Attends… est disponible chez Atrabile, dans la collection "Flegme" et ça tombe plutôt bien parce que du flegme il va en falloir au lecteur pour arriver à refermer ce chef d’œuvre sans être bouleversé. Résumer cet album me semblerait bien vain tant l’ambiance qui règne tout au long de ces pages est prenante et impossible à retracer par des mots qui puissent être aussi forts.
Jason signe ici un récit d’une force incroyable qui prend encore plus de relief grâce à un dessin minimaliste qui colle parfaitement au rythme, au ton, et au propos de l’album. Le découpage classique en gaufrier de 6 cases donne une dimension implacable au rythme du récit et illustre à merveille le message de Jason. Car c’est bien de temps qui passe dont il est question dans Attends…. Chaque page est une merveille de poésie et de tendresse, avec deux parties bien distinctes mais complémentaires, dont chacune prend vraiment tout son sens avec la lecture de l’autre. Jon et Bjorn sont des amis adolescents, insouciants, qui s’intéressent aux choses de leur âge (à Batman notamment) mais qui n’en oublient pas le reste. Et parmi le reste, il y a –déjà- l’ombre de la mort qui plane et l’ombre du temps qui passe…
Avec une économie d’effets et de mots, Jason parvient à planter le décor et à faire évoluer ses personnages sur une ligne conductrice dont il ne dévie jamais. Son scénario est parfaitement huilé et les destins de Jon et Bjron se mettent en place avec une implacable logique qui nous renvoie nos propres destins. L’intrusion du monde des adultes dans la première partie où les héros sont encore enfants est particulièrement bien emmenée, discrète mais déjà pesante, dans toute cette insouciance on sent poindre la menace de l’âge adulte, et du temps qui passe… Quant à la deuxième partie, elle pose les questions évidentes sur la famille, le célibat, le travail, bref, le quotidien tel que tant de gens le vivent chaque jour : sans fard ni fioriture, une fois que la porte se referme chez soi : qui est-on vraiment ? qu’attend-on réellement du lendemain, et pourquoi ce clic-clac infernal de la trotteuse de notre montre résonne t-il si fort ?
Impossible de rester insensible devant cette réflexion sur la vie, cynique, sombre mais tellement juste… Ajoutez à cela des dessins véritablement superbes avec des personnages très expressifs malgré une économie visuelle à tous les niveaux, et vous obtenez Attends… un album dont je suis tombé littéralement amoureux.
C'est vrai, le dessin peut rebuter de prime abord, mais une fois dans l'histoire il passe au second plan.
"Aldébaran" est une série de science-fiction pas comme les autres. Ici, point de vaisseaux spatiaux, de combats au laser ou d'objet futuristes, mais un univers étrange, déroutant. Une faune et une flore étranges et des humains loin de leur planète et devant survivre par leurs propres moyens.
Leo est un vrai magicien, il sait créer des ambiances envoûtantes dans lesquelles on plonge avec délice. Je ne sais combien de fois j'ai lu et relu "Aldébaran" (et Bételgeuse), mais c'est toujours avec un immense plaisir et un émerveillement toujours renouvelé.
A lire ABSOLUMENT !
C'est La BD qu'il faut aux jeunes qui aiment l'héroïc fantasy, tout y est, l'ascension du héros y est vraiment sublime ! Enfin jusqu'à ce que Wismerhill soit au max de sa force (ou du moins qu'elle devienne vraiment impressionante...), cette BD est un pure délice, le graphisme s'améliore au fur et a mesure. Il y a de l'humour, du cul (haha), des persos vraiment géniaux, des filles sexys, des répliques cultes, des nains, des dragons, des épées... tout quoi ! Incontournable !
Buahahaha, vraiment génial, le graphisme (qui s'est bien amélioré depuis "Young GTO", et on remercie Fujisawa pour l'effort) est excellent, les histoires toutes plus débiles les unes que les autres mais c'est un régal. Eikichi, un génie immortel ou un abruti congénital fini ? On sait pas, mais en tout cas, il est super charismatique, et complètement déjanté haha. Les petits collégiens sont tous super attachants (surtout Kanzaki !). La fin est à chier ; les 30 dernières pages... m'enfin sur 25 tomes, c'est pas trop grave. ;p
C'est sublimissime, haha, vraiment !
Ahh... Il m'en aura fallu du temps pour me décider à lire ce pavé de 400 pages, dont je n'avais jamais entendu parler et dont les dessins ne m'attiraient pas franchement.
Mais au vu des nombreux avis plus que positifs postés un peu en dessous, je me dis que si je veux me dire bédéphile, il faut vraiment que je m'y mette et que je me lance dans la lecture de ce qui semble être l'un des plus immanquables classiques de la bande dessinée, comics et autres confondus.
Alors je le fais, je me lance. J'ouvre l'album et je lis ce "Il était une fois en Amérique" version s-f urbaine.
Première impression après le premier chapitre de 30 pages : c'est géant. Les dessins qui ne me semblaient pas franchement formidables s'avèrent être tout à fait intéressants.
En effet, Dave Gibbons arrive à faire saisir au lecteur toutes les subtilités de l’œuvre grâce à un découpage, à une mise en page et à un jeu de couleur remarquables.
Les différents personnages décrits sont d'un réalisme époustouflant, et l'univers sombre et cruel dans lequel nous fait basculer le génialissime Alan Moore est tout bonnement démentiel.
Puis, tout au long de cette longue histoire, ce sentiment jubilatoire ne fait que se renforcer au fil des nouveaux événements et des nouvelles surprises.
Je ne tenterai pas de faire une analyse de l'album, case par case, référence par référence, coup de théâtre par coup de théâtre car je suis sûr d'en oublier, tant cette BD est incroyablement riche.
Du début à la fin, "Watchmen" est une descente aux enfers d'un peuple, d'une nation, d'un monde. La débâcle du genre humain selon Moore.
Et on referme "Watchmen" en se disant que l'on vient sans doute de refermer ce qui est le plus extraordinaire album jamais écrit dans l'histoire de la bande dessinée, Anglaise ou internationale.
D'une richesse et d'une puissance inouïe, aucun avis ne pourrait refléter toute l'énormité de cette œuvre à la fois provocatrice et perverse.
Incroyable, remarquable... parfois insoutenable, l’œuvre d'Alan Moore est sans conteste LA bd à posséder plus qu'aucune autre.
Sidérant...
PRESENTATION :
Eikichi Onizuka, 22 ans est un "déchet" de la société comme l'ont appelé tous ses enseignants. Echouant à tous ses entretiens d'embauche, il décide de devenir prof. C'est alors tout son idéal qu'il essaie de transmettre à une classe d'élève qui tente de lui faire perdre les pédales. Entre crises de rire et découverte de cet idéal, GTO vous garantit de très bons moments de lecture!
AVIS :
Alors là, je dis que c'est le bonheur!!!
Le pied intégral, le manga culte par excellence!!!
Tous les aspects d'un manga culte y sont réunis :
- le dessin et la mise en page sont extrêmement dynamiques et reflètent parfaitement le style de la saga. Les personnages se distinguent autrement que par leur coupe de cheveux, ce dont tous les mangas ne peuvent pas se vanter. La mise en page, si elle n'atteint pas la qualité des meilleur shonen (ex : Kenshin), découpe l'action avec précision et vitesse.
- Le scénario est certes assez linéaire, ne s'essouffle pas avant une vingtaine de tomes, et réjouira tous ceux qui commencent la série.
- Un point fort (le plus fort en fait) de GTO est le côté déjanté de ce manga. Ce prof qui pour punir ses élève de lui faire du harcèlement moral va les tirer derrière sa moto et les jeter depuis un pont...
Certains trouve ça bourrin ou affreux, c'est une non compréhension du manga, qui est au contraire "prévu pour" détresser les lecteurs au Japon (pays qui présente un très faible taux de criminalité)... C’est un raccourci un peu rapide, mais si ça vous intéresse, peu de temps est nécessaire pour réunir des informations à ce sujet.
- Enfin puisque j'en étais à la culture japonaise, GTO est une véritable dénonciation de l'enseignement de l'archipel nippon où les professeurs et les élèves entretiennent une distance, voire un fossé!
Pour conclure, je vous conseille simplement de passer à la Fnac et de lire le premier tome... Jusqu'ici, personne de mon entourage n'a résisté à cette fontaine de dynamisme et d'idéal!
Cette série pleine de charme ravira tous les grands enfants que nous sommes. Les dessins sont bien faits, les personnage sympathiques et attachants, les couleurs et l'ambiance générale pleines de fraicheur et d'une apparente naïveté. Tout est simple et naturel; et en plus, ça finit toujours bien ! A noter que les animaux parlent, et ils se comprennet très bien entre eux. Ce qui ne change rien, bien sûr, aux lois de la nature : les chats mangent les souris, les chiens courent après les chats, etc... Sur les traces de Tintin, il tente même un voyage sur la lune («Chlorophylle et les loirs cosmonautes»,1970) et se heurte parfois à son ennemi déclaré Anthracite, le chef des rats noirs.
On mesure mal l'impact de raymond macherot sur la bande dessinée franco-belge, mais celui-ci est réel, car ses séries ont jeté beaucoup de bases dans ce domaine compliqué qu'est l'humour "jeunesse".
Le dessin est vraiment mimi, les personnages hauts en couleurs et très plaisants (même le méchant Anthracite !), les aventures sont trépidantes.
A (re)découvrir de toute urgence !
Aie Carachi !
Imaginez Sfar qui ait fumé quelque chose de pas légal.
Une histoire de Loup Garous, de légendes indiennes, de fantômes méxicains et de réincarnation. Le tout mélangé dans un western avec pas mal de n'importe quoi.
Le dessin : on aime ou on aime pas, comme beaucoup de dessinateurs nouvelle génération. Moi j'aime. Mais je suis sûr que beaucoup trouveront ça horrible ! Moi, j'apprécie déjà beaucoup l'effort de styliser. Quand en plus il y a du mouvement (et quelles positions) et une volonté de faire nouveau ...
L'histoire : des dialogues terribles (sur le petit Jésus, par exemple). Une histoire glauque et loufoque (loup-foque ?) et un final apocalyptique terrible.
Bref, ça peut faire horreur tout ça, j'admets, notamment si la nouveauté fait peur.
Moi j'aime.
Je vais commencer par les reproches pour finir par les louanges.
Donc, le seul point négatif c'est que l'on a du mal à suivre le pourquoi du parcours de Gon. Il va un peu au hasard dans le but de trouver des infos sur son père. En tout cas, moi si on ne m'avait pas dit que le manga était génial par la suite, j'aurais arrêté après les 1er tomes.
Sinon j'adore les persos qui ont tous une partie secrète qui laisse présager plein de bonnes choses. De plus, une fois que l'histoire est lancée ça devient carrément génial.
Bref, il faut croire en cette série. ^_^
J'ai découvert cela il y a peu apres avoir lu "Angus Powderhill" tome 2 du même scénariste. Eh bien ce qu'on peut dire, c'est que c'est un chef-d'oeuvre. Quelle merveille! quelle plaisir! j'en suis toute retournée.
Cette série nous promène comme jamais. Le scénario est paticulierement retort, et nous piège à bien des détours de pages, et le dessin s'accorde à la perfection avec l'ambiance et le ton du récit. Et ce n'est pas si souvent qu'on voit des visages et des expressions aussi profondément rendues dans une BD réaliste.
Je ne peux que recommander à ceux qui semblent ne pas l'avoir apprécié (ci-dessous) de le relire, car je pense qu'ils n'ont pas tout compris. "L'esprit de Warren" est un récit complexe qui demande une lecture exigente et attentive, mais quel bonheur de ne pas retomber dans le rassurant prémâché ambiant.
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Attends
Attends… est disponible chez Atrabile, dans la collection "Flegme" et ça tombe plutôt bien parce que du flegme il va en falloir au lecteur pour arriver à refermer ce chef d’œuvre sans être bouleversé. Résumer cet album me semblerait bien vain tant l’ambiance qui règne tout au long de ces pages est prenante et impossible à retracer par des mots qui puissent être aussi forts. Jason signe ici un récit d’une force incroyable qui prend encore plus de relief grâce à un dessin minimaliste qui colle parfaitement au rythme, au ton, et au propos de l’album. Le découpage classique en gaufrier de 6 cases donne une dimension implacable au rythme du récit et illustre à merveille le message de Jason. Car c’est bien de temps qui passe dont il est question dans Attends…. Chaque page est une merveille de poésie et de tendresse, avec deux parties bien distinctes mais complémentaires, dont chacune prend vraiment tout son sens avec la lecture de l’autre. Jon et Bjorn sont des amis adolescents, insouciants, qui s’intéressent aux choses de leur âge (à Batman notamment) mais qui n’en oublient pas le reste. Et parmi le reste, il y a –déjà- l’ombre de la mort qui plane et l’ombre du temps qui passe… Avec une économie d’effets et de mots, Jason parvient à planter le décor et à faire évoluer ses personnages sur une ligne conductrice dont il ne dévie jamais. Son scénario est parfaitement huilé et les destins de Jon et Bjron se mettent en place avec une implacable logique qui nous renvoie nos propres destins. L’intrusion du monde des adultes dans la première partie où les héros sont encore enfants est particulièrement bien emmenée, discrète mais déjà pesante, dans toute cette insouciance on sent poindre la menace de l’âge adulte, et du temps qui passe… Quant à la deuxième partie, elle pose les questions évidentes sur la famille, le célibat, le travail, bref, le quotidien tel que tant de gens le vivent chaque jour : sans fard ni fioriture, une fois que la porte se referme chez soi : qui est-on vraiment ? qu’attend-on réellement du lendemain, et pourquoi ce clic-clac infernal de la trotteuse de notre montre résonne t-il si fort ? Impossible de rester insensible devant cette réflexion sur la vie, cynique, sombre mais tellement juste… Ajoutez à cela des dessins véritablement superbes avec des personnages très expressifs malgré une économie visuelle à tous les niveaux, et vous obtenez Attends… un album dont je suis tombé littéralement amoureux.
Aldébaran
C'est vrai, le dessin peut rebuter de prime abord, mais une fois dans l'histoire il passe au second plan. "Aldébaran" est une série de science-fiction pas comme les autres. Ici, point de vaisseaux spatiaux, de combats au laser ou d'objet futuristes, mais un univers étrange, déroutant. Une faune et une flore étranges et des humains loin de leur planète et devant survivre par leurs propres moyens. Leo est un vrai magicien, il sait créer des ambiances envoûtantes dans lesquelles on plonge avec délice. Je ne sais combien de fois j'ai lu et relu "Aldébaran" (et Bételgeuse), mais c'est toujours avec un immense plaisir et un émerveillement toujours renouvelé. A lire ABSOLUMENT !
Chroniques de la lune noire
C'est La BD qu'il faut aux jeunes qui aiment l'héroïc fantasy, tout y est, l'ascension du héros y est vraiment sublime ! Enfin jusqu'à ce que Wismerhill soit au max de sa force (ou du moins qu'elle devienne vraiment impressionante...), cette BD est un pure délice, le graphisme s'améliore au fur et a mesure. Il y a de l'humour, du cul (haha), des persos vraiment géniaux, des filles sexys, des répliques cultes, des nains, des dragons, des épées... tout quoi ! Incontournable !
GTO - Great Teacher Onizuka
Buahahaha, vraiment génial, le graphisme (qui s'est bien amélioré depuis "Young GTO", et on remercie Fujisawa pour l'effort) est excellent, les histoires toutes plus débiles les unes que les autres mais c'est un régal. Eikichi, un génie immortel ou un abruti congénital fini ? On sait pas, mais en tout cas, il est super charismatique, et complètement déjanté haha. Les petits collégiens sont tous super attachants (surtout Kanzaki !). La fin est à chier ; les 30 dernières pages... m'enfin sur 25 tomes, c'est pas trop grave. ;p C'est sublimissime, haha, vraiment !
Watchmen
Ahh... Il m'en aura fallu du temps pour me décider à lire ce pavé de 400 pages, dont je n'avais jamais entendu parler et dont les dessins ne m'attiraient pas franchement. Mais au vu des nombreux avis plus que positifs postés un peu en dessous, je me dis que si je veux me dire bédéphile, il faut vraiment que je m'y mette et que je me lance dans la lecture de ce qui semble être l'un des plus immanquables classiques de la bande dessinée, comics et autres confondus. Alors je le fais, je me lance. J'ouvre l'album et je lis ce "Il était une fois en Amérique" version s-f urbaine. Première impression après le premier chapitre de 30 pages : c'est géant. Les dessins qui ne me semblaient pas franchement formidables s'avèrent être tout à fait intéressants. En effet, Dave Gibbons arrive à faire saisir au lecteur toutes les subtilités de l’œuvre grâce à un découpage, à une mise en page et à un jeu de couleur remarquables. Les différents personnages décrits sont d'un réalisme époustouflant, et l'univers sombre et cruel dans lequel nous fait basculer le génialissime Alan Moore est tout bonnement démentiel. Puis, tout au long de cette longue histoire, ce sentiment jubilatoire ne fait que se renforcer au fil des nouveaux événements et des nouvelles surprises. Je ne tenterai pas de faire une analyse de l'album, case par case, référence par référence, coup de théâtre par coup de théâtre car je suis sûr d'en oublier, tant cette BD est incroyablement riche. Du début à la fin, "Watchmen" est une descente aux enfers d'un peuple, d'une nation, d'un monde. La débâcle du genre humain selon Moore. Et on referme "Watchmen" en se disant que l'on vient sans doute de refermer ce qui est le plus extraordinaire album jamais écrit dans l'histoire de la bande dessinée, Anglaise ou internationale. D'une richesse et d'une puissance inouïe, aucun avis ne pourrait refléter toute l'énormité de cette œuvre à la fois provocatrice et perverse. Incroyable, remarquable... parfois insoutenable, l’œuvre d'Alan Moore est sans conteste LA bd à posséder plus qu'aucune autre. Sidérant...
GTO - Great Teacher Onizuka
PRESENTATION : Eikichi Onizuka, 22 ans est un "déchet" de la société comme l'ont appelé tous ses enseignants. Echouant à tous ses entretiens d'embauche, il décide de devenir prof. C'est alors tout son idéal qu'il essaie de transmettre à une classe d'élève qui tente de lui faire perdre les pédales. Entre crises de rire et découverte de cet idéal, GTO vous garantit de très bons moments de lecture! AVIS : Alors là, je dis que c'est le bonheur!!! Le pied intégral, le manga culte par excellence!!! Tous les aspects d'un manga culte y sont réunis : - le dessin et la mise en page sont extrêmement dynamiques et reflètent parfaitement le style de la saga. Les personnages se distinguent autrement que par leur coupe de cheveux, ce dont tous les mangas ne peuvent pas se vanter. La mise en page, si elle n'atteint pas la qualité des meilleur shonen (ex : Kenshin), découpe l'action avec précision et vitesse. - Le scénario est certes assez linéaire, ne s'essouffle pas avant une vingtaine de tomes, et réjouira tous ceux qui commencent la série. - Un point fort (le plus fort en fait) de GTO est le côté déjanté de ce manga. Ce prof qui pour punir ses élève de lui faire du harcèlement moral va les tirer derrière sa moto et les jeter depuis un pont... Certains trouve ça bourrin ou affreux, c'est une non compréhension du manga, qui est au contraire "prévu pour" détresser les lecteurs au Japon (pays qui présente un très faible taux de criminalité)... C’est un raccourci un peu rapide, mais si ça vous intéresse, peu de temps est nécessaire pour réunir des informations à ce sujet. - Enfin puisque j'en étais à la culture japonaise, GTO est une véritable dénonciation de l'enseignement de l'archipel nippon où les professeurs et les élèves entretiennent une distance, voire un fossé! Pour conclure, je vous conseille simplement de passer à la Fnac et de lire le premier tome... Jusqu'ici, personne de mon entourage n'a résisté à cette fontaine de dynamisme et d'idéal!
Chlorophylle
Cette série pleine de charme ravira tous les grands enfants que nous sommes. Les dessins sont bien faits, les personnage sympathiques et attachants, les couleurs et l'ambiance générale pleines de fraicheur et d'une apparente naïveté. Tout est simple et naturel; et en plus, ça finit toujours bien ! A noter que les animaux parlent, et ils se comprennet très bien entre eux. Ce qui ne change rien, bien sûr, aux lois de la nature : les chats mangent les souris, les chiens courent après les chats, etc... Sur les traces de Tintin, il tente même un voyage sur la lune («Chlorophylle et les loirs cosmonautes»,1970) et se heurte parfois à son ennemi déclaré Anthracite, le chef des rats noirs. On mesure mal l'impact de raymond macherot sur la bande dessinée franco-belge, mais celui-ci est réel, car ses séries ont jeté beaucoup de bases dans ce domaine compliqué qu'est l'humour "jeunesse". Le dessin est vraiment mimi, les personnages hauts en couleurs et très plaisants (même le méchant Anthracite !), les aventures sont trépidantes. A (re)découvrir de toute urgence !
Chiquito la Muerte
Aie Carachi ! Imaginez Sfar qui ait fumé quelque chose de pas légal. Une histoire de Loup Garous, de légendes indiennes, de fantômes méxicains et de réincarnation. Le tout mélangé dans un western avec pas mal de n'importe quoi. Le dessin : on aime ou on aime pas, comme beaucoup de dessinateurs nouvelle génération. Moi j'aime. Mais je suis sûr que beaucoup trouveront ça horrible ! Moi, j'apprécie déjà beaucoup l'effort de styliser. Quand en plus il y a du mouvement (et quelles positions) et une volonté de faire nouveau ... L'histoire : des dialogues terribles (sur le petit Jésus, par exemple). Une histoire glauque et loufoque (loup-foque ?) et un final apocalyptique terrible. Bref, ça peut faire horreur tout ça, j'admets, notamment si la nouveauté fait peur. Moi j'aime.
Hunter X Hunter
Je vais commencer par les reproches pour finir par les louanges. Donc, le seul point négatif c'est que l'on a du mal à suivre le pourquoi du parcours de Gon. Il va un peu au hasard dans le but de trouver des infos sur son père. En tout cas, moi si on ne m'avait pas dit que le manga était génial par la suite, j'aurais arrêté après les 1er tomes. Sinon j'adore les persos qui ont tous une partie secrète qui laisse présager plein de bonnes choses. De plus, une fois que l'histoire est lancée ça devient carrément génial. Bref, il faut croire en cette série. ^_^
L'Esprit de Warren
J'ai découvert cela il y a peu apres avoir lu "Angus Powderhill" tome 2 du même scénariste. Eh bien ce qu'on peut dire, c'est que c'est un chef-d'oeuvre. Quelle merveille! quelle plaisir! j'en suis toute retournée. Cette série nous promène comme jamais. Le scénario est paticulierement retort, et nous piège à bien des détours de pages, et le dessin s'accorde à la perfection avec l'ambiance et le ton du récit. Et ce n'est pas si souvent qu'on voit des visages et des expressions aussi profondément rendues dans une BD réaliste. Je ne peux que recommander à ceux qui semblent ne pas l'avoir apprécié (ci-dessous) de le relire, car je pense qu'ils n'ont pas tout compris. "L'esprit de Warren" est un récit complexe qui demande une lecture exigente et attentive, mais quel bonheur de ne pas retomber dans le rassurant prémâché ambiant.