Les derniers avis (47912 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Vlad
Vlad

Je n'ai lu que les 4 premiers tomes de cette série et si je lis les suivants, ce sera seulement s'ils me tombent sous la main. Un peu surpris de voir Swolfs au scénario plutôt qu'au dessin, j'ai ensuite reconnu le dessin de Griffo. Son style n'est pas aussi bon ici à mes yeux que dans une BD comme Monsieur noir : il se rapprocherait plutôt de Beatifica Blues avec des personnages "musclés" et des décors dans un style post-apocalyptique. J'aime bien ce dessin pour les scènes rapprochées, personnages et décors vus de l'intérieur. Je l'apprécie moins pour les paysages aux bâtiments en forme de briques et pour les véhicules trop carrés et simplifiés à mon goût. Dans l'ensemble, ça reste un dessin tout à fait plaisant à lire. L'histoire ne casse pas trop de briques. Dans un décor de Russie d'anticipation, sorte de Far-West d'Asie Centrale, nous suivons un héros combattant filant avec sa voiture blindée à la manière d'un Mad Max local. Sa recherche de son frère jumeau sert surtout de prétexte à une succession de courses-poursuites et d'étapes dans des lieux où il vivra de dangereuses aventures. Cela se lit bien mais ne m'a pas vraiment captivé. Seul l'entrée dans la zone rouge du tome 3 a un peu relevé mon intérêt mais il est assez vite retombé avec le tome suivant. Pour autant, ce n'est pas une lecture déplaisante du tout pour qui aime l'action et un peu de SF, mais ça ne marquera pas mon esprit.

25/09/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Chasseurs de dragons
Chasseurs de dragons

La série animée (à laquelle a participé Arthur Qwak) à l'origine de cette BD n'est pas mal du tout. Cependant les "adaptations BD" en tout genre ont tendance à proliférer, ces adaptations tiennent hélas souvent plus du filon commercial supplémentaire à exploiter que de l'oeuvre sincèrement réalisée, je n'étais pas très chaud pour me lancer dans cette lecture. En plus je trouve la couverture assez laide... Mais mon fils voulait absolument lire cette BD alors... je l'ai acheté et lue après lui. La surprise est plutôt bonne je dois l'avouer. Cette BD n'est pas une adaptation des épisodes de la série animée originelle, mais propose de nouvelles aventures de nos deux héros, Gwizdo et Lian-Chu, chasseurs de dragons de leurs états. Ces deux personnages que tout oppose, forment un duo aussi savoureux qu'insolite, tout deux ont leur part d'importance et aucun ne fait office de simple faire valoir. Lian-Chu est discret et brave, son apparence est imposante, son regard rêveur, une force tranquille évidente se dégage de sa personne. Gwizdo est exubérant et bavard, il est petit et faible, c'est un couard qui prend volontiers la poudre d'escampette et il est assez vénal. Ces deux chasseurs de dragons sont toujours en quête d'un "coup fumant" à réaliser. Bien évidemment leurs buts sont différents. Ils ne réfléchissent jamais bien longtemps, Gwizdo en tant que chef autoproclamé est très sensible à l'appât du gain. Cette première aventure est réussie, le scénario est vraiment simple, juste une mission banale pour les deux mercenaires. Il y a beaucoup de rythme et d'humour mais c'est surtout de ses personnages y compris les secondaires et de son univers que cette série tire sa richesse. Les bases sont vite posées, une simple phrase introductive "Quelque part dans un autre univers" nous plonge dans ce monde différent, constitué de petites îles parsemées dans les cieux, aux formes et tailles différentes, aux décors fantaisistes et fantasy. Il est plaisant de s'y promener au fil des pages. Les dialogues ne manquant pas d'esprit sont plaisants, les scènes d'actions sont épiques, on est là pour s'amuser et on s'amuse, ça fuse en tous sens, c'est plutôt réussi. Chapeau pour les dessins, imaginatifs et drôles, ils respectent le style de la série tout en l'enrichissant fortement de formes plus travaillées, en plus ça bouge! C'est vraiment agréable à regarder, les couleurs sont pétantes. Il faut voir les différents visages, à titre d'exemple, Gwizdo est à lui tout seul un festival de grimaces en tous genres. Un premier album duquel je n'attendais rien, qui a su me séduire malgré un à priori de départ plutôt négatif. "Chasseurs de Dragons" est une série qui commence de façon fort sympathique. A lire sans hésiter pour ceux qui aiment la fantaisie teintée d'humour et aussi, bien sûr, par les plus jeunes d'entre nous. JJJ

25/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Guerrero - La Flèche et le Feu
Guerrero - La Flèche et le Feu

Dans cette fresque guerrière de haute tenue, les auteurs nous livrent ici un intéressant moment de la conquête de ce qui est maintenant le Mexique. L'ambition de Cortez n'a d'égale que sa fougue. Lui et ses hommes ne rêvent que d'une chose : s'emparer des trésors dont regorge le pays... plus pour eux que pour le roi d'Espagne qui a commandité l'expédition. Sur leur sanglante route vers Mexico, ils rencontreront l'empereur Montezuma. A la tête de plusieurs milliers de combattants qui n'ont pas peur de mourir pour lui, il sera maintes fois trahi par les Espagnols. Guerrero -qui a réellement existé- fera son possible pour aider ses "frères indiens". Une grande fresque en un volume. La reconstitution d'époque est bien réalisée. Pour les amateurs, on note le souci du détail historique, des armes, des us et costumes. Le graphisme de Torton nous plonge dans une atmosphère faite de fureur et de sang. Des tons vifs accentuent les nombreux faits d'armes qui émaillent les pages de l'opus. Le dessin est baroque, nerveux, dans une mise en page parfois -petit bémol- trop "éclatée". Néanmoins, Torton nous livre ici un très bon album, basé sur des faits authentiques soulignés par un scénario solide de Vernal. Puisse "Guerrero" réhabiliter ce véritable héros, écologiste bien avant que ce mot n'existe, mais malheureusement oublié de beaucoup. A découvrir pour cette page d'Histoire...

25/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Betty Boop
Betty Boop

"... pouh pouh pidouh..." Qui ne se souvient de ces trois dernières syllabes de la chanson "I wanna be loved by you" interprétée par Marylin Monroe ?... Au départ, Betty Boop n'est pas un personnage de bande dessinée... A l'origine, les studios d'animation Fleischer décident de la création de courts métrages animés mettant en vedette un petit chien : Bimbo. On va lui adjoindre une sorte de faire-valoir : sa maîtresse. Le dessin animé sort en 1930. Il porte le titre "Dizzy Dishes", est signé Max Fleischer et Grim Natwick. Enorme succès, non pas pour Bimbo mais bien pour sa maîtresse ; laquelle se révèle être une véritable bombe sexuelle (pour l'époque). Très vite, Betty Boop va faire l'objet d'un important merchandising, ainsi que son entrée dans le monde de la BD. Conçue pour le King Feature Syndicate, Betty Boop va paraître -sous forme de strips- dans de multiples journaux ; et ce à partir du 23 Juillet 1934. Mais Betty va être victime de son succès. Elle devient l'ire et la cible des ligues de vertu, de famille, catholiques de cette Amérique "pudibonde et vertueuse" de l'époque. La presse va être carrément forcée d'abandonner Betty en 1938. 45 ans plus tard, cette héroïne fait un retour sur scène. Une nouvelle BD est créée par les quatre frères Walker en 1984. Son titre ?... "Betty Boop and Felix." Mais cette expérience tombera à nouveau court. Betty tourne définitivement les talons et disparaît des quotidiens le 31 Janvier 1988. Betty ?... Un style de pin-up qui faisait rêver les jeunes garnements de l'époque. Elle vivait les tracas d'histoires de tous les jours. C'était gentillet, néanmoins "coquin" pour l'époque. Malgré sa courte vie, elle est restée dans l'esprit -surtout- des amateurs de vieux dessins animés. En France, Betty Boob a fait l'objet d'un seul album édité par Futuropolis en 1983. Les strips y repris datent des années 1935-1936. Les bonnes années quoi... Pouh pouh pidouh...

25/09/2006 (modifier)
Par godzy022
Note: 3/5
Couverture de la série Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?
Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?

L'avis précédent présente bien les choses ; j'aimerais pour ma part insister sur la difficulté d'adhérer à l'histoire. Ce n'est pas que le côté noir qui peut perturber, l'histoire n'est tout simplement pas évidente à suivre par moments. A lire, peut-être, avant d'acheter ; on peut trouver dans cette oeuvre un chef-d'oeuvre comme une perte de temps et d'argent. Dans ce dernier cas, une relecture s'impose...

25/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Vent des Dieux
Le Vent des Dieux

Tchen Qin entame sa longue quête dans le mensuel "Vécu" n° 0 du 25 Janvier 1985. Tchen Qin ?... C'est un samouraï qui vivait au Japon du 13ème siècle. En ce temps là, des despotes cruels, assoiffés de pouvoir, régnaient en maîtres absolus. Tchen Qin s'est révolté contre cet ordre établi. Il l'a payé de sa vie, victime d'une trahison. Mais Mara, une femme répudiée, l'a ramené du royaume des morts... Tchen Qin va alors entamer sa longue geste afin de retrouver la mémoire... Cette série est une très belle fresque romanesque et poétique. Elle privilégie avant tout l'aspect baroque d'un Japon médiéval pas trop connu ; faisant également le portrait -sans concession- de cette société hautaine, hiérarchisée et fort imbue d'elle-même. Malheureusement, accaparé par Les Eaux de Mortelune, le dessinateur Philippe Adamov va "passer la main" après 5 tomes. Tandis que Cothias continue à scénariser les histoires de cette singulière série, le graphisme est repris -en 1991- par Thierry Gioux. Le "Vent des dieux" n'aura soufflé que jusque là... Bien que l'esprit de la série soit encore le même, le trait de Gioux n'arrive pas à faire oublier celui d'Adamov. Suite au graphisme, je considère cette saga en deux parties : "4" pour "celle" d'Adamov, "2" pour celle de Gioux. Je mets "3" ; comme ça ils seront -j'espère- contents...

24/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Vampirella - Anthologie
Vampirella - Anthologie

Vampirella arrive sur la Terre. Et ce, directement dans SON propre magazine ; le n° 1 de Septembre 1969. Elle montrera une dernière fois les dents dans le n° 113 de Janvier 1988. Vampirella, une version féminine et futuriste de Dracula, apparaît d'abord aux Etats-Unis en 1969 ; dans un magazine du même nom et édité par Warren Publishing. Forrest Ackerman a d'abord imaginé le concept et la ligne conductrice de la série et en a confié la création du scénario à Archie Goodwin. Concept innovant également : trois illustrateurs se chargent d'imaginer Vampirella : Franck Frazetta trace les contours de la silhouette ; Trina Robbins se charge de son (dés)habillage vestimentaire, et Tom Sutton conçoit la version à paraître en BD. Quelques récits et mensuels plus tard, Goodwin cèdera le relais à Budd Lewis. D'autres auteurs scénariseront par la suite la série (Flaxman Loew, Steve Engelhart, Gerry Bouldreau, Roger McKenzie, etc...). Tom Sutton, concepteur de l'héroïne BD, laissera par la suite la place à José Gonzalès ; dit Gonzalès qui va accentuer le caractère (très) érotique de notre vampire. Février 1983. Après 112 numéros, la série s'arrête. Outre "Vampirella" la revue contenait également des histoires conçues par Corben, Jeff Jones, Neal Adams, ... En 1988, Vampirella fera son retour pour un numéro unique, édité par Harris Publications. Et en francophonie ?... Traduite, la revue paraît en Janvier 1971. Elle s'arrête au n° 25 du 2ème trimestre 1976. Vampirella reviendra encore, le temps de 4 numéros édités entre Avril et Octobre 1978. Les histoires sont dessinées par Tom Sutton, puis José Gonzalès. Vampirella ?... Une héroïne -ainsi qu'une série- démoniaque, envoûtante, fantastique dont une grande frange du lectorat des années 70 se souvient encore... Elle aura droit à 3 albums. L'album "Vampirella" paraît aux Editions du Triton en 1980. En 1995 et 1996, les Editions Soleil en éditent deux autres de format cartonné.

24/09/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Les Portes d'Arzhal
Les Portes d'Arzhal

Attention, voilà probablement l'un des albums les plus invisibles de ces dernières années. Aux éditions Nucléa, à présent disparues, est donc sorti en 2001 cet album finalement assez divertissant. Celui-ci, cependant, fait preuve d'un certain... angélisme dans son histoire de Terre envahie par les démons de l'enfer. Pourtant, grâce à son côté linéaire, grâce à ses dessins à la fois semi-réalistes et très expressifs, cette BD méritait mieux que l'oubli dans lequel elle est tombée. Mieux, elle aurait pu être reprise sans problème dans le catalogue Soleil, qui avait repris d'autres séries de l'éditeur... Et ses auteurs, à ma connaissance, ont sombré également dans les oubliettes... Un peu dommage...

24/09/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Lucille
Lucille

Mon avis rejoindra peu ou prou celui de Ro. Cet album était annoncé ou vécu comme un évènement, une sorte de tremblement de terre dans la bande dessinée. Moi j'ai le sentiment que c'est un peu surfait, même si "Lucille" ne manque pas de qualité. Certes, Futuropolis fait preuve d'audace en publiant une BD aussi imposante, surtout venant d'un auteur, qui m'excusera de le dire, pas très connu. En ce sens, cette démarche ressemble à celle de l'Association au temps de sa splendeur. Certes, l'histoire que Debeurme nous conte est touchante, plutôt bien racontée, qui peut amener la réflexion. Cette histoire contient quelques beaux moments, comme les introspections de Lucille devant sa glace, la rencontre avec Vladimir, ou leur fuite. Mais pour le reste, c'est quand même un peu... lent. Mais c'est normal, c'est un roman graphique à vocation intimiste, me direz-vous. Peut-être aurez-vous raison, peut-être me direz-vous que je ne suis qu'un monstre d'égoïsme. Peut-être. Toujours est-il que ça ne m'a pas touché plus que ça. Le dessin et le découpage de Debeurme fait furieusement penser à certains auteurs "underground" américains, de ceux qui commencent à percer sur nos contrées franco-belges. Loin de les copier, il a toutefois son propre caractère, ce qui est une bonne chose. Au final, "Lucille" mérite la note de 3,5/5, pour son côté audacieux, pour certaines de ses idées, mais l'album pêche sur son rythme et sa longueur (c'est quand même assez long).

24/09/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 3/5
Couverture de la série Paul dans le métro
Paul dans le métro

Paul se souvient de sa jeunesse à Montréal, ses 400 coups dans le métro et les grandes surfaces, ses premières BD ("Tintin", Astérix), le ski, le baseball, etc. Des histoires courtes et humoristiques bien sympathiques mais qui restent superficielles et anecdotiques. Cet album est, à mon avis, le moins bon de la série des Paul ("Paul à la campagne", Paul a un travail d'été, Paul en appartement) et je ne le conseille qu'aux inconditionnels de Rabagliati.

24/09/2006 (modifier)