Les derniers avis (106882 avis)

Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Je suis leur silence
Je suis leur silence

3.5 Second one-shot où Lafebre est auteur complet et j'ai mieux accroché qu'avec ''Malgré tout''. Il faut dire que j'aime bien le polar et celui-ci est bien fait. L'histoire est racontée via un flashback avec l'héroïne qui raconte tout à son psy. La narration est très bien faite et la mise en scène est totalement maitrisée. L'humour fonctionne bien et il y a des surprises dans le scénario. Le seul défaut est qu'il y a quelques facilités dans le scénario. J'ai trouvé que les membres de la famille de riche se confiaient un peu trop facilement avec l'héroïne. Cela fait un peu du sens pour certains, d'entre-eux, mais pour d'autres je trouvais que c'était un peu trop gros qu'ils parlaient de tout avec une femme qu'ils ont juste rencontré récemment. Malgré cela, j'ai passé un bon moment. Il faut dire que le dessin est vraiment très bon. C’est le genre de style qui me donne envie de lire tout de suite une BD.

21/07/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Joker - The Winning Card
Joker - The Winning Card

Une couverture accrocheuse et le le nom de Tom King m'ont fait craquer. Tom King propose un récit dans la continuité de Batman - Année Un (Year One), puisqu'il se situe juste après avec un Batman au début de sa carrière de super-héros. Une récit qui revisite la première rencontre entre notre homme chauve-souris et le Joker. C'est sous la forme d'un polar noir des années 1940 que se construit cette première rencontre, mais un polar très violent, à la limite du récit d'épouvante. Une narration qui met le lecteur sous tension avec la voix off du Joker, elle est reprise dans des cases noires insérées entre les vignettes, on 'l'entend' mais on ne le voit pas. Ça fonctionne très bien et particulièrement dans le premier chapitre avec ce dialogue hors du temps qui s'installe avec la petite fille, celle que l'on voit sur la couverture. Glaçant ! Trois personnages principaux : le Batman, le Joker et l'inspecteur Gordon (Alfred aussi aura une place importante) pour une narration musclée qui passe rapidement de l'un à l'autre pour maintenir la pression. Ça fonctionne aussi, ce qui ne fonctionne pas et qui m'a agacé, au point de sortir de l'histoire sur ces passages, c'est tous ces petits sigles qui remplacent les très très (trop ?) nombreux gros mots. Mon cerveau essayait de trouver les mots cachés. Un comics captivant, angoissant qui nous montre un Joker diabolique transpirant de tous ses pores d'une furieuse folie et le début de la relation ambiguë qui va le lier à vie au Batman/Bruce Wayne. Un bémol sur le dernier chapitre qui m'a moins convaincu et pour tous ces fameux sigles. Le dessin de Mitch Gerads retranscrit à merveille cette ambiance folle, mystérieuse et furieuse de Gotham. Une mise en scène qui joue sur les codes du polar avec ces nombreux gros plans, la répétition de la mise page sur différentes planches et la colorisation sombre dans les bleus/verts et oranges/marrons. Du très bon boulot. Une lecture que je conseille aux amateurs du Joker évidemment. Note réelle : 3,5.

21/07/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Made in Korea
Made in Korea

Je me suis laissé tenter par l'offre découverte à 10 euros. Je rejoins l'avis de Bamiléké. Rien de nouveau sous le soleil de la science-fiction dans le domaine de l'IA. Dans un futur proche (?), l'histoire d'une Intelligence Artificielle qui a la forme d'une petite fille. Elle va être adoptée par un couple qui ne peut pas avoir d'enfants. Une narration qui ne m'a pas convaincu, elle développe pourtant des thèmes intéressants comme la place de la robotique dans notre société, de la parentalité, de la conscience pour une IA ou encore de l'intégration mais aussi de l'identité de genre, le tout sur fond de quête d'identité. Un ensemble indigeste qui est abordé de façon trop simpliste, superficiel et manquant cruellement d'âme. Je n'ai jamais ressenti la moindre compassion pour cet enfant/robot. Le dessin ne m'a pas convaincu non plus avec ce style qui pioche dans le comics et le manga. Un ensemble minimaliste qui fait le job mais qui ne me restera pas en mémoire. L'album se termine avec de petites histoires sur les mêmes thèmes par des auteurs différents. Bof, bof ! Un album que je ne vais pas conserver.

21/07/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série My Broken Mariko
My Broken Mariko

Un manga bien violent, aucun doute là-dessus ! C'est un récit de deuil et d'histoire sordide avec cette jeune femme qui a eu une vie atroce et dont l'amie veut honorer la mémoire une dernière fois. Franchement, le récit est glauque. Je sais pas trop ce qui a motivée l'autrice à faire une histoire aussi sombre, en tout cas ça peut vous flinguer une bonne journée ! Au-delà du ton très sombre de l'ensemble, à peine contrebalancé par une fin légèrement optimiste, l'ensemble reste dans une atmosphère sombre correspondant au désir d'en finir de l'héroïne. C'est plutôt bien retranscrit à ce niveau-là, la fuite avec le désir d'en finir et la lente remontée lorsqu'on ne veut plus. Le dessin est très typé manga, avec cette tendance à faire des têtes humoristiques que je trouve très en décalage avec le ton général du récit. C'est un peu étrange comme mélange, comme si l'autrice n'avait pas assumé le coté sombre et désespéré de son récit, mais il contient aussi des cases marquantes dans sa violence graphique, à la hauteur de la violence de la vie. Manga déroutant et étrange, mais que j'ai apprécié. C'est sombre mais d'une bonne manière.

21/07/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série À mourir entre les bras de ma nourrice
À mourir entre les bras de ma nourrice

Très sympathique album dont le dessin m'a attiré l’œil. C'est une mise en couleur directe dont les tons donnent la couleur du récit. Le mélange entre le vif parfois clairement présent et le terne de l'immeuble de cité. D'ailleurs ce dessin contribue énormément au ressenti de l'album, avec une oppression de ces tours verticales, ces couloirs étroits et ces appartements qui font trop petits. Les cases semblent souvent trop petites, rendant claustrophobe et oppressant les protagonistes jusqu'à une fin qui se passe à l'extérieur, là où les murs on disparu. Un joli symbole présent dans tout le récit ! Mais la BD est aussi une histoire qui prend le temps de s'installer, où Fatoumata accepte de fricoter avec les trafiquants de drogue de sa cité contre l'argent qu'il lui fallait parce qu'elle est mère célibataire avec trois enfants. Une des thématiques que je m'attendais à voir dans le récit concernait la police et le rapport belliqueux que la cité entretien avec eux, mais il s'est vite avéré que c'est un récit sur la solitude des personnes dans les cités. Fatoumata est seule, et doit se débrouiller seule. C'est contre la police, contre ses voisins et contre les dealers qu'elle doit se battre, mais aussi contre un système dans laquelle elle peut disparaitre sans que cela n'émeuve personne. Si le récit montre l'héroïne s'en sortir, ce n'est cependant pas une glorification de l'action individuelle qui prime, puisqu'elle sera tout de même aidée de quelques personnes finalement. Une petite forme de solidarité qui pointe dans un monde bien individuelle. Je ne sais pas si la BD est représentative des banlieues d'aujourd'hui mais je sais que les fléaux du trafic et de la drogue ne sont jamais à l'avantage des habitants de ces lieux. Une BD qui parle surtout de solitude contemporaine dans un espace où tout le monde est proche. Paradoxe de ces grandes cités vu comme un rêve de ville et devenu plutôt un enfer carcéral.

21/07/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série La Distinction
La Distinction

Bien nourrie après cette lecture qui raconte une aventure pédagogique sous l'égide de Bourdieu. C'est l'histoire d'un prof de lycée fils d'agriculteur qui veut faire comprendre Bourdieu à ses élèves. Je n'ai jamais lu Bourdieu, ni même quelqu'autre sociologue. En revanche ma mère (elle-même fille d'agriculteur) écoutait France-Culture en fond sonore depuis que France-Inter avait accepté sur ses ondes des pub pour les assurances... 1989? (merci France-inter !) Et j'ai gardé cette habitude depuis 30 ans et donc j'ai acquis un vernis sociologique suffisant pour ne pas me sentir surplombée par les vrais intellectuels. (merci "la fabrique de l'histoire", merci "avec philosophie", "les chemins de la connaissance", "entendez vous l'éco", etc...) Cette BD met en scène une classe ou chacun prend conscience du caractère social de ses propres désirs qu'il croyait si personnels si originaux... C'est émouvant et cela nous renvoie, chacun, à ce constat, à la fois agréable (sentiment d'appartenance et déresponsabilisation sur certains défauts) et en même temps effrayant (dépossession de son cher individualisme confortable) que nous sommes le jouet de nos dégouts et de nos désirs avant même de penser. Tiphaine Rivière réussi donc à mettre en scène ces lycéens , leurs parents et leur professeurs, et décrit dans leurs intérieurs certaines des classes présentées par Bourdieu : populaire, petits bourgeois rêvant de faire accéder leurs enfants à l'étage au dessus, grands bourgeois... C'est sans doute une simplification et l'autrice disait hier à la radio que ces classes avaient changé et qu'elle conseillait la lecture de "30 ans après la distinction de Pierre Bourdieu" par Philippe Coulangeon et Julien Duval. En tout cas c'est très salutaire de se rendre compte que les classes dominantes ne se rendent pas compte de leur domination, elles ont créé une fiction qui les arrange : la méritocratie. Et la classe moyenne a avalé cette pilule amère : elle condamne ses enfants à suivre les valeurs de la classe du dessus, reniant ses propres valeurs, et imaginant qu'en travaillant bien ses enfant deviendront des grands bourgeois... Erreur statistique... Des exception existent mais sur combien de générations ? Bref lisez et faites lire cette BD, elle éclaire beaucoup de nos parcours...

21/07/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5
Couverture de la série Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.
Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.

D'accord avec Grizzly, il faut avoir lu cette BD. Je travaille dans le secteur de la construction, du coté de ceux "font quelque chose pour le climat "en particulier en construisant sans béton armé, et en formant les professionnels et ceux qui veulent le devenir aux nombreuses techniques alternatives. Mais beaucoup de choses autour du GIEC restaient floues dans mon esprit. Ici les deux protagonistes rencontrent 9 scientifiques qui ont participé à la rédaction d'un ou plusieurs rapports du groupe d'expert intergouvernemental pour le climat. Ces rencontres permettent de comprendre comment sont prises les décisions entre ces scientifiques, le rôle des Etats dans ces rapports, le nombres d'études paraissant chaque années dans le monde sur le climat (40 000), et l'importance de ces rapports du GIEC (tous les 7 ans) pour arriver à synthétiser toutes ces études : c'est la seule manière pour que les politiques prennent en compte les dégâts qu'ils causent en ne changeant pas de direction. Je n'avais pas tout-à-fait compris non plus que les concentrations de CO2 et les températures au cours de l'histoire de la terre avaient effectivement déjà varié énormément, par le passé, mais les variations avaient lieu sur des milliers d'années et les espèces animales et végétales avaient eu le temps d'évoluer pour s'adapter. Aujourd'hui, ces changements sont très très rapides, nous le voyons. Et les politiques se voilent la face, protégés dans leurs milieux sociaux privilégiés. En lisant tous ces témoignages, il parait encore plus absurde de lire les professions de foi des politiques : ce serait leur devoir de transmettre ces conclusions et d'agir en leur sens. ils continuent à invectiver chacun leur bouc émissaire : les étrangers (5 millions dont leurs entreprises cotées en bourse ont pourtant besoin) les banques (sans qui nous ne pourront pas investir dans les infrastructure de transport collectif ou de production d'énergie), les pauvres (qui pourtant polluent largement moins que les classes moyennes et les riches) Bref, les discours politiques sont électoralistes avant tout alors que leur rôle serait de faire connaître les problèmes vitaux et d'y répondre avant toute chose. Cet opus est beaucoup moins orienté du point de vue politique que le monde sans fin avec Jancovici : on reste sur ce qui fait consensus, et c'est une révolution par rapport aux discours politique dominant : il faut partager les richesses pour que les avancées puissent-être durables : Les guerres conduisent à une débauche de co2, c'est la destruction qui entraine le plus de pollution, puisqu'il faut re-construire et re-produire les ressources. Autrement-dit, même si ce n'est pas dit tout-à-fait comme ça : le GIEC est anti-capitaliste.... Du point de vue dessin, on peut dire que ça fait le job. Il y a une tendance bicolore avec une couleur différente pour chaque personnage rencontré mais avec des couleurs supplémentaires pour les graphiques ou les paysages. C'est dynamique, plutôt agréable. (mieux qu'Economix, moins bien que Capital & Idéologie)

21/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Das Feuer
Das Feuer

Je rejoints totalement l'avis précédent de ThePatrick. Ici point de romance ou d'histoire d'hommes appelés à la guerre à la manière d'un La Faucheuse des moissons. Non, on rentre directement dans le vif du sujet, dans le bourbier des champs de bataille et des tranchées qui se referment sur les soldats au gré des explosions d'obus. L'ennemi français n'est quasiment pas représenté et on suit un groupe de soldats Allemands désorientés sous une pluie torrentielle au milieu d'un champ de bataille se faisant pilonné. Extrait : "Les copains restés terrés, on en retrouve des morceaux. Barbotant comme de la bidoche dans un pot-au-feu. Ils sont des mares saumâtres où il vaut mieux ne pas tomber." Le récit est lent, les dessins en noir et blanc très hachurés sont répétitifs et renforcent l'ignominie de la situation. Mais à tellement vouloir montrer l'horreur de la guerre, il en ressort un roman graphique sombre et poisseux dont la lecture m'a été relativement fastidieuse. Une œuvre utile justifiant ma note de 3/5 mais que je ne suis pas sûr d'avoir envie de relire. Originalité - Histoire : 6/10 Dessin - Mise en couleurs : 6/10 NOTE GLOBALE : 12/20

21/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Six
Six

Dans le genre western, difficile de faire du neuf malgré une couverture que je trouve peu réussie, Six s’est avéré un bon petit moment de lecture. En tout cas, je n’ai rien à dire de méchant sur ce 1er tome, ce n’est encore qu’une introduction à l’histoire mais tout est bien maîtrisé. En premier lieu, j’ai apprécié le ton de l’œuvre, ça démonte gentiment le mythe (héros solitaire, code d’honneur …) et ça reprend également tous les poncifs du genre, il n’y a qu’à voir nos 6 héros : l’indien, l’esclave, la nonne, la prostituée, le déserteur qui vont entourer petit à petit le benjamin dans sa quête de vengeance. Un premier tome dense et bien construit, les personnages n’auront pas tous le même traitement pour leur présentation mais le tout est vraiment bien amené, un petit plaisir coupable. J’ai envie de suivre cette bande improbable et composite (mon chouchou c’est l’indien). En fait, ça m’a fait penser à un des meilleurs albums de la collection « Sept … » et qui prendrait son temps. Un mot pour le dessin que j’ai trouvé très fin et efficace, je découvre l’auteur mais j’aime son style lisible, ici un trait entre Stern et La Venin et qui prend le meilleur des 2 parties. J’espère une suite du même acabit mais en l’état, c’est plus que pas mal, les amateurs devraient apprécier, ça peut donner une chouette série. Nota : le dossier en fin d’album est très intéressant pour les néophytes. MàJ tome 2 : Une deuxième tome qui confirme tout le bien que je pensais de son entame. Le style graphique m’a même paru encore plus fin. L’intrigue avance bien, j’ai surtout aimé sa construction que je trouve habile, il y a plusieurs Time Line mais on est jamais perdu. On sent que la fin ne sera pas si joyeuse, les nombreuses menaces autour de notre sextuor n’en finissent pas. Il y a même un petit côté fantastique qui apparaît (je n’aime pas d’habitude mais ça passe très bien dans le cas présent). Hâte de lire la suite. Divertissante et très bien réalisée, une série bien cool.

12/05/2023 (MAJ le 21/07/2024) (modifier)
Couverture de la série XIII Trilogy - Jones
XIII Trilogy - Jones

Dargaud n’a pas fini d’exploiter le filon de notre célèbre amnésique. Au dos de couverture, outre la poursuite de ses aventures sous Y Sentes, un nouveau tome collectif annoncé de XIII Mystery sous JVH, et bien sûr la suite de cette trilogie consacrée à Jones … $$$ Au commande de la présente série, 2 auteurs qu’on ne présente plus, ces derniers connaissent bien l’univers puisqu’ils ont déjà officié indépendamment sur XIII Mystery. Après le tome consacré à Jonathan Fly, un plaisir de retrouver TaDuc aux pinceaux, un auteur que je connais finalement assez peu mais toujours garant d’une belle fluidité et j’aime son trait élégant. Pour ce qui est du scénario, Yann renoue avec le personnage de Jones, plus âgée cette fois, on la découvre en train de faire ses classes dans l’armée. Forcément, le scénariste s’appuie sur sa 1ère histoire, nous sommes 10 ans plus tard et le personnage du frère ressurgi. Ça se lit sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus, un tome introductif qui ronronne un peu, ça rentre bien dans le carcan de la franchise mais sans surprises, j’espère que la suite va se réveiller. Ce personnage mérite autre chose que du classique et calibré. MàJ tome 2 : Après la longue introduction que constituait le tome 1, ça se réveille un peu en terme de péripéties. L’intrigue m’a paru plus resserrée, les pions sont en place et toute l’action va se passer autour d’Alcatraz. Les liens entre Jones et Carrington s’approfondissent. Pour autant, si ma lecture a été divertissante et pas désagréable, c’est en grande partie du au très bon travail de Taduc. L’histoire m’apparaît toujours aussi classique - peut être trop malheureusement, j’attends vraiment le petit truc en plus, la franchise ne peut pas se contenter de lambda. A noter, mais c’est beaucoup plus discret que dans Little Jones, l’utilisation de personnages « pastiches », ici une ersatz de Janis Joplin, j’avoue ne pas être bien fan de ce procédé.

26/11/2023 (MAJ le 21/07/2024) (modifier)