Ah quel bonheur de plonger dans ce bain de couleur et de jouvence que nous propose Toto !
Car cette BD visant un public jeunesse ravira autant les adultes. C'est beau, c'est chaud, original, rafraichissant et plein d'humour, alors pourquoi s'en priver ?!
C'est avant tout la qualité et l'originalité du graphisme qui m'a interpellé. Yoann nous propose un dessin quasiment sans trait, tout en couleurs pures, dans une palette des plus chaudes qui rend à merveille l'ambiance australe où sont campées les aventures de nos petits héros. C'est beau ! Et les passages traitant des rêves sont tout simplement magiques ! Il nous restitue toute l'imagerie aborigène ne façon très personnelle, mais tout simplement magique.
Pour ce qui est des histoires, elles peuvent toutes se lire indépendamment. On découvre juste au fur et à mesure nos drolatiques personnages, emblématiques animaux de ces régions australes : ornithorynque, koala (j'adore Wawa !), échidné, et une chauve-souris. C'est cette curieuse et malicieuse équipe que nous suivront dans des aventures originales et rythmées.
Humour, aventure avec un brin de morale intelligente (genre pas lourde quoi, juste ce qu'il faut...) et tout ça en couleur : petits et grands, foncez !
Vraiment bien, ce premier tome !
D'abord, au niveau du dessin et des couleurs: beaucoup de détails, des couleurs faisant varier les ambiances, des personnages qui ne se ressemblent pas... Que du bonheur.
Ensuite, le découpage des planches: on ne le voit pas bien dans la galerie, mais celui-ci varie beaucoup d'une planche à l'autre: parfois, des cases rectilignes, souvent des cases arrondies, régulièrement de grandes scènes avec quelques cases en surimpression. Une variété bienvenue et vraiment agréable.
Et pour finir, le scénario, qui n'est pas en reste: une enquête fantastique bien menée. De plus, la fluidité de lecture est au rendez-vous...
Au final, un mélange scénario/couleurs/dessins/découpage qui forme une alchimie parfaite.
A conseiller de toute urgence !
Franchement bien cette série! Tellement bien que j'ai lu les 2 tomes actuellement sortis à la suite (je voulais savoir la suite).
Le scénario commence lentement et classiquement, mais, très vite, il sort de l'ordinaire pour arriver dans le fantastique (du moins, c'est comme ça que je le ressens), mais tout en gardant une intrigue "pied sur terre". Le deuxième tome, lui, augmente encore la portée du scénario en liant des événements réels avec l'intrigue. Amusant et original.
Les dessins et couleurs sont, pour moi, très très bien faits: on sort du classique et de l'informatisé visible pour mon plus grand plaisir. Bien sûr, je me doute que ça ne plaira pas à tout le monde, mais, moi, j'aime bien :-)
Et comme en plus les personnages, même si forts typés, sont amusants et attachants, je conseille donc cette série à tout le monde.
Et vivement le tome 3...
Noise, ou une facette cachée de Blame !
Bon ce one-shot ne trouve à mes yeux son intérêt que pour ceux qui auront entrepris l'aventure de lire la série Blame ! Mais pour ceux là, ô bonheur !, des clefs nous sont données... et d'autres questions arrivent ! Mais avouons-le, ce n'est pas spécialement pour l'histoire mais plus pour l'univers que développe Tsutomu Nihei que j'ai apprécié la lecture de ce manga.
Même si, à la différence de Blame ! des dialogues viennent émailler cette histoire qui nous propose un éclairage sur le lointain passé de la série et certaines des origines de cet univers, on reste sur sa faim côté réponses. D'autant plus que certaines tombent... Tout le plaisir réside donc dans le plaisir de retrouver la démesure et l'univers si spécifique développé par l'auteur. Alors, soit on aime, soit on aime pas, mais on ne reste pas indifférent à ce que nous propose Nihei, et Noise réjouira ses adeptes
Blame ! On n'aurait pu trouver meilleur titre...
Car cet OVNI assez abscons côté scénario, se révèle un bijou côté graphisme et originalité. Pour vous donner des images sur l'ambiance, je vous proposerais bien un petit cocktail avec un peu de "Blade Runner" de Ridley Scott pour son futur glauque cinématographique, une pincée de "Requiem" pour le côté gothique BD, une larme du roman "Le goût de l'immortalité" de Catherine Dufour pour la noirceur des plus profonde qu'un roman m'ait été donné de lire et enfin une bonne dose de Giger, comme excipient, pour l'imaginaire visuel développé... Ca y est vous y êtes ?
Et Tsutomu Nihei manie ce cocktail détonnant de main de maître ! Son trait nerveux, tranchant colle parfaitement à l'univers qu'il impose. Découpage, cadrage, trait, tout concours à nous écraser par la démesure de cet univers, qu'il s'agisse de l'architecture, de l'action, ou de l'horreur qui suinte des scènes qui s'enchaînent...
Succession de scènes, oui, car le défaut de ce manga réside dans le scénario. Ne vous évertuez pas à essayer d'en percer les arcanes mais laissez vous bercer par l'ambiance et l'univers. Contentez-vous d'essayer le vous coller aux basques de Killy et de son flingue tonitruant pour... survivre.
Reste à savoir à quoi...
Voilà du bon polar, bien noir et bien rythmé !
Si le fond du récit a déjà maintes fois été utilisé, il n’en demeure pas moins que la forme est excellente! Le lecteur rentre directement dans l’histoire, sans laisser la moindre place à l’ennui jusqu’à la fin de l’album. Dans le genre, j’avais aussi bien apprécié A History of Violence. Chaque protagoniste a son importance, ce qui permet aux albums de bénéficier d’une galerie de personnages bien typés.
Bref, bien que le genre ne soit pas renouvelé, je crois que l’amateur d’histoires de truands, avec des enroules de came, des casses qui tournent mal et autres flics corrompus, trouvera ici tout ce qui peut lui plaire.
Côté graphique, le travail est bon. C’est souvent assez sombre, comme la personnalité tortueuse de certains personnages.
J’ai moi aussi été conquis et vous ne devriez pas être déçus pas l’achat de ces albums. Nous avons là du bon divertissement dans le genre polar, rien à redire !
"Frère Joyeux" a été pour une moi une excellente surprise. La planche de la galerie a beau être belle, le rendu de la bd l'est incomparablement plus. On y voit le trait fin de Dillies et tous les petits détails qui ressortent comme par enchantement. J'ai passé de longues minutes sur chaque planche, dans un émerveillement total. Les couleurs sont ravissantes et gaies, les tons rouges donnent une sensation de puissance, qui colle parfaitement à la force magique de la besace de Frère Joyeux. Les personnages façon pantins et les diablotins sont sublimes ! Les mots viendraient presque à me manquer. Je n'ose même pas imaginer la beauté des planches, ça doit faire mal aux yeux tant de ravissement !
Ce conte que je ne connaissais pas est peut-être court niveau lecture, mais non moins intéressant. Frère Joyeux est attachant et généreux, mais parfois un poil odieux, et ce petit côté mauvais il va si bien ! De plus, il est malin ce petit personnage au charme coloré, sachant profiter de chaque situation. Il vieillira en quelques planches et là aussi j'ai apprécié, voir défiler une vie complète en quelques minutes, pour un final à la mesure de sa malice.
Très bon premier tome, riche en évènements, d'un graphisme agréable et surtout - chose rare - certains personnages meurent avant la fin, cela donne une touche de réalisme pour une histoire toute fantastique. Dans un monde où la magie prend une place importante, où la vie d'un homme ne vaut pas plus que celle d'un rat., complots, trahisons et vengeances sont de mise, rien ne peut arrêter l'une ou l'autre de se mettre en œuvre, même pas la mort de dix milles hommes. Les personnages sont soit attachants soit détestables, dans tous les cas ils ne laissent pas indifférents. De plus, Trinchero et Daveti nous offrent bon nombre de dialogues mais sans jamais alourdir la lisibilité. L'histoire est fluide, sans accros, sans faits inexplicables, sans temps morts. Une lecture très agréable.
Le dessin de Saviori est assez rond avec des couleurs plutôt joyeuses et qui contrastent avec ce récit assez dramatique. Dans l'expression des personnages passe souvent une rasade d'humour, toujours bienvenue et qui donne aux personnages un petit côté attendrissant. Mais la colère ou la méchanceté ont elles aussi un rendu impeccable.
Note : 3,5 et quatre étoiles d'encouragements afin que la suite soit encore meilleure.
En feuilletant cet album, j'ai été frappé par la "fraîcheur" qu'il dégageait de par le dessin et les couleurs. Celles-ci sont, du moins je trouve, très réussies (ah, la couleur directe, c'est autre chose que Photoshop - ou alors je me plante complètement et c'est du très bon Photoshop :-) )
Ajoutons à cela un dessin fin et avec beaucoup de rondeur (dans le sens "les persos ne sont pas carrés") et on obtient un mélange qui m'a de suite plu.
Ne reste plus, dès lors, que juger le scénario. Même s'il est vrai que la fin de ce premier tome est un peu rapide, les trois premiers quarts de l'album avancent à un rythme qui est en parfait accord avec l'atmosphère qui se dégage de l'album : de la légèreté et du calme (même si la fin...).
Il est aussi vrai que les personnages sont un parfois stéréotypés, mais cela ne m'a pas gêné lors de la lecture.
Au final, un bon premier tome dont j'attends la conclusion dans le tome 2...
Je ne suis pas fan du coté scato de Reiser. Je préfère lorsqu'il se moque de la société. Heureusement, le Gros dégueulasse est un personnage tellement attachant que je ne me suis pas du tout ennuyé à la lecture de ce recueil même si je n'ai pas ri souvent. J'aime beaucoup le cynisme de ce personnage et aussi son coté sans-gêne. Je donne 4 étoiles justement parce que je l'aime.
La fin est l'une des meilleures que j'ai lue de ma vie ! Elle est vraiment émouvante. Pauvre Gros dégueulasse...
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Toto l'ornithorynque
Ah quel bonheur de plonger dans ce bain de couleur et de jouvence que nous propose Toto ! Car cette BD visant un public jeunesse ravira autant les adultes. C'est beau, c'est chaud, original, rafraichissant et plein d'humour, alors pourquoi s'en priver ?! C'est avant tout la qualité et l'originalité du graphisme qui m'a interpellé. Yoann nous propose un dessin quasiment sans trait, tout en couleurs pures, dans une palette des plus chaudes qui rend à merveille l'ambiance australe où sont campées les aventures de nos petits héros. C'est beau ! Et les passages traitant des rêves sont tout simplement magiques ! Il nous restitue toute l'imagerie aborigène ne façon très personnelle, mais tout simplement magique. Pour ce qui est des histoires, elles peuvent toutes se lire indépendamment. On découvre juste au fur et à mesure nos drolatiques personnages, emblématiques animaux de ces régions australes : ornithorynque, koala (j'adore Wawa !), échidné, et une chauve-souris. C'est cette curieuse et malicieuse équipe que nous suivront dans des aventures originales et rythmées. Humour, aventure avec un brin de morale intelligente (genre pas lourde quoi, juste ce qu'il faut...) et tout ça en couleur : petits et grands, foncez !
Ontophage
Vraiment bien, ce premier tome ! D'abord, au niveau du dessin et des couleurs: beaucoup de détails, des couleurs faisant varier les ambiances, des personnages qui ne se ressemblent pas... Que du bonheur. Ensuite, le découpage des planches: on ne le voit pas bien dans la galerie, mais celui-ci varie beaucoup d'une planche à l'autre: parfois, des cases rectilignes, souvent des cases arrondies, régulièrement de grandes scènes avec quelques cases en surimpression. Une variété bienvenue et vraiment agréable. Et pour finir, le scénario, qui n'est pas en reste: une enquête fantastique bien menée. De plus, la fluidité de lecture est au rendez-vous... Au final, un mélange scénario/couleurs/dessins/découpage qui forme une alchimie parfaite. A conseiller de toute urgence !
Le Testament du docteur M
Franchement bien cette série! Tellement bien que j'ai lu les 2 tomes actuellement sortis à la suite (je voulais savoir la suite). Le scénario commence lentement et classiquement, mais, très vite, il sort de l'ordinaire pour arriver dans le fantastique (du moins, c'est comme ça que je le ressens), mais tout en gardant une intrigue "pied sur terre". Le deuxième tome, lui, augmente encore la portée du scénario en liant des événements réels avec l'intrigue. Amusant et original. Les dessins et couleurs sont, pour moi, très très bien faits: on sort du classique et de l'informatisé visible pour mon plus grand plaisir. Bien sûr, je me doute que ça ne plaira pas à tout le monde, mais, moi, j'aime bien :-) Et comme en plus les personnages, même si forts typés, sont amusants et attachants, je conseille donc cette série à tout le monde. Et vivement le tome 3...
Noise
Noise, ou une facette cachée de Blame ! Bon ce one-shot ne trouve à mes yeux son intérêt que pour ceux qui auront entrepris l'aventure de lire la série Blame ! Mais pour ceux là, ô bonheur !, des clefs nous sont données... et d'autres questions arrivent ! Mais avouons-le, ce n'est pas spécialement pour l'histoire mais plus pour l'univers que développe Tsutomu Nihei que j'ai apprécié la lecture de ce manga. Même si, à la différence de Blame ! des dialogues viennent émailler cette histoire qui nous propose un éclairage sur le lointain passé de la série et certaines des origines de cet univers, on reste sur sa faim côté réponses. D'autant plus que certaines tombent... Tout le plaisir réside donc dans le plaisir de retrouver la démesure et l'univers si spécifique développé par l'auteur. Alors, soit on aime, soit on aime pas, mais on ne reste pas indifférent à ce que nous propose Nihei, et Noise réjouira ses adeptes
Blame !
Blame ! On n'aurait pu trouver meilleur titre... Car cet OVNI assez abscons côté scénario, se révèle un bijou côté graphisme et originalité. Pour vous donner des images sur l'ambiance, je vous proposerais bien un petit cocktail avec un peu de "Blade Runner" de Ridley Scott pour son futur glauque cinématographique, une pincée de "Requiem" pour le côté gothique BD, une larme du roman "Le goût de l'immortalité" de Catherine Dufour pour la noirceur des plus profonde qu'un roman m'ait été donné de lire et enfin une bonne dose de Giger, comme excipient, pour l'imaginaire visuel développé... Ca y est vous y êtes ? Et Tsutomu Nihei manie ce cocktail détonnant de main de maître ! Son trait nerveux, tranchant colle parfaitement à l'univers qu'il impose. Découpage, cadrage, trait, tout concours à nous écraser par la démesure de cet univers, qu'il s'agisse de l'architecture, de l'action, ou de l'horreur qui suinte des scènes qui s'enchaînent... Succession de scènes, oui, car le défaut de ce manga réside dans le scénario. Ne vous évertuez pas à essayer d'en percer les arcanes mais laissez vous bercer par l'ambiance et l'univers. Contentez-vous d'essayer le vous coller aux basques de Killy et de son flingue tonitruant pour... survivre. Reste à savoir à quoi...
Criminal
Voilà du bon polar, bien noir et bien rythmé ! Si le fond du récit a déjà maintes fois été utilisé, il n’en demeure pas moins que la forme est excellente! Le lecteur rentre directement dans l’histoire, sans laisser la moindre place à l’ennui jusqu’à la fin de l’album. Dans le genre, j’avais aussi bien apprécié A History of Violence. Chaque protagoniste a son importance, ce qui permet aux albums de bénéficier d’une galerie de personnages bien typés. Bref, bien que le genre ne soit pas renouvelé, je crois que l’amateur d’histoires de truands, avec des enroules de came, des casses qui tournent mal et autres flics corrompus, trouvera ici tout ce qui peut lui plaire. Côté graphique, le travail est bon. C’est souvent assez sombre, comme la personnalité tortueuse de certains personnages. J’ai moi aussi été conquis et vous ne devriez pas être déçus pas l’achat de ces albums. Nous avons là du bon divertissement dans le genre polar, rien à redire !
Frère Joyeux
"Frère Joyeux" a été pour une moi une excellente surprise. La planche de la galerie a beau être belle, le rendu de la bd l'est incomparablement plus. On y voit le trait fin de Dillies et tous les petits détails qui ressortent comme par enchantement. J'ai passé de longues minutes sur chaque planche, dans un émerveillement total. Les couleurs sont ravissantes et gaies, les tons rouges donnent une sensation de puissance, qui colle parfaitement à la force magique de la besace de Frère Joyeux. Les personnages façon pantins et les diablotins sont sublimes ! Les mots viendraient presque à me manquer. Je n'ose même pas imaginer la beauté des planches, ça doit faire mal aux yeux tant de ravissement ! Ce conte que je ne connaissais pas est peut-être court niveau lecture, mais non moins intéressant. Frère Joyeux est attachant et généreux, mais parfois un poil odieux, et ce petit côté mauvais il va si bien ! De plus, il est malin ce petit personnage au charme coloré, sachant profiter de chaque situation. Il vieillira en quelques planches et là aussi j'ai apprécié, voir défiler une vie complète en quelques minutes, pour un final à la mesure de sa malice.
Akron le Guerrier
Très bon premier tome, riche en évènements, d'un graphisme agréable et surtout - chose rare - certains personnages meurent avant la fin, cela donne une touche de réalisme pour une histoire toute fantastique. Dans un monde où la magie prend une place importante, où la vie d'un homme ne vaut pas plus que celle d'un rat., complots, trahisons et vengeances sont de mise, rien ne peut arrêter l'une ou l'autre de se mettre en œuvre, même pas la mort de dix milles hommes. Les personnages sont soit attachants soit détestables, dans tous les cas ils ne laissent pas indifférents. De plus, Trinchero et Daveti nous offrent bon nombre de dialogues mais sans jamais alourdir la lisibilité. L'histoire est fluide, sans accros, sans faits inexplicables, sans temps morts. Une lecture très agréable. Le dessin de Saviori est assez rond avec des couleurs plutôt joyeuses et qui contrastent avec ce récit assez dramatique. Dans l'expression des personnages passe souvent une rasade d'humour, toujours bienvenue et qui donne aux personnages un petit côté attendrissant. Mais la colère ou la méchanceté ont elles aussi un rendu impeccable. Note : 3,5 et quatre étoiles d'encouragements afin que la suite soit encore meilleure.
Saint Kilda
En feuilletant cet album, j'ai été frappé par la "fraîcheur" qu'il dégageait de par le dessin et les couleurs. Celles-ci sont, du moins je trouve, très réussies (ah, la couleur directe, c'est autre chose que Photoshop - ou alors je me plante complètement et c'est du très bon Photoshop :-) ) Ajoutons à cela un dessin fin et avec beaucoup de rondeur (dans le sens "les persos ne sont pas carrés") et on obtient un mélange qui m'a de suite plu. Ne reste plus, dès lors, que juger le scénario. Même s'il est vrai que la fin de ce premier tome est un peu rapide, les trois premiers quarts de l'album avancent à un rythme qui est en parfait accord avec l'atmosphère qui se dégage de l'album : de la légèreté et du calme (même si la fin...). Il est aussi vrai que les personnages sont un parfois stéréotypés, mais cela ne m'a pas gêné lors de la lecture. Au final, un bon premier tome dont j'attends la conclusion dans le tome 2...
Gros dégueulasse
Je ne suis pas fan du coté scato de Reiser. Je préfère lorsqu'il se moque de la société. Heureusement, le Gros dégueulasse est un personnage tellement attachant que je ne me suis pas du tout ennuyé à la lecture de ce recueil même si je n'ai pas ri souvent. J'aime beaucoup le cynisme de ce personnage et aussi son coté sans-gêne. Je donne 4 étoiles justement parce que je l'aime. La fin est l'une des meilleures que j'ai lue de ma vie ! Elle est vraiment émouvante. Pauvre Gros dégueulasse...