Les derniers avis (105574 avis)

Par Pacman
Note: 2/5
Couverture de la série Le Territoire
Le Territoire

Encore un Largo Winch en puissance. Il est beau, il est riche, les femmes sont à ses pieds, il vit dans un somptueux loft avec vue sur Manhattan. A croire que les nouveau heros ont besoin d'être libérés des besoins bassement materiels pour pouvoir se consacrer à l'aventure. En plus le scénario ne nécessitait pas un tel déballage de luxe arrogant. Tout ceci est d'un banal. Tout comme le dessin d'ailleurs. Que des poupées stéréotypées et de beaux mâles "à la mode". On ne peut que relever les nombreuses imperfections et les couleurs ternes qui, à mon sens, gâchent vraiment la lecture. Pourquoi deux étoiles alors ? Hé bien parce que malgré tout, ce premier tome m'a donné envie de connaitre la suite. Et je sais Corbeyran capable de bien mieux que ça.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Niklos Koda
Niklos Koda

Une série qui m'a fait penser à Largo Winch sur deux points : - d'abord le dessin qui y est aussi "bon", moderne et réaliste avec des beaux décors et de jolies couleurs. C'est une série de BDs jolies à voir. Ca c'est la comparaison positif avec Largo Winch. - Mais ensuite, Niklos Koda est exactement ce que je n'aime pas dans Largo : c'est le héros beau, fort, intelligent, qui fait craquer toutes les femmes et qui est, qui plus est, "un peu magicien". Et par-dessus le marché, il se la pète, et il est totalement sûr de lui et de ses capacités. Bref le connard qu'on a envie de baffer ou de voir tomber dans une fosse septique à la première occasion. Je vois donc Niklos Koda comme une série qui a tenté de surfer sur les succès de Largo Winch, XIII et autres "James Bond-eries". D'autant qu'on y retrouve la même propension à montrer aussi souvent que possible de belles femmes nues ou torse nu. Cependant, je dois avouer que ça se lit assez bien. Les deux premiers tomes sont résolument tournés vers le fantastique, ce que les suivants sont largement moins. Cela devient rapidement des histoires d'espionnage, de gros sous, de trafics, avec en fil rouge quelques histoires d'amour du beau héros et la recherche de sa fille. Franchement, ce n'est pas le genre d'histoire que j'aime à lire (je trouve ça trop dédié à un public mâle adolescent ou post-adolescent), mais j'ai lu les 5 tomes sans m'ennuyer, en trouvant les décors très réussis et en trouvant les histoires relativement prenantes.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Traîne-Ténèbres
Les Traîne-Ténèbres

Un dessin plutôt bon pour coller à ces aventures heroïc-fantasy. Bon, enfin, il ne faut pas y regarder de trop près car, par exemple, les visages féminins comme celui de la sorcière sont souvent déformés et assez moches. Mais un scénario complètement plat. C'est bien simple, ce type de scénario est exactement le genre qui sert pour un jeu de rôles où l'essentiel est basé sur l'action, la baston, les courses-poursuites, etc... J'ai franchement eu l'impression de voir illustrées de petites aventures d'un groupe d'AD&D (trois joueurs : un guerrier, une sorcière et un roublard) sans grand interêt ni cohérence entre elles. Le héros, le beau guerrier avec une épée grande comme lui, est idiot et suffisant (mais je doute que les auteurs l'aient fait exprès), soi-disant chevaleresque et amoureux de sa belle abandonnée au loin mais en fait, il saute la première venue et pense plus au fric qu'à sa douce qui se lamente (en principe). Les aventures de ces aventuriers sont sans saveur, la narration très moyenne (certains effets sont complètement ratés comme la tête de dragon qui se met à glisser dans le tome 2 : il a fallu que je lise le texte descriptif à la page suivante pour comprendre ce qui s'était passé), et le tout se lit avec plus ou moins de bonheur... plutôt moins que plus en ce qui me concerne. De l'heroïc-fantasy sans originalité ni intérêt.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Griffes d'Ange
Griffes d'Ange

Hum... Bon, si je ne mets pas 1/5, c'est pour le dessin de Moebius qui comme toujours est très bon (quoique tout ne m'aie pas plu). Mais alors l'histoire, elle... Déjà, je n'aime pas le côté mystique de Jodorowsky, mais alors là il y mêle en plus violence, sado-maso, soumission, inceste, et tout un flot de symboles pseudo-freudiens et surtout complètement mystico-hermétiques. En gros, la femme se doit de libérer son âme pour devenir vraiment Femme et pour cela elle doit passer par le meurtre du père, l'auto-mutilation, la scatologie métaphorique, la soumission-domination par rapport aux hommes, le libre cours de ses pulsions sexuelles, pour finir pénétrée par tous les trous par "l'illumination", la libération spirituelle... Mouais... Hum... Dire que je ne suis pas en accord avec une telle vision de l'âme et du sexe me parait évident. Et donc je n'ai pas du tout aimé le texte de Jodorowsky et tout ce qui fait le "scénario" de cette BD. Dommage car Moebius qui se met à l'érotique, c'est plutôt réussi graphiquement.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Basil & Victoria
Basil & Victoria

Effectivement, le dessin laisse planer le trouble du lecteur qui ne sait décider entre considérer cette série comme étant destinée aux enfants ou aux adultes. En effet, je trouve les décors franchement beaux (quoique sombres), notamment tout ce qui a trait aux bateaux, aux voiles et au milieu des ports et de la mer. Ce sont des décors réalistes, sombres, sérieux. Et à côté de ça, les personnages, enfin surtout leurs visages, sont tout simplifiés, comme de la BD jeunesse franco-belge. L'effet est sans doute voulu pour ne pas plonger dans le glauque (c'est quand même Yann au scénario) car le scénario est résolument adulte, noir et sans douceur. La série est donc bien destinée aux adultes. Et c'est justement pourquoi ces personnages enfantins me déplaisent un peu. Je les aurais aimé un tout petit peu moins simplifiés, moins "jeunesse", car ce mélange sucré-salé m'empêche de goûter pleinement le "sel" de l'histoire. Concernant les scénarios maintenant, il est vrai qu'ils sont assez moyens. Le premier tome fait un peu office d'introduction aux personnages. On retrouve encore une fois Whitechapel et les bas-fonds du Londres Victorien comme on le trouve finalement assez souvent en BD ces temps-ci (Peter Pan, From Hell, O'Malley, ...). Et la vie y est dure pour nos deux héros qui ont grandi trop vite mais se débrouillent comme de vrais adultes. Concernant le second tome, j'ai été un peu déçu, car j'ai franchement eu l'impression de voir une autre version de From Hell (à quelques détails près sur la fin). L'histoire de Jack the Ripper y est la même, simplement on la voit d'un autre point de vue avec les pérégrinations de Basil et Victoria autour de tout ça. Scénario sans grand interêt à mes yeux, malgré quelques moments forts et durs (le chien dans le sac) mais un peu inutiles quand on y pense. Puis avec le troisième tome, l'aventure se fait plus exotique, avec un horizon élargi. Et... bon... Ca reste assez peu palpitant. Disons que la série est sympa, originale par son alternance entre histoire dure et dessins de personnages "rigolos", mais qu'elle ne marque pas son lecteur ni par son interêt ni par sa force de narration.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Professeur Bell
Professeur Bell

Encore une fois, Sfar fait preuve d'une extrême originalité pour le thème de cette série et les scénarios de chaque tome. En effet, chaque album est presque radicalement différent dans son histoire, et chaque personnage de la série est vraiment original. Il y a de quoi se dire : "mais où va-t-il chercher toutes ses idées, ce Sfar ?". Bon, ceci étant dit, personnellement je n'aime pas son dessin. Je le trouve trop sombre, trop sinistre (quoique dans cette série, les dessins soient plus épurés et moins hachurés que dans d'autres séries comme Le Chat du Rabbin ou Donjon crépuscule), presque torturé. OK ça colle avec l'histoire, mais moi j'aime pas. J'ai par contre découvert dans cette série les dessins de décor de Sfar, notamment pour le manoir anglais dans le premier tome, et j'ai pu constater qu'effectivement, il sait dessiner car même avec son style, j'ai trouvé ce manoir très réussi. Et ensuite, concernant les scénarios, malgré (je le répète) leur franche originalité, je n'arrive pas à accrocher. Il y a quelque chose qui m'empêche de me sentir impliqué dans l'histoire, vraiment intéressé par ce qu'il s'y passe, plongé dans le monde imaginé par Sfar. Je ne sais si cela vient de la narration ou simplement de ma réticence face au dessin et à l'"obscurité" relative des scénarios. Quoiqu'il en soit, voilà une série dont je reconnais les qualités mais que je n'apprécie que moyennement.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Anges
Anges

Pour ma part, j'aime beaucoup le dessin. Bon, il n'est pas toujours parfait, notamment lors des scènes d'action, quand le dessinateur doit représenter des corps humains en mouvement, mais je le trouve très agréable sur toute la longueur et très beau dans certaines planches (notamment sur les décors). Le scénario, de son côté, est assez original quoique pas transcendant. Je n'ai pas vraiment accroché à l'humour. J'ai aussi trouvé l'histoire un peu simple et vite résumée. Et de manière générale, je n'étais pas vraiment captivé par ce tome 1. Disons que c'est sympa, joli, mais pas exceptionnel.

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Batman - Le Culte (Enfer Blanc)
Batman - Le Culte (Enfer Blanc)

Bof, bof : voilà une histoire de Batman (Et Robin) très médiocre, voire qui irait jusqu'à dénaturer le personnage de Batman. Déjà concernant le dessin, il est moyen sans être moche. Par contre, comme trop souvent dans les comics, les couleurs sont franchement moches. C'est surtout au niveau du scénario que cette série pêche pour moi. Déjà, l'idée de base de l'histoire est assez banale : un prophète-prêtre de l'ombre hypnotise les foules, galvanise les masses et cherche ainsi à s'emparer du pouvoir. Mais ensuite, c'est la façon dont est traité le personnage de Batman qui m'a moyennement plu. Pour commencer, le point principal de l'histoire, c'est que le Diacre va réussir très vite à briser Batman, à détruire son moral et sa confiance en lui. Ainsi, pendant les trois quarts de l'album, nous trouvons un Batman désemparé, faible, pleurnichard, drogué et victime d'hallucinations. (notons au passage une grosse incohérence du scénario : Batman est longtemps prisonnier du Diacre, mais jamais celui-ci ne va chercher à enlever son masque pour connaitre sa vraie identité). Bref, un Batman diminué, obligé d'être aidé sans arrêt par Robin. Celui-ci va d'aileurs jusqu'à lui flanquer une belle baffe pour lui faire reprendre la raison : les 2 cases en question, où ensuite Robin tire une tronche qui dit "Oups ! C'est pas Batman que je viens de beigner là ?", m'ont d'ailleurs bien fait rire (le seul moment franchement agréable de la BD, je trouve). Donc voilà, pendant une majorité de la BD, Batman est brisé et c'est ça "l'interêt principal" d'Enfer Blanc. Mais ensuite, il reprend du poil de la bête, et là de nouveau le scénariste le dénature trop à mon goût. Car il va devoir affronter face à face l'armée du Diacre, et pour cela, Robin et lui vont s'équiper d'une batmobile avec des roues géantes (le truc bien américain et presque inutile dans le scénario) et surtout de fusils-mitrailleurs et autres mitrailleuses lourdes (à fléchettes soporifiques, heureusement, l'honneur est sauf) : bref, des armes à feu alors que Batman y est totalement opposé en principe (principe qui est bien vite éludé dans Enfer Blanc pour laisser la place à l'action "parce qu'il le faut bien"). Voilà donc quatre tomes d'une série dont on ne retire pas grand-chose, que ce soit au niveau du dessin, de l'originalité du scénario et surtout pas au niveau du personnage de Batman lui-même (à part si vous fantasmez sur un homme-chauve-souris qui se morfond dans son coin).

08/04/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Plus Grands Super-Heros du Monde
Les Plus Grands Super-Heros du Monde

Le dessin, enfin plutôt la peinture, ultra-réaliste d'Alex Ross, il faut aimer. Mais moi, j'aime assez. Bon, je trouve que la plupart des planches et des personnages font souvent franchement grandiloquents, dans le sens exagérément tragédique du terme. Et je trouve aussi que le fait de travailler sur photo et de reproduire vraiment à l'identique une partie de la réalité, c'est un peu... On se demande un peu quel interêt il y a à peindre dans ses conditions et pourquoi ne pas avoir montrer la photo initiale ? Mais ce que j'aime bien dans ce dessin et dans ces albums d'Alex Ross, c'est la façon dont il donne vie à ces super-héros, les rendant presque réels par ce réalisme justement. En outre, certaines planches sont proprement superbes et mettent en valeur de manière excellente les personnages principaux de chacun de ces albums. C'est comme au cinéma avec les effets spéciaux : on voit là de belles images qu'on avait imaginées, mais qu'on pensait ne jamais pouvoir voir aussi réalistes et belles. Au niveau du scénario, ensuite, c'est tout de suite bien plus moyen. Déjà c'est court, mais c'est normal quand on voit la taille des dessins. Ca a l'avantage de représenter à chaque fois une "aventure" typique de ces super-héros mis en valeur ici. Mais ces aventures suintent un peu trop souvent des thèmes politiquement corrects, très "formatés à la façon films hollywoodiens". Même la morale de Batman, le plus noir de ces 4 héros, est teintée de gentillesse, de chrétienté et d'amour de son prochain. Le tout est donc assez poisseux de bonnes intentions. Mais ça n'en reste pas moins 4 beaux albums.

08/04/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5
Couverture de la série Dans la nuit
Dans la nuit

Je vais adhérer à l'avis général avec un 4/5. Ce qui fait la force de cette bd, c'est surtout l'ambiance, pesante à souhait. Du grand thriller. Dans un film, on se sert de la bande son, des éclairages, etc, pour générer ce type d'ambiance. Il faut du talent pour recréer ça sur papier. Pour le tome 1, le visage d'ange de Samantha, et les expressions qu'elle prend, sont parfois si réalistes, qu'on croirait une photo. On ne retrouve pas cette émotion dans le tome 2, mais personnellement, je trouve que le huis clos du parking sous terrain procure une ambiance plus lourde encore. Ceci dit, j'y suis sensible, car, bien que n'étant pas particulièrement craintif, je n'ai jamais aimé me retrouver seul dans un parking sous terrain. Le tome 3 est à mon sens un ton en dessous, surtout au niveau de l'originalité de l'intrigue. Mais ç'est toujours du bon niveau, et l'esprit de la série reste bien présent.

07/04/2004 (modifier)