Les derniers avis (39027 avis)

Par Chelmi
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ultimates
Ultimates

"Ultimates" des Super-héros attachants... Millar nous conte les aventures d’une équipe de super-héros, un groupe de vengeurs et de justiciers membres du S.H.I.E.L.D et à la solde de l’Etat américain qui se battent pour sauver la veuve et l’orphelin… et aussi le monde tant qu’ils y sont. Rien de bien nouveau jusque-là, mis à part que ceci n’est qu’une partie du scénar car l’auteur attache aussi beaucoup d’importance à ses personnages et nous les décrit en profondeur. Captain America est encore plus nationaliste que Bush, Iron Man est un poivrot, Giant Man frappe sa femme, Thor est un militant écologiste et anti-mondialiste, Banner (Hulk) est dépressif et frustré, … Cette désacralisation les fait tous tomber de leur piédestal, ça les rend plus humains et attachants. De plus le récit est bourré d’humour, j’aime beaucoup le passage où ils débattent sur qui devrait prendre leur rôle au cinéma pour un hypothétique film. Il y a aussi de nombreux clins d’œil dont certains ont dû m’échapper, j’ai beaucoup apprécié celui fait à Matrix dans les premières planches du chapitre huit. Vraiment une excellente série et pourtant le pari n’était pas forcément gagné d’avance car mélanger un homme qui grandit à la taille d’un immeuble, une femme qui rapetisse (la Guêpe), un dieu vivant,… et un super soldat drapé de la bannière étoilée ça peut paraître un peu too much, et bien NON, c’est émouvant, drôle et ça castagne sec. Pour moi qui ne connais pas grand chose en héros revêtu de collant, mis à part sur grand écran, cette série qui fait une remise à zéro à sa sauce est une vraie aubaine. Hitch a un sacré coup de patte. Ses dessins sont géniaux. Comme bien souvent avec les comics de Super-héros, il utilise un style très réaliste, mais là où il est très fort, c’est dans les expressions des visages. J’ai rarement vu des émotions et des sentiments si parlant dans un aspect si réel, et c’est un fan de gros nez et de caricatures qui vous parle, c’est pour dire… Et avec ça, les scènes d’action ne sont pas en reste, et heureusement, sinon ça serait un comble avec une telle série. Les combats et les explosions sont monumentales et riches en détails sans perdre en vivacité. Les couleurs informatiques de Mounts sont vraiment très jolies. J’ai en tête quelques planches se déroulant sous la pluie, une merveille. Alors oui, il y a quelques abus de temps en temps avec les effets Photoshop mais ça colle parfaitement avec le thème des Super-héros qui sont toujours plus forts, plus beaux, plus clinquants, plus brillants … tout dans la surenchère et c’est pour ça que c’est bon.

28/08/2006 (modifier)
Par Chelmi
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série l'Etoile du Désert
l'Etoile du Désert

"L’étoile du désert" ou la quête de la vérité… Desberg, nous livre un très bon western. Il ne donne pas dans l’originalité, c’est une histoire dans la tradition du genre : le bien contre le mal, les grands espaces de l’ouest contre le rail, la condition indienne, la droiture, la loi, la justice, la liberté, le chaos … des thèmes graves et lourds de sens et de symboles comme dans un bon Sergio Leone. Après le meurtre de sa femme et de sa fille, Mathew Montgomery est anéanti et n’a plus qu’une idée en tête, se venger mais aussi et surtout savoir qui s’en est pris à sa famille et pourquoi. Pour remonter la piste, il n’a qu’un seul indice, une mystérieuse étoile tatouée au couteau sur le corps meurtri de sa fille. Le rythme du récit et particulièrement bien dosé, on ne s’ennuie pas. Les personnages sont bien fouillés et charismatiques. L’auteur met particulièrement bien en scène la frustration et l’obsession de la recherche de la vérité qui ronge le héros, en couchant sur le papier ses pensées intérieures. De plus une histoire avec un début et une fin de cette qualité scénariste et qui s’étend seulement sur deux tomes, ça a le mérite d’être souligné surtout lorsque la mode est aux séries à rallonge. Je dis bravo et western culte. Comme d’habitude "Marini" et "dessins-couleurs magnifiques" sonnent comme un pléonasme. Alors, je ne vais pas encore une fois ressortir la boite à superlatifs, je vais me contenter d’un : « Les dessins sont excellents et les couleurs parfaites. » Point final. (Mais si vous insistez et que vous en redemandez, allez voir mes avis sur : Le Scorpion, Gipsy et Rapaces pour vous rassasier ^^)

28/08/2006 (modifier)
Par Chelmi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Orbital
Orbital

"Orbital", la porte des mondes… Runberg, nous fait vivre les aventures de deux agents de l'ODI, gardien de la paix interplanétaire. Pour accomplir leurs missions, nos deux héros, Caleb un humain et Mézoké un(e ?) Sandjarr, utilisent la grande porte Crop de la station Orbital capable de les téléporter aux quatre coins de l’univers. Comme vous l’aurez compris, c’est une série de science fiction, plus précisément un space opéra avec son lot d’extraterrestres, de vaisseaux spatiaux, de coalitions et d’enjeux politiques, le tout assaisonné d’un passé chargé d’histoire. Le tome 1 est une longue et très intéressante mise en place de l’univers et de ces personnages. On y suit aussi les tout débuts de la première affectation diplomatique de Caleb et Mézoké sur Senestam pour régler un conflit sur les droits de propriété et d’exploitation minière entre humains et Jävlodes. Cette première mission devrait s’achever dans le tome 2, et si le succès est là, ce dont je ne doute absolument pas, on devrait enchaîner sur d’autres aventures. Les dessins et les couleurs de Pellé sont une vraie réussite. Les personnages ont un style semi réaliste qui permet de les rendre plus expressifs alors que le background et les décors, eux, sont très réalistes et riches en détails ce qui donne une authenticité et une vraie assise à l’univers. Les tons gris pâle et beige collent parfaitement à l’ambiance et apportent une certaine froideur tout à fait en harmonie avec l’univers. J’ai vraiment été conquis par la qualité graphique de toutes les illustrations.

28/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Carmen Mc Callum
Carmen Mc Callum

Fred Duval est décidément doué pour raconter des histoires pleines d'idées, de rebondissements et surtout très prenantes. Je viens de relire les 2 premiers cycles de Carmen Mac Callum (premier cycle : tomes 1 à 3, 2e cycle : tomes 4 et 5), et comme lors de ma lecture de Travis, j'ai été scotché, avec en permanence l'envie de lire la suite. Je ne suis pas totalement fan du dessin mais il est très bon et convient parfaitement au récit. Quant au scénario, comme pour Travis, nous sommes replongés dans ce futur de 2050 imaginé avec soin et intelligence. On sent que Fred Duval a lu des oeuvres telles que Neuromancer ou les romans de Neal Stephenson, j'irais même jusqu'à parier qu'il a joué au jeu de rôles Cyberpunk, car c'est bien ce même type d'univers Cyberpunk qui est reproduit avec brio. Le brio apparaît dans la cohérence de son monde d'anticipation (même si, la réalité allant tellement plus vite que la fiction, certaines choses imaginées dans les débuts de la série font presque déjà anachroniques mais c'est obligé dès que l'on parle du futur proche de l'informatique et de la géopolitique). Mais le brio apparaît surtout dans l'accroche du scénario, le rythme de l'intrigue, la façon dont l'action est toujours présente sans jamais être lassante. C'est du grand spectacle en BD, le genre d'histoires qui ne serait qu'un gros film à effets spéciaux aux USA sauf qu'il y a ici un scénario très bien monté. Même les quelques facilités scénaristiques nécessaires par moment pour rendre l'action plus fluide passent bien. Mon seul véritable reproche personnel serait que je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Carmen elle-même : je ne l'apprécie pas trop. Mais elle n'est qu'un des nombreux personnages en action, donc cela passe très bien. A choisir entre le premier et le second cycle, je préfère nettement le premier. Pour l'aspect de la découverte déjà, mais aussi pour l'intensité et l'intérêt de son scénario. Le second cycle, plus court, est bien monté et suffisamment complexe, mais je le trouve plus lisse, même si les rebondissements qu'il offre surprennent largement le lecteur le plus blasé. Une très bonne BD de divertissement.

28/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Bouffe-Doublon
Bouffe-Doublon

Note approximative : 3.5/5 Bouffe-Doublon est une bonne BD de pirates. Elle apporte assez peu de nouvelles choses aux histoires du genre, mais son scénario est bon et plein de rebondissements, permettant même au lecteur le plus blasé de ne pas s'ennuyer. C'est une histoire de pirates dans la grande tradition, une chasse au trésor avec une île et des indigènes. Le récit est relativement réaliste même si certaines facilités scénaristiques sont prises par moment (j'en ai recensé quelques-unes assez flagrantes dans le troisième tome par exemple). Je pense que ces facilités sont acceptables dans le sens où elles permettent une meilleure fluidité et un meilleur rythme du récit. Dans tous les cas, cela nous offre du grand spectacle assez intéressant et captivant, tout en ne partant jamais dans le fantasque improbable. Les personnages sont bons, le scénario assez intelligent, l'intrigue jamais ennuyeuse, une bonne lecture. Quant au dessin, il est bon lui aussi. Les personnages sont les plus réussis. Sans être excellent, ils ont une belle personnalité graphique chacun et leur dynamisme est bien rendu tout en les rendant suffisamment réalistes. Les décors maritimes sont un peu moins bons, je trouve. Nous sommes loin des navires, des cieux et des mers d'un maître comme Bourgeon par exemple (Les Passagers du vent). Cependant, cela reste tout à fait convenable et ne réduit pas la qualité des planches. Et pour finir, la colorisation est sympathique. Elle change à partir du troisième, passant d'une sorte d'aplats de couleurs assez classiques à une colorisation à l'aquarelle plus réaliste. Dans les deux cas, elle me convient, je n'ai pas de préférence. Une bonne BD de pirates pour amateurs du genre.

28/08/2006 (modifier)
Par Muad Dib
Note: 4/5
Couverture de la série Pretty Face
Pretty Face

Une chose est sûre, Yasuhiro Kano aime les histoires complètement folles et les situations les plus improbables. Masashi devient, à la suite d'un accident, complètement défiguré et c'est grâce à une photo retrouvée dans son portefeuille qu'un médecin (complètement fou) lui fait retrouver un visage humain. Seulement voila, il s'agissait d'une photo de la femme qu'il aime (Rina Kurimi). C'est à partir de là que ce jeune garçon va se retrouver dans des situations toujours plus dingues les unes que les autres. Moi je raffole de ce genre d'histoire simple et marrante. De plus je trouve les personnages très attachants. Cependant je conseille tout de même de le lire, entre d'autres mangas au scénario plus complexe, juste histoire de se détendre un peu les neurones.

27/08/2006 (modifier)
Par crispies
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Akira
Akira

J’ai pris connaissance de cette série grâce au film qui en est tiré. Il est vrai que l'achat est onéreux mais que de bonheur à la lecture !! Le rythme est tellement soutenu qu’il est difficile de ne pas enchaîner tous les tomes. Visuellement le dessin est très clair, le scénario très inventif et le découpage des cases est très cinématographique, ce qui rend les scènes d'action vraiment intenses. Franchement, amateurs du film, achetez le manga les yeux fermés, vous ne serez pas déçus.

27/08/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Agent secret X-9
Agent secret X-9

Vous avez quelques minutes ?... Je voudrais vous parler d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître... Je voudrais vous parler de "Secret Agent X-9"... "X-9" fait ses premiers pas dans le quotidien américain Evening Journal du 22 Janvier 1934. L'origine de son histoire ?... Sa femme et son fils ont été assassinés par une bande d'horribles crapules. De simple flic qu'il est, il va rapidement devenir un impartial défenseur de la loi. Il n'hésitera jamais à se lancer dans les enquêtes et entreprises les plus insensées tant est énorme sa haine des gangsters. Pour mettre en scène ce qui sera une des plus formidables bandes dessinées policières américaines d'Avant-Guerre (celle de 40), le scénariste Dashiell Hammett -par ailleurs célèbre romancier de l'époque- va faire appel au dessinateur Alex Raymond. Nous sommes dans l'Amérique des années 30... Une Amérique en proie à la récession économique, au chômage... C'est l'Amérique de la prohibition, des gangs qui règnent sur les grandes villes, des règlements de comptes en tous genres et du mépris des lois. Secret Agent X-9 -titre original de la série- va de suite plaire -et grandement- aux lecteurs. Sa longue saga sera imaginée par plusieurs dessinateurs-scénaristes : 1935. En Novembre, Alex Raymond cède sa place à Charles Flanders ; également un "gros calibre" du dessin de l'époque. Hammett va bientôt abandonner le scénario de la série. Il sera remplacé -haut la main- par Leslie Charteris (l'auteur du "Saint"). 1938. Nicholas Alfonsky remplace Flanders au dessin. Charteris, accaparé par ses romans du "Saint", cède le relais des scénarios à Robert Storm, suivi par Max Trell. 1939. Austin Briggs reprend le dessin à Alfonsky. 1940 à 1960. Du nouveau dans la vie de "X-9". Mel Graff, nouveau dessinateur de la série, lui donne un nom : Phil Corrigan. Graff va le faire accompagner d'un partenaire : Bing, et aussi d'une fiancée : Wilda Dorray. Graff anime la série jusqu'en 1960. Au fil des années, Corrigan va faire appel aux méthodes d'investigations les plus pointues d'alors ; faisant plus souvent appel aux laboratoires scientifiques qu'aux indics des bas-fonds urbains. 1960 à 1967. Bob Lubbers prend le relais graphique sur des scénarios concoctés par Bob Lewis. 1967 à 1979. Nouveau changement d'équipe. Archie Goodwin (scénarios) et Al Williamson (dessin) reprennent la saga et la baptisent "Secret Agent Corrigan". C'est une certaine fin des enquêtes scientifiques. Ils replongent Corrigan dans son milieu d'origine : la police urbaine. Ils renouvellent dans leurs histoires ce sombre climat social des années 30 où une partie de la société américaine d'alors vivait dans la corruption et la délinquance. 1979. Georges Evans, seul aux commandes, reprend la série. Et en France ?... C'est dès 1937 que les lecteurs découvrent cette série dans l'hebdo Aventures. Ces "histoires de bandits" feront également les beaux jours d'hebdomadaires d'époque : Jumbo, Paris-Jeunes, Johnny... Les "Récits Complets" d'alors lui feront la part belle dans la collection "Aventures et Mystères". Ces histoires -dont seuls les textes sont traduits en langue française- d'une trentaine de pages, en noir et blanc, grand format "à l'italienne" feront la joie et procureront des frissons aux jeunes lecteurs de l'époque. Imprimés sur mauvais papier d'Avant-Guerre, ces "albums" sont très difficiles à trouver, qui plus est en bon état. J'en possède, précautionneusement rangés et protégés dans mes étagères de "vieux machins". "Agent Secret X-9" aura en France, outre les éditions en récits complets, celles en albums "normaux". Le premier sera un broché édité chez Hachette en 1935 jusqu'à celui des éditions Glénat-Denoël de 2003. Ce dernier N'EST PAS une "intégrale". Il ne reprend que certaines histoires parues entre 1934 et 1935, concoctées par le duo Hammett-Raymond. Qu'en dire ?... "Agent Secret X-9" est une magnifique série qui plonge le lecteur dans ce qu'était l'Amérique des années 30. De simple flic, Corrigan, au fil des opus, va devenir une sorte d'expert et démêler des intrigues "noir de noir". Série sombre au départ, vrai polar à l'ancienne, Corrigan va devenir une référence du "policier" ; aidé en cela par une palette des plus grands scénaristes et dessinateurs d'époque. Pourquoi on l'aime ? Parce que c'est un homme simple, un flic, qui suite à l'assassinat de sa famille, va poursuivre sa quête -qu'il sait sans fin- à la poursuite des malfrats. "Bof", me diront certains d'entre-vous, "l'histoire est tellement simple qu'on l'a déjà vue ou lue maintes fois dans un autre style !..." C'est vrai. Mais cette saga débute en 1934 et nombre d'histoires de ce genre -que vous avez lues ou vues- ont été inspirées par cette dernière. Et les auteurs dans tout ça ?... Alex RAYMOND. (Période 1934-1935). Dessinateur-scénariste de nationalité américaine, il naît à New Rochelle le 12 Octobre 1909. Il décède à Westport le 6 Septembre 1956 (pour les puristes : dans un accident de voiture sur la route de Clappboard Hill, dans le Connecticut). Il est le créateur de "Flash Gordon", de "Jim la Jungle", "Rip Kirky" et moult autres collaborations et créations surtout connues sur le marché américain. Charles FLANDERS. (Période 1935-1938 ). Dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Maryville (Etat de New York) en 1907 et décède à Majorque (Espagne) le 10 Janvier 1983. Outre "X-9", on lui doit aussi "King, le roi de la Police Montée", "Lone Ranger", "Ivanhoé", L'île au trésor et autres créations et adaptations. Austin BRIGGS. (Période 1939). Dessinateur américain, né à Humbolt (Etat du Minnesota) le 8 Septembre 1908, il décède à Paris le 10 Octobre 1973. Pour les puristes : il dessinera "X-9" du 7 Novembre 1938 au 4 Mai 1940. Il a surtout collaboré à Flash Gordon dont il a dessiné quelques planches et, surtout, continuera les aventures de ce dernier de 1940 à 1944. Mel(vin) GRAFF. (Période 1940-1960). Dessinateur-scénariste américain, il naît à Cleveland (dans l'Ohio) en 1907. Il décède à Orlando (Floride) le 1er Novembre 1975. Connu pour cette série. Bob (Robert) LUBBERS. (Période 1960-1967). Dessinateur-scénariste américain, né à LOng Island (New York) le 10 Janvier 1922. Egalement connu pour ses séries "Rip Carson", Tarzan, "le Saint". Mésestimé, méconnu, oublié de la "jeune" génération, c'est pourtant un dessinateur très doué qui -malheureusement- n'a signé que peu de planches en son nom propre. Il était surtout collaborateur graphique sur d'autres séries. Archie GOODWIN. (Période 1967-1979). Dessinateur-scénariste américain, né à Kansas City le 18 Septembre 1937, décédé le 3 Mars 1998. Ici en tant que scénariste, il crée le "nouveau X-9". On lui connaît aussi "Sub-Mariner", "Les Quatre Fantastiques", "Docteur Stange", "Iron Man". Surtout, il constitue l'équipe qui mettra en dessins les épisodes de Star Wars. On ne lui compte plus, aux USA, ses nombreuses réalisations. Le "Jean-Michel Charlier" américain. Une véritable "pointure". Al WILLIAMSON. (Même période). Dessinateur-scénariste américain, né à New York le 21 Mars 1931. Ici dessinateur, mais connu en tant qu'adaptateur de "L'empire contre-attaque" chez Marvel. A transcrit graphiquement "Blade Runner" et travaille toujours sur des séries "made in USA". Toujours en activité. Georges EVANS (période 1979 à nos jours). Dessinateur-scénariste américain, né à Harwood (Pennsylvanie) le 5 Fev 1920. Quel long avis, hein ?... C'est peut-être parce que je l'aime bien, moi, ce X-9. Si vous trouvez ses aventures, plongez-y de bon coeur ; retrouvez cette Amérique des années 30 qui nous faisait rêver avec Al Capone et les Incorruptibles. Malgré ses divers dessinateurs et scénaristes, voici une véritable saga, robuste, plaisante graphiquement, réalisée par nombre de "grands" de l'époque. Souvent imitée, jamais égalée. De l'excellent travail d'artistes, au sens noble du terme. Un "petit dernier" pour les puristes fous ?.. Ces histoires ont fait l'objet de séries télévisées. La première, en 1937 (12 épisodes), réalisée par Ford Beebe et Cliff Smith, avait Scott Kolk dans le rôle principal. La seconde, en 1945 (13 épisodes), réalisée par Ray Taylor et Levin Collins, avait Keye Luke dans le rôle de X-9. C'était "il y a longtemps". C'est, je pense, complètement oublié. Mais ça a existé... Je viens de me relire... et de boire mon cinquième café... Mon dieu, quel long avis ! J'espère ne pas vous avoir trop embêté...

27/08/2006 (modifier)
Couverture de la série Nausicaä de la vallée du vent
Nausicaä de la vallée du vent

Miyazaki, le maître du film d'animation s'est également exercé à la bande dessinée, dont son deuxième film (Nausicaä, actuellement au cinéma en France, 22 ans après sa création !) adapte les deux premiers tomes de manière simplifiée. Et quelle bande dessinée ! Complexe est le premier qualificatif qui vient à l'esprit. Très complexe, même. Voire trop complexe pour certains (pour qui un XIII est déjà bien compliqué... hem...). Il est certain que ce manga est une oeuvre pour adultes aimant réfléchir : réfléchir au sens des mots "écologie" (en oubliant de préférence José Bové), "sacrifice", "amour", "don", "courage". Rien que ça. Et bien oui, Nausicaä, c'est formidablement bien raconté, extraordinairement bien dessiné, et aborde énormément de thèmes oubliés par les générations actuelles. Nausicaä, c'est beau, tout simplement. Pour anecdote : Moebius/Giraud a choisi d'appeler sa fille Nausicaä après avoir vu le long métrage de Miyazaki. À l'en croire (et je veux le croire), Nausicaä est l'héroïne de bande dessinée la plus emblématique de la bande dessinée mondiale. Chaque fois que mes yeux tombent sur le manga Nausicaä sur mes étagères depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher de penser : " S'il ne devait en rester qu'une [BD/Manga], cela ne pourrait être que "Nausicaä" ". Un chef d'oeuvre. Pour la vie.

27/08/2006 (modifier)
Par Marie M
Note: 4/5
Couverture de la série Jour de pêche
Jour de pêche

Encore un joli petit chat carré donnant dans le conte et le rêve comme ceux que l’on raconte avec plaisir aux enfants avant de s’endormir. Le dessin mi-rond, mi-réaliste séduit très vite notamment grâce aux couleurs acidulées, douces et tendres. Un peu de tout dans ce récit pour faire rêver, faire peur, étonner, faire sourire et faire tomber amoureux. Les idées fusent. Le burlesque d’un « Laurel et Hardy » n’est étrangement pas si loin, tout comme la douceur d’un Peynet avec ses amoureux. Sans parole (ce qui n'est pas la règle de la collection) - mais finalement est-ce nécessaire ? – ce nouvel opus des éditions Carabas est un adorable cadeau à offrir à vos enfants qui ne peuvent que craquer. Superbe !

27/08/2006 (modifier)