Peau d'Homme

Note: 3.59/5
(3.59/5 pour 17 avis)

Grand prix RTL de la bande dessinée 2020. Prix Wolinski 2020. Prix Landerneau 2020. Grand Prix de la critique ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée) 2021. Angoulême 2021 : Prix du meilleur album Prix Landerneau de la BD 2020 Sans contrefaçon, je suis un garçon !


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Angoulême 2021 : les gagnants ! Angoulême : récapitulatif des séries primées Grand prix RTL de la bande dessinée Grands prix de la Critique ACBD Hubert Italie J'ai changé de sexe Les prix lecteurs BDTheque 2020 Prix des Libraires de Bande Dessinée Prix Landerneau

Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l’objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l’instrument d’une domination à la fois sévère et inconsciente ? À travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité… mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l’humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d’homme nous invite tant à la libération des mœurs qu’à la quête folle et ardente de l’amour.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Juin 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Peau d'Homme © Glénat 2020
Les notes
Note: 3.59/5
(3.59/5 pour 17 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

13/08/2020 | Guillaume.M
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Une nouvelle fois Hubert confirme son grand talent – et me fait encore plus regretter son décès. Car le scénario qu’il concocte est vraiment plaisant, intelligent, et la narration, très fluide, légère – quand bien même certains sujets graves sont traités – est aux petits oignons. Dans un cadre de Renaissance italienne, nous suivons Bianca, une jeune femme de très bonne famille, la tête (et le corps) bien faits, indépendante, cultivée. Elle va se marier avec un riche héritier, Giovanni (mariage arrangé, négocié par son père – comme un maquignon). Une tante de Bianca lui révèle alors un secret : les femmes de la famille disposent d’une « peau d’homme » qui, une fois enfilée, leur donne l’aspect (sexe compris) masculin (sous le nom de Lorenzo). Ni une ni deux, Bianca l’enfile régulièrement, ce qui lui permet de faire connaissance avec son mari, sous les trait de Lorenzo. A la surprise de Bianca, Giovanni, qui est en fait homosexuel, tombe éperdument amoureux de Lorenzo. Cruel dilemme pour Bianca/Lorenzo ! Le tout est très bien lié à la situation politique et religieuse de la région : les diatribes émancipatrices de Bianca (et les frasques de Lorenzo) ne sont pas du goût de certains édiles et surtout de l’Église. En particulier du frère de Bianca, fanatique illuminé, dont le personnage a sans aucun doute été inspiré à Hubert par Savonarole. En tout cas l’histoire, les dialogues, les questionnements au cœur de l’intrigue (égalité des sexes ? Homophobie, libertés civiles et religieuses, etc.), tout m’a plu. Il faut dire qu’Hubert a souvent placé au cœur de ses séries des thématiques liées au genre et ses représentations. On a là des propos féministes sans être non plus outranciers. Quant au dessin de Zanzim (qui a déjà collaboré avec Hubert sur pas mal de séries), je l’ai trouvé parfaitement adapté au ton, à la fois léger et dynamique, du récit. Des petits airs de Kerascoët plutôt agréables. Bref, une belle réussite, que je vous encourage à découvrir si ça n’est pas déjà fait.

23/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Malgré la pluie de prix obtenue par cette BD cette série m'a plutôt ennuyé. Depuis le mythe de Tirésias le passage homme/femme (ou son contraire) a été utilisé à plusieurs reprises même en BD. Il n'y a donc pas une grande originalité sur le concept initial. Ensuite je trouve la série vraiment trop dans l'air du temps. Si la thématique de l'homosexualité est très ancienne celle de la détermination du genre est plus moderne. J'ai trouvé que les auteurs n'évitaient pas le piège d'utiliser un grand nombre de clichés naïfs voire simplistes pour traiter ces thématiques. J'ai trouvé le discours employé très discutable, hors contexte historique même sous la forme du conte. Je n'ai pas accroché au personnage trop contemporain de Bianca/Lorenzo que je juge peu crédible surtout dans les scènes d'intimité. J'avais bien plus aimé le côté intimiste du Mauvais genre de Cruchaudet. Le graphisme est élégant avec un trait souple et fluide. La mise en couleur est bien travaillée même si elle n'est pas spécialement dans mes goûts. Une lecture que j'ai assez peu appréciée malgré sa réputation. Tant pis pour moi.

18/03/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Ro

J'ai mis un long moment avant de lire cet album dont le grand public disait pourtant beaucoup de bien car je craignais d'y lire une histoire trop manichéenne, un pamphlet féministe trop basique et convenu pour un lecteur comme moi, pourtant profondément féministe. Quelle ne fut pas mon agréable surprise d'y découvrir un scénario bien plus intelligent, ouvert et subtil que je le craignais. Point de manichéisme dans cette fable sociale transposée à l'Italie du Quattrocento. D'emblée, la condition féminine y est présentée dans toute sa partialité, les femmes ne servant que d'épouses dociles et de mères porteuses à des hommes qui sont les véritables seigneurs et maîtres de la cité. Mais c'est pour très rapidement montrer que cette structure sociétale est le fait aussi bien des hommes que des femmes, et que tant chez les uns que chez les autres on peut en trouver des stupidement réactionnaires et d'autres bien plus ouverts d'esprit. Pas de critique basique du joug de l'homme sur la femme, plus un appel à l'ouverture et à montrer que des solutions sont possibles. J'ai trouvé l'intrigue très bien racontée, bien rythmée, jamais trop évidente et toujours très intelligente. La critique sociale est bien là mais jamais péremptoire ni moralisatrice. Et en parallèle, il y a une vraie intrigue prenante, avec une bonne dose de fantastique mais aussi de sentiments, quelques bonnes péripéties avec de bonnes résolutions, et une fin très satisfaisante. Excellent album !

27/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Avant sa lecture, je connaissais les auteurs ainsi que les thématiques développées dans cet album. Le résultat m’a agréablement surpris, c’est mieux que ce que j’escomptais. Lecture d’une traite malgré le nombre de pages. Un dessin école poisson pilote tout en souplesse, des couleurs réussies, j’ai beaucoup aimé les pleines pages. Sur ce point je savais à quoi m’attendre. Le tout est fluide, on avale les pages. C’est le scénario que je trouve extrêmement bien écrit, c’est fin et délicat. Sur un sujet qui m’intéresse assez peu, Hubert a réussi à me captiver, une fable maîtrisée. Sa disparition m’a attristé, j’aime beaucoup son style sensible et intelligent. Un bon album.

18/03/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
L'avatar du posteur Cacal69

Que voilà une belle surprise. En empruntant cet album je ne savais pas à quoi m'attendre. Lecture d'une seule traite. Un très joli conte qui nous fait découvrir Bianca une semaine avant son mariage. Mariage arrangé entre deux "bonnes" familles. Plusieurs thèmes sont abordés dont l'identité sexuelle, la condition féminine et la religion. Sujets toujours d'actualité. Bianca séjourne chez sa marraine avant son mariage et celle-ci va lui remettre une "peau d'homme" afin qu'elle puisse connaître la vie et les sensations de l'autre sexe. Elle va ainsi découvrir son futur mari sous des angles surprenant. Hubert fait défiler des personnages truculents, une Bianca assez dévergondée, un Giovanni arrogant et "mignon", Angelo le moine inquisiteur et une pléthore de seconds rôles attachants. Sans oublier le fameux Lorenzo ou plutôt Bianca sous sa peau d'homme. J'ai été embarqué dans cette folle histoire, Hubert distille avec malice les scènes osées et plus conventionnelles. Il trouve un juste équilibre et Il s'en dégage un souffle de liberté. Effectivement on voit de suite où veut en venir l'auteur avec ses gros sabots, mais cela n'a pas gêné ma lecture. Zanzim que je découvre réalise de magnifiques planches, son dessin est lisible et tout en mouvement. Ses scènes d'amour sont réalistes mais sages. Il apporte un ton léger au scénario. Bref, une belle ode à la liberté sexuelle. Forcément, à découvrir. Viva Lorenzo.

17/09/2021 (modifier)
Par Hervé
Note: 4/5
L'avatar du posteur Hervé

Fort de ses nombreux prix, je me suis finalement penché sur cette bande dessinée dont tout le monde parle y compris les média. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le dessin expressif,naïf et simple de Zanzim. Certaines cases, avec le déplacement multiple de personnage m'ont sérieusement fait songer à L'Âge d'or de Pedrosa. D'ailleurs nous restons sur le même genre, celui du conte philosophique avec ici un thème plus appuyé sur la tolérance. C'est amené de façon originale avec cette "peau d'homme" endossée par la très moderne et libérée Bianca, même si parfois j'ai trouvé le message un peu répétitif voire trop appuyé. On comprend dès l'approche de Lorenzo auprès de Giovanni où en veut venir le regretté scénariste,Hubert. Je ne sais pas si cet album méritait le grand schelem au niveau des prix décernés par le monde de la bd, mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui prône une certaine liberté sexuelle sur fond d'obscurantisme clérical, décrit de manière assez caricatural , il faut l'avouer dans cet album. Une histoire plaisante sur fond médiéval mais qui renvoie à notre époque,servie sur près de 160 pages par un dessin expressif, dans un grand format, et qui se lit d'une traite, bref que demander de mieux à une bande dessinée? En outre, gage de réussite, le lecteur ressent une certaine empathie avec Bianca. Très bel album.

17/03/2021 (modifier)
Par Josq
Note: 2/5
L'avatar du posteur Josq

Bon, je me doutais bien que je n'allais pas aimer, vu comme j'apprécie peu ce genre de BD et ce genre de thème habituellement. Mais j'essaye toujours de continuer à sortir de ma zone de confort et à découvrir des BD populaires, histoire de découvrir des genres auxquels je suis moins habitué, et qu'on ne me puisse pas me dire : "tu ne peux pas savoir ce que ça vaut, puisque tu ne l'as pas lu." Au moins, on ne pourra pas prétendre que je n'ai pas fait l'effort... La grande qualité de l'oeuvre est pour moi le dessin de Zanzim, qui a été une découverte. Il est joli, très épuré, et dégage une belle élégance. Il porte l'oeuvre de belle manière, et même si je me suis terriblement ennuyé, le dessin était toujours là pour donner à la bande dessinée une partie de l'âme qui lui manque. Là-dessus, pas grand-chose à redire. En revanche, ce qui me gêne beaucoup, comme toujours dans ce genre d'apologue, c'est la simplification outrancière. On me rétorquera peut-être que ce procédé se justifie par le recours au genre du conte, mais cela me paraît un mauvais argument pour deux raisons : "naïf" ne signifie pas "simpliste", et même si un conte peut s'autoriser une certaine part de naïveté, je n'aime pas quand il en profite pour basculer dans la caricature d'autant que, presque systématiquement - et c'est ma deuxième raison - cela entraîne un propos lacunaire voire souvent faux (volontairement ou non). Ici, comme toujours, donc, le recours au conte permet à Hubert de se lancer dans une série d'approximations historiques et religieuses, le poussant à débiter un paquet de bêtises prouvant qu'il n'a pas pris la peine de se renseigner sur son sujet, ce qui est assez dommage (quand bien même Peau d'homme ne cherche pas le réalisme historique). Rappelons donc rapidement que non, l'Eglise n'a jamais institué la misogynie dans ses rangs. Si certains hommes d'Eglise ont pu témoigner d'une certaine aversion pour les femmes, mettre cette aversion en relation avec leur foi ou leur appartenance à l'Eglise est fondamentalement faux. D'ailleurs, ce brave Saint Paul (et la Bible entière) respectait bien plus les femmes que bon nombre de nos prétendus féministes actuels, il n'y a qu'à aller le lire au lieu de ressortir toujours les deux mêmes phrases tirées de leur contexte... Ce qui est assez intéressant, d'ailleurs, c'est que ces mensonges sur l'intolérance supposée de l'Eglise date bien souvent des philosophes des Lumières, qui cherchaient à se légitimer en décrédibilisant leur adversaire par tous les moyens. En parallèle, Voltaire expliquait sans scrupules dans ses écrits que l'homosexualité était un "infâme attentat contre la nature". On m'excusera de ne pas être emballé par une telle ouverture d'esprit... Bon, mais pour revenir à Peau d'homme, justement, la représentation de l'homosexualité donnée ici n'est pas la pire qu'il m'ait été donné de lire/voir, mais elle est encore trop militante pour être pleinement efficace et ne s'empêche pas de basculer dans certains clichés dommageables. Et c'est d'ailleurs d'autant plus dommage que dans certains échanges entre Bianca et son mari, ou Bianca et sa tante (voire même la confrontation avec sa mère), il y a des répliques intéressantes, qui amorcent un début de réflexion malheureusement toujours avorté... On est encore loin de la seule œuvre que je connaisse traitant correctement du sujet, à savoir le merveilleux film de Blake Edwards : Victor, Victoria. Je pense vraiment qu'à l'image de Blake Edwards, la seule bonne manière d'aborder un sujet sensible est de le traiter sans jamais entrer dans la polémique. Dans son film, Edwards ne juge jamais personne : ni ceux qui sont pour, ni ceux qui sont contre l'homosexualité. Ce faisant, il déploie une étude de caractère extraordinaire, réussissant à nous faire entrer dans la peau de chaque personnage et à comprendre sa pensée. Peau d'homme, comme trop d'œuvres similaires, évacue toute forme de subtilité du récit, car au lieu de défendre le point de vue visant à montrer que les homosexuels sont des gens comme les autres, seule manière intelligente d'aborder le sujet à mes yeux, la bande dessinée préfère la voie de la facilité en se concentrant exclusivement sur l'intolérance supposée des dits "homophobes", avec force caricature. Bref, au lieu d'essayer de comprendre ses adversaires, Hubert se contente d'en donner une image bête et méchante et donc finalement (en partie) fausse. Peut-être que ça soulage, mais ça ne fait rien avancer du tout. A ce compte-là, j'aime autant me retaper l'atroce débat Macron/Le Pen, de 2017, c'était du même niveau, tout aussi bête, sans arguments et sans intérêt, mais au moins, il y avait du spectacle...

10/03/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Soyons clairs, cette bande dessinée recèle trop de qualités pour que je me limite à ne lui accorder qu’un « pas mal ». Pourtant, j’en attendais plus et, surtout, les deux thématiques principales ne m’ont pas spécialement parlé. Identité sexuelle et féminisme, même si ces deux sujets sont traités avec pertinence et intelligence, ne sont pas des thèmes qui me transportent. Ainsi, ce conte, car il s’agit bel et bien d’un conte qui respecte tous les codes du genre, m’a finalement bien plus accroché grâce au charisme des personnages et à la fluidité de la narration que par les interrogations morales qu’il soulève. Le découpage est bon, les personnages sont attachants, les événements s’enchainent avec logique, le dessin est très lisible, la fin correspond aux attentes et répond au fameux adage « tout est bien qui finit bien » même si, là, on peut remplacer le « ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants » par une autre formule un peu moins conventionnelle. J’applaudis particulièrement le fait que malgré l’idée de départ, les auteurs ne tombent jamais dans le piège du vaudeville facile (les scènes d’amour gardent une réelle intensité romantique, par exemple). Je déplore certaines facilités (comme ce méchant de l'histoire si aisément écarté, par exemple) mais ces facilités sont conformes à l'esprit d'un conte médiéval, naturellement naïf. Franchement, techniquement il n’y a rien à redire et le charisme des personnages porte réellement ce récit. Je comprends parfaitement que si les thématiques parlent au lecteur, celui-ci considère cet album comme culte. Et même pour moi, cela reste franchement bien. … mais j’en attendais quand même plus… (oui, je sais, je suis difficile)

03/03/2021 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Je suis à peu près du même avis que Pol sur cette BD. L'idée de départ est intéressante, les dessins sont agréables et ont un style particulier qui donne envie de lire l'ensemble mais le récit en lui-même s'essouffle assez rapidement et on se retrouve avec des situations inintéressantes et plutôt ennuyeuses. J'ai trouvé cela très naïf, les personnages sont un peu niais et ont rarement des comportements réellement humains. Bref, c'est intéressant mais à lire plutôt qu'à acheter.

25/02/2021 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Je viens seulement de voir que c'étaient les mêmes auteurs que La Sirène des pompiers. "Peau d'Homme" est un conte dans l'Italie de la Renaissance où une jeune fille bientôt mariée découvre grâce à sa tante la possibilité de changer de sexe en se glissant dans la peau d'un bel éphèbe. Au départ c'est pour approcher et en savoir plus sur son futur mari auquel elle est fiancée sans même le connaître. Puis elle se prend au jeu de la transformation. Intéressant album qui se lit d'une traite, on y trouve une réflexion sur la condition féminine mais aussi masculine, l'homosexualité, l'amour, la main mise des dévots, et j'en passe, sans que cela soit moralisateur ou féministe même si bien sûr c'est vu à travers notre prisme moderne. J'apprécie beaucoup le dessin et la mise en page. Une belle réussite qui a déjà de multiples récompenses.

17/01/2021 (modifier)