Les derniers avis (31359 avis)

Par EmaParis
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Elysée République
Elysée République

Je viens de lire les deux tomes d'un seul coup conseillé par mon libraire (Merci Manu !) Et bien c'est simple : Elysée République est une excellente BD très réaliste très fouillée, de plus je suis en phase avec les autres avis : Oui il y a du texte, oui c'est une BD qui ne se lit pas en 5 mn et ça c'est génial. Le scénario est vraiment prenant et ce Largo Winch de la politique est exigeant et super intéressant, c'est un vrai thriller politique comme il n'en existait pas. Le dessous des cartes et les enjeux de la politique sont particulièrement bien décrits. Quand à l'histoire en elle-même je vous laisse la découvrir, ça vaut largement le détour vous allez voir ça déménage !!! Le dessin est également très réaliste (c'est dessiné jusqu'au fond des cases !) et on sent le vrai souci du détail. La mise en couleur est parfaite. Que demander de plus ? Ah si, c'est quand le tome 3 ? !!!! Vite !

08/12/2008 (modifier)
Par Duncan
Note: 4/5
Couverture de la série Le Boss
Le Boss

Les goûts et les couleurs, ça ne s'explique pas ! Alors moi je trouve que c'est dans l'ensemble vraiment très drôle comme série, le personnage du boss est un des personnages les plus amusant de la BD Franco-Belge, tant il se montre épouvantable avec ses employés. Zidrou, l'auteur des scénarios, utilise un humour souvent "noir" dirons-nous. Car on y aborde avec un humour sanglant qui tape dans le mille des sujets bien graves, par exemple : chômage, retraite, condition de travail, etc... Si cela vous dit ? Jetez-vous dessus. Moi j'adore ça.

08/12/2008 (modifier)
Par Duncan
Note: 4/5
Couverture de la série Cédric
Cédric

Un cran en-dessous du petit Spirou, et bien meilleur que le "vulgarissime" Titeuf, Cédric reste une B.D très sympa et touchante sur l'enfance. On retrouve souvent le même schéma dans ce style de bd, avec le fidèle compagnon à lunettes, les parents sympas mais un peu lourds, et le grand-père génial, à la "cool attitude" (ici mention excellente pour "pépé", toujours drôlissime!). Quoi qu'en disent les mauvaises langues, Cauvin est un scénariste de talent, qui non seulement me fait souvent rire et de plus m'a ici beaucoup "touché" avec sa vision si juste des choses. Les dessins de Laudec sont joliment réussis et collent parfaitement à l'univers. Bref, encore une bande dessinée sur ce genre, mais franchement réussie celle-là.

08/12/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Mattéo
Mattéo

En réalisant « Mattéo », Jean-Pierre Gibrat ne cache pas ses penchants sur la guerre. Ça tombe bien parce que je les partage ! Le récit nous conte le destin de Mattéo, un jeune espagnol vivant en France (dans les landes). Nous sommes en 1914 et Mattéo est secrètement amoureux de Juliette, cette dernière a été recueillie par une famille bourgeoise, les Brignac, propriétaire de terrains vinicoles qui emploie d’ailleurs Mattéo. Lorsque la guerre éclate, Mattéo, par sa nationalité hispanique n’est pas mobilisé et c’est tant mieux parce que sa famille est hautement pacifique. Ce n’est pas le cas pour Guillaume de Brignac qui est aussitôt envoyé, fier de lui, au front en tant qu’aviateur. Au fil des jours, Mattéo va se culpabiliser de plus en plus de ne pas avoir rejoint les rangs de l’armée… ce remord, il va l’avoir en constatant que Juliette prendra de plus en plus d’affection pour Guillaume de Brignac, ce « jeune homme courageux, ce héros qui combat pour l’honneur de la patrie »… C’est un récit engagé, un plaidoyer contre la guerre et la bêtise humaine que nous propose Jean-Pierre Gibrat… et ce n’est pas fini car, apparemment, l’auteur va emmener son personnage principal à travers toute la première moitié du XXème siècle en quatre tomes. La trame de ce récit est très classique puisque le lecteur suivra certainement l’affrontement (à distance ?) entre Mattéo et Guillaume de Brignac pour conquérir le cœur de Juliette. Pour ma part, ce n’est pas ce sujet qui m’intéresse dans cette bd même si les protagonistes (et les « seconds rôles ») me sont apparus attachants (comme d’habitude chez Gibrat, l’héroïsme est… craquante !). En fait, ce qui fait –à mon avis- le véritable intérêt de cette histoire, c’est qu’elle nous emmène à travers les hauts faits de cette époque en France et peut-être même ailleurs. Rien que pour ça, je pense que cette nouvelle série de Jean-Pierre Gibrat sera plus intéressante sur le plan historique que « Le sursis » et « Le vol du corbeau » du même auteur. Dommage que l’auteur ait cru bon de caricaturer les bourgeois en méchants et les paysans en gentils… mais -je le répète- ce n’est pas ce sujet qui me fait passionner pour cette histoire. Graphiquement, c’est du… Gibrat, je veux dire par-là que les lecteurs retrouveront le même dessin que dans Le Sursis et Le Vol du Corbeau (collection « Aire libre ») : même personnages (seuls les noms changent), même mise en couleurs, même décors (sauf pendant les scènes de combats bien entendu)… ils ne seront pas dépaysés ! Je pense qu’on ne peut pas reprocher à Jean-Pierre Gibrat de ne pas faire évoluer son dessin tellement c’est beau et maitrisé ! Bref, graphiquement, c’est du grand art ! Il est à noter que le papier des éditions Futuropolis rend les tons de cette bd plus granuleux, moins nets et moins brillants que ceux reproduits par la collection « Aire libre » (éditeur « Dupuis »), c’est assez curieux puisque les couleurs ont tendance à dépasser le bord des cases et le crayonné est visible par endroits, mais ça reste très beau à contempler ! Etant fan de récits historiques, je me réjouis du fait que Jean-Pierre Gibrat réalise une épopée où ses personnages principaux vont apparemment traverser la première moitié du XXème siècle. C’est cet aspect qui m’intéresse dans « Mattéo » loin devant la passion du héros pour Juliette et sa rivalité avec Guillaume de Brignac. Et comme j’aime beaucoup le dessin de Jean-Pierre Gibrat, je ne demande qu’une chose : vivement la suite !

08/12/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Shumari
Shumari

Un autre manga historique de Tezuka. Ce n'est pas le meilleur, mais ce n'est pas non plus nul. Le tome 1 laisse prévoir une excellente série. J'ai été accroché du début à la fin tellement l'intrigue était passionnante. En revanche, les deux prochains tomes sont moins captivants et c'est parce que la moitié de l'action est centrée sur Shumari, sa "famille" et sa terre qui ne sont pas les éléments les plus intéressants du manga. Heureusement, le tome 4 est le meilleur de la série et "Shumari" devient enfin le manga historique que j'espérais lire. Les personnages secondaires sont d'avantage présents (ils l'étaient un peu dans les autres tomes, mais pas assez à mon goût) et l'action est tout simplement captivant. Tome 1 : 4 Tome 2 et 3 : 3/5 Tome 4 : 4.5/5

08/12/2008 (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Step up love story
Step up love story

Voilà un manga coquin qui est loin de faire un consensus. Il faut admettre que pour s'exciter il y a mieux, beaucoup mieux même. Il s'agit d'un manga coquin certes, mais pas aussi ouvertement excitant que la production hentaï habituelle. L'auteur ne se contente pas d'aguicher le lecteur mais essaye de faire passer des messages (comme le port du préservatif ou de la pilule comme uniques moyens de contraception efficaces) et d'éduquer -sexuellement- un tant soit peu le lecteur (en insistant par exemple sur l'importance des préliminaires). Ce sont là les points forts de l'œuvre, son originalité et son attrait. Bref ce qui me plait. Ces bons cotés sont souvent dénigrés par les lecteurs français car il est vrai que nous connaissons certains des points évoqués plus haut par cœur... Mais est-ce le cas dans une société ou le simple fait de se bécoter en public est jugé inconvenant ? Voilà sans doute l'explication de la longévité de cette œuvre au pays du soleil levant. Les graphismes sont mignons mais pas inoubliables et l'histoire est assez pauvre (difficile de nous tenir en haleine, les héros sont déjà mariés et heureux). Du coup la série risque d'être un peu longue, mais pour l'instant, j'ai toujours envie d'acheter le suivant... à suivre.

19/06/2006 (MAJ le 08/12/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Estelle
Estelle

Estelle est une jeune femme de 20 en cette année 1901, issue d'une famille riche et plutôt compréhensive pour l'époque. Avec une mère hypocondriaque, une grand-mère épanouie et un père toujours prêt à l'aider quelque soit la situation. Dans ce décor, Estelle qui a un caractère affirmé fait naturellement partie des suffragettes, c'est lors d'une de leurs manifestations que le premier crime est commis, l'une d'entre elle meurt assassinée d'un coup de pistolet… Voilà Estelle partie dans des aventures policières qui lui feront connaître divers personnages issus d'autres milieux sociaux que le sien, avec surtout Fanette la prostituée et son gamin Pierrot, pour qui toute la famille se prend d'affection. Le Commissaire Frangette enquête sur les diverses affaires auxquelles Estelle se retrouve toujours plus ou moins mêlée de par ses connaissances. Les tomes peuvent se lire indépendamment mais il y a une trame générale intéressante qu'il est préférable de suivre. Les enquêtes sont sympathiques et valent surtout par l'attachement que l'on porte aux personnages, mais on les suit avec intérêt. De plus on y voit le mode de vie des gens de l'époque ainsi que quelques faits historiques comme l'Exposition Universelle de 1900, il y a même une clinique de remise en forme destinée aux femmes. Quelques répliques savoureuses viennent pimenter le tout et apportent une certaine légèreté au drame de fond, car si Estelle est une nantie les autres ne le sont pas tous et certains vivent des drames personnels assez cruels. A la fin de la lecture de ces quatre tomes, tout ce que j'espère c'est une suite, et pas forcément une suite axée polar, mais plutôt une saga où l'on verrait la vie future d'Estelle, Fanette, Pierrot et Frangette. Les noms des autres personnages sont étonnants, ils concernent presque tous des scénaristes ou dessinateurs bd, j'ai relevé les suivants : Loisel, Desberg, Cuzor, Marazano, Franquin, Marini, Rabaté, Hermann, Rodolphe, Vance, Convard, Carpentier, Juillard, Bardet, Vernes, Froideval, Floch, Mordillo, j'en oublie peut-être… tous ces petits clins d'œil ajoutent une petite touche affective au scénario. Le dessin de Manini est superbe, surtout le troisième tome qui est encore meilleur. Il nous replonge dans cette époque avec des costumes magnifiques, un ancien Paris très réussi, et surtout une grande expressivité des personnages qui les rend très attachants. Les couleurs directes sont belles et deviennent de plus en plus chaudes au fil des tomes.

08/12/2008 (modifier)
Par Laure
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chant des Stryges
Le Chant des Stryges

Une BD magnifique, si on a commencé, on a qu'une envie, c'est de la terminer en prenant son temps pour tout admirer ! Malheureusement, depuis que Ruby ne travaille plus aux couleurs je trouve que le style graphique s'est réellement dégradé. Favrelle a trop noircis les traits, Ruby y donnait plus de sens, de sentiment. Avec Heon, le camaïeu donné à l'environnement n'est plus réaliste, on sent que c'est de la SF alors qu'on a qu'une envie, c'est d'y croire ! De plus les personnages sont énormément vieillis, mauvais point esthétique et commercial s'ils veulent absolument étendre la série. Les personnages de Debrah Faith et Kevin Nivek ont également évolué dans le mauvais sens. Au premier cycle on sentait Nivek dépendre de Débrah, alors que depuis la seconde saison on imagine même la belle et (ex)apathique amoureuse ! Ce personnage central est d'autant plus attirant qu'il est inaccessible. Debrah doit ester une femme sans attache et sans sentiment. L'aimer doit être fatal et pas le contraire ! Maintenant vivement que je puisse lire le dernier sorti, je suis très impatiente !

07/12/2008 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Kwaïdan
Kwaïdan

Jung nous offre une très belle histoire de fantômes et de jalousie entre deux soeurs rivales, une jalousie qui perdure au delà de la mort et du temps qui passe. L'histoire n'est pas d'une folle originalité, c'est poétique, c'est fort en émotions, peut-être un peu trop mais ça fait aussi du bien dans ce monde de brutes de lire ce genre d'histoire où l'amour est plus fort que la mort, où l'on nous (re)dit qu'on ne voit parfois la vérité qu'en regardant avec le coeur et que la beauté intérieure compte plus que les apparences. Les dessins sont magnifiques et la colorisation, le rendu de la lumière, les perspectives, l'architecture, les paysages sont de toute beauté. A lire absolument ! Voir ici un très joli site sur la série et les autres oeuvre du même auteur.

07/12/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Shutter Island
Shutter Island

Eh bin moi, j’ai bien fait de ne pas avoir lu les avis sur « Shutter Island » ! Comme ça, j’ai découvert ce one-shot sans savoir ce qu’il en retourne. Je me suis régalé en feuilletant « Shutter Island » ! Bien que je n’ai pas lu toutes les bédés dessinées par Christian De Metter, je crois que cette bd est sa meilleure réalisation jusqu’à ce jour. Le récit se passe dans les années 50 et débute par l’arrivée de deux marshals à « Shutter island » où une jeune femme est portée disparue. Chose assez classique dans le monde des enquêtes policières me diriez-vous sauf que « Shutter island » est un centre psychiatrique hautement surveillé pour des sujets criminels… Nos deux marshals auront donc du pain sur la planche d’autant plus que les médecins ne semblent pas très coopératifs… « Shutter Island » est une adaptation bd du roman du même nom de DennisLehane, elle inaugure la nouvelle collection « Rivages/noir » de Casterman qui a pour objectif de retranscrire les plus grandes œuvres littéraires du genre polar en bd. Ne vous attendez pas à découvrir des scènes de poursuites, de combats et d’échanges de tirs en feuilletant « Shutter island » car c’est essentiellement un récit psychologique même si l’enquête engagée par les deux principaux personnages y sert de base. Le dénouement m’est apparu très surprenant (les vingt dernières pages), je ne m’attendais pas du tout à cette chute que je trouve très réussie. Ce qui frappant en lisant cette bd, c’est l’atmosphère tendue qui s’y dégage : un « hôpital prison », l’arrivée d’un ouragan, des protagonistes louches et n’inspirant confiance, une énigme qui apparaît dès le début de l’histoire, un passé troublant pour l’un des personnages… loin de me rebuter, cette ambiance m’a au contraire scotchée à la lecture de « Shutter island » car la narration m’est apparue impeccable et parce que l’intrigue de cette histoire est très intéressante. Il faut dire aussi le dessin que Christian De Metter m’a semblé en parfaite adéquation avec ce scénario : sa mise en couleurs retransmet très bien l’atmosphère dans laquelle évolue les différents protagonistes. Son seul défaut est d’être, par moments, peu lisible au point qu’il m’est arrivé de ne pas reconnaître tout de suite les personnages. Moi qui n’aime pas trop les récits policiers, j’ai pris beaucoup de plaisirs à lire « Shutter island ! J’y ai apprécié l’atmosphère lourde, la narration impeccable, le dessin de Christian De Metter qui retransmet bien cette ambiance (même si j’ai eu des difficultés à bien distinguer les différents personnages) et le dénouement que je trouve très surprenant. « Shutter island » est désormais une des bds préférées dans le genre thriller/policier. Note finale : 4,5/5

06/12/2008 (modifier)