Les derniers avis (9116 avis)

Par biglolo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Bon, comment dire, hummm... C'est ma BD préférée ! Larcenet nous sort le grand jeu : - Un personnage, Marco, névrosé, hyper angoissé, maladroit, dépassé par la vie, par ses responsabilités, profondément humain, voulant toujours bien faire et faisant parfois tout de travers... bref un personnage énormément attachant. - Des histoires qui prennent à la gorge, qui font rire, qui font qu'on s'identifie à Marco et qu'on réfléchit à ce qu'on ferait à sa place, qui abordent différents sujets : la mort, le pardon, l'amour, les relations avec les parents, le racisme, la paternité et tant d’autres... tout ça dans une BD (3 tomes pour le moment), c'est puissant ! - Un dessin à la Larcenet : certains n'aiment pas sa simplicité, moi j'adore, bien au contraire. Larcenet arrive en une case, en une expression de visage (même si elle n'est pas réaliste) à nous faire ressentir tout un tas de sentiments... moi, certaines cases me donnent la larme à l'oeil (de tristesse et aussi de joie) tellement je communie avec ! Bref, du bonheur à l'état pur !

03/08/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Amours fragiles
Amours fragiles

Jusqu’à ce jour, deux tomes ont été édités. Le premier album est, à mon avis, plus accrocheur que le deuxième… voici mes avis tome par tome : Avis sur le premier tome « Amours fragiles T1 » : Cet album conte la vie d’un jeune homme allemand, Martin, et de son entourage avant l’avènement de la seconde guerre mondiale. Le gros intérêt de cette BD est de nous emmener dans l’Allemagne d’entre guerres et nous faire participer à la fulgurante montée du nazisme. Le scénario est essentiellement basé sur le changement lent mais durable de la mentalité des principaux personnages selon les évènements ou les lois qui ont été imposés par les nazis. Martin est le personnage principal de l’histoire, c’est un homme timide et qui n’ose pas avouer son amour à Katarina, une jeune voisine qui vient de s’installer avec ses parents en face de chez lui. C’est aussi à travers son regard que le lecteur suivra l’évolution de son entourage et de l’Allemagne traumatisée par la défaite, le chômage galopant et la mésentente des partis politiques. Face à ces problèmes, le parti national-socialiste semble être aux yeux d’une grande partie de la population le seul groupe politique pouvant relever le pays et leur promettre une vie meilleure. J’ai ainsi été littéralement accroché à cette histoire, intéressé par la vie de Martin et par tout ce qui l’entoure. La scène du chat et la séquence finale sur les parents de Katarina me sont apparues très émouvantes, je salue le talent du scénariste qui a évité de mettre en scène des tueries, ces séquences citées en exemple suffisent à elles-seules de démontrer les méfaits du nazisme. J’ai été particulièrement touché par la façon dont les victimes de ce régime étaient pratiquement privées du jour au lendemain de dignité, de reconnaissance, de considération de la majorité d’un peuple. Et dire tout ceci a été voulu au nom de l’intérêt « général », aux noms du « bien-être » de tous les « bons » allemands ! La narration est excellente, le dessin est agréable à contempler et l’ambiance majoritairement mise en couleurs par des tons ocres à l’aquarelle est bien adaptée à cette BD. Le premier tome d’ »Amours fragiles » est finalement un album historique très preneur. C’est une BD qui, à mon avis, retransmet bien l’Allemagne entre guerres mondiales à travers le regard d’un jeune citoyen soucieux et inquiet des changements de comportement de ses compatriotes. A découvrir ! Note finale : 5/5

03/08/2006 (modifier)
Par cac
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Coeurs solitaires
Les Coeurs solitaires

Très bon album de la collection Expresso. Attiré par une couverture aux couleurs plutôt sympathique, on plonge dans cette petite histoire d'un jeune timide dont la mère n'a jamais coupé le cordon ombilical. Il s'emmerde profondément dans sa vie semble-t-il et comment ne pas se reconnaître un petit peu dans ce personnage. Avoir envie de tout plaquer sans prévenir personne pour profiter. Le dessin est très sympa, coloré de tons chauds "bubble gum". Il y a quelques scènes "de trip" habilement représentées. Vraiment Pedrosa est un auteur à suivre. La fin est un peu abrupte, mais elle laisse la porte ouverte à une éventuelle suite des déboires amoureux de ce jeune homme.

31/07/2006 (modifier)
Par cac
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cromwell Stone
Cromwell Stone

De premier abord, on peut dire "Cromwell Stone" c'est un peu compliqué à comprendre. Je le dis et en ayant parcouru rapidement les avis précédents, d'autres le pensent. C'est surtout le premier tome dans lequel il est difficile de rentrer. Mais c'est typique d'Andréas. Il aime distiller ces indices le long de l'histoire, perdre un peu le lecteur et on retrouve souvent des "objets" aux pouvoirs étranges dans ses histoires. Ensuite dans le deuxième tome on aborde un aspect plus fantastique de l'histoire que dans le premier avec ce "dieu" à libérer, un aspect plus mystique. L'action se passe ici quelques dizaines d'années après le premier et on retrouve certains personnages. Au fil de la lecture, on retisse les liens. Et même si lien il y a entre les 3 tomes, chacun peut se lire indépendamment je pense. Quant au dessin il est absolument sublime, même si j'ai parfois eu quelques soucis pour reconnaître ce que l'auteur montrait au premier coup d'oeil, le noir et blanc étant très beau mais ne facilitant pas la lisibilité du dessin. On sent une évolution dans ce dessin entre le 1 et le 2 d'une part et le 3ème et dernier d'autre part puisque une dizaine d'années séparent ces tomes. Mais la patte d'Andréas toute en traits reste là. A lire indiscutablement.

31/07/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La fille du professeur
La fille du professeur

C’est avec beaucoup de questions que je me suis plongé dans ce one-shot de Joann Sfar et Emmanuel Guibert. En effet, «La fille du professeur» m’avait attiré par sa couverture étrange et son titre peu significatif, qui rajoutait une touche d’intrigue… à quoi s’attendre? Dès la première page, j’ai été séduit par l’histoire rocambolesque et le romantisme étrange de cet album, où j’ai reconnu le scénario de Joann Sfar. Dans cette bd où est contée l’histoire d’amour entre une momie et la fille d’un archéologue, l’auteur a le pouvoir de nous montrer ces hommes embaumés sans malédictions, prophéties ou scarabées à profusion, mais comme des êtres humains normaux. Le personnage principal, Imhotep IV, est un pharaon égyptien devenu gentleman anglais ; à travers péripéties où se croisent antiquaires intéressés et reine d’Angleterre, nous découvrons enfin les momies sous un nouveau jour. Et le dessin de Guibert se fond pleinement dans cette histoire des années 20. Son coup de crayon se contente de caresser les formes des corps, qu’il dessine tout en rondeurs. Son coup de pinceau manie admirablement une très belle couleur vieillotte et de superbes teints gris-bleus. Les décors oscillent entre flous et noir et blanc, mais toujours dans l’harmonie la plus complète. On croise même dans certaines cases voire dans des pages complètes, de belles bichromies de vert, jaune, bleu ou rouge, toujours justement choisies selon la scène.

31/07/2006 (modifier)
Par bdvore
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Beck
Beck

J'adore, j'adore, j'adore, j'adore !!!!! Je suis devenu complètement accro à cette série dédiée au rock de par ses références, ses personnages et son histoire. Grâce à ce manga, j'ai pu trouver un personnage auquel m'identifier (comme c'est beau !) à travers son envie de jouer de la guitare (j'ai d'ailleurs débuté après lecture du premier tome) et son mal être avec les filles (non je rigole, je suis pas si mal que ça enfin pas encore !!!). J'ai été envoûté par les deux premiers tomes mais le troisième et le quatrième manquent pour ainsi dire de souffle. Heureusement, ça repart de plus belle ensuite. Dans le même genre, je vous conseille tout simplement le manga animé qui est super (en plus on entend les vraies musiques !). Cela vaut vraiment la peine de le lire. Bref je vous conseille l'achat des tomes parce qu'avant de lire cela, je détestais les mangas. Ah oui, pour finir, bonne lecture !

25/07/2006 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Manhole
Manhole

La voilà, pour moi, la série de la consécration pour Tsutsui ! Manhole, par son côté "série courte" (trois tomes prévus) permet en effet à l'auteur de développer une vraie enquête, autour d'une histoire complexe et passionnante. Loin des one-shot de l'auteur (Reset et Duds Hunt), "Manhole" est une intrigue policière sur fond de Thriller biologique complexe et nouvelle. On s'attache très vite aux personnages et au duo de policiers chargés de l'enquête. Le mystère s'épaissit au fil du livre, pour terminer sur un visuel qui nous fait attendre avec impatience le second tome. Le dessin est classe : stylé, dynamique, complet et complexe, il permet à l'auteur de faire passer toute son histoire avec une lisibilité parfaite. ManHole est une sacrée bonne surprise, dans la lignée de MPD - Psycho et autres Monster. Passer à côté serait une belle erreur.

25/07/2006 (modifier)
Par snivel
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jérôme K. Jérôme Bloche
Jérôme K. Jérôme Bloche

Des dessins simples mais efficaces, des scénarii plutôt bien menés, parfois un peu court sur un tome mais on commence à voir des enquêtes sur 2 tomes ! Mais LE truc qui en fait une super chouette série c'est sans conteste le côté candide (mais pas niais !) et gaffeur de JKJ ! Un sens de la distraction qui lui vaudrait une médaille d'or au JO si c'était une épreuve et qui a le don de me faire sourire à tous les coups ! Les réactions inattendues comme boire un jus de citron sec pour se remettre des émotions fortes ou endiguer sa claustrophobie dans un ascenseur en mangeant un sandwich donnent également une dimension très sympa au personnage !

24/07/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Grimoire du petit peuple
Le Grimoire du petit peuple

Plus qu’un simple scénariste, Pierre Dubois est avant tout un conteur de grand talent. Cette série est une invitation à le suivre dans ce monde qu’il connaît si bien, celui du petit peuple. Ces albums illustrent des contes venant de tout horizon (de l’Ecosse au Moyen Orient en passant par la Russie) et pour la plupart connus de tous. Cette grande diversité des contes est rassemblée par thème, ce dernier constituant la ligne de conduite d’un tome. Ainsi, le tome premier reprend les contes qui se passent au crépuscule tandis que les tomes suivants rassemblent les contes inspirés de la forêt (tome 2) et ceux ayant pour objet les tavernes (tome 3). Il n’y a point de grande originalité dans ces contes mais toute la force narrative de Pierre Dubois s’y retrouve, ce qui donne aux récits une ampleur sans pareille et un attrait certain. Pour mettre en image ces contes, notre elficologue s’est adjoint les services de dessinateurs renommés (Civello, Le Roux, Ségur, Madsen, Smudja, Tanquerelle) et d’autres qui le sont en devenir (Anthony Jean par exemple). Difficile donc de donner une appréciation globale sur le dessin mais sachez que les dessinateurs ont conservé leur style habituel (exception faite de Madsen). Ce fut notamment un grand plaisir de retrouver une histoire dessinée par Ségur (auteur du mythique Légendes des Contrées Oubliées). Anthony Jean, auteur qui m’est inconnu, est pour moi une révélation. J’admire sont trait proche de l’illustration et pourtant si vivant ! Bref, une série à ne pas manquer pour les amateurs de contes et légendes . . . ;)

24/07/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dieu qui pue, Dieu qui pète
Dieu qui pue, Dieu qui pète

Alors que son existence était restée encore trop confidentielle, le magazine bd jeunesse des éditions Milan « Capsule cosmique » a mis la clé sous le paillasson. Quel dommage pour une publication qui se révélait l’un des plus originales de ses dernières années. Dans ses pages s’illustraient des jeunes auteurs (dit de la nouvelle bd française) qui avaient décidé de s’adresser aux plus jeunes avec fraîcheur et modernité. Et avec une qualité qui forçait le respect. En témoignent quelques albums, ultimes témoins de cette trop courte aventure éditoriale. « Dieu qui pue, Dieu qui pète » en est une fabuleuse illustration. Ce recueil de petites histoires africaines concoctées par Vehlmann est un modèle de sobriété, d’ingéniosité et de fantaisie comme il m’a été rarement donné de voir depuis des années. Tous ces petits récits sont délicieux, ils font rêver tout en allant à l’essentiel. Et surtout, ils sont de qualité égale, difficile d’en sortir un du lot ! Ils sont autant de petites maximes philosophiques délicieusement mises en histoire avec un humour du meilleur acabit. Rigoureusement indispensable ! Un des albums de l’année !

23/07/2006 (modifier)