Les derniers avis (31366 avis)

Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vent dans les Saules
Le Vent dans les Saules

Superbe BD. Le talent de l'auteur crève les yeux. Les dessins sont très fins, très précis, très beaux. La colorisation est également très travaillée et démontre un savoir faire, un talent exceptionnel. Pour autant je ne suis pas convaincu que ce type de colorisation siée à merveille à ce genre de récit. En effet j'étais plus convaincu par la colorisation de Garulfo, clairement plus simple, mais qui m'a semblé mieux coller à un conte. Au niveau scénario, les premiers chapitres (4 ou 5 sur 11) m'ont parus un peu décevants. J'avais l'impression qu'il manquait quelque chose. Soit un fil conducteur, soit une morale en fin de chapitre. Car ces chapitres semblaient se suivre d'une façon trop décousue et contemplative, en oubliant d'apporter une justification aux récits. Puis, grâce aux bévues du baron têtard, une trame naquit et rendit enfin la lecture haletante et enivrante. Un conte comme on les aime. Malgré tout mon sentiment final est que cette œuvre est davantage à réserver aux plus jeunes qu'aux adultes. D'ailleurs le langage soutenu mais non châtié semble étudié pour leur rester accessible. Ce sentiment est sans doute le résultat de la nonchalance des personnages et de l'aspect contemplatif des premiers chapitres.

28/11/2008 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5
Couverture de la série Le Désespoir du Singe
Le Désespoir du Singe

Je mets quatre sur cinq à cette bd car j'aime beaucoup l'ambiance générale, et surtout pour le dessin d'Alfred, très "tendance" et, disons-le, très beau. Pour ce qui est du scénario, un peuple oppressé -qui fait d'ailleurs beaucoup penser au peuple juif, vu la consonance des noms- par des miliciens bestiaux arborant le casque à pointe... le parallèle semble évident...Quoique, il y aussi ce paralelle avec la mer d'Aral, un train blindé qui ressemble à ceux qui arpentait la Sibérie... Enfin bref, il semble que toutes les horreurs de notre monde se soient doné rendez vous dans notre petite république. Là dessus vient se greffer une histoire d'amour sinon impossible, au moins compliquée... l'ensemble reste très sombre voire désespérément sombre. Les gens tombent comme des mouches, le sang appèle le sang, une orgie d'horreurs terriblement réalistes. Seul l'amour et l'art semblent pouvoir sauver quelque chose. Je suis curieux de savoir comment les auteurs vont s'en sortir.

11/04/2007 (MAJ le 27/11/2008) (modifier)
Par maestro57
Note: 4/5
Couverture de la série Le Troisième Testament
Le Troisième Testament

Le troisième testament.... Beaucoup d'avis ont déjà été donné sur cette série, mais étant amateur du genre (thriller/médiéval), je me permets d'en rajouter un. Cette BD, est celle qui dans ma collection a fait la transition entre les BD de mon enfance est mes achats d'aujourd'hui. Je l'ai découvert chez un ami et j'ai tout de suite accroché. Pour commencer, je crois que l'on peut s'accorder sur les dessins d'Alice. Ils sont magnifiques, et sont partis prenante du succès de la série. La ressemblance du héros par rapport à Sean Connery ne me dérange pas, même s'il est vrai que l'on peut penser que ce n'est pas anodin. En ce qui concerne l'histoire, personnellement j'ai accroché, mais j'avoue deux déceptions. Premièrement, l'action se déroule vite (trop vite ?), et effectivement on se retrouve dans des lieux différents de façon trop rapide. La deuxième déception vient de la fin, qui pour moi est un peu bâclée, elle me donne une impression de tomber d'un bloc... Du genre "tiens prends ça, c'est la réponse !" Malgré ces petites déceptions, je conseille malgré tout l'achat et maintiens ma note de 4/5, cette série m’a marqué par ses dessins et son histoire et je l'ai beaucoup appréciée. Elle aura toujours une place à part dans ma collection.

27/11/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Un ciel radieux
Un ciel radieux

C’est l’histoire un peu « fantastique » d’un accident de la circulation où la conscience de celui qui meurt se transfère dans le corps de l’adolescent qui va survivre après un coma profond. Les thèmes exploités sont ceux chers à Taniguchi : la deuxième chance, l’importance de la famille… Le ton du récit est violement mélodramatique. Le fantastique n’est qu’un prétexte pour aborder avec douceur et subtilité des moments de recul et de réflexion qui déterminent la vie. J’ai encore beaucoup apprécié bien que cela soit un ton en dessous de Quartier lointain et Le Journal de mon père dont cette histoire semble faire une compilation. C’est renforcé également par le dessin dont les traits des personnages sont sensiblement proches de ces autres œuvres majeures. Cette histoire est également bouleversante car elle nous fait prendre conscience qu’il faut accepter son destin. J’aime cet auteur car son œuvre est à la fois intimiste et grand public. Ce savant mélange relève d’un numéro d’équilibriste que cet auteur fabuleux sait parfaitement maîtrisé. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 27/11/2008) (modifier)
Couverture de la série Coq de combat
Coq de combat

Après plusieurs années de consultations assidues de cet excellent (n'aillons pas peur des mots…) site de bandes dessinées, j'ose me lancer dans une première critique. Alors que j'ai une nette préférence pour les bandes dessinées européennes, j'ai choisi le manga "coq de combat". Dans cette histoire, on suit le parcours chaotique d'un jeune garçon portant le nom de Ryo. Ce dernier est un fils de bonne famille qui fréquente l'une des meilleures écoles de son pays. Sa vie est douce (en apparence), sa famille est tranquille et unie, son avenir s'annonce dans les meilleures conditions. Et pourtant, un jour, il craque. Il "pète les plombs" et assassine ces parents de manière horrible. Tous les journaux s'intéressent à cette affaire et Ryo est condamné à une peine d'emprisonnement dans une maison de redressement. Dans cet endroit, il va connaître l'enfer : il devient la risée des autres détenus qui ne supportent pas le crime qu'il a commit, il sera violé (scène difficilement soutenable et qui justifie la mention "pour public averti"), agressé en permanence, humilié,… Il est chétif, incapable de se défendre, il n'a personne pour l'aider… Il envisage de se suicider. C'est à ce moment qu'il découvre le karaté qu'il va pratiquer avec acharnement. L'entraînement qu'il va s'imposer va le rendre plus fort, physiquement et mentalement, lui permettant ainsi de se défendre et de se faire respecter. L'histoire est subdivisée en plusieurs cycles : - Tome 1 à 2: premier cycle assez court. On suit le parcours de Ryo de son incarcération jusqu'à sa libération (le premier tome est vraiment excellent). - Tome 3 à 13: deuxième cycle. On voit Ryo s'intégrer difficilement dans la société suite à sa sortie de prison. Rapidement il est confronté à la découverte du personnage de Sugawara (le champion actuel adulé de tous), l'opposé parfait de Ryo. Ce dernier va alors tout tenter pour le rencontrer. Leur affrontement sera détaillé sur plusieurs tomes. - Tome 14 à 16: troisième cycle. Un peu plus mystique. L'auteur aborde des arts martiaux qui s'apparente au Tai-chi et qui font appel à des notions comme le "chi", l'énergie interne… . C'est peut-être la partie la moins réaliste mais qui paradoxalement est la plus intéressante par rapport à l'évolution du personnage principal. Le tome 16 est l'un des meilleurs de la série. - Tome 17 à 19 et … (dernier cycle?). L'histoire n'est malheureusement pas encore terminée. Le lecteur est pris à contre-pied. Un nouveau personnage qui en apparence n'a rien à voir avec les sujets abordés dans coq de Combat fait son apparition. Il devient le centre de l'histoire : Ryo n'apparaît plus ou presque plus dans l'histoire. C'est prometteur mais malheureusement on attend encore les tomes suivants… J'ai adoré ce manga pour les raisons suivantes. D'abord, je suis un pratiquant passionné de Karaté Sotokan et j'ai souvent été confronté à la difficulté de trouver des ouvrages (surtout en Bande dessinées) traitant de façon intéressante les arts martiaux. On oscille entre le loufoque (Noritaka,..) et l'irréaliste (Dragon Ball, Chevaliers du Zodiaque,…). Avec Coq de Combat, les pratiquants et amateurs de sports de combat, trouveront dans ce manga une histoire qui aborde de manière crédible les arts martiaux. Il n'est pas question ici de boule de feu ou de pouvoirs surnaturels. De plus, L'histoire est parsemée de références qui donnent un complément d'information utile pour les néophytes: petit lexique en fin de tome, traduction des mots clefs en cours de récit,… Enfin, les combats sont très bien dessinés et très réalistes. D'autre part, Coq de Combat contient de nombreux clins d'œils réels au monde des arts martiaux: - le karaté banruy kai, qui est au centre du deuxième cycle présente, de nombreuses ressemblances avec le karaté kyokushinkai fondé par Oyama; - Hélio Gracié, le fondateur du jujitsu brésilien, fait une apparition dans le tome 19; - Coq de combat ne se limite pas uniquement au karaté. Dans les tomes 17, 18 et 19, les auteurs abordent d'autres arts martiaux: sambo, aikido,…, ce qui contribue à donner à l'ensemble un petit côté "encyclopédie des sports de combat" vraiment intéressant; Mais la force de ce manga réside dans le fait qu'en parallèle du parcours de Ryo, les auteurs se sont attachés à susciter chez le lecteur de nombreuses réflexions et réactions. Tout d'abord, la psychologie de Ryo, le personnage principal, est poussée très loin. C'est un personnage qui ne laisse pas indifférent et qui suscite la controverse. C'est le moins que l'on puisse dire. A première vue, Ryo est vraiment détestable: il n'hésite pas à se doper où à tricher pour essayer de gagner ses combats. Il est difficile de s'attacher à ce personnage et de trouver des justifications à ces nombreux méfaits. A cet égard, la manière dont il va persuader Sugarawa de le rencontrer est vraiment ignoble. Néanmoins, en prenant du recul par rapport à ces actes, on se rend compte que les choses sont beaucoup plus complexes qu'elles ne paraissent à première vue. 1/ Le côté malsain de Ryo est devenu indispensable pour la société dans laquelle il vit. Les gens le détestent et malgré ce dégoût pour Ryo, ils se pressent pour aller voir ces combats. Il devient leur exécutoire. Ryo fait partie de cet arrière fond malsain de notre société qui ne sent pas très bon et que l'on ne préfère pas voir. Il met en lumière tout ce que l'on préfère cacher. 2/ La dichotomie entre Ryo et Sugarawa révèle à merveille ce point de vue. Sugarawa représente tout ce que Ryo n'est pas: il est connu, loyal, adulé,… Les gens aiment ce karatéka qui a réussi à force de travail et de volonté. L'aura de Sugarawa n'est, par ailleurs, jamais aussi forte que lorsqu'il combat Ryo, qui représente le mal absolu aux yeux des gens. Ces derniers attendent de leur champion qui supprime ce "tueur de parent" qui leur rappelle leurs propres faiblesses. Les gens préfèrent insulter Ryo mais ils ne se posent pas la question de savoir pourquoi un jeune de son âge craque et assassine ses parents. 3/ Un dernier élément mérite d'être souligné. Un groupe se forme autour du personnage principal afin de préparer le combat qui va l'opposer à Sugarawa. Ce groupe, dont le seul but est l'appât du gain, va utiliser Ryo comme un instrument. Leur attitude est critiquable dans la mesure où ils utilisent la rage de Ryo et son côté sulfureux pour arriver à leurs fins. Sans ces gens, Ryo n'aurait jamais rencontré Sugarawa et les conséquences néfastes que ce combat va occasionner aux différents protagonistes de l'histoire ne se seraient pas produites. Je pourrai continuer tant les réflexions que suscitent cette histoire sont nombreuses. Malgré tout, ce manga n'est pas exempt de tous reproches et c'est pourquoi je préfère mettre 4 étoiles plutôt que 5? D'une part, je crains une série à rallonge (qui à présent est bloquée au tome 19 en raison de problème d'édition). L'histoire contient certaines longueur. D'autre part, j'attends de voir comment va évoluer le personnage principal. Ryo est tellement controversé qu'il me semble important d'être attentif à la direction que les auteurs vont donner à leur histoire. Je conseille vraiment la lecture de ce manga et pas seulement aux amateurs et pratiquant d'arts martiaux. Il convient, néanmoins, d'être prudent car cette histoire ne doit pas être mise entre toutes les mains: c'est violent et parfois très violent…

27/11/2008 (modifier)
Par Duncan
Note: 4/5
Couverture de la série Aldo Remy
Aldo Remy

Aldo Remy, un nouveau personnage crée par Tibet, légende vivante de la bande dessinée franco-belge. Contrairement à Ric Hochet (scénarisé par Duchâteau), Aldo Remy dit des gros mots, et il est assez colérique et n'a pas un sou en poche. Alors afin de gagner un peu d'argent, Aldo jeune d’un quartier défavorisé, décide de devenir un homme à louer. Une sorte de chasseur de prime. Il s'offre au plus offrant. Quand j'ai vu la première fois la couverture du tome 1, j'ai bien aimé le dessin du personnage avec une affiche autour du cou "homme à louer". J'ai voulu une bd drôle et divertissante, j'ai pas était déçu une seconde. Tibet se montre ici en excellent scénariste comique. Je ne connais pas du tout sa bd Chick Bill, mais je constate que Tibet a un humour fou. J'aime autant le T2 que le T1, je pense certainement suivre la série. Action, humour, romantisme, un peu d'érotisme : Tibet prend son lectorat à contre-pied. Une vraie renaissance pour Tibet ? En tout cas, je suis fan de cet Aldo Remy, un personnage drôle, attachant, très bien construit. Je suis donc du même avis que les autres critiques, une nouvelle série bien plaisante. A découvrir.

27/11/2008 (MAJ le 27/11/2008) (modifier)
Couverture de la série Bételgeuse
Bételgeuse

Dans ce second cycle, Léo reprend les ingrédients principaux d'Aldébaran : la tentative de colonisation d'une nouvelle planète par les humains et les incidents qui en découlent (les colons se retrouvent coupés de tout contact avec la Terre). A cela s'ajoute une nouvelle problématique : une charte stipule qu'une planète peut-être colonisée à condition qu'aucune espèce intelligente n'y habite déjà. De là vont naître des conflits au sein des colons... C'est l'occasion pour Léo de créer de nouvelles créatures toujours aussi réussies, notamment les iums qui se retrouvent au centre de l'histoire. On retrouve également la Mantrisse, ainsi que certains personnages du premier cycle. Certains reprochent à ce cycle de ne pas apporter grand chose par rapport à Aldébaran ; pour ma part, je trouve que l'histoire se renouvelle bien, avec de nouvelles problématiques liées à la colonisation, et une nouvelle planète à la géographie fort différente. Et puis surtout, on retrouve avec plaisir cet univers si particulier que l'auteur a su créer. En ce qui concerne les dessins, on retrouve les mêmes défauts que dans les premiers tomes, mais l'ensemble reste très efficace. De plus, c'est un véritable plaisir de découvrir les paysages imaginés par Léo. A tous ceux qui ont aimé Aldébaran, je conseille vivement cette suite très réussie.

27/11/2008 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Mon pépé est un fantôme
Mon pépé est un fantôme

En voilà une BD jeunesse qui ne sent pas le sapin ! C'est frais, c'est peps', ça passe par la bande pour poser des questions que pas mal de nos têtes blondes se posent forcément un jour, le tout servi avec humour ! Car à travers les pérégrinations très contemporaines de Napoléon (notre jeune héros) et de son fantôme de grand père, on ne s'ennuie vraiment pas ! Un dessin soigné et coloré à souhait vient relever le tout et servir ces courtes histoires qui s'enchaînent et font traverser à notre héros les épreuves du quotidien : la mort, le divorce, la différence... Bref, une BD bien sentie et maîtrisée pour un premier opus, et dont la suite, espérons-le, sera du même tenant !

27/11/2008 (modifier)
Par maestro57
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Exauce-nous
Exauce-nous

Bon pour mon premier avis, j'hésitais entre une BD de ma jeunesse et une de mes BDs actuelles. Après avoir découvert ce one shot, je me suis dit qu'il ne pouvait pas en être autrement, ce sera pour cette BD que je déposerai mon premier avis. En ce qui concerne le dessin il n'y a rien à redire, il est magnifique aussi bien pour les couleurs, que pour les décors. L'histoire est très bien racontée, certes la fin tombe assez rapidement mais cela nous permet de prolonger le plaisir en imaginant la véritable histoire de Léonard. J'ai pris mon temps pour lire, pour savourer cette BD et je ne le regrette pas, en espérant qu'il y en ait d'autre car c'était un très bon moment. Achat que je conseille vivement !

26/11/2008 (modifier)
Par Bert
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Runaways (Les Fugitifs)
Runaways (Les Fugitifs)

Je n'ai pas mis 5 étoiles (pourquoi d'ailleurs ?), mais cette série est pour moi un vrai bonheur ! Peut-être rebuté par ses dessins flashy et son pitch de base (des ados à pouvoirs de l'univers Marvel se révoltent contre leurs super-vilains de parents), on aurait tort de passer à coté du bijou que se révèle Runaways-Les Fugitifs. Brian K. Vaughan, scénariste tendance de haute volée du comics mainstream (Pride of Baghdad, Y, Le Dernier Homme, Ex Machina, etc..) nous pond ici peut-être sa série la plus forte. Car ce n'est de rien d'autre que des affres des adolescents d'aujourd'hui dont nous parle Vaughan, avec beaucoup de pudeur, de retenue et d'empathie. Et le tout accompagné de dialogues percutants, justes et savoureux. Après une minisérie en trois volumes pétillante à souhait, dont on aurait pu penser qu'elle aurait pu en rester là, c'est tout à l'honneur de Vaughan d'avoir su approfondir le thème et les personnages dans les épisodes suivants, chacun apportant sa pierre à l'ensemble. En épousant parfaitement le regard des ados, le scénariste se paye même le luxe de ridiculiser les héros emblématiques de la marvel. Ne bouder pas ce concentré de BD moderne, dynamique, divertissante et réfléchie !

26/11/2008 (modifier)