Les derniers avis (31328 avis)

Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Timing
Timing

J'ai emprunté ce manga après avoir vu le nom de l'auteur de Appartement que j'ai bien aimé. D'ailleurs, on retrouve un personnage de cette série et je vous conseille donc de lire 'Timing' après 'Appartement' sinon vous ne comprendrez pas. En plus, ça vous donnerait un spoiler de la fin de 'Appartement' ! Revenons à 'Timing'. J'ai bien aimé l'histoire, mais un peu moins que l'autre série de Kang Full bien que les deux ont beaucoup de choses en commun. Tout d'abord, c'est le même genre d'histoire (mélange de thriller et de fantastique), l'histoire est vue de plusieurs points de vue et on retrouve des thèmes qui semblent chers à Kang Full comme la confiance et l'entraide. J'ai adoré la manière dont l'auteur utilise les pouvoirs de ses personnages. On pourrait penser qu'avec ces pouvoirs les gentils gagneront facilement, mais l'auteur montre très bien les limites de ces pouvoirs et de façon intelligente. En revanche, bien que j'aime ce manga, je ne conseille pas l'achat. Pourquoi ? Tout simplement à cause de la fin. Elle est un peu spéciale et certains pourraient se dire 'Quoi ? Tout ça pour ça ? C'est une arnaque !'. Alors je conseille plutôt d'emprunter ces tomes. Comme ça, si vous êtes déçus, vous n'aurez pas dépensé inutilement votre argent !

16/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Cuervos
Cuervos

"Cuervos" est ressorti en janvier 2009 en intégrale petit format et de la même manière que pour les autres séries que j'ai pu déjà aviser comme Histoires d'en ville ou La Cuisine du Diable, ces rééditions compactes à petit prix ont le défaut de ne pas laisser au dessin toute la place de s'étaler et de nous embarquer complètement dans l'aventure. Ici, comme dans La Cuisine du Diable, la lecture reste tout de même aisée, contrairement à Histoires d'en ville pour qui le texte était souvent beaucoup trop petit pour une lecture confortable. En ce qui concerne le dessin, je dois dire que j'ai beaucoup aimé la colorisation de cette série, le trait est souvent trop esquissé pour me plaire complètement, ça manque de netteté mais dans l'ensemble, c'est plutôt réussi, dynamique avec des angles de vue et des cadrages bien choisis. A déplorer quelques petites fautes d'orthographes qui sont passées à la trappe de la relecture, c'est pas que c'est grave, mais ça laisse une mauvaise impression. Le scénario quant à lui a un peu à tendance à s'essouffler au fil des 3 premiers tomes. Le premier est très percutant, noir et sans état d'âme : il nous raconte sans nous ménager cette enfance de Joan dans les quartiers pauvres de Medellin et la manière qu'il a eu de faire un jour le mauvais choix ; son premier contrat, qu'il exécute sans remord, fait froid dans le dos. Après une trame de cette nature, difficile de tenir le niveau sur quatre tomes. Le moins bon est pour moi le 3ème, celui où Joan a une trentaine d'années a priori (une intrigue beaucoup plus politique, moins axée sur la psychologie – effrayante – de tout ce petit monde, même si on assiste quand même aux prémisses de sa déchéance mentale) mais j'ai retrouvé toute la force du scénario de départ dans 4ème et dernier tome. Ce qui estomaque vraiment dans "Cuervos", c'est le manque d'humanité fragrant de toute cette palette de personnages plus fourbes les uns que les autres : tout est prétexte à trahir, manipuler, exécuter, tout se fait de manière impulsive, la violence est omniprésente et tout ce qui peut ressembler à des sentiments n'est qu'illusion. Chaque tome commence par cette mention "Medellin, aujourd'hui", alors que des années séparent chaque épisode, présenter les choses de cette manière laisse peu d'espoir : peu importe que l'on soit hier, aujourd'hui ou demain, l'avenir est sombre, cruel et désespérant pour les enfants de Colombie. La fin est à la hauteur de toute l'histoire : violente et dénuée de toute humanité.

16/03/2009 (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Un drôle de père
Un drôle de père

Le josei (aussi connu sous le nom redikomi/redikomiku ou lady's comics -- même mot orthographié différemment --) est un genre de manga destiné aux jeunes femmes typiquement de 18 à 30 ans. Ce genre est assez peu représenté en France. Les lectrices de 18 à 30 ans amatrices de manga sont elles rares ? Le fait est que ce manga se destine à une cible assez restreinte. C'est peut-être pour cela que Delcourt a misé sur une édition "luxe" hors de prix... Pour ma part je me serait volontiers contenté d'une édition bon marché à 6 euros comme pour Nana ! Le graphisme, dans la lignée des shôjo est assez simpliste. Néanmoins les proportions des personnages sont correctement respectées, ce qui est déjà un progrès en comparaison de nombreux shôjo. Les cases sont souvent vides, les détails rares... Le graphisme ce n'est clairement le point fort de ce manga. En revanche l'histoire est très intéressante. Le postulat de départ est tellement gros qu'on se doute bien que l'histoire reviendra sur les raisons qui ont fait qu'une gamine de 6 ans soit adopté par un papy de près de 80 ans sans que sa famille ne soit au courant ni que la mère de cette dernière ne pointe son nez à l'enterrement du papy. Pourtant le premier tome laisse un peu cette situation ubuesque de coté pour se concentrer sur la formation de cette nouvelle famille mono parentale et de toutes les interrogations, sentiments, changements que cela entraine dans la vie de Daikichi (le drôle de père) et Rin (la petite fille). Ce tome est passionnant, j'ai juste trouvé certaines ellipses gênantes dans la narration mais j'ai été globalement très convaincu et intéressé. Le second tome en revanche se focalise plutôt sur la recherche des origines de Rin. Et cela m'a paru nettement moins amusant à suivre. Heureusement le tome 3 repars dans le bon sens. Une œuvre actuelle assez touchante qui vaut le coup d'œil (si vous êtes riche).

30/01/2009 (MAJ le 16/03/2009) (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Le Journal intime de Sakura
Le Journal intime de Sakura

Avec U-jin (l'auteur de Angel) aux commandes et un manga interdit aux mineurs de 16 ans (l'éditeur ajoute d'ailleurs désormais une mention "interdits aux moins de 18 ans"... faudrait savoir!), je m'attendais à un manga érotique dans le style de Step up Love story. Tout faux ! Certes certaines scènes justifient la limitation d'âge (notamment dans le tome 4 où l'auteur se "lâche" un peu sur les scènes de sexe) mais elles sont totalement intégrées à l'histoire. Histoire qui n'a pas pour seul but d'amener des scènes olé-olé. Il s'agit en fait d'une romance qui commence par une relation triangulaire classique (le garçon est hébergé par une cousine amoureuse et convoite lui-même une étudiante - il se fait passer pour un étudiant pour tenter de la séduire alors qu'il est recalé-). Bref une histoire assez classique mais qui ne met pas en œuvre des lycéens mais des étudiants, un brin plus matures et complexes. Finalement les scènes osés s'intègrent aussi bien que dans Asatte Dance et ne choquent pas spécialement malgré leur crudité. Il s'agit d'un seinen mature et complexe dans les comportements des personnages et dans les relations entre les personnages. C'est du moins le sentiment que j'ai après lecture de 12 tomes. L'humour n'est pas toujours absent (surtout dans les premiers tomes), ce qui ne gâche rien. Les graphismes sont assez réussis, ils sont certes typés manga mais sont très détaillé et très travaillés. A noter: on trouve un DVD contenant le premier épisode de l'anime tiré du manga avec le premier tome.

06/11/2006 (MAJ le 16/03/2009) (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Titeuf
Titeuf

Je viens donner un petit coup de pouce à notre ami à la mèche de dynamite. Plus drôle que la moyenne, une bonne louche d'un mélange prout - scato pour faire plaisir et atteindre la cible ? Mais quelle est-elle exactement ? Un peu tout le monde finalement. Le tout accompagné d'une petite dosette d’humanité distillée avec parcimonie afin ne pas "faire la morale" trop ouvertement. D’accord il faut bien le reconnaître, beaucoup de choses tournent autour de la chose : une briquette de caca suivi de près d'une pelletée de pipi, ok j’admets… Mais que dire de la représentation réaliste de notre époque... J’apprécie particulièrement que l'auteur nous parle de racisme, de maladie, du chômage, de dépression et de tout ce qui nous entoure. Sans voir le tout négativement, le plus souvent le sujet est bien traité et ne pourra qu’apprendre les choses de la vie aux lecteurs en culottes courtes. Cette bd est heureusement remplie de tolérance envers les minorités. Le tout étant bien entendu noyauté par la cruauté des enfants. J’aime bien que Titeuf cherche finalement à défendre les personnages avec une tare ou un handicap (par exemple la petite fille avec une jambe bionique) Une bonne série mi-débile (dans le bon sens du terme) mi-éducative, il en faut pour tout le monde. Les gags sont bien construits, marchent souvent et les dessins sont très bons. Bon ce n’est pas du Calvin et Hobbes mais les plus jeunes peuvent lire du Titeuf, s'ils ont la maturité et l'envie de se poser les questions qu’apporte cette BD. Pour les plus jeunes je conseillerais Cédric, Boule et Bill mais ne nous voilons pas la face, ils passeront forcement par la case Titeuf, et bien moi je dis haut et fort… heeeeuuu non ! Je dis à voix basse "tant mieux" vaut mieux cela que du super violent et gore. Allez pour tout le monde 15/20

15/03/2009 (modifier)
Couverture de la série Bécassine
Bécassine

Non, non. Ce n'est pas une blague... Je m'appelle réellement Annaïk ! Bien évidement, Bécassine a bercé mon enfance. Mon grand'père et mon arrière-grand'mère (tous deux bons bretons) me racontaient ses aventures. Alors Bécassine c'est mon côté nostalgique. J'ai toujours aimé son côté coeur sur la main et sa grande naïveté qui, loin de lui donner un air stupide la font plutôt voir la réalité de la vie d'un regard frais lorsqu'elle se met au service des "aristos" qui ne sont pas si hautains et "intouchables" que cela. Et puis, la vie passe, les ans et le siècle se déroule avec ses guerres et là il ne faut pas oublier que Bécassine, en bonne citoyenne, va servir la France, mener le combat avec les Alliés et Bécassine, naïve petite Bretonne, va devenir porte-flambeau des valeurs françaises. Quelle promotion... Alors la petite Bécassine a une longue histoire derrière elle. Elle en a fait et vu beaucoup. Il est vrai que la lecture est plutôt ardue. Le texte, écrit sous des dessins vieillots, est assez petit (et encore plus lorsqu'on est myope comme une taupe comme c'est mon cas !) mais c'est un aperçu de notre France paysanne du début du siècle et en tant qu'historienne je ne peux qu'aimer. Et mon coeur chauvin chante "ma bro" en voyant Bécassine porter haut les couleurs de la France et de la Bretagne. Désolée pour les Bretons qui ont honte de Bécassine. Oui, j'ai tous les albums. Obligée... Je les ai lus et relus. Mes enfants aussi, surtout mes filles quant même, car Bécassine appartient plus à la littérature féminine, et je rêve d'avoir un jour peut-être le premier album, celui où la naissance d'Annaïk Labornez est racontée en édition originale !...On peut toujours rêver. PS: j'apprécie l'annotation quant à l'orthographe et la syntaxe. Merci à Bdthèque

15/03/2009 (modifier)
Par Piotrek
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pandora Box
Pandora Box

Peut-être pas culte mais une série extrêmement bien conçue, sur une idée originale qui en fait une série hors du commun et qui, dans son thème comme dans sa conception vaut vraiment le détour. Que vous cherchiez du loisir ou de l'intellectuel, des sources de réflexion ou encore de l'espoir, vous aurez tout cela dans cette série

15/03/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Sept yakuzas
Sept yakuzas

Très bon one-shot de la collection Sept ! Cette histoire de yakuzas est pleine d'action et de rebondissements. En effet, l'histoire principale ne m'a pas réellement captivé. Ce qui fait la force de l'album ce sont les sept yakuzas. Chacun représente à sa façon une partie de l'histoire japonaise du 20ème siècle. De plus, ils ont une personnalité très forte. J'aime particulièrement le yakuza fan des États-Unis. Il est plutôt marrant. Bref, 'Sept yakuzas' est un tome à lire même si on est allergique à Morvan.

15/03/2009 (modifier)
Par scuineld
Note: 4/5
Couverture de la série Waterloo 1911
Waterloo 1911

J'ai acheté cette BD pour deux raisons: parce que le scénariste est Thierry Gloris et parce que le dessin me plaisait bien. Au niveau graphique, je n'ai donc pas été déçu. Original, chaud (notamment à cause des couleurs) et fourmillant de détails au niveau des décors. Une note positive donc. Au niveau du scénar, on retrouve la patte de Thierry Gloris, c-a-d des dialogues succulents, des références à d'autres personnages/oeuvres, des situations bizarres pas encore expliquées, ... Bref, un peu tout ce qui faisait une partie de la recette du codex angélique. Cependant, je trouve ce scénario un peu plus "léger" que ses autres albums. Peut-être est-ce dû au fait qu'il s'agisse d'une enquête policière (ce qui limite plus les débordements scénaristiques, je pense) ? Mais cela reste quand même une bonne BD. Notons aussi que si tout n'est pas expliqué dans ce premier tome (par exemple, pourquoi Duroc se passionne pour cette enquête), je suis sûr que ce le sera dans les tomes suivants. A suivre donc...

14/03/2009 (modifier)
Par Gros Bide
Note: 4/5
Couverture de la série Séraphin et les animaux de la forêt
Séraphin et les animaux de la forêt

J’ai adoré ! J’ai habité toute mon enfance un petit village, tout près d’une forêt où l’on retrouvait tous les animaux présentés dans ce docu-dessiné, sauf le Lynx. Le coup du lutin (le narrateur) est bien entendu un prétexte pour nous permettre de découvrir la vie et les mœurs de ces animaux (6 planches pour chaque bébête ce qui permet une lecture entrecoupée). C’est aussi l’occasion d’insérer quelques gags qui amuseront les plus jeunes lecteurs. Mais que l’on se rassure, toutes les générations y trouveront leur compte, à condition bien sûr d’aimer ce genre de lecture. Les différentes explications sont simples et précises. De plus, les dessins renforcent la compréhension des exposés à travers de grandes cases représentant notamment l’habitat de chaque animal. Par exemple, j’ai contemplé de longues minutes les deux pages montrant le terrier du blaireau, ses galeries et leurs différentes fonctionnalités. Idem pour la couleuvre. Pour info, il semblerait qu’une suite soit prévue. C’est en tout cas ce que laisse entendre le lutin à la toute fin de l’album. On devrait y retrouver une présentation complète de la Martre, de la Chouette, du Loup, du Pic, de l’Ours, de la Belette, du Chevreuil, du Putois, du Geai,… Je vais guetter tout ça avec attention !

14/03/2009 (modifier)