Les derniers avis (9164 avis)

Par Superjé
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Bidochon
Les Bidochon

Note approximative : 4.5/5 Les Bidochon me font rire. Ce couple en qui tous se reconnaîtront est superbe. Où qu'ils aillent, c'est hilarant. Les dessins ne sont pas vraiment beaux, mais collent bien à l'univers, et le noir et blanc colle vraiment à l'univers. L'histoire, à chaque fois, est bien. Et les personnages secondaires sont biens ( les parents de Robert...). Mes albums préférés sont "les Bidochon usent le forfait", "Vent du soir", "Matin midi et soir", "Bidochon mére (moman)", "Voient tout savent tout" Je n'ai pas aimé "Les fous sont lachés".

05/09/2006 (modifier)
Par Superjé
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Gon
Gon

Bon j'ai lu que 3 tomes mais je suis super impressionné par la série. Déjà c'est assez marrant. Et Gon le petit T-rex est super attachant. Les petits épisodes sont bien trouvés mais ce que j'aime le plus, ce sont les dessins. C'est trop beau, les décors sont fabuleux, et les animaux super bien faits. Je me demande combien d'années de pratique il faut avoir pour faire un dessin comme ça. Enfin j'adore, y'a pas d'autre mot !

04/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'empire de Trigan
L'empire de Trigan

Tout débute en Floride... Un mystérieux astronef s'est écrasé dans des marécages. L'équipage est mort. Ces "hommes" ont forme humaine mais mesurent près de trois mètres. Qui sont-ils ?... D'où viennent-ils ?... C'est alors que dans l'engin on découvre un trésor inestimable : un condensé d'informations relatives au royaume de Trigie, un des royaumes de la planète Elektron. Passionné, un savant passera sa vie à tenter de décrypter ce langage inconnu. Il y réussira, livrant ainsi la fabuleuse histoire de "L'Empire de Trigan". "Trigan Empire" (nom originel) fait ses débuts dans la revue britannique "Ranger" du 18 Septembre 1965. Cette saga relate l'histoire d'une famille dont le souverain -Trigan- fit construire "La Cité des cinq collines". Le lecteur découvre l'ascension fulgurante de cet homme, comment il gouverna un vaste empire, combattit nombre de peuples belliqueux, connut de multiples péripéties toutes plus fantastiques les unes que les autres. Les auteurs -Mike Butterworth et Don Lawrence- ont créé, et c'est là l'idée de génie, une civilisation de type romaine ; mais transposée dans un futur... à quelques milliards de kilomètres de la Terre. Ils inventent, par le scénario et le graphisme, un univers baroque où les architectures gigantesques sont inspirées de l'antiquité romaine ; où de grands vaisseaux sophistiqués démontrent l'avancée technique de ses habitants. Mais, tout comme dans la Rome antique, les luttes pour le pouvoir suprême sont quasi quotidiennes, les enjeux innombrables. Une immense saga, faite de cris de larmes et de sueur. Don Lawrence y apposera sa griffe baroque sur une cinquantaine d'épisodes. En Mai 1976, il remet l'empire créé aux mains d'Oliver Frey, suivi par Gerry Wood puis Ron Embleton. Malgré leur graphisme de haute qualité, ces dessinateurs ne parviendront malheureusement plus à retrouver le souffle épique des aventures précédentes. C'est grand, rutilant, baroque. Les nombreuses scènes de combats terrestres, aériens, navals, sont souvent grandioses. On ne se fait pas de cadeaux, sur Elektron. On tente de survivre. Sang et sueur se mêlent dans d'âpres batailles, magnifiquement mises en scène, tant en plaine, sur l'eau que dans les airs. Peu connue en France, la saga fait un véritable raz-de-marée en Angleterre, suivie des Pays-Bas dès 1968 où elle y est traduite. De 1976 à 1979, "L'Empire de Trigan" fera l'objet de 5 albums édités chez Septimus. Les éditions Glénat, de 1982 à 1989 éditerons 12 albums (le n° 1 est la réédition de la première histoire parue -en broché- chez Septimus. Il n'y a qu'un changement de titre). Tous ces albums -heureusement- sont signés graphiquement par Don Lawrence. Une sorte de best-off avant la lettre. C'est mon premier "5" que je poste. Il y en aura très peu. Si, un jour, vous "tombez" sur un de ces opus, plongez-y de bon coeur. Vous ne le regretterez certainement pas ! "L'Empire de Trigan" est une fantastique épopée qui vous tiendra en haleine. Les auteurs : Le scénariste, Mike Butterworth, est de nationalité anglaise. Moi qui ai rédigé des milliers de fiches infos depuis près de 40 ans, je me rends compte que je n'ai aucune information annotée sur cet homme. Va falloir que je vérifie ! Donald SAUTHAM, dit Don Lawrence, dessinateur-scénariste de nationalité anglaise, est né à Londres le 30 Novembre 1927. Outre "Trigan Empire", il est également connu pour ses séries "Erik le Viking", "Olac le Gladiateur". Son graphisme hyperréaliste le fait classer parmi les plus grands auteurs anglais.

03/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Katsu !
Katsu !

Mitsuru Adachi est un auteur de BD que l'on découvre trop tardivement en France (alors qu'il dessine et scénarise depuis plus de 20 ans). On a pu connaître son univers il y a plus de 15 ans grâce à des séries télévisées mal doublées comme "Une vie nouvelle" ou "Théo et la batte de la victoire", mais elles sont toutes en dessous des oeuvres dessinées dont elles sont issues. Adachi, c'est l'art de raconter des romances entre adolescents, toutes en nuances et subtilités. Certains regretteront que ses personnages se ressemblent tous d'une oeuvre à l'autre, mais cela n'a que peu d'importance au final : l'auteur est si doué pour raconter des histoires de tous les jours, que l'on en oublie à chaque fois le reste. C'est bien écrit, bien dessiné, toujours très fin avec ses non-dits et quiproquos. Clairement l'un des meilleurs auteurs de BD que j'ai lu, et toutes ses séries méritent un 5/5. Au moins.

03/09/2006 (modifier)
Par Eric N
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lothario Grimm (Le Voleur de Proxima)
Lothario Grimm (Le Voleur de Proxima)

Je viens de faire l'acquisition du tome 4. Fabio, le dessinateur s'imprègne de l'univers de Galliano, le tout avec de magnifiques couleurs. On ne peut que dire -dommage que l'aventure s'achève ici-. Un tome 2 mou, un tome 3 décevant par ses couleurs, enfin le tome 4 riche en bonnes surprises. A dévorer avec sérénité.

03/09/2006 (modifier)
Par Mooldoo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sillage
Sillage

Pourquoi j'ai aimé ? Je ne sais plus. Est-ce parce que le dessin est aguicheur et les perspectives de bonne qualité ? Mouais. Parce que l'héroïne est mignonne (et a un faux air de Gally, l'héroïne de la vache de série Gunnm) ? Mouais. Parce que le personnage évolue dans le temps, ce qui donne envie de connaître l'étape suivante (adolescente, puis jeune femme) ? Mouais. Parce qu'il y a de l'action aussi, et que le rythme établi n'est pas fulgurant mais retient le lecteur sur 44 planches ? Mouais. Bizarre, c'est comme du Mozart : rien d'extraordinaire, mais dès qu'on y entre, on achète sans regarder, en tout cas pour ma part. Tome 9 "Infiltrations" : Excellent !! Le sens du détail, l'intrigue, le suspense, tout cela vous emmène au coeur de la conclusion de cette nouvelle aventure.

03/09/2006 (modifier)
Par biglolo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sillage
Sillage

Je ne vais pas faire le pitch de cette série, car la fiche technique le fait très bien. Non, je préfère dire ici tout le bien que j’en pense ! Voilà une série bourrée de qualités. D’abord, elle est fun et très agréable à lire, grâce à son dessin très dynamique et coloré, grâce à un découpage complètement fou (superposition de cases, cases qui débordent, dessin sur une pleine page avec incrustation de cases, planches avec plein de petites cases, etc.), grâce aussi à l’ambiance science-fiction et enfin grâce à cette héroïne, Nävis, au charme incontestable, au caractère de chien, attachante et fougueuse. Les scénarii sont intelligents et instructifs, avec plusieurs niveaux de lecture. Dans chaque album, on découvre les dérives malsaines de cette organisation extra-terrestre qu’est Sillage et qui nous rappellent trop celles de notre monde : l’exploitation des pauvres par les riches, le cynisme des dirigeants les plus puissants, les errances de la science et tant d’autres. Enfin, cette série ne s’essouffle pas du tout, malgré les 8, bientôt 9, tomes et séries annexes. En effet, chaque histoire se passe dans des contextes toujours différents (différentes planètes, différents niveaux de technologie, différents peuples et cultures) et parce que les sujets abordés sont toujours renouvelés avec, comme fil conducteur, l’évolution de la psychologie de Nävis. C’est drôlement bien foutu. Je passe toujours un bon moment à lire et relire mes « Sillage ». Parfois même, la relecture est meilleure que la première lecture, généralement trop rapide et impatiente. J’ai passé ma collection à plusieurs amis et ils ont tous été conquis… c’est pour moi une très grande fierté. Après lecture du tome 9 : Rooo !!! Encore un tome excellent : Nävis s'en prend plein la g... la pauvre petite. J'ai adoré le découpage du début de l'histoire avec plein de petits flash-back. Et même si on se doute de comment l'histoire se termine (rien que la couv' donne beaucoup d'indications), l'histoire reste haletante et prenante. Bravo, encore du bon boulot.

02/09/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Barbarella
Barbarella

Il est vrai que cette BD mérite sa place au panthéon. Barbarella parcourt la galaxie à bord de son astronef pour aider les peuples de toutes planètes à lutter contre l'oppresseur. Cette BD, aujourd'hui tombée dans la désuétude, reste dans les esprits pour tout ce qu'elle a apporté et véhiculé à une époque dans le monde de la BD. Se baladant au gré de l'espace en des tenues sexy, parfois nue, souvent vêtue de façon à ce que l'on voit ses seins, Barbarella est une héroïne à la sensualité plus qu'évidente. Ses aventures sur des planètes aux noms pas vraiment recherchés, comme Spectra par exemple, sont souvent prétexte à la livrer aux mains d'ennemis avides de déshabiller de jolies femmes pour les torturer. Barbarella est souvent volontairement mise en situation sexuellement explicite, ce qui rend la connotation érotique de cette oeuvre très forte. C'était d'une audace extraordinaire à cette époque, Barbarella était un concept révolutionnaire. Les lieux visités sont exotiques à souhait, que ce soit des villes à l'architecture futuriste proprète, des paysages arides ou des jungles luxuriantes, tous les styles y passent. Les véhicules, technologies ou costumes utilisés ont un aspect kitsch, qui même aujourd'hui, les préservent du ridicule, vaisseaux spatiaux et bateaux à voiles se côtoient aisement dans cet univers farfelu, ce n'est pas gênant. N'oublions pas que Barbarella, c'est de la BD SF d'avant 1970. Le chemin de Barbarella n'a pas été des plus faciles. Toute auréolée de son statut d'oeuvre sulfureuse, cette BD a fait grincer des dents et à sa parution en Album en 1964, chez Le Terrain vague, elle a subi les foudres de la censure. Barbarella a du être "rhabillée" des 1965 pour poursuivre ses aventures, des rajouts de soutien-gorges, culottes, ou même pantalons ont été imposés, ce qui était absurde car c'était même le cas pour les scènes de sexe (qui même non censurées paraissent aujourd'hui bien légères). Cette censure a duré prés de dix ans, même la sortie du film en 1967 n'a rien changé, il aura fallu attendre 1974 pour que Barbarella puisse de nouveau se débarrasser du haut... et du bas. Pourtant pendant ce laps de temps, des BD de genre courant mettant en scène des filles dénudée sont apparues, comme la série "Blanche Epiphanie" dés 1967 par exemple. En 1974 Barbarella pourra donc se déshabiller à nouveau et en bonus sa poitrine gagnera un peu de volume, le reste appartient à l'histoire. Barbarella est une BD culte, c'est indéniable, même si elle doit plus ce statut à ce qu'elle aura représentée en son temps, que pour la qualité intrinsèque de ses aventures dessinées. JJJ

31/08/2006 (modifier)
Par azzash
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Roi des Ronces
Le Roi des Ronces

Servi par un dessin superbe et une excellente mise en couleur qui met en valeur toute la beauté de la bd, cette série à déjà de quoi plaire. Le scénario est habilement travaillé et on se laisse volontiers entraîner dans la quête de survie des protagonistes, ces derniers dont les véritables intentions et caractères sont révélés par petits morceaux (au fil des différents albums). Cela donne un attrait particulier car ils sont définitivement très humains et réalistes. Ainsi, le genre "film d'horreur" et "île des monstres" est finalement mis au second plan, voire effacé (n'étant pas une fan de ces deux genres, je pense qu'il s'agit d'un point important) par le véritable scénario où les "dinosaures" ne servent que d'éléments déclencheurs pour obliger l'action à démarrer. Azzash

31/08/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une aventure d'Hecto, Strappe et Couture
Une aventure d'Hecto, Strappe et Couture

La BD jeunesse m'intéresse, d'abord parce que comme pas mal de monde je lisais aussi des BD étant jeune et parce que j'ai un fils de huit ans qui en lit et qui aime ça. Venons-en au fait, Beurk est une série qui traite de l'amitié, des petites querelles d'enfance, des petites jalousie et de l'acceptation de la différence. Ces thèmes ont été maintes fois visités, ils peuvent paraître dépassés et il est évident que Beurk n'est pas un modèle d'originalité.. Cependant c'est une vraie bonne BD jeunesse qui s'adresse réellement aux plus jeunes d'entre nous. L'histoire est facile à comprendre, les messages sont passés avec beaucoup de simplicité et les gags sont réservés aux enfants. Il n'y a pas de niveaux de lecture différents ici, ni de clins d'oeil réservés aux adultes. C'est très bien ainsi, le public pour lequel cette BD a été faite peut s'y retrouver et l'apprécier pleinement, Les dessins sont bien faits, très lisibles, des traits gras, de belles couleurs. Les monstres représentés avec des grosses têtes ont une apparence réussie. Beurk est une BD sympa qui s'adresse sincèrement aux enfants de moins de dix ans sans les prendre pour des naïfs, sans se soucier de ce qu'en pensent les plus grands. JJJ

31/08/2006 (modifier)