Les derniers avis (31359 avis)

Par dam0410
Note: 4/5
Couverture de la série La Trilogie Nikopol
La Trilogie Nikopol

Si certaines oeuvres de Bilal ont été personnellement très dures à lire (je pense notamment à Partie de chasse, Les Phalanges de l'ordre noir ou ses BDs avec Christin), la trilogie Nikopol est pour moi une très grande réussite. J'avais gardé un très bon souvenir de la première lecture, et je n'ai pas été déçu la deuxième fois. J'ai avalé les trois tomes sans interruption. Je ne suis pourtant pas à la base un grand fan des dessins de Bilal mais l'univers créé m'a particulièrement plu. Il faut rappeler que les deux premiers tomes datent de 1980, et que c'est aussi dans ce contexte que cette série doit être lue. Le scénario est très riche, mêlant un aspect politique (Paris sous le joug fasciste, pas très optimiste) et religieux (un des aspects principaux, Nikopol gouttant à la vie de dieu, tandis qu'Horus joue à celle d'un humain). Une série en trois tomes que je conseille vraiment.

14/12/2008 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Mon avis porte sur la lecture de la version intégrale N&B et effectivement comme j'ai pu le lire sur le forum, je pense moi aussi que la couleur aurait nui au dessin qui n'était à l'origine pas prévu pour ça. Ma première impression au feuilletage : je retrouve la patte du dessinateur du Thorgal "d'avant", celui que j'aimais tant et je suis d'ores et déjà conquise ! Pour l'histoire, n'étant pas une grande connaisseuse des best-sellers du Très-Haut, je n'ai pas été gênée plus que ça par les références bibliques. J'en ai vu quatre plutôt évidentes. Pour autant, cela n'a pas gâché mon plaisir ni mon intérêt pour cette quête d'un pauvre rescapé d'une bataille sanglante, qui n'a rien demandé à personne, qui doit accomplir une volonté qui le dépasse et qu'il trouve bien lourde pour ses petites épaules de Chninkel. C'est fichtrement bien raconté et dessiné de main de maître. Le récit est truffé de bonnes idées, de détails et de créatures secondaires bizarres, de références à d'autres mondes que j'aime aussi (que ce soient les Hobbits de Tolkien ou le duo de Gelflings Kira et Jen, ou encore l'univers de ce célèbre pseudo-viking au grand coeur). Les personnages sont des anti-héros attachants, voire même attendrissants. Je me suis retrouvée plongée dans un autre monde et j'ai eu bien du mal à en ressortir : voyant la fin de l'histoire arriver au fil des pages qui tournaient, je n'ai fait que tenter ralentir ma lecture pour ne pas en finir trop vite ! Pourquoi pas un 5/5 après de pareils éloges ? Parce que j'aurais bien aimé que tous les miracles de J'ON restent le résultat de coïncidences heureuses et que le scénario permette de se passer de la marche sur l'eau ou de la guérison des Chninkel estropiés par exemple. Et aussi parce que ça m'énerve que même chez les nabots aux pieds-pas-si-tant-velus-que-ça l'héroïne ait une poitrine de cinéma et que cette espèce de devineresse tentaculaire puisse se changer en créature de rêve avec des mensurations à tomber par terre pour séduire celui qu'elle a choisi d'arroser de ses prédictions.

14/12/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Le Retour à la terre
Le Retour à la terre

Cette série est très drôle. J'ai bien ri en lisant les aventures de Larcenet. J'avoue que je n'ai pas rigolé à tous les strips, mais la majorité sont marrants. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires comme le maire ou Monsieur Henri et je me demande s'ils existent vraiment et si certaines situations ont vraiment eu lieu dans la vie de Manu Larcenet. En tout cas, sans être la meilleure série de l'auteur (rien ne battra Bill Baroud ), "Le Retour de la terre" est une série poétique et drôle que tous les fans de Larcenet doivent lire.

14/12/2008 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Grand Mort
Le Grand Mort

Tout est fait pour ne pas passer à coté de cette série : scénariste renommé, couvertures qui attirent l'oeil, dessins splendides. Et la lecture se révèle être un pur moment de bonheur. En à peine quelques pages on est plongé dans l'histoire de Pauline et Erwan, personnages attachants aux caractères bien différents, avec qui on va voyager, rêver, trembler, ... Ce récit nous emmène de Bretagne à Paris, en passant par le monde du petit peuple. Tout comme Pauline, on commence petit à petit à croire à son existence, et finalement il paraît bien réel ce monde imaginaire, bien aidé par un dessin magnifique et des superbes couleurs. Dans le second tome l'histoire gagne en intensité. Mais qu'est-il arrivé à Pauline ? Que cherche-t-elle à cacher ? Tant d'éléments qui vous tiennent en haleine si bien qu'on ne voit pas les pages défiler. Le grand mort n'a pas encore livré tous ses secrets, tant mieux, on a qu'une envie : lire la suite !

14/12/2008 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
Couverture de la série Berceuse assassine
Berceuse assassine

"1..2...3....4....5....6....7.....8.....9.....10 Je suis toujours vivant !" Telles sont les paroles de Telenko préférant écouter les palpitations de son coeur aux plaintes répétées de Martha, son épouse handicapée. Martha ? Parlons-en, tiens, elle lui pourrit la vie, Martha, l'accable de paroles cinglantes, l'empêche de vivre tiens comme son ami Arthur, bon vivant depuis qu'il est veuf... Tiens, tiens et si c'était ça la solution pour Jo Telenko ? Se débarrasser de sa femme, revendre ce taxi new yorkais pourri et refaire sa vie, fumer, baiser et ne plus entendre tous ces reproches qui vont provoquer tôt ou tard l'attaque cardiaque fatale... Et puis comment faire ? Elle est rusée Martha... Il faut en avoir du sang froid pour tuer sa femme, ne pas se faire accuser mais ce n'est plus possible de vivre ainsi, dans ce job minable de taxi de nuit entre tous ces tocards, indiens, flics, dealers à trimballer pour qu'elle en profite ? Ah non pas question... Telenko va devoir agir vite.... et surtout .... bien et proprement.... Son univers ? Un New York crasseux et humide parsemé de personnages paumés, pittoresques et névrosés. Sa vision est limitée en magnifique sépia jaune et brun bicolore d'où seuls les taxis, lunettes, chaises roulantes et chevalières ressortent par contraste... Mais si on prenait le point de vue de Martha dans le second tome ? Martha ? Une femme magnifique mariée avec un imbécile. Elle voit sa carrière de danseuse brisée par un bête accident la clouant dorénavant dans un fauteuil et la privant de l'usage de ses jambes. Telenko doit payer pour toutes ses négligences, elle ne vit plus que pour ça, Martha, voir son abruti de mari souffrir et payer pour tout le ratage de leurs vies respectives. Mais en conclusion, on ne pourrait passer à travers la vie de Dillon Bowie, pauvre américano-indien en marge des petits drames quotidiens du couple Telenko mais qu'a t-il donc à voir avec eux ? Tout cela, vous l'apprendrez en lisant cette fabuleuse petite trilogie noire qu'est Berceuse Assassine et dont le titre ne prend forme que dans le dernier volume tant décrié et pourtant indispensable à mes yeux de cette série. Le dessin est magnifique, les couleurs rappellent Rusty James de Coppola et le découpage, les histoires noires du Tarantino de Jackie Brown (dont on fait un clin d'oeil évident avec Reservoir Dogs en fond d'écran) et Guy Ritchie dans sa meilleure veine à savoir Snatch ou Crimes, Arnaques et Botanique. La trame est simple et se laisse facilement lire mais on arrive en pleine immersion dans une histoire qu'on devine fatale et dont les tous derniers plans sont magistraux. Contrairement aux avis postés ici en majorité, je considère le troisième et dernier tome comme une oeuvre à part et magistrale et bien plus intéressante qu'il n'y parait au premier coup d'oeil. "La Rancune est une prison que l'on partage avec son bourreau" et j'invite vivement les lecteurs de bons polars à partager la manipulation de Tome et Meyer à l'égard de cette oeuvre définitivement culte : Berceuse Assassine. En tous cas, de ma mémoire de lecteur de BD, on n'a jamais vu plus belle illustration de l'expression courante : "différents sons de cloche" ! A lire et à relire avec un plaisir coupable...

13/12/2008 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Shutter Island
Shutter Island

J'avais sous le coude cette bd depuis plus d'un mois mais je voulais absolument lire le roman de Dennis Lehane avant d'en découvrir l'adaptation faite par Christian de Metter. C'est maintenant chose faite, et l'on peut dire que Detter a fait mentir l'adage selon lequel "traduire c'est trahir" car l'adaptation est formidable. L'ambiance du roman est parfaitement restituée et, même si je ne suis pas un grand fan de ses précédentes bd, j'ai apprécié le dessin tout en couleur sépia de De Metter. Un très bon moment de lecture, sans temps mort. A lire bien sûr.

13/12/2008 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Remember
Remember

Pfiouu ! Quelle lumière ! Et ces couleurs ! On ne peut d'emblée de jeu qu'être subjugué par le talent et le coup de patte de l'auteur. Benjamin sait nous faire briller les yeux, et ses planches sont pour certaines de véritables chefs-d'œuvres ! Ce manga, ou manhua pour faire précis (car c'est un auteur chinois), nous dépeint, ou peint pourrait-on dire tant on dirait des toiles, des tranches de vie d'un âge bien particulier : celui du passage à l'âge adulte. Oui, cette période bien particulière où, souvent étudiant, on se sent invincible, extrême dans nos actes, nos opinions et nos sentiments, et où tout est possible, même le pire. Et le dessin de Benjamin réussit à merveille dans ce registre. Son trait nerveux, saturé, voire outrageant par moment, rend à merveille les sentiments qu'expriment ses personnages. On sent par ailleurs profondément le côté autobiographique de ses histoires et l'énergie qui l'habite. Côté scénario, si on ne découvre rien de vraiment transcendant, on est plutôt dans la découverte d'un univers. Nous nous retrouvons immergés dans ce labo bouillonnant d'énergie, de créativité et de sentiments acérés qui guident nos jeunes protagonistes. Bref, un vrai concentré d'énergie, tant sur le plan des sentiments exprimés que graphiquement ! A découvrir absolument !

13/12/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'héritage d'Emilie
L'héritage d'Emilie

Une danseuse du Moulin Rouge hérite de manière providentielle d'un château dans une Irlande brumeuse et mystérieuse au début du XXème siècle. C'est le début d'une incroyable histoire qui va nous mener aux frontières du réel et même au-delà. Magnin déjà connu pour ses deux séries L'Autre Monde et Mary la Noire nous fait part de son incroyable talent. Outre un travail graphique tout à fait extraordinaire grâce à la maîtrise de la couleur directe, son scénario est parfaitement ajusté. Les thèmes habituels de l'auteur sont une nouvelle fois exploités pour notre plus grand bonheur. Le réel va se mêler à l'imaginaire. Il ne s'agit pas d'un imaginaire absurde. Non, tout est minutieusement dosé et réglé comme une horloge. Nous avons là un véritable travail d'orfèvre ! Le rythme est soutenu. Il y a un juste équilibre entre le lyrisme de l'oeuvre et le thriller fantastique. Le mélange des genres ne m'a pas dérangé. Il est vrai que la science-fiction ne fait son apparition qu'à partir du troisième tome et que cela paraît assez audacieux. Nous partons d'un début assez classique pour nous voir balader par la suite dans une épopée millénaire et cosmique. Des lecteurs pourront être déroutés ! Cependant, il faut y voir une véritable richesse des genres car l'auteur maintient une cohérence salutaire avec une apparente facilité. Le souci du détail dans chaque case nous émerveille par tant de grâce et de beauté. Le dessin atteint véritablement ses lettres de noblesse. C'est plus qu'un art, c'est une véritable invitation au rêve !

13/12/2008 (modifier)
Par Duncan
Note: 4/5
Couverture de la série Clifton
Clifton

Harold Wilberforce Clifton, l’ex colonel au service de Sa Majesté, également chef scout à ses heures perdues et en plus détective amateur. C’est un de mes personnages de BD préférés, les aventures du "britannique le plus drôle de la BD" sont pour moi un vrai régal à lire, même s’il y a des tomes moins forts que d’autres. On s’amuse toujours de ses attitudes (souvent ridicules) et les auteurs tiennent le lecteur en haleine avec des intrigues policières plutôt bien faites, et ce délicieux mélange d’action et d'humour, qui permet de bien bonnes aventures. Par contre, je ne conseille pas les Clifton de Rodrigue (T18 à 21) qui ne sont même pas dans l'esprit de la série. Surtout le tout dernier "balade Irlandaise" T21. Trop sérieux et pas drôle. Clifton, c'est le genre de BD plaisir que l’on déguste tranquillement allongé sur une chaise longue pendant le week-end ou les vacances. Pour conclure la critique, je conseille à tous de découvrir ces galeries de personnages très drôles. Un vrai "classique" à lire d'urgence.

28/07/2008 (MAJ le 12/12/2008) (modifier)
Par stéphane
Note: 4/5
Couverture de la série Step up love story
Step up love story

Katsu Aki nous raconte simplement, tendrement, drôlement, érotiquement ce qu'est le sexe entre un homme et une femme. L'homme est un peu macho et la femme (trop ?) soumise !!! En regardant autour de nous, nous retrouvons certaines réalités de la vie (un frère "beauf"; des collègues jaloux...) Même si certains passages sont un peu mous, le contenu est intéressant à suivre. Très beau coup de crayon de l'auteur que l'on devine bien être au féminin. A lire de 7 à 77 ans...

12/12/2008 (modifier)