Pour les lecteurs de manga, qu'ils soient déjà confirmés ou débutants, je le conseille plus que fortement !
Ce manga est pour moi un culte capable, largement, de rivaliser avec Dragon Ball, Naruto, GTO et les autres...
E. Oda est un mangaka de génie, on s'attache à chaque personnage et il devient impossible d'arrêter d'acheter les tomes qui suivent pour connaître la suite ! Entre Luffy à la fois stupide et plein de conviction ainsi que toutes les questions qui tournent autour, Zorro qui a la rage de vaincre, se surpasse et sait aussi s'amuser, Pipo le meilleur viseur de tous les temps, un tantinet froussard mais qui va de l'avant sans oublier Namie, Sandi...
Il y a des pages entre les chapitres : le coin des questions que tout le monde se pose, où on apprend des choses, mais où Oda déconne avec les lecteurs, ce qui nous rend plus proches de lui.
Les aventure de Kobi et d'Hermep dont on suit l'évolution dans la marine ^^
Les héros se mettent toujours dans des situations inextricables et dangereuses et on ne sait jamais comment ils vont faire pour s'en sortir.
L'inconscience et l'amour du combat dont font preuve Luffy et Zorro sont toujours très marrants...
Ce manga véhicule également de nombreuses valeurs.
Aussi pour ceux qui aiment les manga, impossible de ne pas passer faire un tour dans "East blue" ^^
Eh bien contrairement à Cassidy, je suis archi fan des jeux Metal Gear, j'irai même jusqu'à ajouter que c'est l'une des trois meilleures sagas de toute l'histoire du jeu vidéo avec Final Fantasy et Zelda !
La bd est effectivement très fidèle au premier opus : une histoire hallucinante, bien que très compliquée. Dans le jeu, on peut zapper les cinématiques, ce qu'il ne faut surtout pas faire pour profiter pleinement de l'histoire hallucinante et de toutes ses subtilités !
Adapté du jeu sorti sur PSOne, le dessin est en conséquence, pour ne pas troubler la vision des personnages, un style sombre et flouté ! Je trouve ça tout simplement conforme à la saga vidéo ludique... Magnifique !!
Je suis un fan de MAM et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le "Dessin" que je mettrais au même niveau que "l'Origine" (le 1er Julius Corentin Acquefacques) le côté "monde parallèle kafkaïen" en moins.
J'ai beaucoup apprécié les dessins - comme toujours en noir et blanc et en particulier le dessin qui figure en tête de chaque chapitre et dans l'histoire et qui évolue avec celle-ci. Mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la découverte.
C'est un excellent jeu / exercice sur le dessin et la peinture.
Et contrairement à beaucoup de BD et romans récents, c'est très bien écrit.
Une superbe série pleine d'émotions et de bonne humeur.
Tout d'abord le dessin qui selon moi est superbe et colle parfaitement à l'histoire.
Le scénario quant à lui est aussi très bon avec superbe galerie de personnages très originaux et qui nous font rire et pleurer au fil des pages.
J'ai été agréablement surpris par cette série que je pensais plus simpliste mais loin de là, ce n'est pas une série pour enfant et je conseille à tout le monde de la lire.
Blutch, l’auteur le plus iconoclaste de sa génération signe ici, à mon avis, un chef d’œuvre. C’est une des plus belles bandes dessinées qu’il m’ait été donnée de lire. Comme toujours, chez Blutch, il est difficile de saisir le sens de l’histoire, l’absurdité des situations étant une constante de son travail. Par contre, en ce qui concerne le dessin, cette bande dessinée est d’une puissance graphique parfaitement maîtrisée.
Longtemps, auteur-phare de l’Association, il a choisi cette fois l’éditeur Futuropolis qui semble peu à peu retrouver une place importante dans le monde de la Bd.
Celui qui cherchera une explication rationnelle à cette histoire sera sans doute déçu car chacun peut se faire sa propre appréciation. Les livres de Blutch s’admirent comme les peintures abstraites ; c’est beau, très puissant, violent par moment.
Les couleurs s’adaptent parfaitement au scénario et accroissent encore l’ambiguïté des personnages. Ceux-ci sont d’ailleurs tous plus ou moins névrosés, noyés dans une ambiance particulièrement érotique. Mais cet érotisme s’exprime surtout par le désarroi sexuel des hommes ; la femme est rêvée, fantasmée, mais parfois inaccessible. J’ai été très frappé par l’amour impossible du chasseur pour la jeune étudiante des beaux-arts. Sans doute, Blutch exprime une part de son angoisse. On s’interrogera sur l’appel désespéré d’un jeune enfant à son père, cette scène encadrant l’œuvre.
Peut-être certains trouveront la prouesse graphique incomparable et seront un peu déstabilisés par la narration. Mais, à mon avis, cette bande dessinée est une œuvre magnifique, qui touche à la psychanalyse et qui constitue un des livres les plus intéressants de l’année 2006.
Dire qu'il y a quelques temps, je n'avais jamais lu d'albums sur le corps enseignant, après le fameux « Jours de classe », voici donc le second album que je découvre sur ce thème.
Graphiquement, Martin Vidberg suit la ligne qu'il avait déjà dévoilé dans le J.O. 2012 (minuscule album de la collection miniblog), ses pommes de terre façon ligne claire sont humanisées et participent à la mise en place d'un univers original ce qui est suffisamment rare dans la bande dessinée « pré formatée » que nous avons l'habitude de découvrir dans les rayons.
Côté scénario, cette histoire est prenante et nous fait dévorer les 124 pages d'une traite, une fois la machine lancée difficile de s'interrompre. Martin Vidberg nous fait partager ses doutes et ses difficultés face à cette situation d'enseigner à des enfants dans un institut de redressement. Difficile de s'imaginer un monde qu'aucun de nous ne connaît et l'on s'interroge tout au long du récit sur ses chances de réussite. La fin est poignante mais je ne vous en dis pas plus.
Une belle réussite que cet album.
Série culte s'il en est !
Astérix débute sa formidable carrière dans l'hebdo Pilote n° 1 du 29 Octobre 1959.
Que n'a-t-il pas été écrit ou dit à son sujet ?...
Aux commandes originelles : Goscinny et Uderzo, deux fabuleux complices qui ont fait fonctionner l'humour à deux niveaux. Cette série touche en effet le lecteur qui aime l'action ou un bon divertissement que celui qui veut y trouver -tout en se marrant- quelque matière à réflexion.
Astérix ?... "Il" a été fait pour tous : les petits ou les grands, les riches ou les pauvres ; c'est-à-dire un public très large. Et cette création a été à l'origine d'un véritable phénomène de société.
Mais je n'écrirai pas sur cette série en elle-même, car je suis triste.
Je suis triste d'avoir lu tant de choses négatives suite à la parution du dernier album ("Le ciel..."). J'ai perçu ces remarques, ce fiel souvent déversé comme un véritable coup de poing dans la figure d'Uderzo qui ne s'attendait pas, je pense, à ce genre de réactions souvent imbéciles.
Qu'en ai-je lu des conneries du genre : "Waaa, on sent bien que Goscinny n'est plus là ; c'est pour ça que le scénario n'est pas terrible"... et patati et patata...
Hé, ho, bande de gugusses, Goscinny, ça va faire 30 ANS qu'il est mort ! Et ça va faire 30 ans qu'Uderzo a tenu -seul- la réalisation de cette formidable série. 30 ans d'une véritable connivence entre lui et ses lecteurs (dont moi).
Puis, tout d'un coup, parce qu'il a "osé" mettre un peu de fantastique/science-fiction dans cette aventure, c'est quasi toute son oeuvre dessinée qui est mise à mal ?... Faut un peu se calmer, les gens !..
C'est vrai que, personnellement, je n'ai pas trop aimé l'album ; ce au point de vue du scénario. Mais je connais pas mal de "djeunes" qui l'ont apprécié.
Uderzo, pour moi, a fait un essai de réaliser quelque chose en symbiose avec notre époque. Et pour quelqu'un qui aura 80 ans le 27 Avril 2007, avouez qu'il a encore une sacrée pêche !...
Alors, Astérix ?... Une vraiment toute grande série, qui plaît à toutes et tous, traduite en 40 langues. Une série que j'ai rapidement adoptée et que j'aime toujours ; une série dans laquelle je me replonge encore avec bonheur au gré de mes envies de relectures.
Et Uderzo ?... Un Monsieur. Un Grand. Et qu'on arrête de lui "casser du sucre" sur le dos ; il ne le mérite vraiment pas.
Pfouhhhh !... Ca, c'est une toute grande série !...
Et il y en aurait tant à dire...
Blueberry ?... je suis passé -fasciné- par les guerres indiennes, le "cheval de fer", la rencontre avec tous les malfrats et hors-la-loi que cette époque pouvait charrier.
Par son graphisme précis, Giraud m'a fait -et me fait toujours, d'ailleurs- visiter un Far-West authentique où la seule loi d'alors était celle du "six coups".i
Le héros ?... Un anti-héros, plutôt. Un gars râleur, indiscipliné ; une sorte de "loser". Sudiste, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, il "passera" chez les Nordistes et ne sera réhabilité qu'après de multiples péripéties.
Qui plus est, Giraud va lui adjoindre deux compagnons des bons et -surtout- des mauvais jours ; deux "partners" hors normes que j'adore : Red Neck et Mc Clure.
Et il en rencontrera des personnages, "notre" Blueberry ; passant du président des Etats-Unis à quelques "grosses pointures" de cet Ouest mythique ; sans oublier la sublime -mais ô combien dangereuse- Chihuahua Pearl.
Blueberry ?... Une des plus grandes séries réalistes de la BD française.
Bémol pourtant (mais vraiment tout petit) : la diversification des aventures du personnage. De la série "normale" en passant par la "jeunesse", "Marshall Blueberry", j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver dans les différentes parutions de ces séries parallèles.
Enfin, tout est affaire de classement !...
Blueberry ?... C'est grand ! Des scénarios solides pour des histoires "à tiroirs" que j'adore relire, une fois un cycle terminé. Et, surtout, un graphisme "haut la main" de Giraud et des autres dessinateurs qui poursuivent de bien belle façon cette formidable saga, pour moi, mythique.
5/5. Culte. Que voulez-vous mettre d'autre ?...
Une aventure passionnante, pleine de suspens, des personnages attachants, marrants, des dessins somptueux, féeriques, des dialogues subtiles et fins… que demander de plus ?!!!!
A lire expressément !!! Si vous ne connaissez pas cette BD ou très peu, abandonnez vos lectures actuelles !!!
Une nouveauté fort sympathique chez Delcourt avec ce one-shot.
En premier lieu, la couverture, on aime ou on déteste les couleurs mais l'effet est réussi, elle ne laisse pas indifférent. Je trouve le jeu de couleur splendide et cela fait longtemps qu'une couverture ne m'avait pas tapé dans l'oeil de cette façon. Les contrastes sont bons et attirent.
Ensuite pour changer un peu, parlons du 4eme de couverture, là aussi attractif et qui a le mérite de nous présenter les personnages de ce huit clos...
Parlons enfin de l'album... et en premier lieu de son découpage... la scène se passe dans un immeuble de 4 niveaux et chaque planche présente ce qui se déroule à chacun d'eux au même moment. Certes c'est du presque déjà vu avec L'immeuble d'en face, mais cela marche rudement bien et peut être même encore mieux avec une parfaite synchronisation des lignes horizontales.
Au départ, j'ai commencé ma lecture de façon traditionnelle à la verticale mais je suis vite passé à une lecture horizontale des doubles planches.
Sur le contenu de l'album, je ne vous en dirais rien mais l'intrigue marche et les situations s'enchaînent habilement.
Côté dessin et couleurs, le Colonel Moutarde a un trait ligne claire fort sympathique et joue parfaitement sur la palette de couleurs. Je vous conseille d'en profiter pour aller faire un tour sur son site et d'y regarder les nombreuses illustrations http://www.colonelmoutarde.com/
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One Piece
Pour les lecteurs de manga, qu'ils soient déjà confirmés ou débutants, je le conseille plus que fortement ! Ce manga est pour moi un culte capable, largement, de rivaliser avec Dragon Ball, Naruto, GTO et les autres... E. Oda est un mangaka de génie, on s'attache à chaque personnage et il devient impossible d'arrêter d'acheter les tomes qui suivent pour connaître la suite ! Entre Luffy à la fois stupide et plein de conviction ainsi que toutes les questions qui tournent autour, Zorro qui a la rage de vaincre, se surpasse et sait aussi s'amuser, Pipo le meilleur viseur de tous les temps, un tantinet froussard mais qui va de l'avant sans oublier Namie, Sandi... Il y a des pages entre les chapitres : le coin des questions que tout le monde se pose, où on apprend des choses, mais où Oda déconne avec les lecteurs, ce qui nous rend plus proches de lui. Les aventure de Kobi et d'Hermep dont on suit l'évolution dans la marine ^^ Les héros se mettent toujours dans des situations inextricables et dangereuses et on ne sait jamais comment ils vont faire pour s'en sortir. L'inconscience et l'amour du combat dont font preuve Luffy et Zorro sont toujours très marrants... Ce manga véhicule également de nombreuses valeurs. Aussi pour ceux qui aiment les manga, impossible de ne pas passer faire un tour dans "East blue" ^^
Metal Gear Solid
Eh bien contrairement à Cassidy, je suis archi fan des jeux Metal Gear, j'irai même jusqu'à ajouter que c'est l'une des trois meilleures sagas de toute l'histoire du jeu vidéo avec Final Fantasy et Zelda ! La bd est effectivement très fidèle au premier opus : une histoire hallucinante, bien que très compliquée. Dans le jeu, on peut zapper les cinématiques, ce qu'il ne faut surtout pas faire pour profiter pleinement de l'histoire hallucinante et de toutes ses subtilités ! Adapté du jeu sorti sur PSOne, le dessin est en conséquence, pour ne pas troubler la vision des personnages, un style sombre et flouté ! Je trouve ça tout simplement conforme à la saga vidéo ludique... Magnifique !!
Le Dessin
Je suis un fan de MAM et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le "Dessin" que je mettrais au même niveau que "l'Origine" (le 1er Julius Corentin Acquefacques) le côté "monde parallèle kafkaïen" en moins. J'ai beaucoup apprécié les dessins - comme toujours en noir et blanc et en particulier le dessin qui figure en tête de chaque chapitre et dans l'histoire et qui évolue avec celle-ci. Mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la découverte. C'est un excellent jeu / exercice sur le dessin et la peinture. Et contrairement à beaucoup de BD et romans récents, c'est très bien écrit.
Peter Pan
Une superbe série pleine d'émotions et de bonne humeur. Tout d'abord le dessin qui selon moi est superbe et colle parfaitement à l'histoire. Le scénario quant à lui est aussi très bon avec superbe galerie de personnages très originaux et qui nous font rire et pleurer au fil des pages. J'ai été agréablement surpris par cette série que je pensais plus simpliste mais loin de là, ce n'est pas une série pour enfant et je conseille à tout le monde de la lire.
La Volupté
Blutch, l’auteur le plus iconoclaste de sa génération signe ici, à mon avis, un chef d’œuvre. C’est une des plus belles bandes dessinées qu’il m’ait été donnée de lire. Comme toujours, chez Blutch, il est difficile de saisir le sens de l’histoire, l’absurdité des situations étant une constante de son travail. Par contre, en ce qui concerne le dessin, cette bande dessinée est d’une puissance graphique parfaitement maîtrisée. Longtemps, auteur-phare de l’Association, il a choisi cette fois l’éditeur Futuropolis qui semble peu à peu retrouver une place importante dans le monde de la Bd. Celui qui cherchera une explication rationnelle à cette histoire sera sans doute déçu car chacun peut se faire sa propre appréciation. Les livres de Blutch s’admirent comme les peintures abstraites ; c’est beau, très puissant, violent par moment. Les couleurs s’adaptent parfaitement au scénario et accroissent encore l’ambiguïté des personnages. Ceux-ci sont d’ailleurs tous plus ou moins névrosés, noyés dans une ambiance particulièrement érotique. Mais cet érotisme s’exprime surtout par le désarroi sexuel des hommes ; la femme est rêvée, fantasmée, mais parfois inaccessible. J’ai été très frappé par l’amour impossible du chasseur pour la jeune étudiante des beaux-arts. Sans doute, Blutch exprime une part de son angoisse. On s’interrogera sur l’appel désespéré d’un jeune enfant à son père, cette scène encadrant l’œuvre. Peut-être certains trouveront la prouesse graphique incomparable et seront un peu déstabilisés par la narration. Mais, à mon avis, cette bande dessinée est une œuvre magnifique, qui touche à la psychanalyse et qui constitue un des livres les plus intéressants de l’année 2006.
Le Journal d'un remplaçant
Dire qu'il y a quelques temps, je n'avais jamais lu d'albums sur le corps enseignant, après le fameux « Jours de classe », voici donc le second album que je découvre sur ce thème. Graphiquement, Martin Vidberg suit la ligne qu'il avait déjà dévoilé dans le J.O. 2012 (minuscule album de la collection miniblog), ses pommes de terre façon ligne claire sont humanisées et participent à la mise en place d'un univers original ce qui est suffisamment rare dans la bande dessinée « pré formatée » que nous avons l'habitude de découvrir dans les rayons. Côté scénario, cette histoire est prenante et nous fait dévorer les 124 pages d'une traite, une fois la machine lancée difficile de s'interrompre. Martin Vidberg nous fait partager ses doutes et ses difficultés face à cette situation d'enseigner à des enfants dans un institut de redressement. Difficile de s'imaginer un monde qu'aucun de nous ne connaît et l'on s'interroge tout au long du récit sur ses chances de réussite. La fin est poignante mais je ne vous en dis pas plus. Une belle réussite que cet album.
Astérix
Série culte s'il en est ! Astérix débute sa formidable carrière dans l'hebdo Pilote n° 1 du 29 Octobre 1959. Que n'a-t-il pas été écrit ou dit à son sujet ?... Aux commandes originelles : Goscinny et Uderzo, deux fabuleux complices qui ont fait fonctionner l'humour à deux niveaux. Cette série touche en effet le lecteur qui aime l'action ou un bon divertissement que celui qui veut y trouver -tout en se marrant- quelque matière à réflexion. Astérix ?... "Il" a été fait pour tous : les petits ou les grands, les riches ou les pauvres ; c'est-à-dire un public très large. Et cette création a été à l'origine d'un véritable phénomène de société. Mais je n'écrirai pas sur cette série en elle-même, car je suis triste. Je suis triste d'avoir lu tant de choses négatives suite à la parution du dernier album ("Le ciel..."). J'ai perçu ces remarques, ce fiel souvent déversé comme un véritable coup de poing dans la figure d'Uderzo qui ne s'attendait pas, je pense, à ce genre de réactions souvent imbéciles. Qu'en ai-je lu des conneries du genre : "Waaa, on sent bien que Goscinny n'est plus là ; c'est pour ça que le scénario n'est pas terrible"... et patati et patata... Hé, ho, bande de gugusses, Goscinny, ça va faire 30 ANS qu'il est mort ! Et ça va faire 30 ans qu'Uderzo a tenu -seul- la réalisation de cette formidable série. 30 ans d'une véritable connivence entre lui et ses lecteurs (dont moi). Puis, tout d'un coup, parce qu'il a "osé" mettre un peu de fantastique/science-fiction dans cette aventure, c'est quasi toute son oeuvre dessinée qui est mise à mal ?... Faut un peu se calmer, les gens !.. C'est vrai que, personnellement, je n'ai pas trop aimé l'album ; ce au point de vue du scénario. Mais je connais pas mal de "djeunes" qui l'ont apprécié. Uderzo, pour moi, a fait un essai de réaliser quelque chose en symbiose avec notre époque. Et pour quelqu'un qui aura 80 ans le 27 Avril 2007, avouez qu'il a encore une sacrée pêche !... Alors, Astérix ?... Une vraiment toute grande série, qui plaît à toutes et tous, traduite en 40 langues. Une série que j'ai rapidement adoptée et que j'aime toujours ; une série dans laquelle je me replonge encore avec bonheur au gré de mes envies de relectures. Et Uderzo ?... Un Monsieur. Un Grand. Et qu'on arrête de lui "casser du sucre" sur le dos ; il ne le mérite vraiment pas.
Blueberry
Pfouhhhh !... Ca, c'est une toute grande série !... Et il y en aurait tant à dire... Blueberry ?... je suis passé -fasciné- par les guerres indiennes, le "cheval de fer", la rencontre avec tous les malfrats et hors-la-loi que cette époque pouvait charrier. Par son graphisme précis, Giraud m'a fait -et me fait toujours, d'ailleurs- visiter un Far-West authentique où la seule loi d'alors était celle du "six coups".i Le héros ?... Un anti-héros, plutôt. Un gars râleur, indiscipliné ; une sorte de "loser". Sudiste, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, il "passera" chez les Nordistes et ne sera réhabilité qu'après de multiples péripéties. Qui plus est, Giraud va lui adjoindre deux compagnons des bons et -surtout- des mauvais jours ; deux "partners" hors normes que j'adore : Red Neck et Mc Clure. Et il en rencontrera des personnages, "notre" Blueberry ; passant du président des Etats-Unis à quelques "grosses pointures" de cet Ouest mythique ; sans oublier la sublime -mais ô combien dangereuse- Chihuahua Pearl. Blueberry ?... Une des plus grandes séries réalistes de la BD française. Bémol pourtant (mais vraiment tout petit) : la diversification des aventures du personnage. De la série "normale" en passant par la "jeunesse", "Marshall Blueberry", j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver dans les différentes parutions de ces séries parallèles. Enfin, tout est affaire de classement !... Blueberry ?... C'est grand ! Des scénarios solides pour des histoires "à tiroirs" que j'adore relire, une fois un cycle terminé. Et, surtout, un graphisme "haut la main" de Giraud et des autres dessinateurs qui poursuivent de bien belle façon cette formidable saga, pour moi, mythique. 5/5. Culte. Que voulez-vous mettre d'autre ?...
De Cape et de Crocs
Une aventure passionnante, pleine de suspens, des personnages attachants, marrants, des dessins somptueux, féeriques, des dialogues subtiles et fins… que demander de plus ?!!!! A lire expressément !!! Si vous ne connaissez pas cette BD ou très peu, abandonnez vos lectures actuelles !!!
L'Espace d'un soir
Une nouveauté fort sympathique chez Delcourt avec ce one-shot. En premier lieu, la couverture, on aime ou on déteste les couleurs mais l'effet est réussi, elle ne laisse pas indifférent. Je trouve le jeu de couleur splendide et cela fait longtemps qu'une couverture ne m'avait pas tapé dans l'oeil de cette façon. Les contrastes sont bons et attirent. Ensuite pour changer un peu, parlons du 4eme de couverture, là aussi attractif et qui a le mérite de nous présenter les personnages de ce huit clos... Parlons enfin de l'album... et en premier lieu de son découpage... la scène se passe dans un immeuble de 4 niveaux et chaque planche présente ce qui se déroule à chacun d'eux au même moment. Certes c'est du presque déjà vu avec L'immeuble d'en face, mais cela marche rudement bien et peut être même encore mieux avec une parfaite synchronisation des lignes horizontales. Au départ, j'ai commencé ma lecture de façon traditionnelle à la verticale mais je suis vite passé à une lecture horizontale des doubles planches. Sur le contenu de l'album, je ne vous en dirais rien mais l'intrigue marche et les situations s'enchaînent habilement. Côté dessin et couleurs, le Colonel Moutarde a un trait ligne claire fort sympathique et joue parfaitement sur la palette de couleurs. Je vous conseille d'en profiter pour aller faire un tour sur son site et d'y regarder les nombreuses illustrations http://www.colonelmoutarde.com/