Benoit Brisefer

Note: 3.03/5
(3.03/5 pour 32 avis)

Les aventures d'un petit garçon à la force prodigieuse.


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A première vue, rien ne distingue Benoît Brisefer des autres gamins de son âge. Pourtant, Benoît est doué d’une force herculéenne. Tous les vauriens qu’il croise sur son chemin en sont pour leurs frais. Mais hélas, personne n’est parfait. Dès qu’il s’enrhume, Benoît perd ses extraordinaires aptitudes physiques. Aussi, n’enlève-t-il jamais l’épaisse écharpe de laine qu’il porte nouée autour du cou. .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1962
Statut histoire Une histoire par tome 14 tomes parus

Couverture de la série Benoit Brisefer © Le Lombard 1962
Les notes
Note: 3.03/5
(3.03/5 pour 32 avis)
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11/11/2001 | Kael
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L'avatar du posteur bamiléké

La série du petit Benoît a connu bien des vicissitudes. 7 scénaristes et 5 dessinateurs entre 1960 et 2015 pour seulement 14 albums. C'est dire que le petit garçon le plus fort du monde ,quand il n'est pas enrhumé, a eu du mal à trouver sa place entre les Schtroumpfs et Johan et Pirlouit. Pourtant je trouve que notre petit bonhomme a sa place dans le monde de la BD franco-belge. Je ne connais pas tant de super-héros de ce côté de l'Atlantique. La série est un poil désuète mais tellement rafraîchissante. Le cadre paisible de Vive-joie-la-grande avec ses boutiques de confiserie, son architecture et ses petites voitures sont bien loin d'un Gotham City bien oppressant. Les dessins de Peyo et du tout jeune Walthéry sont toujours aussi plaisants à mon goût. Les premiers scénarii sont très bien ficelés et pas si répétitifs. Puis il y a probablement surexploitation du personnage de Lady D'Olphine. Ensuite la série perd de son rythme. Toujours est-il que je relis ces ouvrages avec plaisir. La trouvaille est de mettre Benoît dans des situations où ses dons paraissent invisibles sauf aux méchants. Pour conclure je renvoie à l'excellent avis de Chéreau sur la toute puissance fantasmée des enfants. Elle est exploitée jusqu'à plus soif par nos amis Américains et Japonais. Elle n'aurait pas du être réservée à notre seul Astérix. Il est bien seul aujourd'hui.

14/01/2022 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5
L'avatar du posteur Josq

Même si Johan et Pirlouit reste à mon sens la meilleure création de Peyo, j'aime néanmoins beaucoup Benoît Brisefer, où l'auteur fait encore une fois montre de tout son talent pour les scénarios bien troussés, à l'humour très efficace. De fait, les 6 premiers tomes de la saga sont tout ce qu'il y a de plus cultes selon moi. Chacun d'entre eux nous fait vivre une aventure assez mémorable, bourrée d'originalité, et dont l'humour fait mouche à chaque gag. Qu'il s'agisse des Taxis rouges, encore un peu sage selon moi, ou surtout des Douze travaux de Benoît de Brisefer, Tonton Placide ou Lady d'Olphine, la saga multiplie les trouvailles à n'en plus finir, en s'appuyant sur des personnages marquants et hauts en couleur, qui permettent de passer par plusieurs genres différents : l'aventure pure, l'espionnage, le récit de gangsters... Chacun des tomes nous offre un pastiche du tonnerre, hilarant et vraiment cultissime à mes yeux ! Puis ensuite, la saga s'assagit. Avec la dernière tentative de Peyo, Le Fétiche, déjà, on sent que l'auteur perd de son mordant, puis la reprise par son fils, comme sur Les Schtroumpfs ou Johan et Pirlouit, atténue l'efficacité de la saga, même si tous les récits de Thierry Culliford ne sont pas à jeter, loin de là (L'île de la Désunion ou Hold-up sur pellicule sont tout-à-fait honorables). Alors, qu'est-ce qui fonctionne si bien, dans cette saga ? Tout simplement, le personnage de Benoît Brisefer se prête admirablement au ton à la fois délirant et bon enfant voulu par Peyo. Ce petit garçon qui ne maîtrise pas toujours sa force surhumaine donne lieu à des intrigues merveilleusement écrites, où son innocence et sa naïveté sont toujours mis à l'épreuve de méchantes personnes qui veulent en profiter sans scrupules. Ainsi, du décalage entre la générosité de Benoît et les personnes auxquelles il accorde naïvement sa confiance naît à la fois un humour irrésistible et une jolie vision de l'enfance, qui permettent à Benoît Brisefer de revêtir par moments une finesse qui le font résister à la lecture par un regard d'adulte. Evidemment, on vibre avec plaisir à ces aventures assez palpitantes et extrêmement généreuses lorsqu'on est enfant, mais quand on est adulte, on fond tout autant pour la gentillesse et la pureté de cet enfant qui ne connaît pas encore la méchanceté du monde dans lequel il vit. Portée par un trait toujours rigoureux, qu'il naisse sous la main de Peyo ou de Walthéry, cette saga a donc marqué mon enfance mais continue à rythmer de temps à autre mes lectures adultes (en tous cas, les 6 premiers tomes), quand je cherche à retrouver cet esprit si caractéristique de Peyo, plein d'humour, de légèreté mais aussi, quand il le faut, de tendresse. Vraiment, quand on sort d'un Benoît Brisefer, on se sent bien. La preuve, s'il en était besoin, de la véritable force de cette saga.

25/06/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai toujours préféré Johan et Pirlouit aux aventures de ce Superman en culottes courtes, aussi "Benoît Brisefer" n'a jamais été une de mes lectures d'enfant. Je l'ai découvert bien plus tard, avec l'album les Taxis Rouges ; c'est peut-être dommage, car lu maintenant, ça paraît bien sympathique. Comment Benoît a-t-il reçu le don de sa force herculéenne (qui s'annule lorsqu'il s'enrhume) ? Nous ne le savons pas, et après tout quand on est gamin, on s'en moque, la bande a enchanté les jeunes lecteurs du journal Spirou qui s'identifiaient à ce petit héros. Elle est très attachante par son esprit sain, le côté paisible d'une petite bourgade à l'ancienne, Vivejoie-la-Grande (qui me fait un peu penser au petit village de Moucheron dans Prudence Petitpas), ses personnages secondaires comme Tonton Placide, Mme Adolphine ou Vladlavodka le directeur du cirque Bodoni, et permet à Peyo d'insérer un humour tendre et poétique. Le dessin réalisé avec l'aide de Will pour les décors, est typique de cette époque sixties dans la BD franco-belge, et propre au journal Spirou de la grande époque, c'est-à-dire charmant, rond et coloré. Malgré un côté très enfantin (mais après tout, la série s'adresse à un public précis), c'est une bonne Bd, très agréable à lire, surtout les premiers albums.

05/09/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
L'avatar du posteur McClure

Le petit Benoit fait partie de ces BD auxquelles j'ai tourné le dos. Les aventures étaient redondantes, sinon dans le background mais à tout le moins dans la trame (un peu comme les comédie romantiques US) et du coup, après avoir lu les 2 premiers tomes, les suivants se devinent plus qu'ils ne se lisent. Les personnages et le côté ultra moral, s'ils collaient alors à un courant de penser de ce qu'il était bon de lire pour nous chères têtes blondes, étaient cucul la praline dès leur sortie donc si l'on ouvre les bouquins aujourd'hui, c'est un vrai voyage temporel. Le dessin de Peyo, comme dans toutes ses séries, est un point particulièrement fort. Même s'il accuse son âge, c'est cette partie de l'œuvre que je trouve la plus moderne, c'est dire. A lire pourquoi pas mais il faut vraiment être adorateur de Peyo.

28/11/2012 (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5

Il paraît que les héros surhumains ne forment pas assez la psychologie du jeune enfant. Tintin, qui ne se bat qu'avec sa jugeote, serait plus pédagogique qu'Astérix ou Benoît Brisefer. C'est en tout cas Bruno Bettelheim qui l'affirme. Bon. Mais Bruno Bettelheim a-t-il jubilé comme moi, enfant, sur ce petit garçon sans parents, apparemment chétif, qui est capable de mettre la pâtée aux adultes et d'arrêter un train avec les mains ? Et puis, Benoît est le seul à être vraiment conscient de sa force. Aucun adulte n'assiste jamais à ses exploits (sauf les méchants qui prennent des beignes). Et quand il veut s'expliquer, personne n'y comprend rien. Et puis, le moindre rhume lui retire toute sa force... Pour parler comme un psy, Benoît Brisefer, c'est le fantasme de toute puissance de l'enfant confronté à la certitude de sa propre fragilité. Et c'est finalement assez subversif.

25/12/2009 (MAJ le 22/07/2010) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une bonne petite série mêlant humour et aventure. Benoît Brisefert est un petit personnage sympathique, bien élevé, doté d’une force phénoménale, une force qu’il perd dès qu’il s’enrhume. Sur cette base, Peyo a écrit des aventures dont les rebondissements sont très prévisibles, mais la qualité de son graphisme, son humour gentillet et le charisme de ses personnages suffisent à rendre la série intéressante. De plus, bon nombre de personnages secondaires (Ahhh, madame Adolphine !) apportent leur écot à la réussite de la collection. A noter que chaque album commence par le même genre d’introduction, devenu une marque de fabrique qui participe au fait que Benoît Brisefert soit devenu un classique de la bande dessinée. La reprise du personnage par une jeune équipe pleine de dynamisme est une réussite. L’esprit originel est conservé mais le ton s’est modernisé. A mon avis, ces volumes plairont plus au jeune public actuel que les premiers. Beau et gentil, à défaut d’être surprenant. A emprunter dans une bibliothèque et à réserver à un jeune public.

19/06/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série jeunesse bien sympathique qu'on peut encore lire à l'âge adulte avec nostalgique. Benoît est attachant et sympathique, mais un peu trop parfait à mon gout. Les scénarios sont intéressants et originaux. Le dessin est attirant et nous fait accrocher tout de suite. J'ai un petit faible pour 'Tonton Placide' qui ressemble drôlement à une parodie de James Bond avec ses gadgets à gogo.

08/10/2007 (MAJ le 25/03/2008) (modifier)
Par bedelisse
Note: 4/5

Franchement quand j’étais beaucoup plus jeune et que je savais tout juste lire et bien j’aurais voulu être aussi fort que Benoît, si si… Franchement ça doit être super de vivre ces aventures avec en plus une force de Superman pour se dépêtrer des situations les plus folles. Malheureusement personne ne croit qu’il est fort ! Et pourtant c’est vrai, mise à part quand Benoît à un rhume. Benoît est gentil, serviable, extrêmement poli, toujours prêt à aider ses amis, quelle bonne éducation a-t-il reçu ! Ces parents doivent être des gens très bien !

13/08/2007 (modifier)
Par klod
Note: 4/5
L'avatar du posteur klod

Sympathique série que Benoit Brisefer. Je n'ai pas lu les 2 derniers albums mais je dirai que les 5 premiers sont très très bons, puis, avec "Lady Dolphine", la qualité est en chute libre pour revenir à un très bon album avec "le fétiche". "Hold-up..." et "...la désunion" sont plutôt moyens puis à nouveau un très bon "route du sud". Par contre "...Eglantine" est décevant. L'idée était bonne, mais mal exploitée et finalement sans intérêt. Il faut dire que Peyo est irremplaçable et inimitable. Je ne sais comment l'expliquer mais ses dessins ont quelque chose de plus que tous ses imitateurs, qui pourtant, sont quasiment identiques dans le coup de crayon. Alors je ne sais pas, plus de poésie, de magie dans les rondeurs du dessin comme dans la façon de raconter l'histoire (texte et découpage), plus de tendresse ? Le mystère du génie ! Sinon, Benoit m'a toujours intrigué. C'est vrai, un petit garçon de 9 ou 10 ans dont on ne voit jamais les parents. Parents auxquels il ne fait jamais la moindre allusion d'ailleurs. Et il peut partir à l'autre bout du monde, à n'importe quelle heure et pour plusieurs jours sur un coup de tête sans avertir personne. Et les adultes qui l'accompagnent ne s'en inquiètent pas plus que ça non plus. J'en suis arrivé à imaginer une explication lugubre : Le jour où Benoit a découvert sa super force, il a tué ses parents par accident et les a enterrés au fond du jardin. Tout le village est au courant mais fait semblant de rien par peur de Benoit. Et lui, son subconscient le force à oublier le drame par son excès de politesse et d'honnêteté envers les adultes et en continuant à vivre comme si de rien n'était. Ca ferait pas une bonne série parallèle ça ? "La vie secrète de B.Brisefer" !

16/07/2007 (modifier)
Par scapin
Note: 4/5

J’aime beaucoup Benoît Brisefer car les dessins de Peyo sont parfaits, comme toujours, les scénarios tout autant. Le personnage est attachant et les histoires sont vraiment bien. Et je dois dire que de Peyo, je préfère Benoit Brisefer aux Schtroumpfs. C'est l'une de mes séries pour enfants (bien quelle soit tout à fait lisible par un adulte) dont je garde un excellent souvenir. Une série très sympathique.

04/10/2006 (modifier)