Note approximative : 2.5/5
De la SF grand public facile mais qui se laisse lire malgré tout.
Le dessin, le trait du dessin en tout cas, est bon. Corps féminins et décors sont tous bien réalisés. Par contre, les couleurs sont d'un... "pompier", à mes yeux. Les effets de lumières surabondants me semblent véritablement de mauvais goût.
Le scénario est assez banal, imaginant un monde, uniquement féminin suite à une apocalypse nucléaire, où une police religieuse fait tout pour masquer l'existence de mâles avant-guerre pour ne pas troubler l'ordre public établi. Alors bien sûr, il y a des rebelles, des gens qui cherchent à découvrir et dévoiler la vérité au monde et renverser le gouvernement autoritaire. Ca a déjà été fait maintes fois en SF, en romans, en séries télé mais aussi en BD (Le Grand Manque par exemple). Bref, strictement rien d'original pour ce scénario. D'autant plus que bien sûr, l'auteur et le dessinateur n'hésitent pas à ne montrer aux lecteurs que de très belles jeunes femmes souvent dénudées pour attirer le chaland.
Malgré cela, j'ai plus ou moins apprécié ma lecture car, comme dit plus haut, le dessin est bon (malgré ses couleurs) mais les personnages sont relativement réussis également, de même que la narration.
Une Bd de moyenne qualité, au scénario déjà-vu, mais qui se laisse lire.
Une BD jeunesse qu'à vue de nez je pense destinée aux enfants de 6 à 12 ans.
Le dessin est assez chouette, notamment au niveau des couleurs et de leur texture : c'est frais, coloré et agréable à lire et à regarder.
Je n'ai lu que le premier tome dont le scénario est une aventure tels que les enfants l'imaginent facilement : un groupe de copains rendent visite à un vieil oncle savant fou, trouvent une fusée dans son jardin, partent dans l'espace et rencontrent robots, extra-terrestres et créatures fantastiques, vivent des aventures, de petits dangers, sauvent la planète et reviennent sur Terre avec le sourire.
Rien qui surprendra vraiment un lecteur adulte mais un moment agréable à passer et une histoire sympa à lire à ses enfants.
Mouais, c'est une BD pas mal, mais si ça n'avait pas été pour le bandeau "par le co-créateur de Watchmen", je doute qu'elle n'aie jamais passé l'Atlantique et qu'on en aie entendu parler en France.
Bon, le dessin est bon, ça je dois l'avouer. Il est plus maîtrisé qu'à l'époque de Watchmen et le noir et blanc permet de ne pas avoir droit à ses couleurs... spéciales.
A côté de ça, l'histoire est celle de deux jeunes amis d'enfance qui rentrent dans un gang en guerre contre un autre gang de jeunes. Une histoire un peu à la West Side Story avec des jeunes loubards que les évènements vont mener trop loin.
Rien de bien original contrairement au titre et un scénario assez prévisible mais qui se laisse lire.
Note approximative : 2.5/5
J'aime bien l'encrage et le style de Loustal pour ses décors : le navire qui est le décor principal de cette Bd rend bien. J'aime surtout les couleurs de cette Bd qui sont souvent excellentes. Par contre, comme toujours avec Loustal en ce qui me concerne, je n'aime pas ses personnages figés et laids, même si étrangement je les trouve ici moins désagréables visuellement que dans d'autres de ses oeuvres.
La première de ces deux histoires ne m'a guère captivé. Elle est assez courte et son final est largement prévisible même si je n'ai guère compris la réaction de la femme en conclusion.
La seconde, reprenant le même décor de paquebot dans les mers d'Asie du sud, m'a un petit peu plus intéressée. Elle est en effet plus originale, et même amusante avec ce rêve récurrent de pangolins ("qui m'ont mordu le gros orteille du pied gauche"). Et la fin est assez surprenante. Mais dans l'ensemble, ce n'est pas une histoire que je retiendrais pour autant.
Si je n'en déconseille pas la lecture, je ne conseillerais pas vraiment l'achat de cette BD à moins d'aimer vraiment Loustal.
Note approximative : 2.5/5
Chroniques romaines semble utiliser comme prétexte une histoire façon film noir pour balader son lecteur dans les rues de Rome.
L'essentiel repose donc sur des dessins de lieux touristiques ou typiques d'une Rome vu sous un bel angle. L'ennui, c'est que même si les décors sont plutôt bien, je ne trouve pas le dessin terrible. Ce sont surtout les personnages qui sont moches et tordus.
La narration est en voix-off permanente, à la manière des polars noirs. Le héros est un vieil avocat débonnaire qui commence le récit en trainant dans les rues et en nous faisant part de ses reflexions plutôt ennuyeuses. S'instaure lentement une intrigue légèrement polar sans qu'on se sente vraiment impliqué à aucun moment car seul les dernières pages collent plus ou moins les morceaux d'un puzzle trop diffus et sans grand interêt auparavant.
Rien de bien passionnant si ce n'est quelques pérégrinations romaines mais mises en image de manière très moyenne à mes yeux.
Cette BD Delcourt Jeunesse est véritablement destinée à la jeunesse. En réalité, je l'ai achetée pour ma fille de moins de 4 ans et elle a été captivée du début à la fin. Je dirais que c'est une série qui convient aux enfants (plutôt aux petites filles) de 3 à 10 ans en gros.
Le dessin est sympathique, assez épuré. Rien de très marquant le concernant. Les couleurs pastel et informatiques sont assez bonnes également.
L'histoire est toute simple, jouant sur l'imagination de la petite héroïne, Léa, qui s'imagine vivre des péripéties de jolie princesse aventureuse, rencontrant des animaux qui parlent ou des êtres fabuleux. Rien de bien sorcier mais plaisant à lire.
Jane raconte les histoires d'une motarde et de sa bande de motards plus ou moins sympas. C'est donc une plongée dans l'univers américain des voyages en toute liberté à dos de bécane, des filles débrouillardes mais surtout à gros seins, des bières, des bagarres et des motards rudes et barbus mais souriants.
Le premier tome raconte les problèmes de couples de Jane avec son mari motard qui veut se la jouer trop "mâle dominant" et va entrainer leur couple dans un drame policier.
Le deuxième tome raconte une guerre de gangs entre la bande de Jane et celle d'une brute que veulent venger ses amis tout aussi dangereux.
Le troisième tome présente la bande de Jane de manière nettement plus amicale, comme une bande familiale de motards sympas à la Coyote (Litteul Kévin), mais dont les vacances camping vont être mises à mal par une affaire policière.
Les scénarios de ces histoires sont assez sympas sans jamais être vraiment captivants.
Le deuxième tome pêche en outre assez fortement au niveau de la narration du fait d'une tentative ratée (à mes yeux) de narration cinématographique où l'auteur veut montrer plein de scènes en parrallèle, sautant de l'une à l'autre, de personnages à d'autres, cherchant ainsi à faire monter la pression jusqu'au point culminant de l'action, mais réussissant surtout à fournir une vingtaine de pages pleines de confusion et difficiles à suivre.
Pour le reste, c'est assez sympa, et au bout de trois tomes, on a le temps de s'attacher à la petite bande de Jane et ses motards de copains.
Le dessin étant en outre fluide et joli, cela ne gâche rien.
La piste des ombres est un western fantastique original et joliment dessiné, mais je ne suis pas vraiment sous le charme. Déjà parce que j'aime assez peu les westerns. Ensuite parce que j'aime également assez peu le dessin de Tiburce Oger.
Pourtant il faut avouer que ce dessin est assez impressionnant et réussi dans la plupart des planches de cette série. Certaines cases sont de toute beauté. Mais je trouve son trait trop embrouillé, je n'aime pas la plupart des visages de ses personnages et je n'aime pas vraiment ses couleurs. Son style est meilleur dans le 2e tome que dans le premier, mais je persiste à ne pas trop aimer. Affaire de goût.
Quant à l'histoire, elle utilise de manière assez originale des démons indiens dans une histoire de western où un jeune homme fuit un ranch avec la jeune femme qu'il aime. Mais à nouveau, je suis assez peu captivé. Je suis cette lecture avec plaisir et un peu d'intérêt, mais il me manque quelque chose pour être vraiment sous le charme.
Je crois qu'il faudrait créer un genre "horreur", voire "épouvante", et y mettre les productions de Junji Ito dedans...
En effet, après Spirale et Tomié, arrive donc en France "Gyo", nouvel objet de terreur made in Japan.
Il s'attaque cette fois à une terreur atavique, universelle : et si, d'un coup, les poissons sortaient de l'eau, s'ils pouvaient marcher ? Et s'ils avaient envie de nous chasser, à notre tour ?
Le découpage, les cadrages et le dessin de Ito sont d'une efficacité à toute épreuve. Je dirais même qu'il y a un faux air d'Aldébaran... Heureusement que la qualité graphique est là, car si l'histoire, même si elle est bien menée, ne pourrait pas tenir la durée. C'est donc une chance (et un bon choix de la part de l'auteur) que la série s'arrête en deux tomes.
Hmm... Ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé mais ça se laisse lire.
Au début, j'ai cru ne pas pouvoir supporter la colorisation trop manifestement informatique. J'ai pourtant fini par m'y faire assez rapidement. Les dessins sont corrects, sans plus.
L'histoire, quant à elle, commence comme un film d'horreur ultra-classique avant de prendre une tournure plus fantastique et action relativement originale en BD. Ca rappelle un peu la série Charmed. La narration n'est pas terrible, assez embrouillée mais potable.
Je ne suis pas vraiment convaincu mais ce n'est pas une mauvaise BD. A lire pour les amateurs du genre.
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Les Enfants d'Eve
Note approximative : 2.5/5 De la SF grand public facile mais qui se laisse lire malgré tout. Le dessin, le trait du dessin en tout cas, est bon. Corps féminins et décors sont tous bien réalisés. Par contre, les couleurs sont d'un... "pompier", à mes yeux. Les effets de lumières surabondants me semblent véritablement de mauvais goût. Le scénario est assez banal, imaginant un monde, uniquement féminin suite à une apocalypse nucléaire, où une police religieuse fait tout pour masquer l'existence de mâles avant-guerre pour ne pas troubler l'ordre public établi. Alors bien sûr, il y a des rebelles, des gens qui cherchent à découvrir et dévoiler la vérité au monde et renverser le gouvernement autoritaire. Ca a déjà été fait maintes fois en SF, en romans, en séries télé mais aussi en BD (Le Grand Manque par exemple). Bref, strictement rien d'original pour ce scénario. D'autant plus que bien sûr, l'auteur et le dessinateur n'hésitent pas à ne montrer aux lecteurs que de très belles jeunes femmes souvent dénudées pour attirer le chaland. Malgré cela, j'ai plus ou moins apprécié ma lecture car, comme dit plus haut, le dessin est bon (malgré ses couleurs) mais les personnages sont relativement réussis également, de même que la narration. Une Bd de moyenne qualité, au scénario déjà-vu, mais qui se laisse lire.
Les Gamins
Une BD jeunesse qu'à vue de nez je pense destinée aux enfants de 6 à 12 ans. Le dessin est assez chouette, notamment au niveau des couleurs et de leur texture : c'est frais, coloré et agréable à lire et à regarder. Je n'ai lu que le premier tome dont le scénario est une aventure tels que les enfants l'imaginent facilement : un groupe de copains rendent visite à un vieil oncle savant fou, trouvent une fusée dans son jardin, partent dans l'espace et rencontrent robots, extra-terrestres et créatures fantastiques, vivent des aventures, de petits dangers, sauvent la planète et reviennent sur Terre avec le sourire. Rien qui surprendra vraiment un lecteur adulte mais un moment agréable à passer et une histoire sympa à lire à ses enfants.
Originals
Mouais, c'est une BD pas mal, mais si ça n'avait pas été pour le bandeau "par le co-créateur de Watchmen", je doute qu'elle n'aie jamais passé l'Atlantique et qu'on en aie entendu parler en France. Bon, le dessin est bon, ça je dois l'avouer. Il est plus maîtrisé qu'à l'époque de Watchmen et le noir et blanc permet de ne pas avoir droit à ses couleurs... spéciales. A côté de ça, l'histoire est celle de deux jeunes amis d'enfance qui rentrent dans un gang en guerre contre un autre gang de jeunes. Une histoire un peu à la West Side Story avec des jeunes loubards que les évènements vont mener trop loin. Rien de bien original contrairement au titre et un scénario assez prévisible mais qui se laisse lire.
Jolie mer de Chine
Note approximative : 2.5/5 J'aime bien l'encrage et le style de Loustal pour ses décors : le navire qui est le décor principal de cette Bd rend bien. J'aime surtout les couleurs de cette Bd qui sont souvent excellentes. Par contre, comme toujours avec Loustal en ce qui me concerne, je n'aime pas ses personnages figés et laids, même si étrangement je les trouve ici moins désagréables visuellement que dans d'autres de ses oeuvres. La première de ces deux histoires ne m'a guère captivé. Elle est assez courte et son final est largement prévisible même si je n'ai guère compris la réaction de la femme en conclusion. La seconde, reprenant le même décor de paquebot dans les mers d'Asie du sud, m'a un petit peu plus intéressée. Elle est en effet plus originale, et même amusante avec ce rêve récurrent de pangolins ("qui m'ont mordu le gros orteille du pied gauche"). Et la fin est assez surprenante. Mais dans l'ensemble, ce n'est pas une histoire que je retiendrais pour autant. Si je n'en déconseille pas la lecture, je ne conseillerais pas vraiment l'achat de cette BD à moins d'aimer vraiment Loustal.
Chroniques romaines
Note approximative : 2.5/5 Chroniques romaines semble utiliser comme prétexte une histoire façon film noir pour balader son lecteur dans les rues de Rome. L'essentiel repose donc sur des dessins de lieux touristiques ou typiques d'une Rome vu sous un bel angle. L'ennui, c'est que même si les décors sont plutôt bien, je ne trouve pas le dessin terrible. Ce sont surtout les personnages qui sont moches et tordus. La narration est en voix-off permanente, à la manière des polars noirs. Le héros est un vieil avocat débonnaire qui commence le récit en trainant dans les rues et en nous faisant part de ses reflexions plutôt ennuyeuses. S'instaure lentement une intrigue légèrement polar sans qu'on se sente vraiment impliqué à aucun moment car seul les dernières pages collent plus ou moins les morceaux d'un puzzle trop diffus et sans grand interêt auparavant. Rien de bien passionnant si ce n'est quelques pérégrinations romaines mais mises en image de manière très moyenne à mes yeux.
Les Mondes de Léa
Cette BD Delcourt Jeunesse est véritablement destinée à la jeunesse. En réalité, je l'ai achetée pour ma fille de moins de 4 ans et elle a été captivée du début à la fin. Je dirais que c'est une série qui convient aux enfants (plutôt aux petites filles) de 3 à 10 ans en gros. Le dessin est sympathique, assez épuré. Rien de très marquant le concernant. Les couleurs pastel et informatiques sont assez bonnes également. L'histoire est toute simple, jouant sur l'imagination de la petite héroïne, Léa, qui s'imagine vivre des péripéties de jolie princesse aventureuse, rencontrant des animaux qui parlent ou des êtres fabuleux. Rien de bien sorcier mais plaisant à lire.
Jane
Jane raconte les histoires d'une motarde et de sa bande de motards plus ou moins sympas. C'est donc une plongée dans l'univers américain des voyages en toute liberté à dos de bécane, des filles débrouillardes mais surtout à gros seins, des bières, des bagarres et des motards rudes et barbus mais souriants. Le premier tome raconte les problèmes de couples de Jane avec son mari motard qui veut se la jouer trop "mâle dominant" et va entrainer leur couple dans un drame policier. Le deuxième tome raconte une guerre de gangs entre la bande de Jane et celle d'une brute que veulent venger ses amis tout aussi dangereux. Le troisième tome présente la bande de Jane de manière nettement plus amicale, comme une bande familiale de motards sympas à la Coyote (Litteul Kévin), mais dont les vacances camping vont être mises à mal par une affaire policière. Les scénarios de ces histoires sont assez sympas sans jamais être vraiment captivants. Le deuxième tome pêche en outre assez fortement au niveau de la narration du fait d'une tentative ratée (à mes yeux) de narration cinématographique où l'auteur veut montrer plein de scènes en parrallèle, sautant de l'une à l'autre, de personnages à d'autres, cherchant ainsi à faire monter la pression jusqu'au point culminant de l'action, mais réussissant surtout à fournir une vingtaine de pages pleines de confusion et difficiles à suivre. Pour le reste, c'est assez sympa, et au bout de trois tomes, on a le temps de s'attacher à la petite bande de Jane et ses motards de copains. Le dessin étant en outre fluide et joli, cela ne gâche rien.
La Piste des Ombres
La piste des ombres est un western fantastique original et joliment dessiné, mais je ne suis pas vraiment sous le charme. Déjà parce que j'aime assez peu les westerns. Ensuite parce que j'aime également assez peu le dessin de Tiburce Oger. Pourtant il faut avouer que ce dessin est assez impressionnant et réussi dans la plupart des planches de cette série. Certaines cases sont de toute beauté. Mais je trouve son trait trop embrouillé, je n'aime pas la plupart des visages de ses personnages et je n'aime pas vraiment ses couleurs. Son style est meilleur dans le 2e tome que dans le premier, mais je persiste à ne pas trop aimer. Affaire de goût. Quant à l'histoire, elle utilise de manière assez originale des démons indiens dans une histoire de western où un jeune homme fuit un ranch avec la jeune femme qu'il aime. Mais à nouveau, je suis assez peu captivé. Je suis cette lecture avec plaisir et un peu d'intérêt, mais il me manque quelque chose pour être vraiment sous le charme.
Gyo
Je crois qu'il faudrait créer un genre "horreur", voire "épouvante", et y mettre les productions de Junji Ito dedans... En effet, après Spirale et Tomié, arrive donc en France "Gyo", nouvel objet de terreur made in Japan. Il s'attaque cette fois à une terreur atavique, universelle : et si, d'un coup, les poissons sortaient de l'eau, s'ils pouvaient marcher ? Et s'ils avaient envie de nous chasser, à notre tour ? Le découpage, les cadrages et le dessin de Ito sont d'une efficacité à toute épreuve. Je dirais même qu'il y a un faux air d'Aldébaran... Heureusement que la qualité graphique est là, car si l'histoire, même si elle est bien menée, ne pourrait pas tenir la durée. C'est donc une chance (et un bon choix de la part de l'auteur) que la série s'arrête en deux tomes.
100 âmes
Hmm... Ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé mais ça se laisse lire. Au début, j'ai cru ne pas pouvoir supporter la colorisation trop manifestement informatique. J'ai pourtant fini par m'y faire assez rapidement. Les dessins sont corrects, sans plus. L'histoire, quant à elle, commence comme un film d'horreur ultra-classique avant de prendre une tournure plus fantastique et action relativement originale en BD. Ca rappelle un peu la série Charmed. La narration n'est pas terrible, assez embrouillée mais potable. Je ne suis pas vraiment convaincu mais ce n'est pas une mauvaise BD. A lire pour les amateurs du genre.