et sans intérêt. Si j'ai envie d'enquête ésotérique et de femmes racoleuses, je préfère aller me lire du Mara, au moins le sexe est assumé et les corps moins sujets à cette espèce de tendance à prendre des poses pour le plaisir des yeux. Non, vraiment, cette série est nulle. J'en suis même étonné, parce que je n'ai eu aucun plaisir à la lire, et que je vais probablement l'oublier très vite. A fuir !
Les Aventures de Scott Leblanc
Scott Leblanc fait partie de la grande vogue des BD "rétro" imitant le style d'un auteur ancien (ce pauvre Tillieux en est la plus grande victime), et situant l'histoire dans les années 50-60, avec des scénarios reprenant certains poncifs de l'époque. Bref faire du vieux avec du vieux. Scott Leblanc lorgne clairement vers Bob De Moor graphiquement parlant. Au niveau des personnages, on a d'un côté le personnage donnant le titre à la série: un journaliste animalier qui couvre les aventures des animaux de compagnie des célébrités. Il fait un duo involontaire avec un savant, Mr Moleskine, dont les nom est inspiré d'un tissu très à la mode dans ces mêmes années 50-60. Scott Leblanc (le personnage, mais cela vaut aussi pour la BD :p) est, il faut le dire, aussi idiot qu'inintéressant. Son "travail" donne le ton aux intrigues : peu crédible(s) et abracadabrantesque(s) (qui peut imaginer une seule seconde qu'il y ait assez de lecteurs pour lire le quotidien du petit chien de telle ou telle célébrité, ou même un journal assez fortuné pour envoyer un "reporter" aux 4 coins du mondes pour ce genre d'idioties). On ajoute à cela des gags au ras des pâquerettes (ce n'est pas vulgaire ou autre, c'est juste pas drôle. Même les chroniques cathos de l'hebdo Cœurs vaillants prêtaient plus à sourire que ce qu'on nous inflige), souvent basés sur les tentatives de Moleskine d'échapper à Leblanc, ou bien son attitude de parfait crétin devant la révélation de la conspiration. Bref fuyez!
Sept naufragés
Cet album doit être le dernier de cette série-concept qu'il me restait à lire, j'aurais mieux fait de m'abstenir. Malgré un décor d'île mystérieuse ayant un potentiel, j'ai très vite décroché de cette lecture, j'ai continué pour voir jusqu'où ça pouvait pousser, mais je me suis ennuyé comme un rat mort. Il y a bien un vague ressort fantastique, mais il ne se passe rien, il y a beaucoup de bavardages inintéressants, les personnages sont insignifiants, le scénario est écrit avec les pieds, et le dessin, ah lala, c'est le pompon, c'est vraiment pas dans mes goûts, je n'aime pas ce trait qui hésite entre un style manga, surtout dans les visages à gros yeux, et un style moderniste qu'on voit dans les Bd pour ados chez Soleil, c'est anguleux et légèrement géométrique, bref j'aime pas. En gros, je n'ai trouvé aucune originalité et aucun intérêt à cette Bd, c'est dommage parce que ce concept de décor insulaire aurait mérité d'être mieux abordé et aurait pu inspirer davantage la scénariste. Je crois qu'au sein de la série-concept Sept, c'est avec Sept Cannibales l'un des pires albums que j'ai lus.
Tu n'as rien à craindre de moi
Je vais faire rapide et court. Quand le dessin est moche, on peut se rabattre sur le scénario. Quand le scénario est nul, on peut admirer le dessin. Mais quand le scénario est inexistant et le dessin lapidaire, on ferme la BD.
Blood
En faisant du ménage, je suis retombé sur cette série que j'avais consciencieusement rangé, et pratiquement oublié. L'auteur ne m'est pas inconnu, notamment pour ses travaux sur Sandman ou les illustrations qu'il a déjà réalisé, ainsi que son travail au cinéma (sur l'adaptation de The Fountain). J'avais essayé l'un de ses BD sans y parvenir, mais j'ai insisté un peu et tenté cette série. Eh bien ... Je ne suis vraiment pas convaincu. Je n'ai pas compris grand chose à cette histoire d'amour et de vampire. Le côté métaphorique m'est passé par dessus la tête, sans que je ne comprenne réellement le propos. C'est assez flou et j'ai eu l'impression tout du long qu'une clé de compréhension me manquait, qu'elle viendrait au cours du récit. Mais non, la fin ne m'a pas plus éclairé que ça et m'a laissé sur ma faim. Niveau dessin, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Trop perché pour moi, entre cases qui me font hésiter sur ce que je vois et des couleurs qui rajoutent à la difficulté de lecture. J'ai eu du mal à suivre, parfois, avec une désagréable impression que l'auteur réutilise plusieurs fois le même dessin dans les planches, ce qui n'aide pas. Et surtout, je trouve l'ensemble plutôt laid ce qui n'aide franchement pas à s'immerger dans le récit. Bref, je pense que c'est un auteur qui ne m'intéresse pas du tout. J'ai essayé, c'est un non.
L'Enfer Blanc
La bibliothèque l'intégrait dans un lot indissociables de 2 autres BD de Rubio, Persecution et Police Antarctic. Mais les 3 n'ont rien à voir entre eux. Pourtant en commençant la lecture, je pensais avoir loupé un épisode à l'évocation de tant de noms, événements etc. Non, en fait, c'est normal, le scénario est bordélique, on n'y comprend rien, contrairement au dessin élégant, bien colorisé avec des visages et costumes reconnaissables. Dommage qu'un dessinateur soit au service d'un scénariste médiocre qui fait en sorte que nombre de lecteurs abandonnent avant la fin... Par contre, cela peut faire une très bonne base pour une soirée jeu de rôles de type Murder party : il y a un cadre isolé (un pénitencier au milieu d'une étendue blanche), des personnages bien stéréotypés (le fourbe, l'intello, le mercenaire, le héros etc.) avec des petits mystères (l'addiction aux drogues, relation familiale, background succinct etc.). Si le scénariste pensait également à cela, la note passerait à 2,5.