Les derniers avis (47912 avis)

Par Quentin
Note: 3/5
Couverture de la série Le Sang des Porphyre
Le Sang des Porphyre

Pompeusement annoncé comme une grande saga romantique apparentée à Sambre, "Le sang des Porphyre" n'a pas grand chose en commun avec la série dessinée par Yslaire. Scénario plus léger, moins dramatique, plus "heroic fantasy" et moins réaliste, dessin formaté pour plaire au grand public, cet album n'a pas le calibre des grandes BD. Mais il se laisse lire agréablement et peut laisser espérer quelque bonne surprise par la suite.

24/09/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Le Troisième Testament
Le Troisième Testament

Je pense que je suis plutôt bon public pour les histoires d’aventures, mais ce "Troisième testament" n’a pas vraiment réussi à me passionner. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, peut-être n’était ce pas le moment pour moi de lire cette série. Je crois que j’ai eu ma dose de catholic-fantasy. Ca se lit sans ennui, les dessins ne sont pas trop mal. Avec une mention particulière pour les grands dessins qui dépassent le simple cadre d’une case. Je pense par exemple à des vues de châteaux ou de vallées que j’ai trouvées très réussies. J’ai eu un peu de mal à me sentir captivé par les 2 premiers tomes, l’histoire est un peu poussive. Difficile de cerner tous les protagonistes, entre les héros, les templiers, les vilains pas beaux en noirs, et tous les seconds rôles… Bref, qui est avec qui, dans quel but ? C’est un peu confus, mais c’est vrai qu’au fur et à mesure de la série tout trouvera une explication. Regain d’intérêt dans le troisième tome qui est celui que j’ai préféré. Quant au final de la série, c’est spectaculaire, avec des révélations extraordinaires, mais pas franchement génial. Une série à lire quand même, mais au vu de sa note générale, je suis un peu déçu.

24/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Arms
Arms

Il faut se placer dans l'esprit d'un garçon d'une quinzaine d'années amateur de baston, de cyberpouvoirs et de SF pour juger ce manga à sa "juste" valeur puisque c'est le public cible à mes yeux. Et pour un tel public, je conseille l'achat, oui, car c'est un vrai manga défoulant et divertissant, qui tisse en outre un scénario complexe à base de complots et de mystères à même de captiver le jeune lecteur. Avec Striker, Minagawa jouait déjà sur la reprise de thèmes et d'idées de mangas plus célèbres. Ici, il refait la même chose. Le lecteur suffisamment connaisseur en matière de manga reconnaîtra nombre d'influences : Parasite pour l'arme dans le bras qui devient bientôt arme de tout le corps (ou Witchblade même si c'est un comics), Neon Genesis Evangelion pour les combats titanesques et les complots mystérieux mêlant groupuscules gouvernementaux et entités plus mystiques qui apparaîtront surtout vers la fin de la série, et bien sûr l'amateur reconnaîtra par-ci par-là l'influence de différents shonen de baston à base de cyborgs et d'ennemis de plus en plus puissants. Le résultat est un cocktail qui rebutera le lecteur lassé mais réjouira au contraire celui qui trouve un plaisir renouvelé à voir un récit bien construit autour de ces thèmes. D'où l'attrait évident pour le jeune lecteur à la recherche d'action, de personnages puissants et surtout d'une trame de fond à même de donner du corps à leurs combats incessants. Au rayon des reproches, on peut regretter des personnages principaux peu attachants, une surenchère d'ennemis à chaque fois plus puissants que le précédent et ayant une fâcheuse tendance à jouer artificiellement les repentis dès qu'ils ont perdu, et un dessin plutôt médiocre en début de série mais qui s'améliore au fil des tomes, offrant des décors détaillés et bons mais des personnages qui restent assez moyens jusqu'à la fin. C'est en outre le genre de série à ne pas prendre en plein cours sans avoir lu les tomes précédents car son intrigue se complexifie énormément au fil des tomes amenant de plus en plus de noms de personnages et d'entités et des mystères de plus en plus obscurs. La lecture de ce manga est donc conseillée aux jeunes adolescents à la recherche de shonens musclés. Par contre, les lecteurs adultes ou lassés de baston et de cyber risqueraient de ne pas y trouver d'intérêt.

24/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série César et Ernestine
César et Ernestine

César propose sa bonne bouille dans l'hebdo Spirou n° 1004 du 11 Juillet 1957. César ?... C'est un dessinateur pour enfants. Célibataire endurci, il est pourtant amoureux de son incroyable et vieille guimbarde. C'est quelqu'un de tranquille, César. Il vit en harmonie avec son voisinage, dont celui du policier Petitcarné. C'est ainsi que César est amené à jouer les nourrices pour Ernestine, la fille de l'agent. Et c'est là que sa tranquillité va s'arrêter... Heureusement, il y a Eglantine, la femme de ménage, un peu la soupape de sécurité, qui agrémente les conversations par ses réflexions judicieuses. César ?... Une sorte de chronique humoristique des quartiers populaires, animée par la générosité graphique et la verve de Tillieux. De Spirou, César va "déménager dans le magazine "Le Moustique", dès le 31 Décembre 1959. Il y prendra sa retraite dans le n° du 28 Juillet 1956. César ?.. Une bonne série humoristique avec, régulièrement, des gags pétants de santé. Des aventures "banales" et quotidiennes au ton souvent désopilant. Edité en albums, d'abord chez Dupuis dès 1971, notre ami a aussi fait l'objet de parution dans la collection "Gags de poche". L'auteur : Maurice TILLIEUX, dessinateur-scénariste de nationalité belge, né à Huy le 7 Août 1922. Décédé le 2 Février 1978 dans un accident de voiture survenu près de Tours, en France. Une énorme production dont la plus connue est celle de Gil Jourdan (voir à ce titre).

24/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les Templiers - Le Sang et la Gloire
Les Templiers - Le Sang et la Gloire

Un bon album, qui retrace avec moult détails quelques histoires de l'Histoire. Cette fresque, cette véritable épopée de l'Ordre des Templiers, ces "Gardiens du Temple" de Jérusalem, nous est relatée dans des scènes de -souvent- grande beauté visuelle. Le graphisme de Despas fait un peu "vieille époque". Ses personnages semblent réellement sentir le sang, la sueur et le sable mêlés. D'un trait vigoureux -un peu trop épais parfois- il nous narre les mille et une péripéties de la vie quotidienne et les faits d'armes qui se sont passés sur les routes poussiéreuses d'Occident et d'Orient. Un album historiquement "parlant". Une partie de la mémoire de la France à ne pas oublier. C'est de bien bonne facture... et vous réconcilierait même avec le cours d'histoire !... Ce "one-shot" cartonné date de 1991.

23/09/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Bons baisers de la province (Les Innocents)
Bons baisers de la province (Les Innocents)

Tome 1 Bon eh bien je ne comprends pas trop l'intérêt de publier un album aussi vide. Okay, Gipi a percé en France grâce à Notes pour une histoire de guerre, très intéressant, intrigant même parfois. Mais ce premier tome d'un diptyque ressemble plus à une opportunité qu'à une véritable politique éditoriale. *SPOILER* En effet Giuliano retrouve son copain, qui a passé 10 ans en prison à cause d'une paire de flics qui les ont emmerdés au cours de leur jeunesse. Il revient un peu cinoque du zonzon, et ne pense qu'à une chose, se venger des deux gars. Tout ça avec l'aide de son vieil ami, qui s'est rangé, et d'un gamin de 10 ans. *FIN SPOILER* Bon ben voilà, j'ai tout raconté. Et ça n'a vraiment aucun intérêt. certes le dessin de Gipi est très particulier, il est d'ailleurs assez sympa. L'histoire, elle, est intemporelle, mais tellement banale, que c'en est à pleurer de mièvrerie. Tome 2 Chez Gipi, la spécialité c'est le non-dit. Ici, toute la BD fait référence à un événement s'étant passé 7 ans plus tôt, mais on n'en saura guère plus que le fameux "ils ont retrouvé la voiture". Une voiture qui aurait dû disparaître, mais qui finalement, nous est révélée en troisième de couverture. Et finalement, on s'en fiche un peu de tout ça. Ce qui compte, c'est le talent de Gipi, son art des non-dits, qui réussit à rendre intéressant -mais pas passionnant- une intrigue basée sur presque rien. Ca se laisse lire, ça fait passer le temps, mais guère plus.

23/09/2006 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
Couverture de la série Péchés mignons
Péchés mignons

Des "péchés mignons", des petits riens de la vie quotidienne, de la vie amoureuse, histoires coquines, jamais vulgaires et drôlement illustrées par Arthur de Pins. La relève de Dany (que j'adore) semble là assurée : un dessin moderne, des histoires moins convenues, des personnages tout en rondeur et des situations fort cocasses. Les gags sont certes inégaux mais on sent la fraîcheur de cet auteur qui nous offre là une compilation de ses petites "scènettes" depuis 2003. N'étant pas du tout amateur de bandes dessinées genre Les Blondes, Les blagues belges et autres ersatz, j'ai passé pourtant un agréable moment à la lecture de cette bd fort divertissante et sans prétention. A lire en couple, à lire séparément mais surtout il faut faire lire cette bd à sa conjointe (ou à son conjoint) ; vous verrez il y a bien une situation décrite dans cet album que vous avez au moins vécue. Non ? menteur(euse) !! C'est frais et distrayant.

23/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Sirène des pompiers
La Sirène des pompiers

Un bel album, un scénario original et bien construit, des dessins plaisants, bref une bonne BD que j'ai lue avec plaisir. Le dessin de Zanzim est sympathique et agréable à lire. Il est dans un style que j'assimilerais à la "nouvelle BD" dont font partie Sfar et Blain. Ce n'est pas un dessin que j'affectionne totalement et je ne peux pas dire que je trouve les planches suffisamment esthétiques pour se suffire à elles-mêmes. Mais c'est un dessin qui convient bien pour raconter une bonne histoire car il est fluide et simple à la fois. Le récit s'intéresse à deux thèmes aussi originaux l'un que l'autre. Le premier est l'histoire d'une jeune fille, ici une sirène, qui décide de découvrir le monde, l'équivalent de "monter à la capitale" et se laisse guider par ses amours et sa chance pour cela. Le second est la thématique de la peinture, de la recherche d'inspiration et des muses, de la confrontation entre peinture "officielle" d'une époque et nouvelles tendances artistiques, de la critique d'art, etc. Les deux sujets sont abordés avec intelligence et sensibilité. Le récit est bien monté et relativement prenant. Malgré toutes ces qualités, je ne sais pas si je relirais de sitôt cette BD. Le sujet est plaisant, original et intelligemment raconté, mais je n'ai pas été véritablement envoûté par ce récit. Il faut avouer que, d'ordinaire, ces thèmes m'auraient ennuyé et ce ne fut pas le cas là, c'est donc un bon point. Mais je ne suis malgré tout pas totalement sous le charme. Par contre, j'ai beaucoup aimé le carnet de croquis et de peintures en fin d'album : j'adore le style de ces peintures et les textes qui vont avec sont très sympas. Bref, je ne suis pas mécontent du tout de mon achat, mais comme dit plus haut je ne sais pas si je le relirai de sitôt. Affaire de goûts mais que cela ne vous décourage pas de lire cette BD.

23/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Margot
Margot

Effectivement, peintures superbes, ambiances agréables, mais l'histoire peine à trouver une direction identifiée. C'est beau, mais pas palpitant.

22/09/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Tiffany
Tiffany

"Tiffany" est une série policière tout ce qu’il y a de plus classique. On lorgne du côté de Jérome K Jérome Bloche, en plus sexy, et un brin moins réaliste. Les dialogues sont truffés de jeux de mots parfois un peu trop démonstratifs, mais c’est du beau ciselage. Le canevas narratif, bien qu’agréable à suivre, est très conventionnel, pour l’originalité, allez voir ailleurs. L’héroïne est escrimeuse et peut lire dans les pensées, ce n’est pas banal, mais on n’a pas la sensation que Yann tire tout le profit possible des particularités de son héroïne, sans doute garde-t-il quelques surprises pour les albums suivants. Mais le point fort de cette série, c’est avant tout le dessin de Herval et ses couleurs chatoyantes.

22/09/2006 (modifier)