Les derniers avis (47917 avis)

Par Brotch
Note: 3/5
Couverture de la série Le Sang du Dragon
Le Sang du Dragon

Le Sang du Dragon est une nouvelle histoire de pirates, ça saute aux yeux au premier regard sur la couverture. Du quatrième de couverture, on retient l'aspect Terres du Milieu du Mont Saint-Michel : prêts à se plonger dans une histoire d'elfes ? Le Seigneur des Anneaux semble source d'inspiration si l'on compare le nom de ce capitaine Mériadec, à celui d'un célèbre Hobbit. Sauf qu'ici, la dernière syllabe résonne à la bretonne. C'est l'occasion de prendre une double ration d'oreilles pointues : les Korrigans ne sont plus loin. Les clins d'oeil à d'autres ouvrages font sourire, bien qu'à force, ce premier tome parait bien court. Une bande d'affreux entre Hook et Pirates des Caraïbes, face à des lutins genre gardien du Pays des Géants, on survole le monde enchanteur que déjà se pointe la fin de l'épisode. Long John Silver semble avoir repris du service, dévoilant le côté le plus sombre de Yann de Kermeur. Pour sûr, le chemin pour atteindre un trésor n'est pas des plus aisés, mais peu de sang, et de dragon, nulle trace... La couverture est sublime, mais déroute : le vilain barbu c'est pas le méchant ? Les dessins caricaturent parfois trop l'ambiance, qui du coup tourne à la légère... Ca parle, ça parle, le capitaine doit avoir soif, et nous, on reste sur notre faim. Maintenant que le décor est planté, on espère suivre de véritables aventures, et autrement qu'en écoutant les salades du capitaine !

01/09/2006 (modifier)
Par angus
Note: 3/5
Couverture de la série Wimbledon Green
Wimbledon Green

Quel bel objet que cette BD!! Une couverture verte et or rigide qu'on a plaisir à trouver dans sa bibliothèque. Concernant le contenu, je suis beaucoup moins enthousiaste... Wimbledon Green est un collectionneur de Comics. Cette BD est constituée d'anecdotes, d'histoires courtes retraçant sa vie et celles de ses rivaux. L'ensemble est plutôt sympa, se lit facilement. Néanmoins, n'étant pas moi-même collectionneur et fan de comics, je pense être passé à côté de beaucoup de choses, de références dont ce livre est truffé, des comportements obsessionnels dont les collectionneurs semblent atteints... Bref, un bien bel ouvrage à posséder mais qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire.

01/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Jeremie dans les îles
Jeremie dans les îles

Jérémie fait ses premiers pas dans "Vaillant le journal de Pif" n°1202 du 26 Mai 1968. Il termine sa courte carrière bédéesque dans "Pif Gadget" n° 207 du 15 Février 1973. Et c'est bien dommage ! Je l'aime bien, moi, Jérémie. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui va se trouver confronté aux éléments naturels, à la mer, la terre, faire la rencontre d'êtres étranges. Dans cette saga maritime, l'auteur nous fait partager ses visions personnelles des grands espaces et d'un certain monde de la flibuste. C'est vrai que son dessin peut sembler "archaïque" ; mais Gillon est un très grand rigoriste. Les formes qu'ils dessine sont pures, les images fortes. Son trait réaliste est exemplaire, et pour ainsi dire unique. Si vous avez aimé Corentin, de Cuvelier ou "Pom et Teddy" de Craenhals ; alors "Jérémie" est fait pour vous. La série ne connaîtra pas le succès. Un peu trop sage ?... Un peu trop "à l'ancienne". Gillon va alors l'abandonner et se consacrer à sa saga : Les Naufragés du temps. Petite info : la série originelle s'intitule "Jérémie" ET NON PAS "Jérémie dans les îles". Vraisemblablement -encore- une nouvelle "entorse à l'insu de notre plein gré" dans l'édition. Les couleurs des couvertures ont été changées. Pour faire croire à "quelque chose de nouveau" ?... Je me pose parfois la question de savoir si l'on n'essaie pas trop de prendre les lecteurs pour des gugusses. J'ai dit et je maintiens. L'auteur : Paul GILLON, dessinateur-scénariste, est né à Paris le 11 Mai 1926. Toujours en activité ! Une production énorme, dont la plus connue est "Les Naufragés du temps. Un jour, peut-être, si une "fenêtre" à part est ouverte sur ce site, vous ferai-je sa biographie.

31/08/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Barbarella
Barbarella

Il est vrai que cette BD mérite sa place au panthéon. Barbarella parcourt la galaxie à bord de son astronef pour aider les peuples de toutes planètes à lutter contre l'oppresseur. Cette BD, aujourd'hui tombée dans la désuétude, reste dans les esprits pour tout ce qu'elle a apporté et véhiculé à une époque dans le monde de la BD. Se baladant au gré de l'espace en des tenues sexy, parfois nue, souvent vêtue de façon à ce que l'on voit ses seins, Barbarella est une héroïne à la sensualité plus qu'évidente. Ses aventures sur des planètes aux noms pas vraiment recherchés, comme Spectra par exemple, sont souvent prétexte à la livrer aux mains d'ennemis avides de déshabiller de jolies femmes pour les torturer. Barbarella est souvent volontairement mise en situation sexuellement explicite, ce qui rend la connotation érotique de cette oeuvre très forte. C'était d'une audace extraordinaire à cette époque, Barbarella était un concept révolutionnaire. Les lieux visités sont exotiques à souhait, que ce soit des villes à l'architecture futuriste proprète, des paysages arides ou des jungles luxuriantes, tous les styles y passent. Les véhicules, technologies ou costumes utilisés ont un aspect kitsch, qui même aujourd'hui, les préservent du ridicule, vaisseaux spatiaux et bateaux à voiles se côtoient aisement dans cet univers farfelu, ce n'est pas gênant. N'oublions pas que Barbarella, c'est de la BD SF d'avant 1970. Le chemin de Barbarella n'a pas été des plus faciles. Toute auréolée de son statut d'oeuvre sulfureuse, cette BD a fait grincer des dents et à sa parution en Album en 1964, chez Le Terrain vague, elle a subi les foudres de la censure. Barbarella a du être "rhabillée" des 1965 pour poursuivre ses aventures, des rajouts de soutien-gorges, culottes, ou même pantalons ont été imposés, ce qui était absurde car c'était même le cas pour les scènes de sexe (qui même non censurées paraissent aujourd'hui bien légères). Cette censure a duré prés de dix ans, même la sortie du film en 1967 n'a rien changé, il aura fallu attendre 1974 pour que Barbarella puisse de nouveau se débarrasser du haut... et du bas. Pourtant pendant ce laps de temps, des BD de genre courant mettant en scène des filles dénudée sont apparues, comme la série "Blanche Epiphanie" dés 1967 par exemple. En 1974 Barbarella pourra donc se déshabiller à nouveau et en bonus sa poitrine gagnera un peu de volume, le reste appartient à l'histoire. Barbarella est une BD culte, c'est indéniable, même si elle doit plus ce statut à ce qu'elle aura représentée en son temps, que pour la qualité intrinsèque de ses aventures dessinées. JJJ

31/08/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Small Gods
Small Gods

Les auteurs créent un univers contemporain ou la télépathie est un concept existant et reconnu de tous. Pour rendre crédible leur univers, des règles bien établies et largement détaillées sont souvent clairement expliquées ou sous-entendues au cours de la lecture, et force est d'admettre que dans l'ensemble ça fonctionne plutôt bien. Dans ce monde, la loi oblige télépathes et empathes ou encore les précognitifs à déclarer l'existence de leurs dons aux autorités et les empêche d'avoir accès à certaines professions, afin d'éviter l'ingérence dans la vie privée d'autrui ou toutes violations de droits des personnes. Dans cet album il a trois chapitres, qui sont en fait de différentes histoires, trois purs polars dans un contexte SF. Les deux personnages principaux, un flic et un voyou, ont des facultés psychiques et cela aura pour conséquence de les mettre dans des situations délicates. Piégés à cause de leurs dons, ils devront essayer de s'en sortir avec l'aide de ces mêmes dons. Les scenarii sont bien construits et offrent du suspense comme dans tout polar qui se respecte, les auteurs s'attardent sur les personnages et nous montrent leurs vies et leurs environnements, sans pour autant faire passer l'intrigue au second plan. J'ai préféré la première histoire, moins axée sur l'action et à la trame moins convenue, elle offre un lot d'émotions plus complexes. La deuxième est plus classique, la troisième est un court épisode, un "spécial" qui fait office de conclusion. La construction est très cinématographique, il y a de brusques accélérations lors des scènes d'actions, les phases de flashes ont un traitement particulier, le tout à grand renfort d'effets spéciaux. Les cases sont assemblées comme si c'était un montage nerveux. Il faut reconnaître que c'est bien fait, ça en jette. Les dessins réalistes sont très soignés, comme dans la grande majorité des séries issues de chez Image Comics, les fonds sont peut-être un peu trop sombres à mon goût, mais ça ne gène pas la lisibilité. Dans l'ensemble "Small Gods" est un polar correct mais non exempt de reproches. J'aurais aimé que l'interaction entre les deux principaux chapitres soit plus importante qu'elle ne l'est, car contrairement à ce que laisse sous-entendre ce qui est écrit sur le quatrième plat, la rencontre entre les deux personnages principaux de chaque histoire est anecdotique. Autre fait gênant : un personnage mystérieux apparaît sur les toutes dernières pages du second chapitre et aucune information n'est fournie à son sujet, soit c'est un élément de facilité un peu trop gros, soit cela annonce une suite que l'on n'aura pas tout de suite... En tout les cas on en garde un goût amer d'inachevé. Si l'on passe sur ces petits défauts, "Small Gods" est une BD divertissante et bien réalisée. Si vous aimez les polars vous pouvez vous laisser tenter. JJJ

31/08/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une aventure d'Hecto, Strappe et Couture - Beurk
Une aventure d'Hecto, Strappe et Couture - Beurk

La BD jeunesse m'intéresse, d'abord parce que comme pas mal de monde je lisais aussi des BD étant jeune et parce que j'ai un fils de huit ans qui en lit et qui aime ça. Venons-en au fait, Beurk est une série qui traite de l'amitié, des petites querelles d'enfance, des petites jalousie et de l'acceptation de la différence. Ces thèmes ont été maintes fois visités, ils peuvent paraître dépassés et il est évident que Beurk n'est pas un modèle d'originalité.. Cependant c'est une vraie bonne BD jeunesse qui s'adresse réellement aux plus jeunes d'entre nous. L'histoire est facile à comprendre, les messages sont passés avec beaucoup de simplicité et les gags sont réservés aux enfants. Il n'y a pas de niveaux de lecture différents ici, ni de clins d'oeil réservés aux adultes. C'est très bien ainsi, le public pour lequel cette BD a été faite peut s'y retrouver et l'apprécier pleinement, Les dessins sont bien faits, très lisibles, des traits gras, de belles couleurs. Les monstres représentés avec des grosses têtes ont une apparence réussie. Beurk est une BD sympa qui s'adresse sincèrement aux enfants de moins de dix ans sans les prendre pour des naïfs, sans se soucier de ce qu'en pensent les plus grands. JJJ

31/08/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série James Dieu
James Dieu

Décidément je la trouve vraiment sympa cette collection 32. Au-delà du fait que les prix soient plutôt doux, les séries proposées semblent vraiment vouloir défricher de nouveaux horizons. La réussite n'est certes pas toujours au rendez-vous, mais dans certains cas on a de bonnes petites surprises. Pour moi "James Dieu" en est une. Cette histoire est particulière, souvent drôle et parfois corrosive, indéniablement originale. James Dieu est Elvis en pleine décadence, il vit dans une canette de Coca et pue le whisky, face à lui le monde qu'il a créé, représenté par Juanito et Conception, un couple en difficulté obligé de subir le joug des patrons et de vivre de petites combines. L'ambiance est décalée et loufoque, j'ai réellement pris plaisir avec ces quelques pages, dommage qu'à peine la mise en place effectuée on doive refermer l'album. Frustrant, vraiment frustrant. Les dessins sont bons et mis en valeur par une perspective réussie. Je ne peux pas dire que "James Dieu" est ou sera une vraie bonne BD au seul vu de ce tome qui n'en donne qu'un bref aperçu, mais je suis séduit par le début et c'est déjà pas mal. JJJ

31/08/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Chute de Vélo
Chute de Vélo

Disons plutôt un 3,5/5. Cette BD nous raconte une petite tranche de vie qui m’a fait passer un bon moment. C’est parfois drôle, parfois émouvant. Ca rappelle avec plaisir des souvenirs d’enfance. Bref que des ingrédients pour en faire un bon roman graphique ! Le dessin est pas mal, même si ce n’est pas forcement le style qui me plaît le plus. Par contre je pense que les visages ne sont pas toujours très réussis et si les couleurs passent bien, elles sont quand même un peu froides. J’ai préféré le début qui m’a plus touché, plus fait sourire. Dans la deuxième moitié l’histoire m’a plus donné l’impression d’être un enchaînement d’évènements avec moins d’émotions à la clé. J’ai aussi trouvé la fin un peu brutale, et je ne l’ai pas trop aimée. Cela dit c’est quand même une BD très sympa à lire.

31/08/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Capitaine Sabre
Capitaine Sabre

"Capitaine Sabre" amène sa dégaine dans l'hebdo Tintin n° 25, 35ème année, du 17 Juin 1980. Il tire sa dernière bordée dans le même hebdo, n° 49, 43ème année, du 29 Novembre 1988. "Capitaine Sabre" ?... Gilbert -c'est son prénom- est un sujet de Sa Gracieuse Majesté, la reine d'Angleterre. Il vit et roule sa bosse dans les années 30. Ce routier des mers n'aspire qu'à une chose : vivre tranquillement. Seulement voilà : il n'a pas beaucoup de chance, oh que non ! Rapidement il va se trouver aux prises avec de louches malfrats qui vont l'obliger à transporter des marchandises douteuses ou partir à la recherche de trésors. Une série exotique au graphisme réaliste. Digne cousin de Corto Maltese, "Sabre" va faire vivre au lecteur de palpitantes aventures. Ca ne réinvente pas la BD "maritime" mais le trait de Gine ainsi que ses scénarios font mouche. Accrocheur. Une série attachante, au trait souple, qui vous fera passer de bons moments. L'auteur : Christian MARTINEZ -dit GINE- dessinateur-scénariste de nationalité française est né à Oran le 1er Novembre 1947. Outre "Sabre" on lui connaît surtout la série Neige. Et aussi quelques séries humoristiques dans les magazines Les Pieds Nickelés et "Bibi Fricotin" (si ! si !).

31/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Mickey Mickey
Mickey Mickey

Comme thriller de Pirus et Mezzo, j'avais nettement préféré Deux tueurs. Ici, on retrouve le même dessin noir et blanc assez fort sans être extra, le même type de personnages, des criminels façon films noirs modernes, des gars qui n'ont pas peur de flinguer pour leur peau ou simplement pour le fric. Mais je n'ai pas retrouvé la même ambiance, et le récit m'a paru nettement plus confus. En début de récit, on confond un peu les deux personnages appelés Mickey sans tellement voir l'intérêt de l'un par rapport à l'autre. En cela, on n'est pas aidé du tout par une narration hachée, usant de flash-backs embrouillant plus le lecteur que l'aidant à tout capter. Le scénario, quant à lui, n'est pas mauvais, mais sa confusion empêche de vraiment s'y attacher, malgré des dialogues sympas. Un thriller noir correct mais que j'aurais aimé voir raconté autrement.

31/08/2006 (modifier)