Les derniers avis (39027 avis)

Par narvik
Note: 4/5
Couverture de la série Canal Choc
Canal Choc

J'ai lu les 3 premiers tomes à ma bibliothèque, mais il n'y avait pas le reste, ce qui fait que je suis cruellement resté sur ma faim. Car la série est très accrocheuse : à peine un tome était lu que je me ruais sur le suivant. En effet, les auteurs arrivent à mettre des fins à grand suspense, surtout dans le tome 1. L'histoire est elle aussi prenante. L'apparition du fantastique pendant le tome 1 est très réussie, si bien qu'on a affaire à un bon mélange de genres. L'histoire de cette chaîne de télévision à scoops n'est pas passionnante en elle-même, mais les personnages assez divers la rendent intéressante. Pour les dessins, c'est plutôt du classique, mais j'aime bien. Le trait n'est pas hésitant et les expressions des personnages sont très parlantes. Par ailleurs, j'aime beaucoup ce système d'intervention d'auteurs connus qui réalisent une planche dans l'album. Celle de Moebius est franchement belle et elle représente en plus le monstre fantastique qui est la clé du mystère.

27/08/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série Les 7 vies de l'épervier
Les 7 vies de l'épervier

A mon avis, une des séries les plus importantes des années 80. "Les 7 vies de l’épervier" font partie d’un cycle gigantesque comprenant de nombreuses séries, écrit par Cothias. Parmi ce magma, si vous ne devez lire qu’une série, c’est celle-là. Cothias fixe son action dans la France du début du XVIIème siècle, à peine remise des guerres de religion. On y retrouve des personnages historiques comme Henri IV, Concini ou Marie de Médicis. Pour rendre le récit plus haletant, il incorpore à la grande histoire la famille de Troïl qui semble très liée à celle du roi et partager avec elle un destin dramatique, comme dans le récit de l’assassinat d’Henri IV, ou les manigances de Concini et sa compagne. A cela s’ajoute une touche de fantastique, une violence non atténuée et l’on obtient l’une des meilleures séries de Cothias. Cependant, le tome 7 m’a paru un peu à l'écart par rapport au reste des 7 vies, il se déroule bien après dans le temps et évoque surtout le personnage de Masquerouge, sorte de "vengeur masqué" des temps anciens.

26/08/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Nero
Nero

Je rejoins les impressions de Ro et de Spooky sur ce polar. "Néro" est un premier tome très prenant qui bénéficie pourtant d’un traitement des plus classiques. L’originalité du récit s’efface au profit d’une mécanique bien huilée qui voit un privé (ex-policier) enquêter sur un serial killer. La narration, efficace, amène le lecteur à suivre pas à pas Néro dans ses investigations. Il n’y a pas de fausses notes. Les facilités scénaristiques soulignées par Ro ne décrédibilisent pas vraiment le récit. En effet, un serial killer finit bien souvent par commettre des erreurs lorsqu’il pense être intouchable. On peut toutefois s’interroger sur l’intérêt d’un deuxième opus, vu que l’enquête semble quasi aboutie. Mais peut être que cela servira à étoffer le récit et à voir poindre certaines révélations ou retournements de situations. En ce qui concerne les planches de Mutti, je les trouve très réussies. Plus que le dessin (très bon au demeurant), c’est l’ambiance générale (résultant de la technique de mise en couleur) qui accroche le regard. Bref, les italiens nous ont souvent habitué à de belles surprises, ces deux auteurs ne dérogent pas à cette règle. 3 étoiles amplement méritées pour le moment, peut être 4 si le deuxième opus est à la hauteur du premier. :) Après un premier tome d’une maîtrise narrative indéniable mais fort classique finalement dans sa trame, le suivant surprend par la rupture qu’elle occasionne avec le précédent. Ce second opus explore la psychologie tourmentée de Néro. C’est bluffant et vraiment bien amené. Bref, pour une série qui évolue dans le bon sens du terme, il est logique de monter la note pour la porter à 4 étoiles méritées. Comme quoi, il est souvent hasardeux de juger une série juste après le premier tome . . .

25/08/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série Bob Marone
Bob Marone

Bob Marone fait parti des séries faites par Yann et Conrad, au moment de leur passage au journal Circus (à la même époque que La Patrouille des Libellules). N’étant plus édité depuis longtemps, ce diptyque est devenu très recherché par les collectionneurs. A mon avis, c’est amplement mérité. Yann s’amuse à pasticher la série Bob Morane de Henri Vernes, série-type de la bd franco-belge des années 50 qui présentait un héros blanc, de grande taille parfait sous tous rapports, dans des aventures totalement stéréotypées. Yann et Conrad s’amusent à déconstruire le mythe, Bob est homosexuel, vit avec son compagnon Bill Gallantine, il est petit et doute parfois de ses capacités. Mais l’homosexualité décrite n’est pas qu’une simple accumulation de poncifs, Yann s’en sert comme fil narratif pour analyser la psychologie de Bob. Car Bob Marone n’est pas qu’une œuvre parodique (facilité dans laquelle Yann est peut-être tombé ces dernières années). Yann et Conrad livrent un scénario solide avec tout ce qui faisait la joie des fans du vrai Bob Morane : découverte d’un animal crypto-zoologique, récitatifs abondants, Yann imite à la perfection le style pompeux des années 50, bien sûr en distillant toujours son humour très incorrect. Au dessin, Conrad semble très inspiré, même si les dernières planches semblent un peu bâclées. On en vient donc à se demander pourquoi un éditeur n’a pas décidé de rééditer la série. A signaler, depuis quelques temps, Yann et Conrad ont repris le personnage dans les pages du journal Fluide Glacial.

25/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série L'immortel
L'immortel

Note approximative : 3.5/5 Une vraie bonne surprise que cette BD qui franchement ne m'attirait pas pour le peu que je l'avais feuilletée et par ses couvertures que je trouve franchement moches. Déjà, le dessin est nettement meilleur que je ne l'avais vu au premier coup d'oeil. Réaliste tout en étant dynamique, il n'hésite pas à offrir du grand spectacle que ce soit par des combats d'arts martiaux ou des décors assez grandioses. Puech maîtrise la colorisation à l'aquarelle. Hélas, et c'est ça qui gâche complètement les planches et m'a rebuté en première impression, il n'a absolument pas le même goût de couleurs que moi. Je n'aime pas ses cieux perpétuellement délavés, comme des photos surexposées, ses effets de lumière un peu trop présents, ses gouttes d'aquarelles trop mouillées donnant des effets de flou, sa palette chromatique surabondante en matière de turquoise, orange et vert pomme. Des planches entièrement colorisées en turquoise et orange, pouah... Vraiment dommage car par ailleurs, certains dessins sont excellents. Le scénario a l'avantage de tenir en 2 tomes seulement et de former ainsi une histoire dense et plutôt bien construite. Il a l'originalité de mélanger la Chine façon Tigres et dragons et les combines politiques de la Sérénissime Venise, avec une bonne touche de fantastique sur la fin. Un récit assez sympathique, plutôt bien raconté et prenant. Je ne vais pas crier au génie ni à l'originalité exubérante ni à la grande finesse de scénario, mais je trouve que ce scénario est tout à fait agréable à suivre et en moins de 90 pages, il raconte une histoire vraiment complète menant des montagnes chinoises aux îles de la lagune de Venise de manière tout à fait cohérente.

25/08/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Un monument de la bande dessinée mondiale, Moore et Gibbons s’attaquent au mythe du super héros américain et s’interrogent sur l’implication réelle de ces personnes hors du commun dans la société. La fin des années 80 a marqué un vrai renouvellement dans la galaxie comics avec des auteurs comme Miller (et son fabuleux Batman - Dark Knight) et bien sûr Alan Moore. Watchmen est une œuvre magnifique, sorte de testament des super héros. Mais attention car cette œuvre est très complexe et il est parfois difficile de l’aborder convenablement lors d’une première lecture tant celle-ci est riche. Au dessin Gibbons est l’héritier de la tradition des comics américains des années 80, dans le style d’un John Byrne. Certains regretteront le manque de virtuosité graphique de ce dessin, mais, à mon avis, il colle parfaitement à l’intrigue et lui donne toute sa substance. Concernant l’histoire ; des super héros sur le déclin et vieillissants sont progressivement éliminés par un mystérieux assassin. A partir de ce postulat assez classique, Moore va élaborer un scénario qui lorgne vers la philosophie. L’action se situe dans une Amérique alternative, où les Etats-Unis ont gagné la guerre du Vietnam, mais sont aux bords de la guerre nucléaire. Mis au ban de la société par des lois qui leur interdisent de porter des costumes, les super héros se sont peu à peu effacés ou cachés. Ce qui est intéressant c’est que ces super héros n’ont aucun super pouvoir (sauf Doc Manhattan sorte d’homme-machine qui a lui seul symbolise la force de frappe américaine). Les autres ne sont ou n’ont été des super héros que parce qu’ils étaient masqués : leur reconversion est plus ou moins douloureuse si Adrien Veidt semble avoir magnifiquement réussi, le Hibou est en plein doute et hésite à rendre son costume quant à Rorschach l’un des personnages plus intéressants, il est tiraillé entre des excès de violence et une déception vis-à-vis de l’humanité qui l’entraîne dans un déséquilibre psychologique. Alan Moore, derrière sa vision pessimiste des super héros, s’interroge sur une possible « fin de l’histoire » liée au nucléaire et le choc final est de toute beauté.

24/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Libre comme un poney sauvage
Libre comme un poney sauvage

Après Le Blog de Frantico et les autres weblogs ayant eu suffisamment de succès pour être ensuite édités en BD, voici le blog de Lisa Mandel. Et ce blog-là fait partie des meilleurs et surtout des plus drôles. Ceux qui connaissent déjà Nini Patalo ou Eddy Milveux connaissent le style de Lisa. Son dessin est tout rond, pas très esthétique ni très travaillé mais très fonctionnel. Mais c'est surtout son humour qui fait véritablement mouche. Lisa use d'un humour loufoque, plein d'imagination, absurde, et surtout elle n'hésite pas à tourner ses personnages en dérision. Or là, le personnage de son blog, c'est elle-même, et c'est bien là qu'elle peut être à la fois la plus cassante et la plus hilarante. Ce premier tome de son blog, parcourant sa vie de août 2005 à mars 2006 raconte sa vie d'auteur qui doit se motiver à travailler, de jeune femme qui rencontre des amis ou nous fait simplement part de ses pensées, puis son départ en Argentine où elle ira passer plusieurs mois à travailler en studio et à visiter le pays. Ce sont à chaque fois des planches aux idées originales, à l'humour décapant, le tout permettant de s'attacher très vite au personnage de Lisa Mandel elle-même. Excellent. Maintenant, comme pour les autres blogs édités en BD, y a-t-il lieu de l'acheter en format papier alors qu'on peut le lire gratuitement sur internet ? Je pense que oui, car pour le prix d'une BD standard, nous avons un bel album, un très grand nombre de planches de très bonne qualité et le plaisir de pouvoir les lire et relire où et quand vous le désirez.

24/08/2006 (modifier)
Par Shura
Note: 4/5
Couverture de la série Captain Tsubasa World Youth
Captain Tsubasa World Youth

La suite de Captain Tsubasa, plus connu sous le nom d'Olive et Tom. On retrouve avec plaisir les aventures de Tsubasa qui défend maintenant les couleurs de l'équipe nationale du Japon. L'auteur poursuit de manière fort logique ce qu'il avait entamé dans la précédente série. Les valeurs prônées sont celles de l'amitié, du respect de l'adversaire et du don de soi. Au niveau technique, la série est bien dans la continuité de la série originale. Le rythme, l'enchaînement des matchs, le style graphique, rien n'a été radicalement changé. Les dessins sont toujours aussi "simples", la lecture est rapide et facile. Ceux qui avaient aimé Captain Tsubasa reliront avec plaisir la suite. Il faut cependant connaître un tant soit peu la série originale avant de se plonger dans celle-ci. Pour ceux qui veulent découvrir, je leur conseillerai donc de commencer par Captain Tsubasa.

24/08/2006 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Durandur
Durandur

Cet avis porte sur la seconde partie : Durandur s'excuse O4 67 66 33 40 : Durandur revient avec ses plus plates excuses. En effet après un premier album, en solo, outrancier, il nous devait bien cela. Oui, Durandur s'excuse de n'être pas allé aussi loin qu'il le voulait dans "Durandur encule tout le monde". Aussi, il remet cela dans un ouvrage plus court (dommage !) et ne comportant que quatre histoires bien salaces. J'ai préféré la troisième, pudiquement intitulée "tu suces l'ami ?" (ami poète bonjour), histoire ahurissante et dégueulasse à souhait. Mais Durandur se laisse aller également à la mode des cahiers de voyage puisque sa vision de l'Inde n'a rien à envier à celle des Charles dans India Dreams... enfin vous jugerez par vous-même. Ah, j'oubliais un détail, quand vous passerez en caisse, ayez l'air dégagé et serein lorsque la charmante caissière scannera le quatrième de couverture. Et puis si vous n'êtes pas content, appelez le 04 67 66 33 40 pour recevoir les excuses de Durandur. C'est osé, très osé parfois à la limite du supportable mais j'ai vraiment aimé. Un bémol tout de même, cela se lit trop vite pour un prix assez élevé. Ce livre n'est évidemment pas à mettre entre toutes les mains.

24/08/2006 (modifier)
Par Shura
Note: 4/5
Couverture de la série Captain Tsubasa
Captain Tsubasa

Qui n'a jamais regardé Olive et Tom ? Certes, la série est beaucoup plus connue en dessin animé, mais bon... Cette série sera parfaite pour les amoureux du dessin animé qui veulent revivre les exploits de Tsubasa Ohzora (Olive) et Genzo Wakabayashi (Tom). Le récit de leurs aventures et bien sûr assez répétitif (surtout pour le déroulement des matchs et comme il n'y a quasiment que ça...) mais cela se lit très facilement et j'ai trouvé cela très dynamique. L'avantage est qu'un match ne dure pas 3 tomes comme pour la série, ce qui fait qu'au fil de la lecture ils s'enchaînent assez rapidement. Un peu comme Dragon Ball, on suit les personnages dès leur plus jeune âge jusqu'à l'adolescence ou pré-adolescence (et même plus dans la suite Captain Tsubasa World Youth). Les dessins sont très simples et retranscrivent bien l'action des matchs. Cette série comblera les fans d'Olive et Tom. Sinon, elle reste à lire pour les amoureux de football ou par simple curiosité.

24/08/2006 (modifier)