Les derniers avis (31846 avis)

Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série Contes et Légendes
Contes et Légendes

En ouvrant cet album je me suis dit que le dessin de Battaglia ne m'était pas étranger, et c'est vrai que je possède une Histoire de France en Bandes Dessinées à laquelle il a contribué. Il est vrai que Battaglia a souvent adapté de grands auteurs dans sa carrière (Maupassant, Stevenson, Poe..). Le voilà donc avec des adaptations de contes et de légendes écrites par Grimm, Andersen, Wilde ; des histoires courtes, superbement dessinées par ce virtuose Italien de la Bande Dessinée, et fort bien mis en valeur par les très belles couleurs de son épouse. Des contes pour les petits et pour les grands écrits principalement dans les années soixante-dix qui se lisent très facilement et à la lecture desquels on passe un très agréable moment. Le second tome de la série dénote quelque peu puisqu'il s'agit d'un récit de soixante pages qui raconte l'histoire d'un saltimbanque Flamand qui contribua à joindre la résistance à l'occupation Espagnole dans la Flandre du 17e. Là encore une très belle histoire, cette fois plus ancrée dans la réalité de l'Europe des Grands Empires à une époque où l'Espagne et la France se disputaient la mainmise sur l'Europe. Voila donc une très belle série à conseiller pour ceux qui ont su conserver une âme d'enfants et qui veulent faire connaissance avec un des grands de la BD Italienne.

29/06/2009 (modifier)
Par Ralphero
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Garulfo, c'est l'histoire d'une grenouille qui rêve de devenir homme, mais qui déchante bien vite lorsqu'elle se voit mêlée à ses idoles... Classique critique des mœurs humaines, cette œuvre du grand Ayroles (De Cape et de Crocs) bénéficie d'un excellent dessin, d'un humour omniprésent, et d'une fraicheur et d'une énergie fort agréables qui nous tiennent en haleine jusqu'au dénouement. A noter que le dessin fait un grand bond en avant dès le second tome, avec l'arrivée de Leprévost aux couleurs. La série se décompose clairement en deux parties, et je pense pour ma part que la seconde (tome 3 à 6) bénéficie d'une meilleure qualité, tant scénaristiquement qu'esthétiquement.

28/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Prométhée
Prométhée

J'ai découvert la série avec la sortie du deuxième tome, et j'ai donc lu les deux premiers livres dans la foulée. L'histoire est très bonne, mais comme sur Sanctuaire avec Mr Bec au dessin, tous ses visages qui changent d'une case à l'autre alors que c'est le même personnage, c'est pas top à mes yeux. Heureusement que les couleurs sont là, ce sont elles qui permettent de distinguer les personnages et de les reconnaître. Les œuvres dessinées par cet auteur, même si elles sont au final très bonnes grâce à d'excellents scénarios, seraient les pires calvaires à lire en noir et blanc (du moins en ce qui concerne les personnages, parce que niveau décors c'est plus que magnifique). Prométhée est une excellent découverte, avec intrigues à tiroirs, de nombreuses pistes disséminées ça et là, du fantastique à gogo. Cette introduction en deux tomes promet une série des plus passionnantes par la suite.

28/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Pandemonium
Pandemonium

Je suis depuis quelques semaines dans une période "Bec". Je découvre pas mal de ses œuvres, et suis la plupart du temps ravi. La dernière en date est donc Pandemonium, avec ses deux premiers tomes parus chez Soleil. Première chose : les couvertures signées Olivier Peru sont magnifiques et promettent une série bien flippante. Ensuite les dessins de Raffaele, ayant déjà bien officié sur Sarah, restent globalement très classiques, mais l'ambiance rendue notamment grâce aux décors et aux regards fous de ses personnages est absolument terrifiante. Enfin, le scénario n'est évidemment pas en reste, basée sur une des histoires de fantômes les plus connues et les plus glauques aux USA. Vivement le troisième et dernier tome ! Bref, on a ici un duo scénariste/dessinateur de choc, donc j'attendrai désormais avec impatience les prochaines productions.

28/06/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Vagues à l'âme
Vagues à l'âme

J'ai enfin pu trouver ce titre et le lire pour l'apprécier. J'ai été surpris par sa petite taille. C'est un peu dommage que ce mini format car cela ne met pas en valeur la qualité du dessin avec ce noir et blanc crayonné. Pour le reste, je trouve que c'est très bien construit. On est vite happé par la vie de ce marin que tente de faire découvrir une grand-mère à son petit-fils. Celle-ci est très riche car elle couvre des évènements historiques du XXème siècle: la Seconde Guerre Mondiale et notamment cet épisode malheureux où la flotte anglaise a coulé (par nécessité ?) celle d'une France qui venait de se rendre à l'occupant et tuant au passage près de 1500 compatriotes. La guerre d'Algérie y est également évoquée de manière assez poignante notamment pour les pieds-noirs. J'aime en général ces récits où la petite histoire individuelle rejoint la grande avec son lot de malheur. J'ai également été surpris par une narration très fluide qui a pour résultat de ne jamais nous ennuyé. Bref, c'est jamais pompeux comme dans tant d'autres bd de ce genre un peu autobiographique quand on parcourt la vie d'un personnage. Ce long flash-back est parfaitement maîtrisé. Une bien belle bd !

28/06/2009 (modifier)
Couverture de la série Death Note
Death Note

Comment définir la qualité de ce manga ? Question difficile… Tout d’abord, je mettrai en avant la qualité du dessin, les traits et les nuances d’ombres permettent bien de mettre en avant les personnages. Mais l’intérêt principal de cette série (assez courte pour un manga) est avant tout son histoire. Il est vrai qu’on peut lui reprocher l’aspect peu humoristique de cette série mais son but réel n’est pas de faire rire, lisez Picsou si vous voulez passer un moment sans trop réfléchir et rire de blague disons bête. Death Note est avant tout un duel complexe entre deux cerveaux L et Kira, et ce sont les réflexions des deux personnages qui montrent tout l’intérêt du texte. Afin de complexifier l’histoire, d’autres personnages s’ajoutent à l’histoire progressivement, de manière à enrichir le récit. Chacun de ces protagonistes disons secondaires ont leur personnalité propre en opposition complètes aux immenses cerveaux que sont L et Kira, je peux comprendre qu’on apprécie peu l’attitude plutôt énervante de certains mais en quelques sortes, ils viennent alléger l’atmosphère assez lourde qui émane des longues, très longues bulles de réflexion de Kira et L. L’histoire est très intéressante mais je trouve que le support manga n’aide pas à mettre en valeur le récit. Pour me faire une idée, (et je vous conseille de faire de même), j’ai regardé les épisodes en Vostfr, les traies des dessins sont ainsi bien plus mis en avant dans la mesure où, les trop larges bulles sont devenues des paroles. Le principal bémol de ce texte reste la proportion des bulles par rapport au dessin qui gâche l’intérêt de ceux-ci. En conclusion, c’est un très bon manga mais il faut s’accrocher pour le lire en raison de la complexité des réflexions de celui-ci et de la proportion des bulles par rapport aux dessins.

27/06/2009 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série Blues
Blues

L'histoire ? Deux contes fantastiques qui se déroulent vraisemblablement dans le Sud de l'Amérique profonde, un sud raciste situé entre la Louisiane et le Mississipi. Et puis il y a la musique, la musique des descendants d'esclave, celle qui leur permet d'exister, celle qui réveille les morts, celle qui apaise les tueurs. Les deux héros qui n'en sont d'ailleurs pas, ont ceci en commun de maîtriser un instrument de musique. Un instrument qui sera tantôt le moyen de parvenir à leurs fins et d'assouvir leur vengeance, tantôt le moyen de s'attirer les bonnes grâces des racistes du coin. Le second récit est tout simplement superbe, et bien meilleur que le premier au plan du scénario. Le dessin de Toppi est tout simplement fabuleux. Un dessin en noir et blanc qui fait éclater les codes de la BD traditionnelle, avec parfois un seul et même dessin sur une seule page. Un découpage qui ressemble d'ailleurs à celui de Philippe Druillet. Ce one shot est un excellent moyen de découvrir un des grands talents méconnus de la BD.

27/06/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Désoeuvré
Désoeuvré

Cette BD est particulière : il s'agit d'une sorte d'essai dans lequel Trondheim parle des auteurs de BD. Il entreprend une drôle de démarche pour répondre à une question métaphysique : est-ce que les auteurs de BD vieillissent mal ? Par le biais de rencontres et de correspondances, il nous offre un panel d'anecdotes sur ses confrères : on pourrait résumer cette BD à une sorte de " Voici " spécial BD. En fait, Trondheim nous parle de ce qu'il se passe de l'autre côté du miroir. Un peu comme pour "Le journal d'un album", on s'aperçoit que les auteurs doutent et se posent beaucoup de questions comme tout un chacun. L'ensemble se lit très facilement. Malgré son côté brouillon, c'est bien construit, le sujet avance et ne tourne jamais en rond. Cette BD est une bonne surprise, plaisante à lire.

27/06/2009 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série L'Homme de la Nouvelle-Angleterre
L'Homme de la Nouvelle-Angleterre

Une BD pour les fans des grands dessinateurs Italo-Argentins comme Pratt, Toppi, Altuna et Breccia et ceux qui ont aimé Fort Wheeling et Un été indien. L'histoire d'un anglais qui se retrouve bien malgré lui engagé dans la lutte entre les Français et les Anglais dans le nouveau monde. Les deux parties nouant des liens avec des tribus indiennes dont le nombre décline progressivement avec l'arrivée des émigrants. Le héros y fera l'apprentissage de la survie, de la mort et s'apercevra au final que c'est sur ce territoire en friche que se fera désormais sa vie. Battaglia nous offre ici une jolie histoire pour les amoureux d'aventures historiques. On ne peut que remercier les éditions Mosquito de rééditer un dessinateur au talent exceptionnel, dont les dessins et le découpage d'une grande modernité pour l'époque sont mis en valeur par de très belles couleurs. On est bien loin de l'école Franco Belge ou tout était raconté dans les moindres détails, planches après planches dans la bouche des personnages, sous forme de bulles ou de descriptif. Avec Battaglia, le dessin parle de lui même. Un auteur à découvrir ou à redécouvrir très rapidement.

26/06/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Le Contrôleur de Vérité
Le Contrôleur de Vérité

Cette BD est dans la lignée des "Simplissmus" et autres récits à la Vanoli. Il emprunte plus ou moins ses idées dans l'univers kafkaïen et nous offre des histoires plaisantes et originales. "Le contrôleur de vérité" est une petite BD qui se lit relativement vite. On est vite absorbé par le récit et ce personnage étrange. Le scénario n'est pas linéaire pour un sous, on est surpris par les réactions du contrôleur de vérité. Avec un tel personnage, il y avait moyen de faire plusieurs récits. Le dessin est gras avec une apparence sale mais il convient parfaitement à cet univers noir et absurde. Note affinée : 3.5/5 que je pousse à 4 car j'ai pris du plaisir à lire ce one shot.

26/06/2009 (modifier)