Les derniers avis (31359 avis)

Par Pereira
Note: 4/5
Couverture de la série Spider-Man - L'intégrale
Spider-Man - L'intégrale

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, je me rappelle de Spiderman ou au moins je crois m'en souvenir. Des souvenirs mais rien de concret. L'intégrale Spiderman est la bonne occasion de se repencher sur notre tisseur de toile préféré. Je vais essayer par cet avis de vous donner un avis de chaque tome paru. Il est vrai que le phénomène des comics amplifié par les (quelques) succès au box office est de retour. Déjà, pour information Spiderman a plus de quarante ans. Donc autant vous dire qu'il en a vécu des histoires. Donc tout a commencé en 1962..... Première constatation après avoir englouti ce premier volume. Les certitudes ont volé en éclats. Où est Mary Jane, Le bouffon vert ? Mais quel petit prétentieux ce Peter Parker ! Et puis comment il parle ? On dirait qu'il vit dans les années 60 (petit comique de répétition). Au départ ca déconcerte, mais on s'y fait vite et surtout c'est amusant de lire comment notre propre langage a évolué en quelques années. Niveau Graphique, sincèrement rien de folichon mais c'est honnête. Niveau scénario en revanche c'était méga léger dans les années 60. On ne s’embarrassait pas des détails pour faire avancer l'histoire. Bon le gros plus, c'est que les histoires sont courtes et il n'y a pas cinquante mille péripéties. Et puis dans ce premier volume on voit quand même du beau monde : entre autres, les 4 fantastiques, le vautour, le lézard, le docteur Octopus, ... Au final, je vous conseille de vous ruer sur ce premier volume sur la naissance de Spiderman. La suite, au prochain volume.

10/12/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy

Soit on adore cette BD, soit on la déteste. C’est tout ou rien avec Arleston. J’ai bien aimé pour ma part car il s’agit d’un monde avec ses propres règles. Action, rebondissements multiples, calembours redoutables, humour un peu potache et personnages déjantés: voilà ce qui a fait l'incroyable succès de cette série devenue incontournable pour toute une génération en déplaisent à certains lecteurs. C'est vrai qu'elle a largement contribué à la notoriété des Editions Soleil. Cependant, quand c'est mérité, il ne faut point être jaloux. Nous suivons les aventures d'un drôle de forgeron qui part dans une quête initiatique après avoir découvert un pouvoir hors du commun. Nous sommes sur une planète dénommée Troy qui est peuplé d'humains, de trolls et autres monstruosités. L'ingéniosité de l'auteur vient du fait de rajouter une bonne dose d'humour à cette histoire à la manière d'un Goscinny. Si au début les petits messages cachés et jeux de mots ne sont pas très nombreux, ils le deviennent de plus en plus, voire prépondérants dans les derniers volumes. Parfois l'humour est subtile, parfois il est lourd et ralentit sensiblement le rythme de l'histoire. La reconstitution de tout un univers est très intéressante. J’ai personnellement complété la collection avec l’encyclopédie et la carte de Troy. Fort de ce succès, la série s'est déclinée en une multitude de série annexe de plus ou moins bonne qualité. Par exemple, la série dérivée Trolls De Troy n’est absolument pas indispensable. Il faut dire que le personnage d'Hébus n'est pas mon préféré. J'adore par contre la belle et capricieuse Cixi. Lanfeust Des Etoiles qui constitue le second cycle est plutôt réussi. Lanfeust est une bd qui a véritablement marqué son époque car elle a su renouveler le genre de l’héroïc fantasy. C'est un fait indéniable. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 10/12/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Le Dernier Envol
Le Dernier Envol

Une des meilleurs BD ayant pour cadre l’aviation. Il s’agit de quatre petites histoires indépendantes contant le dernier envol de quatre aviateurs durant la Seconde Guerre Mondiale : un kamikaze japonais, un américain durant le débarquement de Juin 1944, un héros allemand dans les derniers moments de la guerre ainsi qu’un français s’entrainant en Russie. Le scénario est simple mais prenant. Le lien qui existe cependant entre les récits renforce le côté tragique des destinées. On essaye de comprendre les motivations de chacun de ces combattants d’un conflit qui les dépasse. Ces quatre histoires courtes sont par ailleurs empli d’humanité ; c’est touchant par moment. Le dessin des paysages et des avions est d’une beauté saisissante que met en valeur la couleur. J'avoue avoir été vraiment impressionné par une telle virtuosité ! Je pense qu’on va beaucoup entendre parler de Romain Hugault dans les prochains temps pour peu qu’il se fasse assister par un scénariste de talent. Au final, nous avons là un one shot convaincant. Une très agréable lecture en perspective ! Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 10/12/2008) (modifier)
Par yOyO
Note: 4/5
Couverture de la série Célestin Gobe-la-lune
Célestin Gobe-la-lune

Très bonne lecture du premier tome, qui est je trouve un peu au dessus du second. Tout d'abord le dessin : très beau, que ce soit dans le premier ou dans le second volume, malgré le changement de technique. Il y a beaucoup de dynamisme dans le dessin de Corboz. Les couleurs par contre m'ont un peu gêné. Pas qu'elles soient mal choisies, ni moches, mais un peu trop informatisées et très sombres dans le premier volume. Dans le second tome, le dessinateur a choisi une colorisation plus pâle et moins agressive, y'en a qui accroche que ce soit l'une ou l'autre, moi ça m'a un peu chagriné. Au niveau de l'histoire c'est du tout bon. Le personnage est très comique et attachant, la narration coule très bien, les textes sont très bien faits, j'ai vraiment beaucoup aimé. Note vraie : 3.5

10/12/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Le complot
Le complot

Je découvre seulement maintenant l'œuvre du regretté Will Eisner qui fut l’un des dieux de la bande dessinée américaine. Après La Valse des Alliances qui a titillé ma curiosité, voilà donc que j'aborde "le complot". L’auteur nous explique comment un faux document a pu être à la base de tant de haine et d’horreur. Le Protocole des Sages de Sion serait l’explication d’un complot juif pour conquérir le monde. Adolph Hitler l’a cité maintes fois dans son livre « mein Kampf ». C’est une arme de propagande qui a également été utilisé par le KKK. Ce n'est pas tant le sujet abordé de manière historique qui m'a convaincu. C'est la façon de procéder à la manière d’un journaliste sérieux et neutre : bref, une réalisation quasi-parfaite telle une démonstration de force. Je dois reconnaître beaucoup de talent. Les récits historiques sont souvent traités de manière académique et pompeuse. Ici, il n'en n'est rien. C'est absolument convaincant. Au passage, je n'étais absolument pas au courant du "Protocole des sages de Sion" et de cet usage de faux qui a eu des conséquences terribles. Cela m'a instruit sur cet aspect de propagande utilisé par des pouvoirs haineux. Il est curieux tout de même que cette bd est éditée par Grasset qui ne fait pas dans la bd généralement. Pourquoi je fais cette remarque ? C’est Grasset qui publia en France pour la première fois en 1921 ce Protocole… Une manière de se rattraper. Note Dessin: 4/5 - Note scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

15/07/2007 (MAJ le 10/12/2008) (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Bokko (Stratège)
Bokko (Stratège)

Un bon manga. Très agréable graphiquement. Le dessin est très beau, très soigné et très bien maitrisé. Une réalisation aux antipodes des trop nombreuses œuvres standardisés actuelles (remarque qui ne s'applique pas qu'aux mangas d'ailleurs). Je n'aime pas tout ce qui touche à la guerre, la stratégie, la géopolitique et cætera. Et ce, quel qu'en soit le média (film, livre, BD ...). Mais je n'ai jamais pu résister à la lecture d'une BD qu'on me glisse entre les mains ! C'est donc plutôt avec un apriori négatif que j'ai entamé cette lecture. Et j'ai été très surpris par Stratège. Car malgré son thème (cette œuvre ne s'appelle pas "stratège" par hasard), les premiers tomes m'ont totalement captivé, voire envouté. J'ai trouvé que le premier arc, qui couvre environ 4 tomes (lorsque Ké-ri, l'homme de Mo et héros du récit, vient défendre une cité assiégée par une armée forte de 4 fois plus d'hommes que n'en comptent ses défenseurs), était totalement culte pour reprendre la notation de ce site. Même moi, qui ne suis pas amateur du genre, ai pris grand plaisir à cette lecture. Malheureusement la suite du récit a considérablement fait chuter mon intérêt. L'introduction d'éléments géopolitiques m'a ennuyé, le récit m'a paru moins dynamique et je n'ai plus réussi à me sentir happé par l'intrigue comme c'était le cas dans les premiers tomes. Ma note devrait être 3,5. Mais la surprise d'avoir été, au moins un temps, conquis par une œuvre qui ne m'est pas destiné, me fait arrondir ma note par excès plutôt que par défaut. A noter : ce manga est un peu gore, âmes sensibles et jeunes adolescents s'abstenir.

10/12/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Sienna
Sienna

Après la lecture du premier tome. Excellent premier tome pour cette série qui n'en comptera que 2. Le scénario est dense à souhait, pas le temps de rester dans la mise en place, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues. C'est intrigant de voir comment ces 2 femmes, que tout sépare, vont s'aider dans le tome 2. Le dessin est clair et efficace à défaut d'être original. Il m'a plu et reste agréable. J'attends avec impatience la suite et fin de ce diptyque.

09/12/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série La 27e lettre
La 27e lettre

L’histoire d’un orphelin berlinois recueilli dans une maison close sur fond de montée du nazisme dans l'Allemagne dévastée entre les deux guerres. Le scénario semble captivant d’autant que le sujet est original. Le ton s’aggrave à mesure que l’histoire avance. Il n’y a jamais de vulgarité et toujours de la retenue alors qu’on pouvait s’attendre à des scènes obscènes dans ce milieu de la prostitution. L’horreur ne viendra pas du sexe mais de la folie de certains hommes se sentant supérieurs… Par contre, je n’ai pas trop aimé le trait du dessin rendant disgracieux les personnages. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce récit pour le message de tolérance qu’il délivre. La dernière scène dramatique est quasi-insoutenable dans l’horreur. Le début de l’histoire ne laissait pas entrevoir une fin aussi dramatique et aussi désespérante. Cela m’a un peu perturbé en refermant cet ouvrage. On se pose la question sur ce que représente le titre de cette bd non conventionnelle. Il faut comprendre que la 27ème lettre de l’alphabet est bien tristement la croix gammée… Les auteurs ne nous avaient pas habitués à explorer un tel registre sur cette page triste de l’Histoire racontée avec élégance et émotion. Desberg excelle dans les thrillers économiques tandis que Will est le dessinateur de la série «Tif et Tondu». C’était également le début de la collection Aire Libre qui s’est étoffé depuis de quelques chefs d’œuvre. C’est un album à posséder absolument. Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 3.75/5

14/02/2007 (MAJ le 09/12/2008) (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série La Vengeance du Comte Skarbek
La Vengeance du Comte Skarbek

A l'occasion de la sortie de l'intégrale en grand format de ce diptyque, je me suis replongé dans la lecture de cette aventure. Dans un premier temps on peut s'accorder que le scénario ne brille guère par son originalité : une simple réminiscence du "comte de Monte-Cristo", d'Alexandre Dumas, pourrait-on penser. En effet, tout y est : la servante noire, l'amour de jeunesse ; le banquier peu scrupuleux, la vengeance, jusqu'à la première case qui rappelle l'incipit du roman. Yves Sente pousse assez loin les références puisqu'on y voit Maquet (le nègre de Dumas ou co-auteurs des romans de Dumas selon certains) prendre des notes au tribunal. Mais ce qui fait la force de cet album, ce sont les magnifiques planches de Rosinski en couleurs directes. Certaines cases sont de véritables petits tableaux ! Dans un second temps (le deuxième volume), le scénario prend un tournant qui m'a littéralement bluffé. Très riche en rebondissements, cette seconde partie nous entraine loin de Paris et de son palais de justice, où le talent de Rosinski peut s'exprimer, avec des couleurs plus vives. Une histoire qui ne peut que ravir les amateurs d'aventures avec un grand A. Yves Sente joue avec le temps, avec ses personnages, et surtout avec nos nerfs qui sont mis à l'épreuve avec ce scénario complexe ô combien réussi. Un régal pour les yeux, un plaisir de lecture... du grand art. Une oeuvre que j'aime relire régulièrement.

09/12/2008 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Long John Silver
Long John Silver

Clip-Clop, Clip-Clop, Clip-Clop... T'entends ? Non ? Ce son familier ne te rappelle rien, moussaillon ? Ne vois-tu rien poindre des quais brumeux de ta mémoire ? Ce pas chaloupé, clopin, clopant, qui s'avance... Mais si, voyons ! Silver est de retour ! Mais non, mortecouille ! Pas le Surfer ! On parle bien d'Aventure, mais moi j'te cause trésor, j'te cause loups de mers, j'te cause pirates et abordages : LONG JOHN SILVER nous r'viens ! Ah, Long John Silver ! Qui n'a pas rêvé, petit, à ces chasses au trésor après avoir lu cette merveille de la littérature d'aventure de Robert Louis Stevenson : L'île au trésor. S'attaquer en BD à la suite de ce monument relevai donc du défi ; moins casse-gueule qu'une adaptation fidèle, certes, mais de quoi finir à se balancer en haut de la grande vergue tout de même... Mais Xavier Dorison et Mathieu Lauffray tiennent la barre d'une main de fer, et nous font un passage du Cap Horn de toute beauté ! Tricorne bas tout d'abord à Mathieu Lauffray pour son dessin sombre et tourmenté qui colle à merveille à l'ambiance et ajoute un côté mélodramatique à l'histoire. Les couvertures de ces 2 premiers tomes sont déjà de toutes beautés. Et les planches pleine page de tempête en mer, à couper le souffle ! Bref, un coup de patte bien personnel, avec de temps à autres quelques maladresses, mais vite noyées dans l'ensemble de ces pages magistralement composées qui nous tiennent en haleine. Côté scénario, on n’est pas déçu non plus. Tous les ingrédients du bon vieux récit de piraterie sont là, avec quelques bonnes surprises en prime... Le premier tome plante le décor, les personnages ainsi que l'origine de la fabuleuse quête qui s'annonce : la découverte du trésor de Guyanacapac. Et la bonne surprise vient des personnages ! Silver est parfait ; son équipe de "sympathiques" briscards à la hauteur de ce qu'on pouvait imaginer, et la perle : Lady Hasting. Une femme, parsambleu, qui en impose ! Car s'est elle qui sera le prisme par qui tout passe et se transforme... Le second tome marque vraiment le début de l'aventure avec la traversée de l'Atlantique. C'est donc une forme de huis clos avec un baril de poudre dont la mèche se consume lentement que nous propose Xavier Dorison. Si tout commence par des rires et une ambiance de veillée autour du feu en écoutant les bonnes vieilles histoires de Long John, on sent très rapidement, que la tension est omniprésente. Et au fil des pages elle monte en intensité... jusqu'à l'explosion inéluctable ! Le tout servi à merveille par le dessin de Lauffray. Bref, moi qui attendais au tournant ces forbans osant s'attaquer à ce trésor de la littérature, j'avoue que je suis conquis et j'attends avec impatience le prochain abordage.

09/12/2008 (modifier)