Les derniers avis (7376 avis)

Par L'Ymagier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Bessy
Bessy

Bessy ?... c'est MA série !... Elle débute dans le quotidien belge "La Libre Belgique", n° 359, 69ème année, du 24 Décembre 1952. Elle existe toujours... mais éditée en langue flamande. Une bien belle série, inspirée par le film "Lassie". Aux commandes ?... Willy Vandersteen et Karel Verschuere, qui signent sous le pseudo commun de Wirel (WIlly/KaREL). C'est vers mes dix ans que je l'ai connue, directement en albums. J'attendais vraiment avec impatience la sortie de chaque nouvel opus (un par mois puis- plus tard- un par quinzaine !) où je rencontrais bandits, hors-la-loi, indiens, renégats, malfrats de tous genres. J'appréciais également des planches didactiques relatives à la faune et la flore et qui -occasionnellement- "ornaient" les pages. Les histoires ?... chacune est basée sur un fait, un type de personnages ayant vécus dans cet Ouest mythique : les chercheurs d'or, les forestiers, le pony-express, le chemin de fer, etc... Chaque album permet ainsi de revivre une tranche de vie de cette époque révolue. Bessy ?... c'est 151 albums édités en langue française. Les 68 premiers sont en bichromie (2 pages au trait rouge, 2 autres au trait bleu, etc... Par la suite, les opus auront un format quasi de type A4 en hauteur, seront en couleurs et réalisés par un collectif de dessinateurs. Pourquoi ?... En Belgique le succès est énorme : plusieurs MILLIONS d'albums vendus à ce jour. Un studio a ainsi été créé pour faire face à la demande et soutenir un rythme rapproché de parutions. Fini le travail "artisanal" ; productivité et rentabilité pour l'éditeur obligent. Et là, j'aime beaucoup moins. Le dessin ?... Un magnifique trait réaliste de Verschuere ; lequel n'a pas son pareil -dans son style- pour croquer personnages et animaux. Les décors sont parfois "simples" mais m'ont toujours fait ressentir ce qu'était l'Ouest d'alors. Bessy ?... Une très belle série qui -curieusement- n'a jamais captivé le public français ; ce malgré plusieurs tentatives d'édition. Personnellement, " Bessy", ce sont les 68 premiers albums à "bord bleu" qui composent une très belle saga. Les autres ?... de bonnes histoires de "cow-boys" -bien faites, certes- mais qui n'ont plus cette aura des années 50-60. Néanmoins, c'est mon vrai coup de coeur de ma jeunesse... et encore maintenant. 5/5. C'est comme ça !...

23/01/2007 (modifier)
Par Redman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Tout d'abord je remercie Nijal d'avoir ajouté cette fabuleuse BD, ce monument de l'univers Disney. Je remercie évidemment aussi Don Rosa sans qui ce bonheur de lecture ne serait jamais arrivé. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu... ah euh non je m'égare :-p Vous l'aurez compris, la Jeunesse de Picsou est tout simplement gé-ni-ale, un incontournable de la bande dessinée Disney. Fan ou pas fan, jeune ou vieux, qui que vous soyez il vous faut impérativement lire cette magnifique épopée ! Tout y est et tout est bon, Don Rosa a respecté l'oeuvre posée par le maître Carl Barks et pour cela il a dû relire des milliers de planches, ce qui représente déjà un formidable boulot. Le scénario est parfaitement maîtrisé, alliant aventure, humour, émotion (la première fois j'ai failli pleurer quand Picsou abandonne ses soeurs). Quel plaisir de découvrir le passé de Picsou ! Mais ce qui me plaît le plus c'est de découvrir sa famille, ses relations avec ses proches, une vraie tranche de vie. L'épisode avec les ancêtres écossais ! C'est découvrir comment il est devenu le canard que nous connaissons riche et solitaire. C'est assister à la fondation de Donaldville. C'est aussi un cadre historique où Picsou intervient dans de grands moments de l'Histoire et rencontre d'illustres personnages ! Le dessin est époustouflant, le trait est très précis, très fidèle aussi. Ca fourmille de détails, de clins d'oeil, de références ! De l'Ecosse natale à Donaldville en passant par l'Alaska ou l'Australie, chaque épisode nous entraîne dans un paysage différent, tous plus réussis les uns que les autres. Don Rosa apporte un nouveau souffle, plus adulte, au dessin davantage "simpliste" de son illustre prédécesseur. Un style que j'apprécie beaucoup ! Bref, la Jeunesse de Picsou est un grand cru Disney, un must, autant par l'histoire que par les dessins. Un seul conseil : jetez-vous dessus !

21/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Durant ma jeunesse, j'aimais beaucoup Picsou dont je lisais les aventures avec passion. Depuis, j'ai vieilli et même si je garde de l'affection pour le personnage et mes souvenirs d'enfance, je n'arrive plus à lire une de ses aventures récentes dans Super Picsou Géant ou autres sans m'ennuyer rapidement car ce n'est "plus pour moi". Aussi, quand j'ai eu la grande chance de me procurer l'édition de 1998 de la Jeunesse de Picsou, c'est avec un sentiment d'espoir prudent que j'ai entamé sa lecture. Mais cette oeuvre-là est excellente, vraiment excellente ! Et sans doute encore plus précisément quand on est un adulte qui aimait Picsou dans sa jeunesse, car le récit est mature, intelligent, plein d'humour et d'originalité. Le dessin de Don Rosa est très bon. Il a une touche de dessin de l'univers Disney qui me plait beaucoup. Sans jamais tomber dans la facilité, il n'hésite pas à fournir, outre des personnages dynamiques, des décors fouillés et emplis de détails parfois amusants. J'aime beaucoup par exemple la façon dont il dessine les animaux avec lesquels il offre souvent au lecteur de très bons gags de second plan. Au final, ses planches sont belles et agréables tout en gardant la simplicité des dessins à la Disney. Le scénario de cette jeunesse de Picsou est vraiment excellent. Divisé en 12 chapitres + un chapitre "0", il nous amène aux 4 coins du monde, Ecosse, Rives du Mississipi, Montana, Afrique du Sud, Australie, Yukon (évidemment), Californie, plus tous les lieux où Picsou a ensuite amassé sa fortune une fois ses premiers millions engrangés à la sueur de son front. Chaque chapitre forme une histoire complète et chaque histoire se suit pour former une vraie saga. Les scénarios ne manquent jamais d'une vraie originalité, le lecteur adulte et blasé que je suis ne sachant jamais comment les choses allaient se terminer et quels rebondissements allaient arriver. Car ils sont à la fois pleins de rêve et de magie mais aussi réalistes et ancrés dans l'Histoire des USA et du monde entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. Le personnage de Picsou est en outre fouillé, complexe, très attachant malgré les évènements qui vont véritablement l'endurcir voire le rendre antipathique quand il atteindra le maximum de sa richesse. Sincèrement captivé, souvent même ému à certains passages, seuls quelques moments où le rythme baisse un tout petit peu m'empêchent de mettre la note maximale à cette BD formidable pour le lecteur nostalgique de ce que Picsou, le personnage et ses aventures, peut offrir de mieux. Pour information, j'ai eu un peu le sentiment que cette saga aurait pu de très belle manière se terminer à la fin du chapitre 10, quand Picsou s'installe à Donaldville et qu'on voit poindre la naissance de Donald lui-même. Les chapitres suivants m'ont un peu moins captivé, notamment peut-être par une baisse du niveau d'humour et d'aventure. Mais ils font un lien excellent entre la saga de la jeunesse de Picsou et ses aventures actuelles avec Donald et les 3 neveux face aux Rapetou et à Miss Tick. Et puis dans le chapitre 12, j'ai adoré la référence à Citizen Kane. Bref, un INDISPENSABLE total pour qui aime ou aimait Picsou, quelque soit son âge désormais. Et je donnerais très cher pour que ces aventures soient rééditées dans la belle intégrale cartonnée de luxe qu'elles méritent !

19/01/2007 (modifier)
Par luc75014
Note: 5/5
Couverture de la série Chevalier Ardent
Chevalier Ardent

C'est vrai que c'est simple et par le dessin, d'un classicisme à toute épreuve, et par le mode de narration. Mais est-il vraiment indispensable de chercher midi à 14 heures ? Moi en tout cas, je n'ai pas perdu l'attachement de mes 12 ans pour cette série qui m'a fait découvrir le Moyen-Âge et la BD (ah, l'image du nain s'empalant sur le coffre dans "le trésor du mage"... elle m'est revenue pendant un certain nombre de nuits au cours de ces 25 dernières années!). Et je crois même que j'ai été amoureux de Gwendoline avant de l'être de Sophie Marceau dans "la boum" - c'est tout dire ! Ceci dit, j'ai une très forte préférence pour les couvertures des éditions originales - qui a inventé le vert standardisé et surtout cette typo affreusement balourde des rééditions ? Je ne suis pourtant pas fétichiste ni collectionneur pour un sou, mais dans ce cas-là je trouve que ça vaut le coup de mettre la main sur les éditions historiques (pas toujours facile).

19/01/2007 (modifier)
Par luc75014
Note: 5/5
Couverture de la série Les Maîtres de l'Orge
Les Maîtres de l'Orge

Ma BD préférée parmi toutes (et ça fait quelques unes...) ! Elle se développe dans plusieurs dimensions, retraçant 150 ans d'histoire de l'Europe, le devenir d'une entreprise au cours de cette période (si, si, les entreprises ont une histoire, et qui ne parle pas que de business - heureusement !) et, surtout, le destin d'une lignée de personnages pas banals. Les rebondissements du destin de ces personnages, d'un volume à l'autre, est inattendu et le mode de narration les met superbement en valeur, laissant progressivement comprendre ce qui s'est passé par allusions successives. C'est vrai que j'ai tout petit peu moins aimé les 2 derniers volumes; ils m'ont paru plus proches du thriller capitalistique jouant un peu facilement sur les 2 principaux centres d'intérêt de notre époque moderne, le fric et le cul. C'est peut-être aussi que, contemporains, ils sont moins dépaysants - j'en parlerai à mes petits-enfants pour savoir.

19/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Jim Cutlass
Jim Cutlass

Je suis très surpris des critiques précédentes. En effet j'adore cette série. Etant fan de Blueberry, je suis parti avec un avis favorable au moment où j'ai acheté le premier tome. Certes, le premier album est pas mal, le deuxième et le troisième se cherchent encore, mais quel choc j'ai eu en lisant le quatrième (Tonnerre au sud). Une histoire de poursuite haletante, des personnages qui prennent une position claire dans les balbutiements des tomes précédents et des dessins à couper le souffle. La montée en puissance s'effectue au fur et à mesure de l'album, un rythme croissant, servi par les dessins de Rossi avec une petite case géniale (en bas à gauche page 51) qui permet au lecteur (en tout cas moi) de respirer un peu avant de reprendre de plus belle sa progression pour atteindre son apogée a la page 57. Cet album est pour moi une merveille et un exemple à suivre de narration de bd. Ce ne sont pas juste des cases qui s'enchaînent mais c'est un vrai travail de réflexion sur le rapport scénario/mise en scène. Quant à l'histoire qui se terminera au tome 7, je trouve, personnellement, que Giraud a réussi à conserver l'esprit Charlier, peut-être pas au niveau du fantastique mais en tout cas de l'humour et de la naïveté des péripéties qui s'enchaînent, et que je ne retrouve pas, hélas, dans les derniers Blueberry. Bref, cette série est bien en place dans ma bdthèque, et j'espère qu'un jour il y aura une suite.

19/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Bételgeuse
Bételgeuse

Depuis longtemps, j'avais envie d'acheter les albums Betelgeuse de Léo. Je l'ai fait lorsque l'intégrale est sortie- ce qui m'a valu une nuit blanche (J'ai lu du début à la fin...). Je pense que c'est une des bandes dessinées les plus merveilleuses que j'ai lues à ce jour. Par la suite, j'ai voulu acheter le cycle d'Aldébaran en intégrale : épuisé (ou alors en occasion, mais à un prix trop élevé pour mon budget). J'ai fini par trouver les quatre derniers tomes, le premier est commandé. Je pense honnêtement que Léo ne fait que progresser au fil des albums, - les dessins sont de mieux en mieux, et je suis très sensible à ce genre de choses. Le scénario est très bien ficelé - par la suite, sur le web, j'ai appris que les origines de Léo sont d'une grande importance pour la série. J'attends avec impatience la suite des aventures dans l'espoir que Léo continue d'avoir les qualités dignes d'un Hergé.

18/01/2007 (modifier)
Par Wolfen
Note: 5/5
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

La Guerre Eternelle, c'est l'adaptation d'un roman de science-fiction (irrationnel acceptABLE ;) ) par son auteur: Joe Haldeman. Cette histoire est traitée avec beaucoup de sensibilité. L'émotion entre les différents protagonistes est fugace, sincère mais néanmoins omniprésente. Le lien qu'il y a entre Will et Marygay est plus que de l'amour, on peut dire que ce sont des "amants éternels" pour reprendre une expression de Barjavel. Le sujet: une guerre totale entre deux mondes qui ne se connaissent pas, qui n'ont jamais communiqué. On forme des soldats, on leur fait suivre un entraînement rude, éprouvant et parfois mortel. Ces gens se battent, pour leur univers, pour un monde qu'ils connaissent mais sans savoir pourquoi... Le monde décrit par les auteurs est effrayant pendant ma lecture il m'est arrivé de me dire qu'il valait mieux que tout explose pour que jamais la Terre ne devienne comme ça. Mais la relation entre Marygay et Will m'a aidé à supporter cette atmosphère lugubre et angoissante. Eux tiennent le coup, quand bien même ils perdent tous leurs repaires, quand bien même ils se retrouvent séparé et que leur chance de survie est infime. Ils tiennent le coup. C'est frais, l'unique note d'espoir dans une oeuvre sombre, effrayante et lourde de sens. A chaque relecture, cette Bd me passionne, elle m'accroche, m'attire. Même le dessin qui est particulier me plait énormément. Le découpage est claire et je suis d'accord avec le posteur précédent qui a mis la scène du baiser, c'est plein de poésie (ça me rappelle le découpage de la dernière page du Tome 1 des Passagers du Vent). L'amour sauve ce récit, sans lui l’œuvre serait froide. La fin est classique pour de la SF, une naissance, un nouvel être. Une perspective d'avenir, l'Espoir tout simplement. C'est une oeuvre vraiment à part, presque magistrale dans son exécution tant du point de vue graphique que scénaristique. Peut-être une de mes Bds préférées !

15/01/2007 (modifier)
Par HellMo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Berserk
Berserk

Je mets le max, impossible autrement. Je ne suis pas un fan lover de Berserk, mais il mérite réellement cette note. Pour en revenir à des post précédents : NON, berserk n'est pas un manga dont l'unique but est de nous montrer un personnage brutal et des scènes violentes, OUI c'est un aspect majeur de l'histoire, mais aussi un aspect réaliste et propre à cette période de l'histoire (même si l'univers diffère par le fantastique). OUI il faut aller au-delà de 4 tomes, jusqu'au 29 pour être précis ;). Le début baigne dans un univers brutal, sanguinaire, j'ai moi-même été surpris par ce côté facile et sans intérêt. Mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une histoire profonde entre trois personnages, et de me demander comment l'histoire a pu tourner au désastre présenté dans les premiers tomes... Mais les plus courageux qui continueront l'histoire découvriront quelque chose que beaucoup rateront par manque de volonté. Un chef-d'oeuvre. Comment peut-on critiquer le dessin de "Berserk" ? Est-ce parce que moi-même je dessine que je remarque que Kentaro Miura est l'un des mangakas les plus doués ? Les détails et les plans sont parfois si hallucinants qu'on reste scotché sur la page à nous demander comment l'auteur peut passer autant de temps a faire ça ? Juste pour le plaisir de nos yeux. Ce manga est une oeuvre quasi parfaite, de poésie, de réalisme, d'une approche profonde dans la psychologie d'un personnage meurtri, et une référence en terme d'Heroïc Fantasy. Achetez "Berserk", sans vous arrêter, vous pourrez ainsi à votre tour être étonné de voir des gens critiquer ce manga. Pour essayer de vous convaincre, venez lire le dossier que j'ai écrit a son propos, a cette adresse: http://www.h3llmo.monespace.net/?p=17

15/01/2007 (modifier)
Par Gabriel
Note: 5/5
Couverture de la série V pour Vendetta
V pour Vendetta

Les mots me manquent pour exprimer ce que m'a apporté la lecture de "V". C'est une oeuvre excellente, voire la meilleure de tout ce que j'ai lu, et pourtant je suis un grand lecteur. Moore, débordant de génie, nous a écrit une oeuvre extraordinaire. Lloyd met en images le scénario de Moore, comme personne n'aurait pu le faire. On a beau être en 2007, je ne trouve, en aucun cas que les couleurs sont "dépassées", bien au contraire, le dessin et les couleurs sont prenants et sincères. Ce qui me désole, c'est tous ceux qui passent à côté de cette oeuvre, ou ceux qui la notent mal, car ceux-là passent à côté de quelque chose.

14/01/2007 (modifier)