Les derniers avis (5214 avis)

Couverture de la série Contrebande (La Région)
Contrebande (La Région)

Quand on veut aborder des thèmes aussi pointus que le régionalisme et le terrorisme sur un mode sarcastique, il faut avoir le niveau. C'est loin d'être le cas ici à mon avis. Le scénario est tellement confus que l'on ne sait pas de qui les auteurs essayent de se moquer. Je trouve même que par moment cela frôle l'apologie du terrorisme tellement "l'humour" des auteurs sur des scènes de violences est inapproprié. Je trouve le graphisme sans attrait avec ces traits très épais et inexpressifs. Les couleurs seraient plus à leur place pour une illustration d'école primaire. A éviter

16/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Jours tranquilles à Venise
Jours tranquilles à Venise

Bacilieri ou Baciliero ? décidément avec cet auteur, je ne sais pas ; dans Le Bavard, c'était Baciliero, ici c'est Bacilieri... allez savoir ! Toujours est-il qu'il est impossible de résumer ce récit, je n'y ai rien compris, de plus il m'a grandement rebuté. C'est souvent ça quand j'essaie de sortir de ma zone de confort pour découvrir d'autres trucs, je me retrouve avec une Bd merdique à laquelle je ne comprend rien... Il s'agit d'une succession d'images d'apparence incohérentes, elles sont plus ou moins crades et fourmillent d'individus complètement tarés et d'obsédés du sexe, des gens dépravés par la fornication et l'alcool. Cette dépravation semble éclabousser la Sérénissime d'après le peu que j'ai pu décrypter, car en fait, ça doit être bourré de symboles, mais alors accrochez-vous parce que c'est vraiment dégueulasse. On peut y voir le côté propre, beau et romantique de la Cité des Doges (c'est l'image qui lui est généralement associée), corrompu et souillé par les scories humaines et la saleté organique, c'est un récit qui pue en se vautrant dans une fange baroque, existentielle et misérable. Il y a un évident côté fellinien, répugnant et glauque, avec un étalage de corps sans pudeur, déformés ou horribles, bref les images de Bacilieri accentuent cette crudité malsaine, à côté, Adamov dans Les Eaux de Mortelune, c'est un conte de fée. Voila donc ce que j'ai pu décrypter dans cette horreur absurde qui est un sérieux questionnement sur notre rapport à l'esthétique et notre conception de la beauté, l'obscénité est dérangeante, tout est enrobé d'une folie assénée avec force ; ceux qui voudront s'y aventurer devront prévoir un sac à vômi...

15/07/2022 (modifier)
Par karibou79
Note: 1/5
Couverture de la série C'est toi ma maman ?
C'est toi ma maman ?

300 pages d'ennui, de blabla qui n'intéresse que l'intéressée... Alors à quoi peut servir ce roman graphique? Eh bien à pouvoir accorder pour la première fois 1/5 sans mauvaise conscience en voyant les autres avis :) Finalement ça a pu me servir de thérapie de lutte contre ma procastrination de mauvaise note! Allez j'accorde 1.5 pour cela!

11/07/2022 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 1/5
Couverture de la série L'Ile des morts
L'Ile des morts

J'avais lu cette série qu'on m'avait prêtée, il y a quelques dizaines d'années. Je n'en avais pas un grand souvenir. Je suis tombé sur l'intégrale pour 10 euros. Les critiques du site étant dans la moyenne, avec quelques bonnes notes, j'ai donc décidé de relire. Tout d'abord bonne impression sur les 2 premiers tomes, scénario plutôt clair et compréhensible, dessin plus ou moins lisible mais peu de personnages donc on s'y retrouve. A partir du 3 ça se complexifie, scénario ésotérique compliqué et mal structuré, presque incompréhensible obligeant de reprendre continuellement les pages précédentes. Lisibilité des nombreux personnages compliquée par un dessin parfois fouillis. Hyper pénible fin tome 4 début 5, je ne sais pas si je vais réussir à finir, en vrai je suis largué, je sais plus vraiment où en est la trame. Reste l'ambiance et le dessin que je trouve plutôt sympa.

10/07/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Mimi Stinguette au naturel
Mimi Stinguette au naturel

Mais ? C'est la Boite à Bulles qui édite ça ? C'est très mauvais. Déjà, ça n'a de BD que le format et le fait qu'il y ait du dessin dedans. Ce dessin est médiocre, amateur et épuré au point d'en devenir paresseux. C'est du dessin de niveau collégien. Et il s'agit juste d'une image par case accompagnée de sa réplique... humoristique. La thématique : les filles superficielles, accro à la mode et à la vie urbaine, en tentant vainement de transmettre une forme d'empathie envers son héroïne... Par principe, c'est le genre de fille que je méprise, mais l'humour peut me la rendre attachante. Sauf que là c'est tout sauf drôle. Les gags sont basiques et tombent à plat, dans une pure indifférence, un véritable ennui me concernant. Je n'ai pas pu aller au bout de l'album.

08/07/2022 (modifier)
Par Titanick
Note: 1/5
Couverture de la série Ploërmel
Ploërmel

Eh bien voilà donc de la bonne BD publicitaire bien pourrie. Un travail de commande de la com-com de Ploërmel. Je précise pour les non bretons : il s’agit d’une commune moyenne du nord du Morbihan, pas maritime donc, et qui pour attirer le touriste vers l’intérieur des terres, mise sur sa proximité avec la forêt de Brocéliande. Et aussi sur son économie en tentant de glorifier les entreprises locales. Ce qui donne ce qui suit : gloire à nous, les maires, notables divers et entrepreneurs du coin. Assez pathétique. On les voit discuter à la lueur des bougies en faisant l’inventaire de leurs mérites respectifs, puis faire la tournée du canton, histoire de montrer un peu les paysages… et les commerces locaux (bonjour la pub pour l’Intermarché du coin, on voit le bâtiment et même le camion qui passe sur une autre vignette…). Pathétique, je vous dis ! Rien à tirer de la partie BD. Un peu plus intéressante est la partie historique en supplément, surtout sur l’histoire ancienne car il s’agit d’une implantation humaine assez riche : quelques mégalithes, des vestiges médiévaux et une paroisse d’un duché de Bretagne. Après, pour la partie économie, on en revient à « Gloire à nous, etc... ». Le dessin est correct pour une œuvre de commande. Ce devait être un travail alimentaire comme un autre, il en faut j’imagine. Un avantage pour moi, la locale, on reconnaît bien les bâtiments, églises et châteaux.

07/07/2022 (modifier)
Par cac
Note: 1/5
Couverture de la série Cockey la fuite
Cockey la fuite

Heureusement qu'il n'y avait que 24 pages. Quel informe galimatias sans queue ni tête. 'Introduction à un psyché-drama hypnotique, aux confins des pleurs et des rires.' qu'il dit l'éditeur. Sans blague. Lisez déjà les 4 pages de la galerie, le reste est du même acabit. L'histoire n'a aucun sens, ne se résume pas et une semaine après on n'en retient plus rien. Dommage car le dessin restait correct. Selon moi un Patte de Mouche à fuir...

05/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Mordue de toi
Mordue de toi

‘tain ! Qu’est-ce que c’est niais ! Ce récit nous propose de suivre l’histoire d’amour qui va naître entre Ryû, un beau mâle ténébreux et Akari, une joviale jeune fille amoureuse de la vie, des gens, des fleurs et de tout ce qu’elle croise. Lui reste distant et froid, elle se passionne pour tout et n’importe quoi et toute l’intrigue consiste à voir comment elle va le faire changer et comment elle va changer à son contact. Le récit devient une succession de scènes sans grand intérêt, remplies de clichés –à l’image de la grande majeure partie des shojos- mais avec la particularité que ces clichés sont le moteur même du récit ! Oui, parce que d’ordinaire déjà dans les shojo, le mec est beau et ténébreux et la fille vive, un peu maladroite et enjouée. Mais à côté de ça, il y a une histoire qui sert de prétexte à leur rencontre. Ici, le prétexte C’EST que la fille est enjouée et le mec ténébreux ! Point barre !! Bon, ce serait fait avec une grosse louche de second degré, pourquoi pas ? Mais ici, tout est très premier degré et sans vraiment d’humour. A un tel point que même si ce n’était pas l’objectif recherché, je ne pense pas qu’une lectrice de plus de 12 ans pourra se passionner sans honte pour cette romance niaise, plate et convenue (raison pour laquelle j’ai classé la série en « jeunesse » même si elle peut être vue comme « tout public »). Les dialogues et pensées d’Akari s’étirent à l’ennui pour combler le vide du scénario, nous gratifiant des pensées profondes d’une gamine de 8 ans. Clairement, je n’ai pas été touché. Côté dessin, c’est le style classique des shojo qui est emprunté. Impersonnel, souvent vide et tracé à la latte pour les décors, standardisé pour les visages, yeux en amande pour les garçons, yeux ronds pour les filles. Enfin, la mangaka glisse à l’occasion une planche au milieu du récit dans laquelle elle parle d’elle et de sa vie sans intérêt (c’est elle qui le dit mais au vu de l’anecdote racontée, je serais bien hypocrite de la contredire). A voir avec un public (beaucoup) plus jeune et (incommensurablement) plus fleur bleue que moi. Désolé, ce n’est pas avec moi que la note moyenne des œuvres de Nao Hinachi va remonter sur ce site. Mais restons positifs : je ne l’ai pas faite descendre non plus.

05/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Rêver Eve (La Traversée onirique d'Azur Daffodil)
Rêver Eve (La Traversée onirique d'Azur Daffodil)

Même avec la version intégrale je n'ai pas pu finir l'ouvrage. J'aime assez les récits oniriques même un peu ardus mais faut-il que j’aie quelques repères. Dans l'ouvrage de Kélilan non seulement je n'ai rien compris de toute ma lecture mais le graphisme et les couleurs ne me conviennent pas et ne portent pas le rêve. Un album décevant qui ne m'a apporté que de l'ennui.

04/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Peplum
Peplum

Ah je pourrai dire que Blutch c'est pas du tout ma tasse de thé, mais alors pas du tout ! En BD, il y a vraiment des choses que je n'arrive pas à comprendre quand un auteur est admiré ou encensé et qu'on élève certaines oeuvres sur un piédestal ; apparemment c'est le cas pour ce pavé de 160 pages dont je ne comprend pas le succès et les ovations dithyrambiques. Et quand je lis que "les amateurs éclairés considèrent cet album comme un chef-d'oeuvre", alors c'est que je ne dois pas être un amateur éclairé, ou alors je vis pas dans le même monde, je n'ai pas la même conception d'une bande dessinée que tout le monde et je n'ai pas lu la même Bd, bref tout ce cirque me dépasse... Librement adapté du Satiricon de Pétrone, en lui donnant un aspect fellinien, j'aurais pu m'y intéresser, mais le traitement me rebute trop dans le fond et la forme ; ce récit paru dès 1996 dans A Suivre ne m'avait pas percuté, d'abord pour le dessin que je trouve laid, alors que là aussi tout le monde crie au génie graphique, j'ai encore du mal à comprendre, les visages sont d'une laideur repoussante, on dirait des gueules de lépreux, et ce dessin brut, charbonneux et trop agressif, est vraiment inesthétique dans son ensemble, en somme, ce dessin est pour moi rédhibitoire. J'ai eu beaucoup de mal à finir cet album, si bien que vers la fin j'ai carrément lu en diagonale tant le sujet aussi a fini par me gonfler. Le flot désordonné et foisonnant du texte a eu raison de moi autant que le dessin. Blutch n'est donc pas un auteur pour moi.

03/07/2022 (modifier)