Les derniers avis (38533 avis)

Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Abaddon
Abaddon

Les éditions Ici Même ont eu la bonne idée de publier une intégrale de cette série (sortie initialement en 2013) en deux tomes de Koren Shamdi, auteur que j'avais découvert avec son autre excellent album Le Voyageur. On y retrouve son goût pour les colorisations pastels et son intérêt pour les histoires sombres qui semblent caractériser ses œuvres. "Abaddon"... Rien que le titre interpelle... Le nom Abaddon signifie en hébreu « destruction » ou « abîme ». Ce nom est aussi utilisé pour désigner l'ange exterminateur de l'abîme dans l'Apocalypse de saint Jean. Tout un programme ! Sauf qu'ici, si tout commence plutôt bien pour Ter, notre protagoniste, la suite tourne vite au cauchemar ! Ter vient pour visiter un appartement en collocation ; le courant passe plutôt rapidement avec les quatre autres locataires et s'installe dans la foulée. Il y a Shel la rondouillarde sympathique et son chat, Bet la pulpeuse qui lui fait la visite, Vic l'armoire à glace et enfin l'étrange Nor, amoureux de Bet... Mais cet appartement aux premiers abords idyllique va rapidement se révéler plus anxiogène que prévu. "L'enfer c'est les autres" disait Sarthe, et les relations entre les colocataires dégénèrent rapidement, surtout que Ter réalise qu'il est en fait enfermé dans cet appartement avec ces étranges personnages... Ses tentatives pour s'évader se vouent les unes après les autres à l'échec et même s'il parvient à sortir de ce dernier c'est pour mieux réaliser dans quel labyrinthe clos il évolue... Koren Shamdi, nous propose avec cet album un récit étrange et anxiogène qui flirte avec la folie. On ne sait jamais trop si c'est dans la réalité ou dans un cauchemar que Ter évolue ou si c'est sa folie qui le guide. En tout cas l'abîme est profonde... Le lecteur se laisse embarquer dans cette chute sans fin, tâtonnant et s'interrogeant tout autant que lui. Déjà que sa mémoire lui joue des tours, ce n'est pas nous qui allons l'aider... L'angoisse est palpable, Koren Shamdi jouant à merveille avec une palette de couleurs accentuées dans les verts et les rouges renforçant cette impression. Et tel Sisyphe aux enfers, notre Ter n'est pas au bout de ses peines... Voilà donc un album prenant et surprenant qui au delà du bel objet que propose son format à l'italienne et du cachet de son graphisme singulier, nous entraîne dans les méandres d'un huis clos infernal et machiavélique.

19/05/2021 (modifier)
Couverture de la série Jusqu'au dernier
Jusqu'au dernier

N'étant pas un grand amateur de westerns, mais attiré par cette couverture sombre et farouche, j'ai immédiatement su en feuilletant les premières pages que je repartirais avec cet album sous le bras. Rarement un dessin m'aura subjugué comme celui-ci, et le premier chapitre fut un bonheur à lire. Pour son dessin éblouissant, ses gueules réalistes et magnifiquement expressives, ses ambiances colorées très contrastées, et pour l'histoire qu'il parvient à raconter de façon limpide en trois pages seulement. Mais il ne s'agissait là que de l'introduction. Le récit va s'ancrer dans une fin de 19ème siècle qui voit le chemin de fer mettre au chômage les cow boys. C'est sur cette prémisse elle aussi limpide que va se construire cette histoire. Histoire d'un bouleversement, d'un monde qui change, d'une époque qui s'achève. Histoire d'hommes pris dans cette tourmente qui luttent pour survivre. Le décor farouche du western, avec ses codes brutaux, se prêtait sans doute impeccablement bien à une telle histoire. Mais ici cette brutalité, toile de fond latente et omniprésente, ne sera pas gratuite. Si un événement déclencheur va la libérer et si elle va prospérer dans un enchaînement implacable, tous les protagonistes ont leur motivation. Et je reste admiratif devant la facilité avec laquelle on comprend ces personnages, archétypaux mais pas caricaturaux, sans qu'ils aient besoin d'aligner plus de trois phrases. L'épilogue m'a laissé un peu dubitatif sur le coup. Mais en y repensant, il est très beau et, donnant une note d'espoir parmi toute cette violence, ouvrant sur ce nouveau monde qui après tous ces soubresauts aura retrouvé un peu de paix, offre à ce western une morale qui ne dénoterait pas dans un conte. Western crépusculaire et magistral, vous a-t-on dit. Je confirme, et j'aime. Note réelle : 4,5 / 5, et je pousse avec joie jusqu'à 5.

19/05/2021 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5
Couverture de la série La Quête de l'Oiseau du Temps
La Quête de l'Oiseau du Temps

Je peux remercier le taulier de ce site, Alix, d'avoir rappelé à ma mémoire le jeu vidéo tiré des aventures de Bragon et de la jolie Pélisse. Si ce jeu n'aura pas autant marqué les mémoires, il n'en est rien pour cette oeuvre phare que je peux ranger sans hontes à côté d'autres classiques Heroic Fantasy eighties et francophones comme Le Grand Pouvoir du Chninkel et les Légendes des Contrées Oubliées. Comme ces deux œuvres, on y cultive un univers souvent sombre et mélancolique mais également rempli d'idées qui seront bien souvent copiées mais rarement égalées. Mais "La Quête" est probablement la plus connue et reconnue. C'est également une des plus anciennes annonçant un virage un peu plus adulte et d'un découpage dynamique. On ne s'y ennuie jamais d'autant plus que chaque tome pose un univers et des challenges complètement différents tout en maintenant une parfaite continuité dans l'histoire que Serge Le Tendre construit et maitrise parfaitement. L'équipe constituée est aussi équilibrée qu'atypique. On passe un moment merveilleux entre rires et frissons, scènes cruelles voire violentes et quelques passages plus intimistes. Mention spéciale accordée au personnage du Rige qui inspire un certain respect. Je n'aurais même pas été foncièrement contre une série sur cet unique personnage mais justement, une des forces de "La Quête" est d'avoir su rester relativement courte et cohérente. La claque ressentie lors des dernières pages reste encore à ce jour plus de 30 ans après ma première lecture l'un de mes plus beaux souvenirs de bande dessinée. Le style Loisel pillé par l'ensemble du catalogue nineties de l'éditeur Soleil n'avait pas d'égal à l'époque de sa parution. Pour une vieille série, elle a de jolis restes et est devenue pour l'ensemble de ses qualités un indispensable. On se souviendra encore longtemps des aventures du Chevalier Bragon.

19/05/2021 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
Couverture de la série Tom-Tom et Nana
Tom-Tom et Nana

Je note cette série selon mon appréciation lors de la lecture, étant jeune. C'est effectivement une très bonne bd jeunesse, remplie de situations amusantes, les personnages sont bien trouvés et ça se renouvelle bien. Le restaurant de la bonne Fourchette, la voiture qui roule à la betterave, la tante Roberte, etc. Le dessin est particulier mais dynamique et les histoires sont toujours très fluides. C'est sans doute une des meilleures bd jeunesse, tout simplement...

18/05/2021 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
Couverture de la série Ghost Kid
Ghost Kid

Après la lecture, je dois avouer que j'étais un peu déçu... j'en attendais peut-être trop suite aux avis élogieux lus ici-même. Et puis vient le moment d'écrire l'avis...et là, finalement, j'opte pour un 4. Parce que même si le récit n'est pas parfait et que certaines facilités sont un peu regrettables (un vieux cow-boy qui voit à peine devrait galérer un peu plus à tirer sur ses ennemis), le scénario tient la route et l'ambiance est excellente. La quête de ce vétéran est d'autant plus plaisante qu'on s'attache facilement au personnage et cela nous aide à partager vraiment ses déboires. Les dessins sont très bons, comme souvent avec Tiburce Oger. Au final, je reste très satisfait de ma lecture car l'aventure est plaisante et surtout assez originale et mémorable. Les différents éléments sont pourtant relativement classiques mais le tout fonctionne très bien et forme une bd western intelligente et agréable à parcourir. J'aurais même aimé que l'aventure dure plus d'un tome!

18/05/2021 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Indes fourbes
Les Indes fourbes

La bande dessinée me casse les roubignolles actuellement. Ce n'est un secret probablement pour personne. Je passe beaucoup moins de temps à lire et donc à venir chroniquer par ici pour x raisons qui je l'espère s'estomperont. Pourtant il était difficile en 2019 de passer au travers de cette grosse sortie de rentrée. Pensez-donc, une œuvre à 4 mains du dessinateur de Blacksad, série devenue très rapidement culte par la seule force de ses dessins animaliers détaillés de toute beauté d'une part et d'autre part du scénariste d'autres séries remarquables avec également des bestioles douées de paroles dont je ne vais pas vous faire l'affront de vous les citer naïvement. Si vous n'avez pas lu Garulfo ou De Capes et de.... OUPS ! Je l'ai dit ! Et bien arrêtez la lecture de mon humble critique pour vous gorger des bons mots de Maître Ayroles dans les titres qui ont fait la gloire de ce grand monsieur. Les autres ont surement donc lu Les Indes Fourbes et n'ont pas attendu aussi longtemps que moi pour avoir leur avis. Mais qu'importe, je vais enfin donner le mien qui peut se résumer en peu de choses : pourquoi ai-je attendu autant de temps pour lire ce petit bijou ? (d'autant que je le possède depuis sa sortie ahem). Et surtout, comment ai-je pu ne pas être spoilé bêtement de cette intrigue à tiroirs ce qui aurait probablement bien gâché cette lecture vierge de tout ressenti. Car je ne peux que conseiller, non même de recommander à la plupart des âmes curieuses et tout aussi vierges que moi de se jeter sans aucune retenue dans ce récit sans aucune influence extérieure, quelle qu'elle soit. Les auteurs laissent déjà bien trop d'indices parsemés par ici ou par cela. On retrouve l'intérêt du papa d'Eusèbe le lapin pour les mises en scène théâtrales et autres farces dignes de Molière. Le récit des tristes mésaventures de Pablos qui constitue le premier acte et une bonne partie du récit (un copieux 160 pages livré en un seul tome complet) n'est qu'une mise en bouche où l'humour de la situation se dispute au ridicule et à la cruauté des hommes. Désirant faire fortune en Amérique du Sud que l'on appelait encore les Indes au XVIIème siècle, notre malandrin n'a décidément pas beaucoup de chance ou du moins c'est ce que l'on suppose. En quête d'un Eldorado qui pourrait établir sa gloire, Pablos va rencontrer tout un tas de personnages qui vont l'élever ou le rabaisser. La mise en scène en histoires imbriquées pourrait être pénible à suivre mais Ayrolles qui insuffle un tel souffle et un tel rythme qu'il est difficile de couper sa lecture. Et lorsqu'arrivent les second et troisième actes bien plus courts mais ô combien jubilatoires, on arrive en fin de lecture avec le sourire aux lèvres et surtout l'envie de tout relire immédiatement pour déceler certaines fourberies. Ai-je parlé du dessin ? Non mais il est magnifique. Guarnido prouve en deux temps trois mouvements qu'il peut dessiner autre chose que des polars félins et il le fait très bien (sa double page en aquarelle regorge de détails de toute beauté) et ne faiblit jamais. On sent ces deux auteurs s'amuser énormément. Peu importe certaines ficelles scénaristiques, j'ai passé un excellent moment et vous savez quoi ? Oubliez ma première phrase. ^^

18/05/2021 (modifier)
Par Solo
Note: 4/5
Couverture de la série Jason Brice
Jason Brice

Je possède cette petite série depuis sa sortie, et après une nouvelle lecture, je ne me lasse pas de la retrouver. Le tome 1 dépasse peut-être la qualité des deux suivants, ou bien je suis plus attaché par le style d'enquête pur que par la tendance vers le paranormal. Mais cette préférence n'enlève en rien la qualité globale que je donne à toute l'histoire. L'intrigue est super intéressante, vachement bien ficelée, tout est cohérent. Le scénario gagne en singularité et en intensité au fil des tomes. On découvre peu à peu l'histoire des personnages (secondaires ou principal) en même temps que l'on élucide l'enquête, c'est parfaitement calibré. Pas d'humour, ici c'est l'ambiance thriller d'un polar paranormal qui domine. Les dessins me plaisent tout autant. Les personnages sont dessinés de manière à ce que le lecteur se demande quels sont les secrets enfouis chez chacun d'eux, qui est le coupable, à qui faire confiance, etc. Je regrette simplement que ces visages introvertis soient si souvent appliqués dans le dessin, cela fait dégager la même émotion à trop de reprises : bouche fermée, sourcils froncés, regard énigmatique ou inquisiteur... Mais permet aussi de dégager une ambiance d'enquête vraiment prenante. Le dessinateur réussit parfaitement à traduire en images l'élucidation de cette sombre affaire. La fin n'est pas abracadabrante du tout, les fils se tissent entre eux... Le scénariste a eu le talent de rendre claire une intrigue qui a tout de même son lot de complexité. Ceci grâce peut-être à l'efficacité de l'écriture. Je trouve que les phylactères ont une présence aérée, avec des phrases claires, concises et bien tournées, et je me dis que tout cela doit résulter d'un scénario maîtrisé jusqu'au bout des doigts. Pour aimer vraiment cette série il faut, je pense, aimer (ou accepter) que la montée en puissance de l'histoire aille de pair avec la présence de plus en plus prononcée du style fantastique. Je conseille vivement la lecture, c'est un excellent travail effectué par les auteurs pour en venir à cette qualité d'intrigue, qui est agréable à lire et qui parvient à dégager une ambiance paranormale du plus bel effet.

17/05/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
Couverture de la série Mémoires d'un incapable
Mémoires d'un incapable

Albert Laforge est sur le point de se donner la mort. Il a le canon de son fusil dans la boucle. Le compte à rebours a commencé. Dans quelques secondes sa cervelle va tapisser son salon coquet ! je tourne la page, et je m’attends à une planche bien sanguinolente ! Ben non ! Quelle déception ! il n’a pas eu le courage d’appuyer sur la gâchette. Au lieu de ça il va pisser tout en s’invectivant et en se reprochant d’avoir trucidé sa femme et ses deux gosses. Son double maléfique le pousse à aller jusqu’au bout de l’horreur. Ce n’est que le début de l’album. Donc vous avez compris que nos amis poètes et ceux qui cherchent des récits à l’eau de rose, vous pouvez passer votre chemin. Vous plongez donc dans les souvenirs d’Albert pour mieux appréhender le pourquoi de cette boucherie. Son alter égo pernicieux et malfaisant l’entraine vers les bas-fonds au point de devenir un meurtrier car vivre n’est plus envisageable pour lui. Mais il est plus facile d’abattre son prochain que de se donner la mort. Le graphisme est un peu grossier à mon goût mais cela le fait quand même. La colorisation tout en noir et blanc est agréable avec une alternance de cases sombres et de cases lumineuses. C’est glauque et poisseux bien évidemment. D’ailleurs j’ai les mains qui collent après la lecture de cet album. Ca va vous secouer. Donc si vous n’êtes pas neurasthénique, vous pouvez rejoindre Albert dans son délire sanguinaire !

17/05/2021 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 4/5
Couverture de la série Cadavre exquis
Cadavre exquis

Une mignonne histoire dont la progression est au début menée lentement mais sûrement. Pas très originale, la trame se laisse lire, aidée par un dessin plutôt mignon (girly diront les experts en la matière), mais certainement pas réaliste. On assiste au lent naufrage de l'héroïne (assez cruche, il faut le dire) puis à sa remontée vers la surface en compagnie d'un prince pas si charmant que ça, mais on fait avec ce qu'on a sous la main. Une grosse partie de la BD consiste en un huis-clos avec 3 personnages, quasiment une pièce de théâtre. C'est bien amené, et on lit vite les sentiments des protagonistes, les tenants et les aboutissants. Néanmoins, amis de la bonne et haute moralité, ce n'est pas ici que vous trouverez votre pitance. La fin est peu crédible, comme déjà indiqué dans les autres avis, il serait très facile pour l'écrivain de prouver le contraire, mais bon, ce n'est pas la 1ère BD qui contient une énormité scénaristique ou une ficelle plus grosse qu'un câble transatlantique. Et puis, à bien y réfléchir, cette façon de faire, c'est du court terme ! Néanmoins, c'est une belle pirouette qu'on sent quand même un peu venir vers les dernières pages. Je vais dire que la lecture a été plaisante durant la majeure partie de cette BD. C'est vers la fin que 2 choses me gênent un tantinet. J'en ai déjà cité une (la pirouette finale). L'autre est la "poupée" qu'on voit apparaître à la télé. C'est très cliché, surtout de la part d'une dessinatrice (en tout cas, je ne pense pas que ce soit intentionnellement satirique, quoique). Néanmoins, je vais mettre 4 étoiles (en réalité un 3.5), parce que la BD m'a plu et délassé. La pirouette finale m'a quand même beaucoup amusé (même si je l'ai vue venir) mais aurait pu être présentée autrement, ça gâche un peu.

18/01/2021 (MAJ le 17/05/2021) (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
Couverture de la série Batman - White Knight
Batman - White Knight

Ce comics ne s'inscrit pas dans la continuité des séries DC actuelles mais il part tout de même de la même base et y apporte un twist très intéressant...mais surtout par son traitement car l'idée en elle-même reste assez simple. "Et si le joker était guéri ?" est le pitch de base mais l'ensemble va bien plus loin. Le déroulement nous tient en haleine et après avoir lu le tout début, je m'attendais presque à voir Napier endosser le rôle du Batman (ou quelque chose d'approchant), bref, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. On approfondit l'histoire du dark knight et de Gotham à travers des subplots malins comme le fonds Batman, la relation de Batman avec la police (et Gordon), le système de tunnels, le passé des Wayne et du Baron Von Fries. J'ai été agréablement surpris par la cohérence de l'ensemble malgré les différentes inclusions (2 Harley Queen, on parle de Jason Todd, Il y'a Batgirl, Nightwing, les batmobiles des séries, films, dessin animé, etc. ). C'est très bien fait! Et je dois dire que le suspens est là du début à la fin de la lecture...(et il y a même quelques bonnes surprises que je préfère ne pas spoiler). Le dessin est bon, et assez original. J'aime beaucoup le parti-pris au niveau de la représentation des personnages et l C'est de plus en plus la tendance et on sent que l'ère Jim Lee est terminée (même si beaucoup de comics restent dans ce style). Bref, c'est rafraichissant et clairement une très bonne histoire de Batman que je recommande à tous les fans. Pour les lecteurs peu familiers de l'univers du dark knight, vous aurez peut-être plus de mal à rentrer dans l'histoire car connaître les références, le background des personnages et leurs relations avec nos héros seront nécessaires pour mieux apprécier la qualité de cette histoire. Réservez donc cette lecture à plus tard si vous commencez votre plongée dans le monde de Gotham...

17/05/2021 (modifier)