Les derniers avis (9367 avis)

Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Roi Banal
Le Roi Banal

J'accroche de plus en plus aux productions d'Ozanam. Celle-ci me parait être la plus aboutie. L'originalité est de mise mais le fond est très terre à terre car il s'agit avant tout de rapports humains. Un vieil homme vivant avec un chien, sa fille enceinte, son gendre et ses 2 enfants sont les personnages principaux de cette histoire étrange et fascinante. J'ai lu cette BD sans savoir ce que j'allais y trouver, je suis persuadé que c'est la meilleure des façon de procéder. Les surprises de la lecture sont proportionnelles à l'intérêt de l'ensemble. Le dessin est sobre et bien mis en couleur. La symbiose dessin/scénario fonctionne parfaitement, d'ailleurs le scénario est tiré d'une idée du dessinateur. J'ai été touché par les personnages qui offrent une apparence banale mais s'avèrent beaucoup plus intéressants derrière leurs masques. Il y a comme une leçon de vie, optimiste de surcroit. C'est vraiment une belle surprise que je conseille chaudement.

02/07/2010 (modifier)
Par Solenn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Trolls de Troy
Trolls de Troy

Cette BD est simplement géniale. Si vous voulez passer un bon moment, il n'y a rien de mieux que cette BD. Je prends plaisir à lire et à relire tous les tomes. Chaque fois, je découvre de nouveaux jeux de mots. Les noms de tous les personnages ne sont pas choisis au hasard. J'avoue, j'ai mis le temps à le découvrir. L'humour est noir, mais irrésistible, les personnages sont vraiment attachants (Tyneth et Gnondpom sont mes préférés), et les histoires, toutes plus loufoques les unes que les autres. Vivement le prochain Tome, "La guerre des gloutons".

02/07/2010 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Batman - Année Un (Year One)
Batman - Année Un (Year One)

Un très bon Batman que ce Batman - Annee 1... S'il n'est pour moi pas au niveau de Batman - Dark Knight, il reste cependant très bon. L'histoire est bien menée, les dessins agréables et le tout très efficace. Les origines du Batman, le chevalier noir protecteur de Gotham City, ne sont pas les seuls atouts du scénario de cette bd. La plus grande réussite est d'avoir su à travers la bd immerger le lecteur dans un univers cohérent et réaliste, détaillé. Par l'intermédiaire du personnage de Gordon on peut mieux saisir l'importance de l'arrivée de Batman à Gotham City et c'est aussi cela qui rend cette lecture intéressante. Que vous aimiez Batman, que vous ayez déjà lu moult comics ou pas, cette bd fait partie des meilleures initiations au genre et je la conseille à tout amateur de l'homme chauve-souris ou à n'importe qui souhaitant découvrir les comics.

02/07/2010 (modifier)
Couverture de la série Chick Bill
Chick Bill

Il est vrai que "Chick Bill" n'est pas considérée comme une BD "culte", ce que je trouve regrettable. Bien qu'après des débuts très moyens (jusqu'à la "Bonne mine de Dog Bull"), on ne peut que trouver un humour que je n'ai retrouvé nul part ailleurs. En passant de "Panique à OK korral", "Tempête Rose", le cultissime "Trésor du gros magot", "L'étoile d'A. Rainier" (mon chouchou), pour ne citer qu'eux. Bien évidemment, les derniers albums sont beaucoup moins "à la hauteur". "L'homme qui a Tempêté", " la Fille au père Vert" ne sont pas des réussites, et je reconnais n'avoir acheté aucun des derniers albums. Mais combien d'albums avant ceux là m'ont fait rire aux éclats enfant et continuent de me faire rire ? Je pense que tous les albums de Kid Ordinn devraient être offerts aux enfants au même titre qu'Astérix ou Gaston Lagaffe. Et à ceux qui disent que Kid Ordinn a veilli, je leur dis que ce n'est pas Kid Ordinn qui a pris de l'âge, mais que ce sont eux qui ont grandi et qui se prennent trop au sérieux.... ce que ne faisait pas Tibet....

01/07/2010 (MAJ le 02/07/2010) (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Championzé - Une histoire de Battling Siki
Championzé - Une histoire de Battling Siki

C'est une bd qui ne paye pas de mine et que je n'avais pas très envie d'aborder par conséquent. Encore une histoire de boxeur me suis-je dit dans un long soupir ! Ce n'est pas très nouveau dans la bd tant les biographies existent sur tel ou tel grand sportif qui a marqué l'histoire. Cependant, j'ai été littéralement captivé par le récit de la vie tragique de ce boxeur noir dans une période colonialiste très difficile pour les hommes de couleur. Le style employé fait qu'on ne s'ennuie jamais. Bref, l'alchimie opère rapidement et on est en osmose dans cet univers. Par ailleurs, le trait du dessin est merveilleux. Les planches sur les vues des rues de Paris sont belles à mourir. C'est un vrai coup de cœur pour des auteurs qui me sont totalement inconnus. Ils ont réalisé non seulement un travail honnête mais bien plus ! Encore une fois la nouvelle collection Futuropolis dirigée par Sébastien Gnaedig ne me réserve que du bonheur. Ce titre qui mériterait votre attention a tout de même de bonne chance de passer aux oubliettes au vu de la superproduction actuelle. C'est dommage car cela serait louper quelque chose de vraiment bien. Je me rends compte à titre personnel qu'une fois passés les 2000 avis, il devient parfois difficile de découvrir des bandes dessinées qui méritent la note de 4 étoiles. Bien sûr, on peut être moins exigeant ou n'aviser que ce qui est intéressant (on m'a fait la remarque dernièrement...). Cependant, cela fait longtemps que j'ai pris le parti de tout lire et d'aviser en conséquence pour vous éviter également des mauvaises surprises. Les bonnes choses sont rares. Quand on repère une pépite, il ne faut pas la lâcher. Bref, croyez-en mon expérience ! Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

01/07/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Printemps refleurira
Le Printemps refleurira

Virage intéressant dans l'oeuvre de Johanna, qui jusqu'à présent s'était adressée à un public jeune, puis s'était interrogée sur son identité, ses racines. Avec ce diptyque, elle continue sur sa lancée avec ce père qui revient chercher son fils (présumé), et se retrouve face à une jeunesse qui a changé, qui adhère à plein aux thèses nazies. Commence alors un jeu d'observation pour Principius, lui qui, en tant qu'artiste, essaie d'avoir une certaine ouverture d'esprit. Au-delà de ces deux éléments (historique et familial), Johanna rajoute une dimension à la Agatha Christie, lorsqu'on regarde ce train coincé avec ses quelques passagers. Principius va donc prendre le temps de les examiner tous à la loupe, et pas seulement Benyamin, vers lequel il se sent inexplicablement attiré... Ce microcosme, représentatif de la société allemande et polonaise de 1937 (sans compter les Tsiganes qui viennent proposer leurs produits aux passagers du train), permet à l'auteure de brosser un tableau de l'Allemagne à l'époque, juste avant la guerre. Le récit est assez bien amené, les personnages bien campés, et l'évolution de Benyamin est intéressante. Intelligent, spirituel, il incarne cette jeunesse intellectuelle qui pourrait séduire n'importe quel réfractaire grâce à sa rhétorique, sa culture et son déodorant ravageurs. A l'heure où l'identité nationale est un sujet qui pourrait déchirer notre pays, c'est un apport intéressant au sujet. Car en filigrane (et en plus du parcours multi-national de Johanna) se pose effectivement la question de l'identité, Principius étant Juif mais le cachant, son enfant fantasmé gardant le mystère autour de ses parents, et les autres passagers du train cachant également leur jeu, sans oublier Magdalena, ancienne maîtresse dont Prinz n'arrive pas à se souvenir du visage... Que de personnages énigmatiques dont le visage réel sera révélé dans le second tome, qui vient clore de belle manière ce diptyque.

16/02/2010 (MAJ le 30/06/2010) (modifier)
Couverture de la série Quai d'Orsay
Quai d'Orsay

Si je m’appelais Alexandre Taillard de Vorms, j’aurais enduit cet album de Stabilo... Toi là… oui toi, jeune lecteur incrédule qui n’a pas compris cette phrase… pour la saisir, je te conseille l’achat et encore plus la lecture de ce petit bijou qu’est « Quai d’Orsay ». Dès le premier contact en magasin, j’ai succombé au dessin de couverture. Du Christophe Blain ! Sans l’ombre d’un doute ! Avec un format similaire à celui de « Gus ». J’ai donc craqué et échangé quelques misérables euros contre une œuvre humoristique d'une qualité j’attendais depuis quelques temps déjà. Faire de l’humour avec de la politique, beaucoup s’y sont essayés, peu ont réussi. Le tour de force de « Quai d’Orsay » réside pour moi dans son accessibilité. Accessibilité donc simplicité à outrance et néant de contenu me dites-vous… et bien non ! Blain et Lanzac sont parvenus à utiliser l’univers de la politique avec toute sa complexité sa finesse et son intérêt, tout en lui soustrayant la lourdeur, l’ennui et la monotonie. La compréhension de l’œuvre est aisée, même pour les amateurs frileux qui « ne connaissent rien à la politique française. » Oui, « Quai d’Orsay » est une bande dessinée intemporelle et éternelle. Le dessin de Blain est dans son style habituel, mais plus beau, expressif et dynamique que jamais. Après on aime ou on n’aime pas mais en ce qui me concerne, j’adore ! Je pourrais parler de ce nouveau pilier du 9ème art humoristique pendant de longues et fastidieuses lignes mais je me contenterais d’ajouter une mention spéciale pour celui qui fait vivre ce bel album, j’ai nommé l’excellent, le fantasque, l’exigent, le génie Alexandre Taillard de Vorms. Je suis resté totalement captivé par ce personnage. Il bouffe littéralement « l’écran » (ici la planche). Il est dit que le tome 2 est en cours de réalisation… et moi je serai du voyage !

30/06/2010 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Souvenir de jeunesse. Cette Bd est l'une de celles que j'ai lues en premier et j'ai adoré à la fois les personnages mais aussi l'ambiance guerre de Sécession. Malheureusement, la trop longue série finit un peu par épuiser le filon mais pour tous les bons moments passés en leur compagnie je met quatre étoiles et un coup de coeur.

30/06/2010 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nous ne serons jamais des héros
Nous ne serons jamais des héros

Cette BD est juste énorme. Elle explore avec brio les relations complexes entre père et fils, et en plus, oh bonheur, il y a quelques touches d'humour absolument excellentes, auxquelles contribue d'ailleurs grandement le superbe dessin. Un père vieillissant, malade et sentant sa dernière heure assez proche, emmène son fils trentenaire faire un tour du monde, soit disant pour l'aider. C'est en fait un prétexte qui va permettre aux deux hommes de se (re)découvrir. Avec ce voyage et ses péripéties ils vont connaître des moments de complicité, de joie, de rire (un peu) et aussi (surtout) beaucoup d'engeulades plus ou moins musclées. Rien n'est éludé, il y a vraiment une diversité de ton entre les moments plus rigolos et les moments de doute et d'interrogation. On passe de l'un à l'autre avec plaisir, c'est raconté avec brio. Si bien qu'on ne sent pas de longueurs ou de répétitions entre tous ces instants de vie. Ou alors si peut être qu'on les sent, mais ils ne sont pas gênant, ils sont nécessaire à la cohérence du récit. On traverse avec nos deux personnages ces étapes et leurs tensions nous renvoient forcément un peu à notre histoire personnelle. Dessin et couleurs sont signées des frères Salsedo (Ratafia) et c'est un vrai régal. Les dessins pleines pages sont extra, les expressions de visages sont juste jubilatoire, comme par exemple les bouches tordues qui expriment la surprise. Cet univers graphique colle à merveille aux petites touches d'humour parsemées tout au long de l'album. En petit bonus un Charly est caché au milieu d'une foule, saurez vous le retrouver ?! Pour conclure en quelques mots : de l'émotion et du rire, servi par un dessin excellent, je ne vois pas que demander de mieux.

30/06/2010 (modifier)
Par Superjé
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pourquoi j'ai tué Pierre
Pourquoi j'ai tué Pierre

Avis dur à écrire pour un album tout aussi dur à lire. C’est la seconde fois que je lis cet album, il faut dire que sa sortie avait été remarqué et avait fait un grand « BOUM ! » dans le milieu de la BD (pour preuve, il a été primé au festival de la BD d’Angoulême). La couverture marque. Elle est simple, et je ne l’ai pas tout de suite comprise : au début je ne voyais que la silhouette du barbu (Pierre) ! Je ne l’ai compris que plus tard, en la regardant plus attentivement, j’ai vu Olivier Ka. Je trouve le dessin d’Alfred très sophistiqué. Plutôt épuré mais loin d’être simpliste. Je me rappelle que la première fois que j’ai vu des planches de l’album, j’étais étonné par ce style plutôt contemporain. Je m’attendais à un sujet grave, et je pensais tomber sur un dessin réaliste. Mais je suis tombé sous le charme des bonshommes, aux airs gentils d’Alfred. L’alternance entre les pages avec des cases dépouillées avec un traits simples et d’autres plus chaotiques (limite brouillons) saturées de trait avec un encrage gras qui tâche, bave et fait de gros traits. Les couleurs aussi, souvent des aplats sont très jolies. Donc, oui le dessin très esthétique sert le récit à la perfection. Le récit est très dur et très fort. Trop fort... L’émotion nous remplit lors de notre lecture. Ce livre fait parti des BDs qui m’ont le plus touché (Quartier lointain en premier lieu). Il est vrai que le deuxième lecture est moins bouleversante que la découverte de l’album mais elle rempli quand même son rôle : c’est poignant. Je conseille la lecture de ce livre à tous ceux qui serait intéressé, c’est une très belle œuvre. Bien, très bien !!

13/05/2008 (MAJ le 29/06/2010) (modifier)