Pour ma part je n'ai pas lu l'œuvre originale mais j'ai beaucoup apprécié cette adaptation et ne regrette pas mon achat motivé par la couverture puis un feuilletage rapide.
J'aime le style très sombre des dessins et ai été touché par l'histoire. Je pense que l'auteur ne doit pas être très loin de ce qu'il voulait faire car ça a marché pour moi qui ne suis pas un grand lecteur et ai commandé la nouvelle originale de Kafka.
Je recommande vivement cet album :)
Magnifique surprise que cette série qui mérite bien tous ces avis positifs. J’ai tout de suite été attiré par le premier tome, avec sa couverture envoûtante et ses dessins si agréables. Je l’ai tout simplement dévoré, ainsi que sa suite : un pur bon moment de BD.
L’histoire nous emporte dans un pays imaginaire, sous l’emprise d’un régime totalitaire qui réprime la pratique de la pêche et favorise l’agriculture. La mer disparaît petit à petit, pompée par des canaux qui irriguent les champs. Le décor est placé pour faire place à un tourbillon de révolte, de répression et d’amour. D’horreur aussi, car sous ses apparences de BD toute gentille, « Le Désespoir du Singe » est une série très sombre, qui fait subir mille tourments à ses personnages. Chaque tome est passionnant et se lit très facilement en raison d’une mise en scène bien pensée et audacieuse. Certaines scènes sont vraiment excellentes et s’imprègnent durablement dans la mémoire du lecteur.
En ce qui concerne les dessins d’Alfred, je suis également conquis. De cet auteur je n’avais lu qu'Abraxas, qui ne m’avait pas laissé une forte impression, et je me suis ici retrouvé face à un graphisme admirablement maîtrisé, véhiculant de nombreuses émotions et servant donc l’histoire à merveille. Les couleurs collent très bien aux multiples atmosphères, joyeuses ou désespérément sombres. Ca m’a donné envie de découvrir d’autres œuvres du dessinateur.
A découvrir absolument en tout cas. J’ai pour ma part adoré et je recommande l’achat de cette petite série qui prend aux tripes. L’histoire est puissante et passionnante même si le propos n’est pas très original. J’espère que le tome final (la série fera finalement 3 tomes me semble-t-il) sera à la hauteur des attentes suscitées. Il ne nous reste qu’à attendre...
Comme beaucoup, je m’attendais à ce que la musique prenne une place importante dans cette série, mais j’ai été agréablement surpris de voir qu’il s’agissait en fait d’un pur thriller au scénario musclé, le jazz n’étant qu’une passion du personnage principal, qui prend peut-être 4 pages dans toute la série.
L’histoire commence fort et on se demande un peu où on est, où les auteurs veulent en venir. A grand renfort de flashbacks, on suit l’histoire de Jazz, un truand surentraîné qui revient dans son pays natal, l’Espagne, après 10 ans passés aux USA. Et puis tout s’emballe, les comptes doivent se régler, les balles fusent, et on prend un pied d’enfer ! Car la série va à 100 à l’heure, le découpage est dynamique, l’action est lisible, bref on ne s’ennuie pas ! Ce n’est pas toujours crédible, mais c’est efficace. On est plongé au cœur d’une organisation criminelle, avec magouilles politiques et trahisons tout autour. Chaque tome tourne plus ou moins autour d’un même lieu, ce qui les rend bien distincts les uns des autres. En fait, j’ai presque eu l’impression de regarder un film tant les décors sont cinématographiques, et le découpage et l’action réussis.
Quant aux dessins, ils sont pour le moins originaux. Les personnages sont volontairement déformés, assez allongés. Mais l’ensemble est plein de style, très dynamique et très agréable à regarder, même s’il faut un petit temps pour bien s’en accommoder. Les couleurs sont parfois un peu trop sombres et pas très variées, ça m’a occasionnellement dérangé, mais ça contribue à l’atmosphère de la série.
Au final on a une bonne BD d’action, assez originale dans le traitement graphique et de l’action. Ce n’est clairement pas quelque chose d’inoubliable mais je mets 4 étoiles pour le plaisir procuré à la lecture. Dur de lâcher un album une fois commencé.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas replongé dans le roman graphique.
Et pour recommencer, j'ai trouvé ce pavé, de... mince les pages ne sont même pas numérotées.
A sa sortie, j'avais boudé cette bd, pourtant chaudement recommandée par mon libraire, au vu des dessins un peu trop simplistes et surtout à cause du personnage de Peters, dessiné avec une tête de grenouille (sauf dans une case).
Comme quoi il faut se méfier des apparences car ce récit est une belle et heureuse surprise.
Je l'ai dévoré d'une traite tant l'histoire m'a passionné.
Pourtant, il n'y a aucune intrigue, aucun suspens mais on suit seulement une réunion familiale sur quelques jours, réunion où les parents annoncent leur séparation après 40 ans de mariage et la réaction de leurs enfants (qui ont à présent la trentaine).
Le scénario est très bien construit, parfois déroutant (comme ces pages où seuls les plans de la maison figurent sur plusieurs pages). Malgré l'épaisseur de ce bouquin, il se lit très vite et l'on s'attache aux personnages de cette famille.
A tel point que l'on est déçu d'arriver à la fin du livre.
Un chouette bouquin donc, où l'auteur aborde pêle mêle l'amour, la vieillesse, la maladie, la solitude sans jamais tomber dans la mièvrerie.
Les différentes histoires présentes dans ce recueil m'ont beaucoup amusé. Évidement, certaines ne m'ont pas fait rire, mais la plupart m'ont bien fait rire et j'ai aussi souri plusieurs fois. J'aime particulièrement l'histoire du jeune aux prises avec des vieux pas commodes et celui de l'instituteur qui se rappelle des souvenirs de jeunesse.
Le dessin est du Margerin pur et j'aime beaucoup. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais il y a quelque chose de particulier dans son dessin qui fait que j'aime bien son style.
Première BD de Jason que je lis.
Ce n'est pas un hasard si j'ai choisi celle-ci. Le dessin étant particulier je souhaitais avoir du texte pour aider l'adaptation.
Après lecture, je suis convaincu par ce one shot. Le scénario est rythmé, intelligent et bien amené.
Le dessin est agréable, simple mais lisible. On reconnaît facilement les personnages même s'il faut s'habituer à cette charte graphique personnelle.
Les couleurs vont également au plus simple mais elles apportent leur contribution sur l'ambiance.
Ce récit policier est exemplaire et plaira non seulement aux amateurs du genre mais également à tous les BDphiles.
L’Incident de Sakai et autres récits guerriers est un manga différent de la majorité de ce que l’on trouve dans le commerce. Ici pas de grimace, d’humour et d’épisodes à rallonge. Ce one shot a été écrit et dessiné par Hiroshi Hirata pour une revue laissant libre cours à la créativité des auteurs. Libéré de toute contrainte commerciale, comme la création rapide de différents épisodes pour vendre mieux et plus, Hirata a pu délivrer sept histoires courtes et personnelles sur l’histoire du Japon.
Il faut bien le dire, ces sept histoires courtes n’ont pas toutes la même qualité. Les deux premières et deux dernières de l’album sont, à mon avis, nettement meilleures que les trois autres. Ce sentiment est probablement dû au fait que le manque de linéarité temporelle et la ressemblance des différents personnages rendent parfois les récits durs à suivre. Cette impression est d’ailleurs renforcée du fait que comme chaque histoire est courte, on n’a pas vraiment le temps de se familiariser avec les noms ou les visages des personnages. C’est regrettable mais avec un peu de concentration, il est tout a fait possible de s’en sortir.
L’auteur nous plonge donc dans le Japon du 17ème au 19ème siècle (à peu près). Chacune des sept histoires nous raconte un épisode, une anecdote plus ou moins important de l’histoire japonaise. Chaque récit est indépendant des uns des autres.
Le dessin est une réussite. Loin des standards du manga commercial comme Naruto ou Dragon Ball, le rendu est parfois impressionnant. L’impression de mouvement est tout à fait réaliste. Comme précisé plus haut, le seul défaut du dessin est que parfois, les personnages sont difficiles à différencier. Il en résulte pour le lecteur un effort supplémentaire pour ne pas se perdre. C’est dommage.
Au final, L’Incident de Sakai et autres récits guerriers est un bon manga, une bonne lecture qui plaira sans doute à tout public, même ceux qui fuient le manga en général.
À lire.
Le tome 1 m'avait impressionné avec un scénario très prometteur, qui témoignait d'une très bonne maîtrise de la "Hard science" (enjeux crédibles, etc.). Par ailleurs, le dessin est de grande qualité : réaliste (en réponse au côté hard science du scénario), avec une bonne intégration des éléments virtuels et un très bon design des Husk, des monstres nano et des mécas.
Mais grosse déception avec le tome 2, avec une résolution caricaturale qui massacre le cadre élaboré dans le tome 1. L'explication dans un changement de scénariste : dommage, vraiment...
Je mets un 4/5 au Tome 1, mais le Tome 2 mérite un 2/5.
J'espère que Frédéric L'Homme (T.1) pourra nous proposer une nouvelle série du même genre avec les mêmes qualités... jusqu'au bout cette fois !
J’ai découvert ce comics dans un HMV à Londres. Le titre original est The Book of Bunny Suicides.
Le postulat de cette série est simple : le suicide de lapin ! Chaque page vous propose un suicide de lapin différent, tous plus horrible les uns que les autres !!
Absolument noir et délirant ! Le Coup du Lapin vous fera passer un très bon moment. Vous vous surprendrez à rire, et à passer l’album à votre voisin pour lui montrer votre suicide préféré. Les miens sont le lapin nazi et le terminator !
C’est parfois extrêmement bien trouvé et certains strips sont tout bonnement culte.
À part quelques exceptions, ce comics est muet. Comme le dessin est assez épuré, il en résulte que la lecture est très rapide. Les pages défilent à toute vitesse mais à chaque fois, le lapin suicidaire vous arrachera au moins un sourire !
Très accessible, Le Coup du Lapin vous fera passez un bon moment de rigolade.
À noter que le tome deux nommé The Return of Bunny Suicide est paru en Angleterre. Je ne sais pas si c’est le cas dans les pays francophones.
Oeuvre pré-Akira, attention à ne pas la prendre pour autant pour sa petite soeur ! Domu n'est pas Akira dans l'univers, seulement dans le dessin et un tant soit peu dans la mise en scène ! Akira est lui un indispensable, Domu permet de prolonger le plaisir ou de se familiariser doucement à la mise en scène de Otomo.
Question scénario, on retrouve le style du mangaka : on commence en douceur avec une mise en place de l'univers et de l'intrigue sans pour autant laisser paraitre que d'ici quelques chapitres, tout va vous péter à la gueule... on est vraiment à 100 km de s'imaginer se qu'il se passe dans ces immeubles ! Et quand viens le réel problème, c'est le suspens qui prend le pas avec une histoire bien rythmée qui donne vraiment envie de lire la suite.
Je conseille donc l'achat de ce manga qui certes n'est pas au niveau d'un Akira, mais qui reste excellent pour une histoire qui tient dans un seul livre !
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La Métamorphose, de Franz Kafka
Pour ma part je n'ai pas lu l'œuvre originale mais j'ai beaucoup apprécié cette adaptation et ne regrette pas mon achat motivé par la couverture puis un feuilletage rapide. J'aime le style très sombre des dessins et ai été touché par l'histoire. Je pense que l'auteur ne doit pas être très loin de ce qu'il voulait faire car ça a marché pour moi qui ne suis pas un grand lecteur et ai commandé la nouvelle originale de Kafka. Je recommande vivement cet album :)
Le Désespoir du Singe
Magnifique surprise que cette série qui mérite bien tous ces avis positifs. J’ai tout de suite été attiré par le premier tome, avec sa couverture envoûtante et ses dessins si agréables. Je l’ai tout simplement dévoré, ainsi que sa suite : un pur bon moment de BD. L’histoire nous emporte dans un pays imaginaire, sous l’emprise d’un régime totalitaire qui réprime la pratique de la pêche et favorise l’agriculture. La mer disparaît petit à petit, pompée par des canaux qui irriguent les champs. Le décor est placé pour faire place à un tourbillon de révolte, de répression et d’amour. D’horreur aussi, car sous ses apparences de BD toute gentille, « Le Désespoir du Singe » est une série très sombre, qui fait subir mille tourments à ses personnages. Chaque tome est passionnant et se lit très facilement en raison d’une mise en scène bien pensée et audacieuse. Certaines scènes sont vraiment excellentes et s’imprègnent durablement dans la mémoire du lecteur. En ce qui concerne les dessins d’Alfred, je suis également conquis. De cet auteur je n’avais lu qu'Abraxas, qui ne m’avait pas laissé une forte impression, et je me suis ici retrouvé face à un graphisme admirablement maîtrisé, véhiculant de nombreuses émotions et servant donc l’histoire à merveille. Les couleurs collent très bien aux multiples atmosphères, joyeuses ou désespérément sombres. Ca m’a donné envie de découvrir d’autres œuvres du dessinateur. A découvrir absolument en tout cas. J’ai pour ma part adoré et je recommande l’achat de cette petite série qui prend aux tripes. L’histoire est puissante et passionnante même si le propos n’est pas très original. J’espère que le tome final (la série fera finalement 3 tomes me semble-t-il) sera à la hauteur des attentes suscitées. Il ne nous reste qu’à attendre...
Jazz Maynard
Comme beaucoup, je m’attendais à ce que la musique prenne une place importante dans cette série, mais j’ai été agréablement surpris de voir qu’il s’agissait en fait d’un pur thriller au scénario musclé, le jazz n’étant qu’une passion du personnage principal, qui prend peut-être 4 pages dans toute la série. L’histoire commence fort et on se demande un peu où on est, où les auteurs veulent en venir. A grand renfort de flashbacks, on suit l’histoire de Jazz, un truand surentraîné qui revient dans son pays natal, l’Espagne, après 10 ans passés aux USA. Et puis tout s’emballe, les comptes doivent se régler, les balles fusent, et on prend un pied d’enfer ! Car la série va à 100 à l’heure, le découpage est dynamique, l’action est lisible, bref on ne s’ennuie pas ! Ce n’est pas toujours crédible, mais c’est efficace. On est plongé au cœur d’une organisation criminelle, avec magouilles politiques et trahisons tout autour. Chaque tome tourne plus ou moins autour d’un même lieu, ce qui les rend bien distincts les uns des autres. En fait, j’ai presque eu l’impression de regarder un film tant les décors sont cinématographiques, et le découpage et l’action réussis. Quant aux dessins, ils sont pour le moins originaux. Les personnages sont volontairement déformés, assez allongés. Mais l’ensemble est plein de style, très dynamique et très agréable à regarder, même s’il faut un petit temps pour bien s’en accommoder. Les couleurs sont parfois un peu trop sombres et pas très variées, ça m’a occasionnellement dérangé, mais ça contribue à l’atmosphère de la série. Au final on a une bonne BD d’action, assez originale dans le traitement graphique et de l’action. Ce n’est clairement pas quelque chose d’inoubliable mais je mets 4 étoiles pour le plaisir procuré à la lecture. Dur de lâcher un album une fois commencé.
Bottomless Belly Button (nombril sans fond)
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas replongé dans le roman graphique. Et pour recommencer, j'ai trouvé ce pavé, de... mince les pages ne sont même pas numérotées. A sa sortie, j'avais boudé cette bd, pourtant chaudement recommandée par mon libraire, au vu des dessins un peu trop simplistes et surtout à cause du personnage de Peters, dessiné avec une tête de grenouille (sauf dans une case). Comme quoi il faut se méfier des apparences car ce récit est une belle et heureuse surprise. Je l'ai dévoré d'une traite tant l'histoire m'a passionné. Pourtant, il n'y a aucune intrigue, aucun suspens mais on suit seulement une réunion familiale sur quelques jours, réunion où les parents annoncent leur séparation après 40 ans de mariage et la réaction de leurs enfants (qui ont à présent la trentaine). Le scénario est très bien construit, parfois déroutant (comme ces pages où seuls les plans de la maison figurent sur plusieurs pages). Malgré l'épaisseur de ce bouquin, il se lit très vite et l'on s'attache aux personnages de cette famille. A tel point que l'on est déçu d'arriver à la fin du livre. Un chouette bouquin donc, où l'auteur aborde pêle mêle l'amour, la vieillesse, la maladie, la solitude sans jamais tomber dans la mièvrerie.
Y'a plus de jeunesse
Les différentes histoires présentes dans ce recueil m'ont beaucoup amusé. Évidement, certaines ne m'ont pas fait rire, mais la plupart m'ont bien fait rire et j'ai aussi souri plusieurs fois. J'aime particulièrement l'histoire du jeune aux prises avec des vieux pas commodes et celui de l'instituteur qui se rappelle des souvenirs de jeunesse. Le dessin est du Margerin pur et j'aime beaucoup. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais il y a quelque chose de particulier dans son dessin qui fait que j'aime bien son style.
Le Char de fer
Première BD de Jason que je lis. Ce n'est pas un hasard si j'ai choisi celle-ci. Le dessin étant particulier je souhaitais avoir du texte pour aider l'adaptation. Après lecture, je suis convaincu par ce one shot. Le scénario est rythmé, intelligent et bien amené. Le dessin est agréable, simple mais lisible. On reconnaît facilement les personnages même s'il faut s'habituer à cette charte graphique personnelle. Les couleurs vont également au plus simple mais elles apportent leur contribution sur l'ambiance. Ce récit policier est exemplaire et plaira non seulement aux amateurs du genre mais également à tous les BDphiles.
L'Incident de Sakai et autres récits guerriers
L’Incident de Sakai et autres récits guerriers est un manga différent de la majorité de ce que l’on trouve dans le commerce. Ici pas de grimace, d’humour et d’épisodes à rallonge. Ce one shot a été écrit et dessiné par Hiroshi Hirata pour une revue laissant libre cours à la créativité des auteurs. Libéré de toute contrainte commerciale, comme la création rapide de différents épisodes pour vendre mieux et plus, Hirata a pu délivrer sept histoires courtes et personnelles sur l’histoire du Japon. Il faut bien le dire, ces sept histoires courtes n’ont pas toutes la même qualité. Les deux premières et deux dernières de l’album sont, à mon avis, nettement meilleures que les trois autres. Ce sentiment est probablement dû au fait que le manque de linéarité temporelle et la ressemblance des différents personnages rendent parfois les récits durs à suivre. Cette impression est d’ailleurs renforcée du fait que comme chaque histoire est courte, on n’a pas vraiment le temps de se familiariser avec les noms ou les visages des personnages. C’est regrettable mais avec un peu de concentration, il est tout a fait possible de s’en sortir. L’auteur nous plonge donc dans le Japon du 17ème au 19ème siècle (à peu près). Chacune des sept histoires nous raconte un épisode, une anecdote plus ou moins important de l’histoire japonaise. Chaque récit est indépendant des uns des autres. Le dessin est une réussite. Loin des standards du manga commercial comme Naruto ou Dragon Ball, le rendu est parfois impressionnant. L’impression de mouvement est tout à fait réaliste. Comme précisé plus haut, le seul défaut du dessin est que parfois, les personnages sont difficiles à différencier. Il en résulte pour le lecteur un effort supplémentaire pour ne pas se perdre. C’est dommage. Au final, L’Incident de Sakai et autres récits guerriers est un bon manga, une bonne lecture qui plaira sans doute à tout public, même ceux qui fuient le manga en général. À lire.
Husk
Le tome 1 m'avait impressionné avec un scénario très prometteur, qui témoignait d'une très bonne maîtrise de la "Hard science" (enjeux crédibles, etc.). Par ailleurs, le dessin est de grande qualité : réaliste (en réponse au côté hard science du scénario), avec une bonne intégration des éléments virtuels et un très bon design des Husk, des monstres nano et des mécas. Mais grosse déception avec le tome 2, avec une résolution caricaturale qui massacre le cadre élaboré dans le tome 1. L'explication dans un changement de scénariste : dommage, vraiment... Je mets un 4/5 au Tome 1, mais le Tome 2 mérite un 2/5. J'espère que Frédéric L'Homme (T.1) pourra nous proposer une nouvelle série du même genre avec les mêmes qualités... jusqu'au bout cette fois !
Le Coup du lapin
J’ai découvert ce comics dans un HMV à Londres. Le titre original est The Book of Bunny Suicides. Le postulat de cette série est simple : le suicide de lapin ! Chaque page vous propose un suicide de lapin différent, tous plus horrible les uns que les autres !! Absolument noir et délirant ! Le Coup du Lapin vous fera passer un très bon moment. Vous vous surprendrez à rire, et à passer l’album à votre voisin pour lui montrer votre suicide préféré. Les miens sont le lapin nazi et le terminator ! C’est parfois extrêmement bien trouvé et certains strips sont tout bonnement culte. À part quelques exceptions, ce comics est muet. Comme le dessin est assez épuré, il en résulte que la lecture est très rapide. Les pages défilent à toute vitesse mais à chaque fois, le lapin suicidaire vous arrachera au moins un sourire ! Très accessible, Le Coup du Lapin vous fera passez un bon moment de rigolade. À noter que le tome deux nommé The Return of Bunny Suicide est paru en Angleterre. Je ne sais pas si c’est le cas dans les pays francophones.
Dômu - Rêves d'enfants
Oeuvre pré-Akira, attention à ne pas la prendre pour autant pour sa petite soeur ! Domu n'est pas Akira dans l'univers, seulement dans le dessin et un tant soit peu dans la mise en scène ! Akira est lui un indispensable, Domu permet de prolonger le plaisir ou de se familiariser doucement à la mise en scène de Otomo. Question scénario, on retrouve le style du mangaka : on commence en douceur avec une mise en place de l'univers et de l'intrigue sans pour autant laisser paraitre que d'ici quelques chapitres, tout va vous péter à la gueule... on est vraiment à 100 km de s'imaginer se qu'il se passe dans ces immeubles ! Et quand viens le réel problème, c'est le suspens qui prend le pas avec une histoire bien rythmée qui donne vraiment envie de lire la suite. Je conseille donc l'achat de ce manga qui certes n'est pas au niveau d'un Akira, mais qui reste excellent pour une histoire qui tient dans un seul livre !