Long John Silver

Note: 3.72/5
(3.72/5 pour 61 avis)

Si chacun connaît L'Ile au trésor, qui sait réellement ce qu'il est advenu du pirate Long John Silver ? Xavier Dorison et Mathieu Lauffray ont tout simplement entrepris de raconter son histoire, nourris par les récits de grande aventure et de piraterie.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Les meilleures séries terminées en 2013 Les prix lecteurs BDTheque 2007 Pirates Robert Louis Stevenson

Si chacun connaît L'Île au trésor, qui sait réellement ce qu'il est advenu du pirate Long John Silver ? Xavier Dorison et Mathieu Lauffray ont tout simplement entrepris de raconter son histoire, nourris par les récits de grande aventure et de piraterie. Somptueux ! Délaissée par son mari parti découvrir le nouveau monde depuis plusieurs années, lady Vivian Hastings est restée à Bristol, en Angleterre. Seule ? Pas tout à fait : Vivian, consciente de son charme, ne manque pas de courtisans. Ceux-ci ne connaissent pas sa situation matérielle inquiétante : ruinée bien que toujours propriétaire du domaine et, surtout, enceinte.Tout bascule le jour où Vivian reçoit enfin des nouvelles de son mari qui lui somme de le rejoindre en Amérique du sud où Lord Hasting aurait découvert le mythique trésor de Guayanacapac ! Acculée, Lady Hastings décide de partir et fait appel, malgré les mises en garde du docteur Livesey, à une bande d'hommes sans foi ni loi dont le chef n'est autre que le redoutable Long John Silver. Vivian conclut un pacte de sang avec ce pirate qui lui propose de l'embarquer jusqu'au nouveau monde en échange d'une partie du trésor. Le voyage s'effectuera jusque dans les pays les plus reculés, le long de l'Amazonie, en pleine forêt. Texte : © DARGAUD

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Mai 2007
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Long John Silver © Dargaud 2007
Les notes
Note: 3.72/5
(3.72/5 pour 61 avis)
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19/05/2007 | ArzaK
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Par Solo
Note: 1/5
L'avatar du posteur Solo

Ça m'arrive d'accentuer le propos dans mes avis, mais là je le pense sincèrement: j'ai rarement trouvé une série aussi ridicule. Il y a en effet de quoi être choqué de sa popularité. Aucune cohérence dans le scénario, c'est une foire totale. Sauve qui peut, pour moi ça schlingue l'improvisation mal calculée à chaque tome. La relation Silver/Jack/Paris est loupée, purement et simplement. Silver n'a plus la malaria durant 2 tomes et demi, et bien sûr que les auteurs ont oublié le menu détail que c'était un infirme. Tous les mystères sont dévoilés dès le début, jusqu'à ce que cet épilogue arrive, sorti de je ne sais où! Mon dieu quel horreur. Les personnages prétendent avoir une profondeur mais non, pas du tout... il n'y en a même pas un qui sort du lot. Le déroulement s'enchaîne avec une absence totale de cohérence, et puis "Fil d'Ariane [bla bla bla] fil d'Ariane"... Fil d'Ariane mon cul tiens! Je n'ai toujours pas quitté le labyrinthe de la compréhension, sortez-moi de là! Enfin quoi, rien ne va, non?! Sommes-nous si peu à le penser? Je m'attendais à une série épique, "Long John Silver" on en parle de partout. Ma théorie derrière tous ces avis positifs, c'est qu'il se cache des lecteurs insatisfaits refoulés, qui préfèrent dire que c'est aussi culte qu'Astérix parce-que tout le monde le dit, ou pour la renommée des auteurs, ou parce que y'a écrit "Ile au trésor" en préface, ou que sais-je... Bah non, c'est pas génial du tout, là! Je veux être avis de la semaine! Entendez mon cri! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Quant au dessin, c'est surtout frustrant. Ça peut plaire, mais globalement je suis pas vraiment emballé. Comme avec ces pirates, j'ai vécu des faux espoirs (surtout au début du tome 2, parce-que j'ai trouvé les premières planches exceptionnelles), sinon des plaisirs fugaces. Dans l'ensemble c'est brouillon et surchargé. La colorisation n'aide pas beaucoup. Par-dessus tout, les échelles de proportion sont parfois ridicules. Qu'est-ce que c'est que ces varans dont celui qui, la tête en feu, parvient à faire brûler la mèche (cf. épilogue). Sans déconner... Ou l'erreur de proportion en plein climax, quand Vivian transperce ce qui ressemble à un géant des cavernes (cf. épilogue). J'ai lu quelques avis, pour la jambe de bois à droite ou à gauche honnêtement j'avais pas fait gaffe, par contre le coup du chapeau vissé à la tête de Long John nageant dans les eaux profondes, on est sur du grand Mendes! J'accentue à 1 étoile pour l'indignation, et puis je passe à autre chose. Pour moi c'est une série à mettre aux oubliettes!

02/10/2022 (modifier)
Par Borh
Note: 4/5
L'avatar du posteur Borh

J'ai vraiment beaucoup aimé. Le dernier tome est le meilleur et la série se finit en apothéose. Un peu comme W.E.S.T, Dorison sait finir ses séries en beauté ce qui n'est pas donné à tout le monde. En défaut, c'est peut-être trop long au vu de ce qui est raconté. Le premier tome n'est qu'une longue introduction. Les tomes 2 et 3 sont lents. Imo la série aurait été mieux en 3 tomes plus rythmés. Le 4eme tome est parfait comme il est mais les 3 premiers tomes auraient pu tenir en 2 en enlevant pas mal de moments pas très utiles. Je ne m'en suis pas non plus rendu compte dans le feu de la lecture, mais avec le recul, il y a aussi pas mal d'incohérences ou de trucs inutiles. Je ne vais pas spoiler, mais un exemple : il n'y a absolument aucun intérêt à avoir repris le personnage original de Long John Silver dans cette série. Son passé du roman l'Île au Trésor est totalement anecdotique et inexploité. On aurait pu appeler ce personnage avec un autre nom, ça n'aurait rien changé à l'histoire. Côté dessin, les couvertures de Lauffray sont splendides. Mais l'intérieur c'est malheureusement pas le même niveau. Certaines planches sont très soignées mais le dessin est le plus souvent assez simple même parfois brouillon.

24/04/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Ce Long John Silver n'est pas mauvais en soit mais il n'est pas excellent non plus. Je viens de le relire et j'en ressors moins enthousiaste que lors de ma première lecture. Ce récit nous raconte l'histoire de ce célèbre pirate après l'île au trésor et de la sulfureuse Lady Vivian Hastings. J'aime beaucoup le dessin de Mathieu Lauffray et il faut reconnaître qu'il a fait un formidable travail, il suffit de lorgner sur les couvertures, malgré quelques cases bâclées et la problématique de la jambe de bois tantôt à gauche, tantôt à droite. Et une mise en couleur qui sublime le trait dynamique et sombre de Lauffray. Xavier Dorison nous narre la recherche du trésor de Guynacapac. L'histoire est assez classique mais un tome 4 qui clôt cette recherche de façon trop théâtrale et avec des raccourcis qui ont gêné ma lecture, comme la disparition de lord Hastings en deux pages. Je suis resté sur ma faim. Note réelle : 3,5.

07/11/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

Tout d'abord, je pense que pour apprécier au mieux cette Bd il faut déjà un peu connaître et aimer le pirate le plus charismatique de la littérature. Il y a un livre Long John Silver (écrit par un suédois, Larsson Bjorn) qui élargit la dimension du personnage, et qui a dû inspirer la BD car on retrouve certains aspects du personnage développés dans le livre et non dans l’œuvre originale de ''L'île au trésor''. Je fais court, Mathieu Lauffray donne toute la mesure de son talent (je ne l'aimais pas ce monsieur car il avait abandonné une bd sympa, Le Serment de l'Ambre) et que je trouve que parfois son dessin transpire une certaine prétention (et je ne saurais expliquer pourquoi). L'ambiance y est, l'histoire s'installe, on est parti (j'espère) pour une grande aventure digne du personnage. Achat conseillé donc d'autant plus que les 4 tomes promettent un scénario cadré et abouti. EDIT 2020 : après la lecture des 4 tomes. C'est une série de pirate vraiment sympa. Le fait qu'il y ait en quelque sorte une ambiance par tome est ce que je préfère je pense. Même si la série est perfectible par certains aspects (phrase toute faite), ne boudons pas notre plaisir si on est amateur du genre. La série se relit très bien avec le temps, ce qui est un gros plus pour moi.

21/05/2007 (MAJ le 06/05/2020) (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
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Epique ! C'est le mot que j'utiliserais si je devais décrire cette bd exceptionnelle. Long John Silver démarre pourtant doucement avant d'arriver à des sommets à sa conclusion. Le rythme est très bon et nous laisse le temps de nous familiariser avec l'univers et les personnages avant de nous entraîner dans des péripéties mémorables. C'est sans doute ce qui fait la force de ce récit. Il n'y a "que" 4 tomes et on a pourtant l'impression d'avoir lu une bd deux fois plus longue tant c'est maîtrisé. Le dessin est superbe et il est vraiment plaisant de ne pas être déçu après avoir vu les superbes couvertures (comme c'est malheureusement trop souvent le cas). Que dire d'autre qui n'ait déjà été dit? C'est sans doute une des meilleures bandes dessinées d'aventure que j'aie pu lire. Si vous aimez l'aventure, les histoires de pirate, vous découvrirez un univers unique qui vous marquera très certainement à tout jamais.

04/10/2019 (modifier)

Chasse aux trésors, complots, drames, contrées exotiques du bout du monde, pirates charismatiques, et un zeste de surnaturel pour couronner le tout...non je ne vous parle pas de Pirates des Caraïbes mais bien de Long John Silver, son équivalent en BD franco-belge, et fruit d'une nouvelle collaboration fructueuse entre Xavier Dorison et Mathieu Lauffray (ils s'étaient déjà fait remarqué avec Prophet quelques années plus tôt) Pensé comme un hommage à l'Île au trésor de Robert Louis Stevenson (le tome 1 débute par une citation du livre), Long John Silver nous narre l'épopée fantastique du personnage éponyme, un vieux roublard fort en gueule qui noie son oisiveté dans les boissons alcoolisées des tavernes bristoliennes. En effet une certaine Vivian Hastings est venue le voir pour s'octroyer ses services. Ce qu'elle cherche ? Un pirate intrépide, un trompe-la-mort qui pourra l'aider à retrouver la mythique cité précolombienne de Guyanacapac, supposément gorgée d'or, et qui fut l'objet des fantasmes les plus fous des pirates et des explorateurs, dont Lord Byron Hastings, mari de Vivian et qui a disparu mystérieusement lors de sa quête frénétique. A bord du rafiot Neptune volé à des Ottomans, Silver , Vivian, et tout un équipage d'aventuriers vont donc écumer les mers à la recherche de cette cité extraordinaire, tapie dans les entrailles sauvages et étouffantes de l'Amazonie. Si l'on est fan de récits de piraterie alors on ne pourra qu'aimer cette quadrilogie, caractérisée par un scénario ma foi assez classique mais superbement maîtrisé , et par un souffle épique amplifié par le dessin de Lauffray, qui s'est visiblement fait plaisir à la tâche, il n'y a qu'à voir les planches immenses en deux pages éparpillées un peu partout dans ces quatre tomes, on en reste pantois d'admiration et l'immersion est complète. La saga fonctionne en crescendo, on part d'un début relativement paisible (introduction des personnages, explication de l'enjeu, préparation au grand voyage) à un climax en apothéose ou ça part dans tous les sens, les balles sifflent, les boulets de canon grondent et le sang coule à flot. Certains ont moyennement apprécié ce déferlement d'action débridée dans ce dernier tome, c'est un avis que je ne partage pas, ça correspond à la logique habituelle de Dorison (voir le Troisième Testament ou c'est le même cas de figure) mais surtout à la logique du genre de la fiction de piraterie. C'est de l'aventure avec un grand A qui m'a d'ailleurs fait penser à Indiana Jones et le Temple maudit. Pour moi cette saga est un sans faute, que ce soit au niveau scénaristique ou graphique, il y a tout pour nous charmer et nous ravir. Je pense que R.L. Stevenson lui-même ne bouderait pas cet hommage remarquable à l'un de ses plus célèbres romans.

28/11/2016 (modifier)
Par Bouriket
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Bouriket

Je viens de relire l'intégrale de Long John Silver de Dorison et Lauffray. Totalement emballé par cet ouvrage, je lui décerne le 5/5 d'ordinaire réservé aux séries ayant marqué leur époque et au-delà. Un cri du coeur. Je ne sais pas de quelle façon ont travaillé les auteurs mais il faut noter que Mathieu Lauffray est crédité également comme co-scénariste. Et rarement - dans les limites de mon univers bd - j'ai pu sentir une telle symbiose entre le récit et la mise en image. C'est pour moi le point fort de LJS. Mathieu Lauffray nous régale sur le cadrage et le découpage de son dessin. L'histoire se déroule avec une fluidité sans accro et semble se dérouler sous nos yeux. À mon sens, le manque de précision dans les visages permet de surpasser l'aspect statique d'un dessin trop net, et de donner du mouvement à l'image. Aucune fausse note sur l'ambiance, de l'Angleterre du 18ème siècle au fin fond de la jungle amazonienne en passant par l'océan atlantique, le voyage est emballant. Concernant la jambe de bois de Silver qui passe parfois de gauche à droite, je mettrai cela sur la mémoire du docteur Livesey qui nous narre le récit. Et nul grand film n'est exempt d'erreur de raccord. Le scénario de Xavier Doridion quant à lui peut sembler classique mais est remarquablement mené et va nettement crescendo dans l'action. Un premier tome d'introduction, un huis clos à la tension grandissante dans le second, l'exploration d'une jungle oppressante dans le 3ème pour finir par l'exploration d'un temple maudit aux accents bien plus mystiques que réellement fantastiques. On pourra lui reprocher la disparition rapide de deux personnages : Paris et lord Byron. Les contraintes de la bd font qu'un auteur ne peut s'étaler autant en intrigues secondaires que dans un roman. Le mérite de Xavier Dorison est ici de rester sur la chasse au trésor, sans s'étaler dans une série à rallonge. Notons encore une fois que l'histoire nous est contée par le docteur Livesey qui ne sait peut-être pas tout... Le seul mystère reste pour moi l'arrivée de l'indien en Angleterre au début du récit (comment ?). Le point fort est un texte réellement travaillé qui touche parfois le romanesque, la dernière page offrant un final sublime. Une mise en image magistrale, comme un parfum, tantôt vague, tantôt puissant, mais toujours entêtant, et scénario ciselé, sans digression inutile, dont les mots touchent l'aventurier qui sommeille en moi font de Long John Silver un véritable coup de coeur.

22/08/2016 (modifier)
Par Thobias
Note: 4/5

Les dessins d'Alex Alice sont toujours aussi sublimes et le scénario n'est pas en reste. J'admets que les deux premiers albums sont supérieurs aux deux autres voire une pointe de déception au dernier album : était-ce nécessaire cette histoire d'indiens zombies? Le premier album en tout cas est une perfection pour ce qui est du scénario : très bonne introduction des personnages et des enjeux, j'ai rarement vu une exposition aussi bonne. On dépasse le simple hommage à L'île au trésor. On s'attache en particulier à la principale création du scénariste, Lady Vivian Hastings débauchée et égoïste mais attachante. Elle est presque le personnage principal de la série d'ailleurs. En fait ce début était tellement parfait que la suite ne pouvait que décevoir : personnages secondaires supposés jouer un rôle laissés de côté et tués sans avoir servi à rien, du fantastique hors sujet, apparition éclair de Lord Hastings. Mais on reste accroché à l'histoire grâce aux personnages principaux et au dessin d'Alex Alice.

14/03/2015 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Un peu dur de passer après tous ces avis, l’essentiel a déjà été dit, tant au niveau des qualités que des défauts. Mon avis est partagé. Je commencerai par dire que je n’ai pas lu le roman l’île au trésor mais que ça n’est absolument pas nécessaire pour lire cette série. Il y a quelques bonnes idées dans les 2 premiers tomes, l’histoire se met bien en place, mais globalement je n’ai pas trouvé ça original. On retrouve ce qu’on retrouve dans toutes les histoires de pirates : un trésor monumental terriblement convoité et difficilement accessible, la constitution d’un équipage de pirates sanguinaires et avides d’or, une longue traversée des mers en bateau… C’est bien raconté certes, mais je n’ai pas été très emballé. Le 3e tome est celui qui m’a le plus plu. Les errances de ces pirates touchant au but sont plus prenantes et j’ai adoré la fin de ce tome, lorsqu’on découvre qu’un des personnages trahit les autres. Excellent. Hélas le 4e tome m’a lui déçu. Une fin qui fait la part belle au fantasmagorique, alors que cette histoire de pirates n’en avait pas forcément besoin. Et surtout des scènes qui jouent la surenchère du spectaculaire (notamment les combats entre indiens et pirates pas super crédibles). On se croirait dans un mauvais blockbuster hollywoodien. C’est marrant mais j’avais eu exactement la même impression avec le dernier tome du 3e testament, du même scénariste. Les couvertures sont magnifiques, les albums contiennent des doubles planches splendides (mention particulière à la pyramide au début du 4e tome... Waow). Certains cadrages sont originaux et donnent du cachet à l’ensemble… Mais, à côté de ça, il y a des pages plus quelconques, des cases où une coloration très sombre masque les détails. Ce n’est pas rédhibitoire, mais c’est un peu dommage que le talent du dessinateur ne soit pas tout le temps mis en valeur. Une lecture divertissante mais qui ne m’a pas emballé plus que ça.

02/07/2014 (modifier)

Pour de la flibusterie, on est servi avec Long John Silver. Un petit bijou de BD décomposé en 4 phases distinctes avec une introduction des personnages fouillée et abondante, une virée en mer dévastatrice, une expédition en jungle poisseuse et une conclusion qui termine tous les arcs scénaristique de façon maîtrisée et en feu d'artifice attendu. Certes, certains trouveront l'introduction trop longue, seront déçus par des aspects transcendantaux un peu simples, pointeront quelques faux raccords sans incidence ou encore regretteront la brièveté de l'apparition de Hastings. Il n'en reste pas moins une épopée montant en puissance jusqu'à l'explosion, au dessin foisonnant à la colorisation parfaite (les fresques monumentales) pour retranscrire les ambiances, les mouvements et les tensions. Les auteurs souhaitaient faire de Long John Silver un hommage humble à l'oeuvre de Stevenson. Ils en ont capté l'essence, l'âme sans dénaturer présomptueusement. Chapeau.

17/01/2014 (modifier)