Sympathique album que voici !
J’ai beaucoup apprécié le ton général de ce récit qui parodie la table ronde et ses exploits chevaleresques. Sous ses airs légers, se cache un véritable fond et même une morale ! Comme pour toute parodie, on aurait pu craindre un amoncellement de clichés mais ce n’est pas cette impression qui prime. Les codes du genre sont en effet passés au moulin à poivre. Mais c’est pour mieux épicer l’histoire qui propose un contenu réel et original. Et faire quelque chose d’original à partir de codes établis nécessite une narration bien maîtrisée qui les distille à bon escient. Pari réussi donc pour Appollo. Concernant le travail de Manu Brughera, il propose un graphisme très personnel qu’on pourrait classer dans ceux des auteurs dits de "nouvelle génération" avec un trait simple mais pas simpliste. Les couleurs saturées contribuent à la qualité de l’ensemble.
C’est très coloré, joliment dessiné et fort bien raconté... que demander de plus ? Ah oui, la suite ! :)
Très bonne BD que voilà !
Le style sensible, profondément humain, qui oscille entre le rire et les larmes rappelle celui de Larcenet dans Le Combat ordinaire.
L'autre point fort est la maîtrise de la narration par une série de flash back entre passé et présent. Des cases quasi identiques de moments temporellement séparés assurent le lien.
Tout cela est bien construit et très agréable à lire. Certains moments de solitude du nounours bleu dans son camion de plexiglas sont cultes...
Le seul bémol est cette fin qui me semble un peu rapide, bâclée pour tout dire. Mais bon, cela n'enlève rien au propos de l'histoire.
Voila un Moyen-Âge bien sombre, bien noir ; autant le dire, j’ai adoré "Berserk", bien que le dessin m’ait un peu rebuté. Mais on finit par s’habituer aux traits de l’auteur.
L’histoire est rondement menée avec son lot de surprises.
Avec des scènes de batailles magnifiques, "Berserk" fait penser un peu à Conan le barbare mais à une autre époque et vraiment plus violent, sauf qu'à chaque tome de Conan il y avait une nouvelle mission.
Dans "Berserk", les thèmes collent parfaitement à l’univers moyenâgeux, à savoir famine, guerres incessantes, intégrisme religieux, sorcellerie.
"Berserk" possède un bestiaire fantastique incroyable, des monstres et démons sortis d'on ne sait où.
Si vous aimez l’héroic fantasy, la médiéval fantasy, les univers cauchemardesques, il ne faut absolument pas rater ce monument qu’est "Berserk". Ah ! J’allais oublier, il y a des scènes sexuelles plus ou mois explicites : « viols ou scènes d’amour consentantes » alors ce manga s’adresse à un public mature.
"L’habitant de l’infini" est l’un des meilleurs mangas de sabre, c’est un manga plein de qualités, riche sur le plan scénaristique, et sur le plan visuel c’est une pure merveille. Certes, Manji est immortel mais il n'est pas invincible comme dans plein de mangas ; dire que les méchants n'auront jamais le dessus c’est absolument faux.
"L’habitant de l’infini" n’est pas seulement une histoire de vengeance, c’est bien plus que cela : une histoire riche en rebondissements et en révélations.
Je ne cherche pas à convaincre ceux qui n'aiment pas ce manga ; mais pour les autres, ceux qui aiment le Japon féodal, c’est un manga qu’il faut avoir dans sa bdthèque.
Que dire sur cette série, si ce n'est que scénaristiquement elle ne fait pas dans la dentelle : un tueur face à sa conscience tentant de ne pas devenir complètement cinglé (on pourrait éventuellement faire un parallèle avec Taxi driver de Scorcese).
Et les dessins à la fois simples et complexes (je me comprends).
Bref le tueur est une série dans laquelle on se perd dès les premières pages.
Un univers vraiment original, surprenant et marquant. Un côté de la science-fiction qui n'avait encore jamais été exploré (à ma connaissance bien sûr). Des personnages attachants, de nombreux rebondissements : on a franchement envie de découvrir la suite car on laisse les héros dans une position plus qu'inconfortable et délicate.
Je tiens juste à donner mon soutien inconditionnel à ce monument de la BD. Après lecture des 2 premiers tomes, on se dit que c'est déjà très fort. Dessins impeccables, un autre monde avec une organisation politico-sociale pensée dans les moindres détails, femmes de grande beauté, action et suspense, flore et faune atypiques, amours et amitiés, trahison et pardon... Tout y est.
Puis le tome 3 arrive dans les bacs. Et là, rebelote. On change tout et on suit la même recette : dessin toujours aussi méticuleux, encore un autre monde, avec d'autres moeurs, d'autres saisons, et toujours de l'action, du suspense, un amour contrarié, etc, etc...
Cette série est un must et mérite amplement tout le bien que les posteurs en pense !
Maurice Rajsfus, journaliste et historien, est né de parents juifs polonais. Pourtant, son origine juive ne l’a pas empêché de se trouver aux côtés des Algériens qui se battaient pour leur indépendance, de 1954 à 1962 ainsi que d’affirmer sa solidarité avec les Palestiniens dans leur volonté de créer un Etat laïque et démocratique.
« Moussa et David » illustre parfaitement cette dichotomie. Le début du récit est un rappel didactique et historique de la naissance et de l’évolution des peuples juifs et palestiniens. Il se poursuit par une description sans concession du quotidien des deux jeunes enfants et de leur rencontre inespérée. Aucun misérabilisme, aucun parti pris, juste un appel à la tolérance et à la paix.
Les textes sont magnifiquement mis en images par Jacques Demiguel. Son style, à la fois naïf et surréaliste, recourt à l’utilisation de symboles très forts comme la colombe ou la branche d’olivier.
Cet opus, poignant et très documenté, est un formidable outil de compréhension pour petits et grands.
Pfff, évidemment que c'est très bon Nini Patalo ! Miss Mandel (de surcroît très sympathique et pas prise de tête en dédicace, ça change...) est douée et le postulat de sa série solide (fais attention à ce que tu souhaites car ça pourrait bien arriver !). Les persos bien torchés, assez hallucinants et surréalistes, j'adore.
Mon seul bémol c'est en long récit : je préfère en gags d'une planche.
Alors, précipitez vous et votez Patalo !
PS anecdote vraie : une de mes chattes a été baptisée Patalo et depuis tout chaton, elle adore ce nom-rôle, l'eau, être mouillée et taper l'eau qui coule d'un robinet avec sa patte. Merci Lisa !
L'Autre Monde... (soupir) ... L'Autre Monde
Jan pilote son avion quand soudain son tableau de bord et les étoiles dans le ciel s'éteignent. Il se réveille alors dans un autre monde. Un monde plat comme dans les croyances du Moyen Age, un monde où les quatre pays portent le nom des quatre saisons, un monde où la technologie est la même qu'au début du 20ème siècle, un monde où l'imaginaire rejoint la réalité, un monde où le ciel est tel une toile tendue au-dessus de nos têtes, un monde où Jan est perçu comme un fou...
Le dessin de Florence Magnin est un chef d'oeuvre. Ni plus ni moins. Un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir depuis les planches de De Cape et de Crocs. Le style crayonné est à couper le souffle. La luminosité qui se dégage de chaque case a un je ne sais quoi de fantastique. Une touche de poésie et de douceur dans ce monde de brutes. C'est chatoyant, précis, lumineux, beau, mystérieux. Mention spéciale aux paysages : j'ai déjà vu beaucoup moins beau dans des musées !
La mise en couleur est un pur régale. Rien à redire. C'est magnifique. Tout est harmonieux. Les couleurs appuient à merveille le dessin déjà fabuleux.
S'ajoute à cela un découpage des planches parfois très original et audacieux mais qui ne le devient que quand l'histoire le demande. Je fais par exemple référence à la fin du tome 2 mais je ne dirai rien rassurer vous, tenant absolument à préserver la surprise au futur lecteur que vous serez je l'espère.
Note : 5/5 sans aucune hésitation.
Le scénario est un petit bijou. Du fantastique comme ça c'est tous les jours que j'en voudrais. Tout est finement amené, avec justesse, précision et une incroyable envie de nous faire voyager. En effet, comme son nom l'indique, L'Autre Monde vous emmènera bien dans un autre monde... un monde de rêve. J'ai été littéralement absorbé par l'histoire. Une fois l'intégrale entre mes mains, je ne l'ai reposé qu'à la fin de la 118ème page.
Pas une seule fois le cours du récit ne semble prévisible. On est chaque fois surpris et puis une fois le passage lu on se dit que ça ne pouvait pas se passer autrement. Tout se déroule de façon naturelle et douce.
La poésie est omniprésente dans l'aventure de Jan. Même moi qui suis quelqu'un qui n'aime pas les poèmes en général, j'ai été conquis.
Note : 5/5 et c'est peu dire
Les personnages sont très bien pensés : Jan perdu dans un monde qu'il ne comprend pas (du moins au début), Blanche la jolie infirmière, le vieux "savant fou" pas si fou et tous les autres. On ne peut pas dire qu'ils soient charismatiques mais ils ont tous un je ne sais quoi qui nous capte et les rend attachants.
L'Autre Monde est pour moi une révélation. Merci à Alix (NDW : De rien) pour la création de ton site sans lui je n'aurai sans doute jamais croisé la route de ce "CONI" : Chef d'Oeuvre Non Identifié. :D
Je n'hésite pas à le dire, cette série est culte et absolument immanquable ! Laissez vous tenter et vous pourriez bien vous retrouver dans un autre monde...
Tout simplement magique...
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Le Chevalier au cochon
Sympathique album que voici ! J’ai beaucoup apprécié le ton général de ce récit qui parodie la table ronde et ses exploits chevaleresques. Sous ses airs légers, se cache un véritable fond et même une morale ! Comme pour toute parodie, on aurait pu craindre un amoncellement de clichés mais ce n’est pas cette impression qui prime. Les codes du genre sont en effet passés au moulin à poivre. Mais c’est pour mieux épicer l’histoire qui propose un contenu réel et original. Et faire quelque chose d’original à partir de codes établis nécessite une narration bien maîtrisée qui les distille à bon escient. Pari réussi donc pour Appollo. Concernant le travail de Manu Brughera, il propose un graphisme très personnel qu’on pourrait classer dans ceux des auteurs dits de "nouvelle génération" avec un trait simple mais pas simpliste. Les couleurs saturées contribuent à la qualité de l’ensemble. C’est très coloré, joliment dessiné et fort bien raconté... que demander de plus ? Ah oui, la suite ! :)
Chaque chose
Très bonne BD que voilà ! Le style sensible, profondément humain, qui oscille entre le rire et les larmes rappelle celui de Larcenet dans Le Combat ordinaire. L'autre point fort est la maîtrise de la narration par une série de flash back entre passé et présent. Des cases quasi identiques de moments temporellement séparés assurent le lien. Tout cela est bien construit et très agréable à lire. Certains moments de solitude du nounours bleu dans son camion de plexiglas sont cultes... Le seul bémol est cette fin qui me semble un peu rapide, bâclée pour tout dire. Mais bon, cela n'enlève rien au propos de l'histoire.
Berserk
Voila un Moyen-Âge bien sombre, bien noir ; autant le dire, j’ai adoré "Berserk", bien que le dessin m’ait un peu rebuté. Mais on finit par s’habituer aux traits de l’auteur. L’histoire est rondement menée avec son lot de surprises. Avec des scènes de batailles magnifiques, "Berserk" fait penser un peu à Conan le barbare mais à une autre époque et vraiment plus violent, sauf qu'à chaque tome de Conan il y avait une nouvelle mission. Dans "Berserk", les thèmes collent parfaitement à l’univers moyenâgeux, à savoir famine, guerres incessantes, intégrisme religieux, sorcellerie. "Berserk" possède un bestiaire fantastique incroyable, des monstres et démons sortis d'on ne sait où. Si vous aimez l’héroic fantasy, la médiéval fantasy, les univers cauchemardesques, il ne faut absolument pas rater ce monument qu’est "Berserk". Ah ! J’allais oublier, il y a des scènes sexuelles plus ou mois explicites : « viols ou scènes d’amour consentantes » alors ce manga s’adresse à un public mature.
L'Habitant de l'infini
"L’habitant de l’infini" est l’un des meilleurs mangas de sabre, c’est un manga plein de qualités, riche sur le plan scénaristique, et sur le plan visuel c’est une pure merveille. Certes, Manji est immortel mais il n'est pas invincible comme dans plein de mangas ; dire que les méchants n'auront jamais le dessus c’est absolument faux. "L’habitant de l’infini" n’est pas seulement une histoire de vengeance, c’est bien plus que cela : une histoire riche en rebondissements et en révélations. Je ne cherche pas à convaincre ceux qui n'aiment pas ce manga ; mais pour les autres, ceux qui aiment le Japon féodal, c’est un manga qu’il faut avoir dans sa bdthèque.
Le Tueur
Que dire sur cette série, si ce n'est que scénaristiquement elle ne fait pas dans la dentelle : un tueur face à sa conscience tentant de ne pas devenir complètement cinglé (on pourrait éventuellement faire un parallèle avec Taxi driver de Scorcese). Et les dessins à la fois simples et complexes (je me comprends). Bref le tueur est une série dans laquelle on se perd dès les premières pages.
Quartier M
Un univers vraiment original, surprenant et marquant. Un côté de la science-fiction qui n'avait encore jamais été exploré (à ma connaissance bien sûr). Des personnages attachants, de nombreux rebondissements : on a franchement envie de découvrir la suite car on laisse les héros dans une position plus qu'inconfortable et délicate.
Le Cycle de Cyann
Je tiens juste à donner mon soutien inconditionnel à ce monument de la BD. Après lecture des 2 premiers tomes, on se dit que c'est déjà très fort. Dessins impeccables, un autre monde avec une organisation politico-sociale pensée dans les moindres détails, femmes de grande beauté, action et suspense, flore et faune atypiques, amours et amitiés, trahison et pardon... Tout y est. Puis le tome 3 arrive dans les bacs. Et là, rebelote. On change tout et on suit la même recette : dessin toujours aussi méticuleux, encore un autre monde, avec d'autres moeurs, d'autres saisons, et toujours de l'action, du suspense, un amour contrarié, etc, etc... Cette série est un must et mérite amplement tout le bien que les posteurs en pense !
Moussa et David - Deux enfants d'un même pays
Maurice Rajsfus, journaliste et historien, est né de parents juifs polonais. Pourtant, son origine juive ne l’a pas empêché de se trouver aux côtés des Algériens qui se battaient pour leur indépendance, de 1954 à 1962 ainsi que d’affirmer sa solidarité avec les Palestiniens dans leur volonté de créer un Etat laïque et démocratique. « Moussa et David » illustre parfaitement cette dichotomie. Le début du récit est un rappel didactique et historique de la naissance et de l’évolution des peuples juifs et palestiniens. Il se poursuit par une description sans concession du quotidien des deux jeunes enfants et de leur rencontre inespérée. Aucun misérabilisme, aucun parti pris, juste un appel à la tolérance et à la paix. Les textes sont magnifiquement mis en images par Jacques Demiguel. Son style, à la fois naïf et surréaliste, recourt à l’utilisation de symboles très forts comme la colombe ou la branche d’olivier. Cet opus, poignant et très documenté, est un formidable outil de compréhension pour petits et grands.
Nini Patalo
Pfff, évidemment que c'est très bon Nini Patalo ! Miss Mandel (de surcroît très sympathique et pas prise de tête en dédicace, ça change...) est douée et le postulat de sa série solide (fais attention à ce que tu souhaites car ça pourrait bien arriver !). Les persos bien torchés, assez hallucinants et surréalistes, j'adore. Mon seul bémol c'est en long récit : je préfère en gags d'une planche. Alors, précipitez vous et votez Patalo ! PS anecdote vraie : une de mes chattes a été baptisée Patalo et depuis tout chaton, elle adore ce nom-rôle, l'eau, être mouillée et taper l'eau qui coule d'un robinet avec sa patte. Merci Lisa !
L'Autre Monde
L'Autre Monde... (soupir) ... L'Autre Monde Jan pilote son avion quand soudain son tableau de bord et les étoiles dans le ciel s'éteignent. Il se réveille alors dans un autre monde. Un monde plat comme dans les croyances du Moyen Age, un monde où les quatre pays portent le nom des quatre saisons, un monde où la technologie est la même qu'au début du 20ème siècle, un monde où l'imaginaire rejoint la réalité, un monde où le ciel est tel une toile tendue au-dessus de nos têtes, un monde où Jan est perçu comme un fou... Le dessin de Florence Magnin est un chef d'oeuvre. Ni plus ni moins. Un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir depuis les planches de De Cape et de Crocs. Le style crayonné est à couper le souffle. La luminosité qui se dégage de chaque case a un je ne sais quoi de fantastique. Une touche de poésie et de douceur dans ce monde de brutes. C'est chatoyant, précis, lumineux, beau, mystérieux. Mention spéciale aux paysages : j'ai déjà vu beaucoup moins beau dans des musées ! La mise en couleur est un pur régale. Rien à redire. C'est magnifique. Tout est harmonieux. Les couleurs appuient à merveille le dessin déjà fabuleux. S'ajoute à cela un découpage des planches parfois très original et audacieux mais qui ne le devient que quand l'histoire le demande. Je fais par exemple référence à la fin du tome 2 mais je ne dirai rien rassurer vous, tenant absolument à préserver la surprise au futur lecteur que vous serez je l'espère. Note : 5/5 sans aucune hésitation. Le scénario est un petit bijou. Du fantastique comme ça c'est tous les jours que j'en voudrais. Tout est finement amené, avec justesse, précision et une incroyable envie de nous faire voyager. En effet, comme son nom l'indique, L'Autre Monde vous emmènera bien dans un autre monde... un monde de rêve. J'ai été littéralement absorbé par l'histoire. Une fois l'intégrale entre mes mains, je ne l'ai reposé qu'à la fin de la 118ème page. Pas une seule fois le cours du récit ne semble prévisible. On est chaque fois surpris et puis une fois le passage lu on se dit que ça ne pouvait pas se passer autrement. Tout se déroule de façon naturelle et douce. La poésie est omniprésente dans l'aventure de Jan. Même moi qui suis quelqu'un qui n'aime pas les poèmes en général, j'ai été conquis. Note : 5/5 et c'est peu dire Les personnages sont très bien pensés : Jan perdu dans un monde qu'il ne comprend pas (du moins au début), Blanche la jolie infirmière, le vieux "savant fou" pas si fou et tous les autres. On ne peut pas dire qu'ils soient charismatiques mais ils ont tous un je ne sais quoi qui nous capte et les rend attachants. L'Autre Monde est pour moi une révélation. Merci à Alix (NDW : De rien) pour la création de ton site sans lui je n'aurai sans doute jamais croisé la route de ce "CONI" : Chef d'Oeuvre Non Identifié. :D Je n'hésite pas à le dire, cette série est culte et absolument immanquable ! Laissez vous tenter et vous pourriez bien vous retrouver dans un autre monde... Tout simplement magique...