Les derniers avis (47917 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Moonlight serenades
Moonlight serenades

C'est la première BD que je lis pour laquelle Eric Warnauts travaillait encore en solo. Je suis tellement habitué au couple Warnauts/Raives que je m'imaginais Warnauts en simple scénariste, et Raives en simple dessinateur. Avec Moonlight serenades, je découvre maintenant seulement à quel point Raives et Warnauts se partage le travail actuellement. En effet, dans cette BD du seul Warnauts, je reconnais le même style de dessin, la même ambiance que dans leurs BDs ensemble. Ils partagent vraiment le travail autant au niveau scénario que dessin. Mais revenons uniquement sur Moonlight serenades. Le dessin, pas excellent, n'y est pas mauvais. Par contre, les couleurs laissent franchement à désirer à mes yeux. Trop colorées, orange, rouge, bleu : je trouve qu'elles manquent d'harmonie et ne donnent pas un bel aspect aux planches. En outre, de la même manière qu'à cette époque Warnauts signait Warn's, il utilise une mise en page et des textes de titres franchement teintés années 80. Je n'aime pas trop. Les scénarios de ces nouvelles sont assez simples, jouant sur la carte de l'amour désabusé ou se terminant mal, une touche blues dont l'ambiance ressort hélas assez peu et qui ne m'a que très peu touché. Ca se lit bien, ça plaira assez aux amateurs du genre, mais Raives et Warnauts ont fait bien mieux depuis qu'ils sont associés.

03/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Jabert contre l'adversité
Jabert contre l'adversité

J'ai beaucoup d'affection pour Geerts car j'aime ses albums Monde Cruel ! et sa série Jojo. C'est donc avec un bon a priori que j'ai lu Jabert contre l'adversité, mais il faut avouer que cette BD n'est pas du niveau d'un bon Jojo. Le dessin est dans la droite lignée des autres BDs de Geerts, et plus particulièrement de Jojo puisqu'on le voit même apparaître au détour d'une case. Un dessin rond et mignon que j'aime bien. Le scénario, lui, est assez naïf. Un enfant est obligé de travailler dans une brocante parce que son père est un gros fainéant qui ne pense qu'à jouer aux cartes et à boire. Mais il va devoir affronter l'Adversité, sorte de malchance qui prend forme dans l'imagination de Jabert sous la forme d'un gros monstre vert et qui a pour but de tout faire pour attirer le malheur sur sa famille. Heureusement, Jabert a un bon ami qui va l'aider et surtout il a du courage et n'hésite pas à combattre le mauvais sort malgré la ruse et la méchanceté de ce dernier. Un scénario assez prévisible qui ne marquera pas son lecteur mais qui n'a rien de désagréable pour autant. Hélas, il manque le charme et la poésie d'une série comme Jojo du même auteur. A acheter, pourquoi pas, si vous aimez le style de Geerts.

03/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Marine
Marine

Marine montre pour la première fois sa frimousse dans "Pif gadget" n° 544 d'Août 1979. Marine, une petite fille sage, ventriloque de surcroît, est surtout l'héritière du "Caïman" -un célèbre pirate-. En compagnie de Tafia et Tabasco, deux anciens flibustiers ayant servi sous les ordres de son père, elle décide un jour de partir en mer et embarque sur le "Bonaventure". Surtout, elle n'oublie pas d'emmener avec elle son fidèle Pépito, un chien tout ce qu'il y a de plus gentil... à condition de respecter sa maîtresse !... Ensemble, ils vont vivre de multiples et bondissantes aventures aux quatre coins du globe. Une bien bonne série "jeunesse" sur des scénarios de Corteggiani. "Marine" va connaître 36 épisodes, sous forme de courts récits complets, qui paraîtront jusqu'en 1982. Elle revient, sous la forme de grandes histoires "à suivre", dans "Le journal de Mickey", de 1984 à 1989. Cette année-là, les décideurs de Mickey (hé non, amis lecteurs, ce n'est pas nous qui décidons de ce que nous voulons voir !...) décident d'arrêter les histoires "à suivre". Marine continuera alors sa carrière dans "Hello Bédé". Mais son lectorat ne l'oublie pas. Dès 1984, elle aura les honneurs d'éditions en albums cartonnés. Une belle série, mignonne, ET pétante de santé. Ses auteurs : Pierre TRANCHAND, ici dessinateur, de nationalité française, est né à Saint-Etienne le 21 Janvier 1953. Outre Marine, on lui connaît aussi "Chafouin et Baluchon", "Bastos et Zakousky", Smith et Wesson, etc... François CORTEGGIANI, ici scénariste, de nationalité française, est né à Nice le 21 Septembre 1953. Une grosse pointure de la BD franco-belge. Peut être considéré comme un des "fils spirituels" de Jean-Michel Charlier.

03/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Marc Lebut et son voisin
Marc Lebut et son voisin

Cette (bonne) série voit le jour dans l'hebdo Spirou n°1452 du 10 Février 1966. Le postulat de départ est simple : Marc Lebut, propriétaire d'une antique Ford-T, arrive toujours à entraîner son voisin -Monsieur Goular- dans une série d'aventures loufoques. Marc Lebut ?... Une sorte de "profiteur". Goular ?... Un brave homme plutôt naïf... Le décor ? Celui d'une petite ville de province. C'est simple, mais c'est -assez- marrant. Les aventures de nos deux amis (?) vont paraître sous forme de gags, d'histoires à suivre, de courts récits. Un bon mélange de genres qui n'engendrent pas la mélancolie. Maurice Tilllieux va scénariser la série jusqu'à son décès -en 1978-. Quelques épisodes seront scénarisés par Maric. Francis, le dessinateur poursuivra les aventures de nos deux gugusses jusqu'en 1983. Un ultime opus, scénarisé par Lucien Froidebise, sera édité en 1986. Reverra-t-on un jour ce duo explosif ?... Rien n'est moins sûr... Tillieux et Francis ne sont -hélas- plus de ce monde... Les auteurs : Maurice TILLIEUX, ici scénariste, de nationalité belge, est né à Huy le 7 août 1922. Il décède le 2 Février 1978. Une énorme production.. dont je vous parlerai un jour. Francis BERTRAND, dit FRANCIS, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Uccle le 24 Avril 1937. Surtout connu pour cette "saga", il a participé à "Jacky et Célestin", "Capitaine Lahuche" et autres séries. Il décède à Rixensart le 26 Octobre 1994.

03/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Bruce J. Hawker
Bruce J. Hawker

"Hawker" s'amarre pour la première fois dans l'hebdo belge "Femmes d'aujourd'hui" n° 1650 du 15 Décembre 1976. Nous sommes au 19ème siècle. Au temps de la marine à voiles. Hawker ?... C'est un jeune officier de marine promis à un très bel avenir. Mais il va être injustement "cassé" par ses supérieurs. Renié par sa fiancée et ses propres parents, une longue descente aux enfers l'attend. Vance nous décrit ici, de bien belle manière, la réalité d'un temps avec un grand souci d'authenticité. Il faut dire qu'il s'était déjà fait la main auparavant en nous contant les aventures d' Howard Flynn. Mais à la différence de Flynn -un rutilant officier de la marine britannique-, Hawker incarne plutôt le "perdant". Ces péripéties maritimes seront publiées, au fur et à mesure, dans plusieurs hebdomadaires ; passant de "Femmes d'aujourd'hui" à "Tintin", puis dans "Super Tintin" et "Hello Bédé". Accaparé par "Ramiro", et surtout par XIII, Vance cède -en 1986- le relais des scénarios à André-Paul Duchâteau (albums 4 à 7). Il est à noter que le tome 1 est amputé de 13 pages. Il s'agit d'une histoire de "présentation" intitulé "La ruche infernale". Cette histoire, est remplacée par des pages supplémentaires relatives à l'artillerie au temps de cette marine à voiles. Le pourquoi ?... Un des nombreux mystères insondables de l'édition... peut-être. L'auteur : William VAN CUTSEM, dit VANCE, dessinateur-scénariste belge, est né à Anderlecht le 8 Septembre 1935. Un auteur des plus prolifiques. Auteurs de nombreuses séries dont : "Howard Flynn", "Ringo", Bruno Brazil, "Ramiro", XIII ainsi que de nombreuses participations à d'autres séries (Marshall Blueberry, Bob Morane, etc...).

03/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Balade au bout du monde
Balade au bout du monde

Curieux et très intéressant postulat de départ : Arthis Jolinon, photographe de son état, s'aventure dans des marécages on ne peut plus glauques. Joie ! L'objectif de son appareil lui permet d'observer à loisir une jolie jeune fille. Mais cette brunette disparaît soudain, enlevée par des sortes de soudards... Arthis perd connaissance... pour se réveiller, égaré, dans un monde souterrain. Et il n'est pas seul... Il se retrouve au milieu d'une faune d'hommes aux visages émaciés... comme par une très très longue détention. Il va vite découvrir que cette sorte d'univers carcéral n'est régit que par une seule loi : "Oeil pour oeil, dent pour dent" ! Notre photographe fait ses premiers clichés dans l'éphémère périodique "Gomme" n° 1 de Novembre 1981. Ses aventures se poursuivront -au grand plaisir des lecteurs- dans "Circus". Cette bien belle série, faite d'aventures et de fantastique, est également une longue quête mythique. Elle va -rapidement- imposer le scénariste Makyo au lectorat. Le scénario, comme écrit ci avant, est vraiment original. Qui plus est, Vicomte -au dessin- fait montre d'une réelle personnalité dans son trait réaliste. Sans oublier les magnifiques couleurs de Laurence Quilici. "Balade" est une très belle réalisation dans le 9ème art ; innovante, créatrice, elle va vite s'imposer comme un best-seller... et le rester. Les créateurs : Pierre FOURNIER, dit MAKYO, dessinateur-scénariste français, est né à Dunkerque le 16 Juillet 1952. Outre "Balade", on lui doit de nombreuses réalisations dont -entre autres- Gully, Jérome K Jérome Bloche Laurent VICOMTE, dessinateur-scénariste de nationalité française, est né à Sainte-Adresse le 25 Mars 1956.

02/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Lester Cockney
Lester Cockney

Lester Cockney, un rouquin baroudeur fait son entrée dans l'hebdo Tintin n° 28, 39ème année, du 4 Juillet 1980. Lester Cockney ?... Il est Irlandais. Et forcément roux. Enrôlé de force dans l'armée de Sa Gracieuse Majesté, il va très vite se retrouver en première ligne d'une guerre qui oppose Britanniques et nationalistes afghans. Nous sommes à la fin du 19ème siècle et les anglais sont encore en pleine période colonialiste... Et il va en vivre, des péripéties, notre brave Lester ! Aux Indes, il va délivrer une vicomtese hongroise et une jolie indienne. En leur compagnie, il va effectuer un long et difficile voyage vers la Hongrie. Et croyez-moi, il va avoir difficile de composer avec ces deux charmantes dames ! Franz, scénariste ET dessinateur très doué nous offre ici une bien belle série. Plein d'imagination, un graphisme directement reconnaissable, il nous emmène dans une succession d'aventures tumultueuses et bien plaisantes à lire (et à regarder). Lester Cockney, ce sont des planches qui "pètent" de vie, des couleurs vives qui font ressortir l'action à merveille, des scénarios emballants qui vous prennent par la main -gentiment- pour ne plus vous la lâcher. Ca promettait beaucoup. Mais Franz n'est plus de ce monde... L'auteur : Franz DRAPPIER, dit Franz, dessinateur-scénariste belge, est né à Charleroi le 11 Juin 1948. Outre cette série, connu pour Jugurtha, "Hypérion". Un boulimique du travail qui a participé à maintes autres séries. Je vous en parlerai un jour. Décédé en France le 8 Janvier 2003, il nous laisse néanmoins l'image d'un "grand" de la BD franc-belge réaliste.

02/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Jim Cutlass
Jim Cutlass

Dubitatif je suis. Dubitatif je reste. Pourquoi cette série ?... Jim Cutlass fait son apparition dans "Pilote mensuel", n° 25 bis du 17 Juin 1976. Un numéro hors-série. Surprise : ça ressemble à du Blueberry. Vérifications. Scénariste : Jean-Michel Charlier. Dessinateur : Jean Giraud. Oups oups oups, qu'est-ce donc ?... C'est un western. Un bon western. Au départ... Qui plus est : seules 17 pages de la première histoire seront prépubliées... Et le reste ?... Ben, on retrouve l'histoire complète -une soixantaine de planches- dans "Métal Hurlant", en 1979. L'album est édité la même année aux "Humanoïdes Associés". Et... Et ???... Ben, il faudra attendre 1987 pour voir la suite. Si les scénarios sont toujours signés Jean-Michel Charlier, le graphisme -très bon d'ailleurs- est signé Christian Rossi. La suite des aventures de ce "frère" de Blueberry paraît alors dès 1990 dans le mensuel "à suivre". Giraud est toujours au scénario mais Rossi reprendra la série à son seul compte. Dès 1991, Casterman publiera cette série jusqu'à son ultime opus (N° 7) en 1999. Au total : 7 albums de bonne facture pour un héros qui ne connaîtra jamais le mythe de son aîné. Reviendra-t-il un jour ?... Pourquoi, vous êtes nombreux à l'attendre ?... Dubitatif je suis. C'est drôlement bien pensé, scénarisé, dessiné, mais je me pose encore -parfois- la question : était-ce bien utile ?... Je mets "3" car j'hésitais entre 2 et 4.

02/09/2006 (modifier)
Par biglolo
Note: 3/5
Couverture de la série La fille du professeur
La fille du professeur

Le plaisir que m’a procuré cette bd provient essentiellement du dessin. En effet, chaque case de cet album est pour moi un chef d'œuvre. La mise en couleur est fabuleuse. Ce sont de très belles aquarelles, avec toujours une couleur dominante sur plusieurs cases : du sépia, la plus part du temps, mais aussi du vert, du bleu ou du jaune selon l’ambiance. C'est magnifique. Les expressions de visages sont des plus réussies, rehaussées par des effets de lumière littéralement bluffants (parfois les visages sont dans la pénombre, parfois ils sont en surexposition). Par contre, l’histoire m’a un peu déçu, bien que son côté drôle et complètement barré m’ait plu (histoire d’amour entre une fille et une momie morte depuis 3000 ans, on ne peut pas faire plus barré). En effet, je l’ai trouvé trop décousue par endroit. On passe parfois du coq à l’âne sans trop savoir pourquoi. On subit plus qu’on ne se laisse porter par l’histoire. En résumé : Dessin : 5/5 culte ! Scénario : 3/5 avec une pointe de déception. Cette déception m'a fait longtemps hésiter pour la note globale... j'ai finalement opté pour un 3/5 (je sais ce n'est pas la moyenne des 2 notes, mais c'est comme ça). Mais je vous conseille fortement de lire cette bd, vous allez en prendre plein les yeux !

02/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Jess Long
Jess Long

Jess Long débarque sa dégaine dans l'hebdo Spirou n° 1639 du 11 Septembre 1969... Jess est un agent du Federal Bureau of Investigation, plus connu sous le nom de F.B.I. Il est secondé par Slim Sullivan, un collègue efficace. C'est bien souvent ensemble qu'ils vont être mêlés à des intrigues criminelles. Des intrigues d'ailleurs qui se passeront quasi uniquement dans le teritoire nord-américain. Une surprise néanmoins : l'album n° 12, "Neige poudreuse sur Liège", édité en 1987. C'est bon, sans être excellent pour autant. Les divers scénaristes qui se succèderont vont s'inspirer des romans noirs parus aux Etat-Unis. L'univers décrit colle très bien à la réalité, soutenu par une riche documentation sans failles. Piroton, le dessinateur, montre ici un style graphique où se mélangent le genre "comics" américain et le réalisme de la BD franco-belge. Ce qui nous offre un très bon mélange de styles. Les auteurs : Arthur PIROTON, dessinateur-scénariste belge, est né à Anthisnes le 4 Juin 1931. Outre Jess Long, on lui doit des "Belles histoires de l'oncle Paul", "Michel et Thierry", les "Casseurs de bois". Il s'en est allé le 22 Janvier 1996. Maurice TILLIEUX, dessinateur-scénariste belge, est né à Huy le 7 Août 1922. Un grand monsieur du scénario. Outre Jess Long, on lui doit également -entre autres- : Félix, Tif et Tondu, Gil Jourdan, etc... et de nombreuses collaborations à de grandes séries encore d'actualité. Il s'en est allé le 2 Février 1978. A la mort de son scénariste, en 1978, Piroton rédigera seul quelques épisodes. Il fera ensuite appel à Smit le Bénédicte, Bom, Dorao (qui, d'ailleurs, est un véritable enquêteur de la P.J. de Liège). Jess Long alterne courts récits de quelques pages et longues histoires. Bien scénarisée, bien dessinée, une bonne série qui se laisse lire avec un plaisir évident.

01/09/2006 (modifier)