Encore une histoire de zombies ! Les fans vont être conquis et surtout ceux qui ont apprécié Zombies car ils sortent tous les deux pratiquement du même moule. Un braquage, des truands, des zombies, des flics et des militaires… mais le dosage est différent, dans Apocalypse sur Carson City on trouve très peu de zombies dans ce premier opus, l'histoire se concentrant sur les personnages vivants - pour combien de temps ? - que l'on va suivre au cours de la future boucherie que l'on attend déjà l'eau à la bouche. Chacun est présenté de façon ultra originale et humoristique, d'ailleurs l'humour est juste bien dosé, ni trop peu pour que cette histoire ne se prenne pas complètement au sérieux et devienne ridicule, ni trop lourd ce qui lui ôterait toute crédibilité.
Tourner les pages de cette bd est un bonheur magistral, car malgré une trame qui pourrait être assez banale en soi, la manière dont l'auteur nous présente ce récit est merveilleusement accrocheuse, on avance sans s'en rendre compte jusqu'à la fin du tome avec une montée d'anxiété à l'idée de devoir attendre pour lire la suite.
Et puis la bête est belle ! Format normal, couverture cartonné et 91 planches de pure beauté noir et blanc, tout aussi belles que celles de Billy Wild, sauf qu'ici les visages sont un peu plus difformes, vu la profusion de personnages l'auteur a dû leur donner de vraies tronches parfois assez ingrates pour bien les différencier, il n'y a que la fille qui garde beauté et finesse.
Pour finir, un petit plaisir supplémentaire… et pas des moindres… le prix quasiment jouissif de 14,25 € !
J'ai été bluffé par cette BD. Pas par le dessin noir et blanc qui est correct, mais par le récit qui a monopolisé toute mon attention. L'histoire n'est pas révolutionnaire mais elle fonctionne à merveille. Il y a un petit côté Robocop qui n'est pas pour me déplaire.
L'histoire est équilibrée, avec un déroulement linéaire plaisant de bout en bout.
Les personnages ont une vraie psychologie et les comportements qui vont avec. C'est bien pensé et bien mis sur papier. La narration est fluide, les dessins dynamiques, tout coule de source.
Ca ne s'explique pas, j'ai vraiment apprécié ce one shot dégoté pour 3 euros dans une opération déstockage. Je ne savais pas ce que j'allais lire, la surprise est d'autant plus belle.
Super ! J'ai sauté dessus en voyant la tronche des mômes sur la couv ... je ne suis pas déçu :D
Elle a un air de Gotlib cette BD ! D'ailleurs il a fait la post face Gotlib, sur l'intégrale ré-éditée par Fluide Glacial.
L'idée c'est de nous raconter la vie des garçons confiés à l'assistance publique sous Franco. Pour ça on suit la vie des mômes à travers des histoires courtes.
A la lecture c'est plutôt tordant la vie de ces gamins. D'abord ils crèvent de faim donc c'est l'occaz de faire pas mal de blagues sur le sujet :
Genre : "prête moi ta BD et je te donne ma ration de pain sec pour toute la semaine."
ou alors : " Vas-y passe moi un bout de chocolat ! Moi j'en reçois pas car mes parents ils sont morts ..."
En plus ils sont rasés de près comme des taulards, et ils ont des gueules pas possibles, ravagés qu'ils sont par leurs conditions de vies.
Bref, même quand la situation ne prête pas à rire ca reste efficace tellement ils font peine à voir.
Paracuellos, c'est un peu comme une cours de récré permanente en fait avec toute la cruauté et la sauvagerie dont sont capables des enfants de 10 ans.
Et dès qu'un soupçon de solidarité émerge, dès que ca devient un tout petit peu humain...
VLAN !! Une bonne paire de baffe (ou pire) !! ... Par les curetons de l'assistance publique, histoire de mettre tout ça dans le droit chemin.
Parce que l'humanité, c'est péché, et que ça se paye comptant.
Finalement on pleure de rire ... au lieu de pleurer tout court ..
J'avais rencontré Vink lors d'une séance de dédicace et je lui avais demandé pourquoi la série avait changé de nom. Il m'avait indiqué que cela était dû au fait que Le Moine fou n'était plus au centre de l'histoire. Pourtant lorsqu'on lit cette suite, on s'aperçoit que le personnage du moine fou que l'on n'a pourtant jamais vu, continue de hanter les esprits, puisque HE PAO continue à tenter de maîtriser les pouvoirs de ce moine invisible tandis que d'autres tentent de vouloir mettre ces fameux pouvoirs au service de leurs intentions néfastes.
Et si He Pao reste le personnage principal, on retrouve également d'autres personnages dont on avait fait connaissance lors du premier cycle. Il existe donc une vraie continuité et une vraie unité entre les deux séries.
La qualité des récits, moitié contemplatifs, moitié guerriers, reste la même et les dessins de Vink qui bénéficient cette fois d'un format plus grand sont toujours aussi somptueux.
Une suite à ne pas manquer pour les amateurs de la première série et une série à découvrir pour les autres.
Voici une lecture au final pas très longue mais qui a contrario est un concentré de qualité. L'histoire va crescendo au fur et à mesure qu'elle avance, au début on se contente de sourire, je me suis même dit que ce n'était pas ce que Winshluss avait fait de meilleur, mais plus on tourne les pages plus le sadisme monte et plus l'humour qui l'accompagne prend de l'ampleur.
La chute est magistrale tant et si bien que je ne savais plus si rire ou pleurer. Car on se prend d'une grande tendresse pour ce petit Pat, à qui on souhaiterait plus de chance, sauf qu'égoïstement on veut qu'il souffre et les autres personnages aussi ! Parce que leurs malheurs sont juste jubilatoires !
Un petit mot sur le dessin qui vient renforcer cet insoutenable scénario. Le noir et blanc est très abouti malgré le petit format de la bd et surtout les expressions des personnages sont merveilleusement drôles.
C'est abominablement jouissif, à déguster sans modération.
Cette série s’attarde sur un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale. Il s’agit des "malgré nous", ces alsaciens et lorrains enrôlés de force dans l'armée allemande.
La guerre n’est pas le sujet principal mais représente le contexte dans lequel vit la famille Fisher. Louis, le cadet "tête brûlée", n’aura d’autre choix que de s’enrôler dans la Wehrmacht suite à ses déboires sentimentaux. La narration est fluide et le récit prenant. Cette histoire se veut proche de la réalité historique tout en évitant judicieusement de tomber dans un ton trop scolaire. Ainsi, avec ce premier opus, Thierry Gloris fait une belle entrée en la matière. Concernant Marie Terray, je trouve son travail très prometteur. Elle assure déjà pas mal et, au vu des dessins visibles sur son blog, gagne encore en maturité.
Voici donc une série dans la même veine que Le Sursis de Gibrat (même contexte, choix graphique proche) qui mérite de faire une vague auprès des lecteurs.
J'ai 18 ans et j'aime cette bande dessinée. Elle est normalement destinée aux collégiens évidemment, mais je trouve qu'elle est quand même bien dessinée (mieux que certaines bandes dessinées pour adultes). Les dessins et les gags sont dynamiques. Les gags me font souvent rire, et elle représente assez bien le monde des collégiens, avec un peu d'exagération. Je m'y reconnais et reconnais ma soeur quand elle était collégienne.
D'accord, il y a des conseils qui semblent nous être donnés pour désobéir, mais si on a de l'esprit critique, nous savons bien que c'est pour rire.
Je ne lui donne pas 5/5 juste parce qu'il ne faut pas l'offrir à un enfant qui ne comprendrait pas que c'est pour rire.
Elle observe la vie des collégiens et de leur entourage avec justesse et amusement.
Le travail d’Alain Brion est bigrement impressionnant. Ses planches sont autant de tableaux qui s’éloignent de la "bd classique" mais qui forcent respect et admiration. La maîtrise graphique s’accompagne d’un scénario à la hauteur qui reprend la légende de Gilgamesh.
La narration est très prenante et les dialogues nullement pesants. Le récit est riche en événements et reste facilement accessible malgré la quantité de guerriers, déesses et dieux qui se disputent Uruk. On pourrait juste regretter le manque de développement de certaines séquences. Mais c’est un défaut inhérent à ce genre de récit. Julien Blondel s’est manifestement beaucoup investi et cela se sent. J’espère que la suite ne tardera pas trop . . .
C’est assurément une bd soleil qui se trouve dans le haut du panier.
A ne pas bouder.
MAJ du 10/06/2011
Abandon par l'Editeur ... comme quoi, une série de qualité n'est pas forcément vouée au succès. :(
Il est possible que ce genre de BD s'adresse davantage à des lecteurs avertis, qui ont déjà une culture gaélique ou du moins un intérêt évident pour la Celtie d'avant.... je ne pense pas que le graphisme puisse être mis en cause, donc il s'agit davantage de l'appréhension du paganisme et de la lutte entre celui-ci et la religion émergente qui cherche à tout prix à s'imposer, comme souvent. Les références aux guerres de religion en général doivent aider à comprendre et à apprécier mieux cette saga.
Suite à la lecture des très nombreux avis élogieux sur cette série, j'ai acquis d'un coup les deux premiers tomes (les éditions simples, pas les belles éditions spéciales trop chères). J'ai beau avoir adoré le travail de Alice sur Le Troisième Testament, je ne sais pas exactement pourquoi j'avais jusqu'à présent fait l'impasse sur ce titre. Peut-être le côté trop "fantasy" de l'histoire dont j'ai un peu marre depuis quelques temps.
Quoi qu'il en soit, le trait et les couleurs sont magnifiques et l'histoire est loin d'être en reste, même s'il est vrai qu'il ne s'y passe au final pas grand chose (étonnant, mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire de certains autres aviseurs).
Je lui reprocherais juste un peu certains délires (le cheval qui s'envole à la verticale dans le ciel, par exemple). À noter que les passages (parfois humoristiques) avec Mime le Nibelung m'ont fortement fait penser à certains passages d'une autre œuvre que j'apprécie énormément : L'épée de cristal.
Au final, une œuvre épique, adaptée, racontée et dessinée de main de maître. J'espère juste que le troisième et dernier tome sera encore plus grandiose !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Apocalypse sur Carson City
Encore une histoire de zombies ! Les fans vont être conquis et surtout ceux qui ont apprécié Zombies car ils sortent tous les deux pratiquement du même moule. Un braquage, des truands, des zombies, des flics et des militaires… mais le dosage est différent, dans Apocalypse sur Carson City on trouve très peu de zombies dans ce premier opus, l'histoire se concentrant sur les personnages vivants - pour combien de temps ? - que l'on va suivre au cours de la future boucherie que l'on attend déjà l'eau à la bouche. Chacun est présenté de façon ultra originale et humoristique, d'ailleurs l'humour est juste bien dosé, ni trop peu pour que cette histoire ne se prenne pas complètement au sérieux et devienne ridicule, ni trop lourd ce qui lui ôterait toute crédibilité. Tourner les pages de cette bd est un bonheur magistral, car malgré une trame qui pourrait être assez banale en soi, la manière dont l'auteur nous présente ce récit est merveilleusement accrocheuse, on avance sans s'en rendre compte jusqu'à la fin du tome avec une montée d'anxiété à l'idée de devoir attendre pour lire la suite. Et puis la bête est belle ! Format normal, couverture cartonné et 91 planches de pure beauté noir et blanc, tout aussi belles que celles de Billy Wild, sauf qu'ici les visages sont un peu plus difformes, vu la profusion de personnages l'auteur a dû leur donner de vraies tronches parfois assez ingrates pour bien les différencier, il n'y a que la fille qui garde beauté et finesse. Pour finir, un petit plaisir supplémentaire… et pas des moindres… le prix quasiment jouissif de 14,25 € !
Sarcophage
J'ai été bluffé par cette BD. Pas par le dessin noir et blanc qui est correct, mais par le récit qui a monopolisé toute mon attention. L'histoire n'est pas révolutionnaire mais elle fonctionne à merveille. Il y a un petit côté Robocop qui n'est pas pour me déplaire. L'histoire est équilibrée, avec un déroulement linéaire plaisant de bout en bout. Les personnages ont une vraie psychologie et les comportements qui vont avec. C'est bien pensé et bien mis sur papier. La narration est fluide, les dessins dynamiques, tout coule de source. Ca ne s'explique pas, j'ai vraiment apprécié ce one shot dégoté pour 3 euros dans une opération déstockage. Je ne savais pas ce que j'allais lire, la surprise est d'autant plus belle.
Paracuellos
Super ! J'ai sauté dessus en voyant la tronche des mômes sur la couv ... je ne suis pas déçu :D Elle a un air de Gotlib cette BD ! D'ailleurs il a fait la post face Gotlib, sur l'intégrale ré-éditée par Fluide Glacial. L'idée c'est de nous raconter la vie des garçons confiés à l'assistance publique sous Franco. Pour ça on suit la vie des mômes à travers des histoires courtes. A la lecture c'est plutôt tordant la vie de ces gamins. D'abord ils crèvent de faim donc c'est l'occaz de faire pas mal de blagues sur le sujet : Genre : "prête moi ta BD et je te donne ma ration de pain sec pour toute la semaine." ou alors : " Vas-y passe moi un bout de chocolat ! Moi j'en reçois pas car mes parents ils sont morts ..." En plus ils sont rasés de près comme des taulards, et ils ont des gueules pas possibles, ravagés qu'ils sont par leurs conditions de vies. Bref, même quand la situation ne prête pas à rire ca reste efficace tellement ils font peine à voir. Paracuellos, c'est un peu comme une cours de récré permanente en fait avec toute la cruauté et la sauvagerie dont sont capables des enfants de 10 ans. Et dès qu'un soupçon de solidarité émerge, dès que ca devient un tout petit peu humain... VLAN !! Une bonne paire de baffe (ou pire) !! ... Par les curetons de l'assistance publique, histoire de mettre tout ça dans le droit chemin. Parce que l'humanité, c'est péché, et que ça se paye comptant. Finalement on pleure de rire ... au lieu de pleurer tout court ..
Les Voyages de He Pao
J'avais rencontré Vink lors d'une séance de dédicace et je lui avais demandé pourquoi la série avait changé de nom. Il m'avait indiqué que cela était dû au fait que Le Moine fou n'était plus au centre de l'histoire. Pourtant lorsqu'on lit cette suite, on s'aperçoit que le personnage du moine fou que l'on n'a pourtant jamais vu, continue de hanter les esprits, puisque HE PAO continue à tenter de maîtriser les pouvoirs de ce moine invisible tandis que d'autres tentent de vouloir mettre ces fameux pouvoirs au service de leurs intentions néfastes. Et si He Pao reste le personnage principal, on retrouve également d'autres personnages dont on avait fait connaissance lors du premier cycle. Il existe donc une vraie continuité et une vraie unité entre les deux séries. La qualité des récits, moitié contemplatifs, moitié guerriers, reste la même et les dessins de Vink qui bénéficient cette fois d'un format plus grand sont toujours aussi somptueux. Une suite à ne pas manquer pour les amateurs de la première série et une série à découvrir pour les autres.
Pat Boon
Voici une lecture au final pas très longue mais qui a contrario est un concentré de qualité. L'histoire va crescendo au fur et à mesure qu'elle avance, au début on se contente de sourire, je me suis même dit que ce n'était pas ce que Winshluss avait fait de meilleur, mais plus on tourne les pages plus le sadisme monte et plus l'humour qui l'accompagne prend de l'ampleur. La chute est magistrale tant et si bien que je ne savais plus si rire ou pleurer. Car on se prend d'une grande tendresse pour ce petit Pat, à qui on souhaiterait plus de chance, sauf qu'égoïstement on veut qu'il souffre et les autres personnages aussi ! Parce que leurs malheurs sont juste jubilatoires ! Un petit mot sur le dessin qui vient renforcer cet insoutenable scénario. Le noir et blanc est très abouti malgré le petit format de la bd et surtout les expressions des personnages sont merveilleusement drôles. C'est abominablement jouissif, à déguster sans modération.
Malgré nous
Cette série s’attarde sur un épisode peu connu de la seconde guerre mondiale. Il s’agit des "malgré nous", ces alsaciens et lorrains enrôlés de force dans l'armée allemande. La guerre n’est pas le sujet principal mais représente le contexte dans lequel vit la famille Fisher. Louis, le cadet "tête brûlée", n’aura d’autre choix que de s’enrôler dans la Wehrmacht suite à ses déboires sentimentaux. La narration est fluide et le récit prenant. Cette histoire se veut proche de la réalité historique tout en évitant judicieusement de tomber dans un ton trop scolaire. Ainsi, avec ce premier opus, Thierry Gloris fait une belle entrée en la matière. Concernant Marie Terray, je trouve son travail très prometteur. Elle assure déjà pas mal et, au vu des dessins visibles sur son blog, gagne encore en maturité. Voici donc une série dans la même veine que Le Sursis de Gibrat (même contexte, choix graphique proche) qui mérite de faire une vague auprès des lecteurs.
Le Guide Junior de...
J'ai 18 ans et j'aime cette bande dessinée. Elle est normalement destinée aux collégiens évidemment, mais je trouve qu'elle est quand même bien dessinée (mieux que certaines bandes dessinées pour adultes). Les dessins et les gags sont dynamiques. Les gags me font souvent rire, et elle représente assez bien le monde des collégiens, avec un peu d'exagération. Je m'y reconnais et reconnais ma soeur quand elle était collégienne. D'accord, il y a des conseils qui semblent nous être donnés pour désobéir, mais si on a de l'esprit critique, nous savons bien que c'est pour rire. Je ne lui donne pas 5/5 juste parce qu'il ne faut pas l'offrir à un enfant qui ne comprendrait pas que c'est pour rire. Elle observe la vie des collégiens et de leur entourage avec justesse et amusement.
L'Epopée de Gilgamesh
Le travail d’Alain Brion est bigrement impressionnant. Ses planches sont autant de tableaux qui s’éloignent de la "bd classique" mais qui forcent respect et admiration. La maîtrise graphique s’accompagne d’un scénario à la hauteur qui reprend la légende de Gilgamesh. La narration est très prenante et les dialogues nullement pesants. Le récit est riche en événements et reste facilement accessible malgré la quantité de guerriers, déesses et dieux qui se disputent Uruk. On pourrait juste regretter le manque de développement de certaines séquences. Mais c’est un défaut inhérent à ce genre de récit. Julien Blondel s’est manifestement beaucoup investi et cela se sent. J’espère que la suite ne tardera pas trop . . . C’est assurément une bd soleil qui se trouve dans le haut du panier. A ne pas bouder. MAJ du 10/06/2011 Abandon par l'Editeur ... comme quoi, une série de qualité n'est pas forcément vouée au succès. :(
Rogon le leu
Il est possible que ce genre de BD s'adresse davantage à des lecteurs avertis, qui ont déjà une culture gaélique ou du moins un intérêt évident pour la Celtie d'avant.... je ne pense pas que le graphisme puisse être mis en cause, donc il s'agit davantage de l'appréhension du paganisme et de la lutte entre celui-ci et la religion émergente qui cherche à tout prix à s'imposer, comme souvent. Les références aux guerres de religion en général doivent aider à comprendre et à apprécier mieux cette saga.
Siegfried
Suite à la lecture des très nombreux avis élogieux sur cette série, j'ai acquis d'un coup les deux premiers tomes (les éditions simples, pas les belles éditions spéciales trop chères). J'ai beau avoir adoré le travail de Alice sur Le Troisième Testament, je ne sais pas exactement pourquoi j'avais jusqu'à présent fait l'impasse sur ce titre. Peut-être le côté trop "fantasy" de l'histoire dont j'ai un peu marre depuis quelques temps. Quoi qu'il en soit, le trait et les couleurs sont magnifiques et l'histoire est loin d'être en reste, même s'il est vrai qu'il ne s'y passe au final pas grand chose (étonnant, mais cela ne m'a pas dérangé, au contraire de certains autres aviseurs). Je lui reprocherais juste un peu certains délires (le cheval qui s'envole à la verticale dans le ciel, par exemple). À noter que les passages (parfois humoristiques) avec Mime le Nibelung m'ont fortement fait penser à certains passages d'une autre œuvre que j'apprécie énormément : L'épée de cristal. Au final, une œuvre épique, adaptée, racontée et dessinée de main de maître. J'espère juste que le troisième et dernier tome sera encore plus grandiose !