Des mêmes auteurs que Jour de pluie, cet album là est davantage destiné aux garçons qu'aux filles. Je dois dire que j'ai été moins pris sous le charme.
Le dessin est sympathique mais m'a moins plu que pour Jour de pluie. Les couleurs restent excellentes mais idem, elles m'ont moins marqué.
Quant au récit, il est sympathique mais sans grande originalité si ce n'est sur la fin qui est amusante. Après test, ma fille (4 ans) apprécie bien de lire une telle histoire mais n'en fait pas une passion : monstres, fantômes et petits pirates ne sont pas trop sa tasse de thé et pas la mienne non plus.
Même les bonus de fin d'album ("ce à quoi vous avez échappé") ne m'ont pas tellement fait rire.
Bref, un album jeunesse pas mal mais plutôt à réserver aux garçons.
Pour être cons, ils sont cons, ces deux cons. Comme par hasard ils se nomment Patacrèpe et Couillalère… Et bien tout cela est marrant, forcément très con mais amusant. J’ai pas grand-chose à dire sur cette bd, en fait, tout est dans le titre…
Ce n’est certainement pas ce que Tronchet a fait de meilleur mais c’est tout de même une lecture recommandée, malgré quelques albums plus sérieux, Tronchet sur un album, ça reste une espèce de label de qualité en matière de connerie. De quoi gentiment patienter entre deux Jean-Claude Tergal. Au fait, il devient quoi ce con de Tergal ? Parce que lui, il avait beau être con, il avait ce petit plus de connerie qui le rendait attachant… ce qui manque un peu ici...
Des shonens avec un dessin si soigné, j’en vois quand même peu souvent. A tel point qu’on peut se demander si on n’a pas affaire à un seinen. On se sent quand même plus proche de Berserk que de One Piece… Enfin, comme, c’est de toute façon le nom de la revue qui détermine le genre au Japon, et que ce manga est paru dans le Shonen Jump, c’est donc du shonen (on va pas rechigner pour si peu…).
Un beau dessin, donc, bien soigné, avec des décors plutôt détaillés, et un trait vraiment élégant. Le découpage est lui aussi de bonne facture. Comme cette histoire se laisse lire facilement et me donne franchement envie de lire le deuxième tome (ce qui, pour ma part, est rare pour un shonen), on peut supposer qu’on est au-dessus de la moyenne de ce qui se fait en la matière.
Ne vous attendez pas non plus à une révolution du genre : cette intrigue de fille guerrière mi-démone mi-humaine, chasseuse de prime à la solde des humains contre les démons sent quand même le déjà-vu. On pense évidemment à ces multiples histoires de chasseurs de vampire mi-vampire. Mais c’est plutôt bien raconté et j’ai clairement envie de voir ce que la suite va donner. L’attachement aux personnages pourrait aller en augmentant, à condition que cela ne tombe dans la répétition…
Pervers pépère et sa goutte au nez font leur première apparition dans Fluide Glacial n° 4 de 1975. Il y disparaît dans le n° 60 de Juin 10981.
Pervers ?... Ben oui !... Il adore "faire" la sortie des écoles, celle des églises pour proposer aux "'tites filles et dadames" des dessins sur la reproductions de bestioles et autres images qu'il dit "pieuses".
C'est loufoque !... Gotlib ne recule devant aucune connerie, aucune censure pour mettre en scène les exploits de "son" vieillard encore vert.
C'est volontiers provocant sans être pour autant scatologique, mais j'avoue -et de loin- préférer l'univers d'Hamster Jovial et de ses louveteaux.
Une bonne série néanmoins, où paraît même -bien qu'occasionnellement- "Perverse Mémère".
"Pervers pépère" ?... un vrai défouloir "gotlibien" mais qui, personnellement, est un cran en dessous de ses autres séries. Mais ça me fait bien marrer quand même !...
Paulette fait ses débuts dans "Charlie Mensuel" n° 12 de Janvier 1970.
Aux commandes : Pichard et Wolinski. Sacré duo, non ?...
Et pourtant... je ne me suis pas fort amusé à la lecture des aventures de cette riche héritière. Pourtant elle va en vivre des péripéties, des traquenards, qui vont même l'envoyer en Amazonie où elle va se retrouver avec une bande de vieux et peu ragoûtants nazis.
C'est un peu du n'importe quoi, surtout qu'elle passe sa vie dans des tenues... enfin... des morceaux de tenues très...légères.
Une série réaliste, marrante ici et là, typique de quelques héroïnes "érotico-aventuresques" des années 70.
Mais à part ça... Ah oui, on en a fait un film en 1986. Vous vous en souvenez ?... Vous avez bien de la chance !...
Allez, j'ai mis "3" pour le graphisme de Pichard ; un trait qui n'appartient qu'à lui, sensuel, caresseur même lorsqu'il dessine les femmes.
C'est sous la forme d'une planche dominicale que Connie fait son apparition dans divers journaux américains -distribués par le Ledger Syndicate-, et ce dès le 13 Novembre 1927.
Elle aura l'honneur d'une bande quotidienne dès le 13 Mai 1929, et terminera sa carrière en 1944.
Connie ?... Tous les poncifs de la bd sont ici réunis : la jeune et jolie américaine, forte de caractère, qui va s'émanciper et, des petits métiers des débuts, devenir cosmonaute.
L'ensemble de la série n'est pas fort vraisemblable, c'est vrai, mais le joli graphisme de Godwin emballe le tout de bien belle façon.
J'avoue m'être bien marré à la lecture, dans mes vieux hebdos "Mickey" d'avant-guerre, de ses histoires ; appréciant heureusement le dessin expressif et réaliste de Godwin.
A part ça, Connie, une série "pour rien" ?... Oui et non. Elle démarre pendant la grande crise économique et le crash boursier aux USA. De par son héroïne, Godwin essaye ici de (dé)montrer que n'importe qui -à force de volonté- pouvait se sortir du marasme. Pugnacité, patriotisme, héroïsme sont de mise dans cette saga -agréable à lire- qui vaut surtout -avis personnel- par son graphisme.
En France ?... Ben... "Connie" aura beaucoup de succès. Elle paraîtra (avant et après-guerre) dans divers périodiques dont "Le journal de Mickey", Robinson, "L'Aventureux"... Curieux, pour chaque hebdomadaire, "Connie" sera dotée d'un autre nom : Cora, Diane détective, Liliane, Rosy Patt. Allez-vous y retrouver dans tout ça !...
Les albums :
Il n'y en a qu'un en langue française, édité par Futuropolis en 1981 (sous le nom de Connie) ; et qui reprend la période 1934 à 1936 (la meilleure peut-être).
In fine : Connie ?... Une série que j'ai lue au travers de mes collections de vieux hebdos. De la bonne aventure -sans plus- sauvée grâce au graphisme de son auteur. Si vous êtes passionné(e) par les vieux comics US, l'album tiendra néanmoins une belle place parmi d'autres.
J’aime beaucoup le trait énergique de Gelli. Les planches ont un petit côté crado qui correspond bien au personnage d’Hubert, un sale mioche qui mériterait plus d’une fessée.
Mais voilà, avec son super-pouvoir, il peut contrôler l’action présente au moyen de sa pensée. Ainsi, il suffit à Hubert de penser très fort que sa maman ne va pas le gronder et effectivement, c’est le cas. Comme il n’a que des pensées méchantes, le petit garçon va chercher à se venger de ses camarades mais bien vite ses pensées deviennent incontrôlables... Arrivera-t’il a avoir une pensée gentille pour faire le bien et non le mal autour de lui ?
Petite bd sympathique mais qui a le défaut de s’oublier assez vite. Je retiendrai qu’il faut faire attention au sabre laser quand on joue à la guerre des étoiles (hein, Spooky ! ;) ) et surtout que laisser des super-pouvoirs dans les mains de n’importe qui n’est pas toujours une bonne idée !
Ce manga n'est graphiquement pas à mon goût. Je ne peux pas dire qu'il soit moche mais le graphisme manque de rondeurs et de détails à mon goût. J'ai éprouvé le même dédain devant le graphisme de Mars ou de Nana, assez similaires. Peu de décors donc, l'accent étant plus mis sur des personnages un peu trop élancées (moins que dans Nana toutefois).
En revanche la mangaka déroule ces histoires coquines en n'omettant pas de présenter un vrai scénario et en nous montrant les interrogations de ces jeunes héroïne. J'ai beaucoup aimé cette vision féminine de la relation entre homme et femme. Mon principal regret est qu'en 50 pages, ces réflexions ne sont pas assez poussées et restent du coup assez basiques.
Ce manga est érotique donc justement déconseillé aux mineurs de 16 ans. J'ajoute que le thème même des scénarios n'est pas à la portée de ces mineurs.
Au final, j'ai trouvé ce one shot frais et intéressant.
Une série que j'apprécie moyennement...
Elle débute dans l'hebdo Tintin n° 45, 18ème année, du 5 Novembre 1963. Les Franval y tournent un dernier film dans le n° 26 du "Tintin Sélection" de Décembre 1974...
Les Franval ?... Un bon mélange d'aventures, d'action, de policier, de mystère, d'exotisme.
Une série dans laquelle pointe un thème qui se développera ultérieurement dans notre société : l'écologie. Les Franval ont en effet pour missions de mettre en images les problèmes dont sont victimes la flore et la faune et d'en porter ainsi témoignage.
Bien entendu, cette série eut fait pâle figure sans l'intervention de malfrats de toutes natures que la famille vient "déranger".
Ces lointains parents de Nicolas Hulot n'ont malheureusement pour toute arme qu'une caméra 8 mms. Mais ils compensent ce "manque" par leur esprit de décision, leur combativité et leur énergie.
Une bonne série, aux nombreux rebondissements certes, mais avec un goût de "déjà vu, déjà lu" quelque part... indéfinissable. A croire que l'ombre de Jim la Jungle plane encore de page en page...
Le dessin ?... Réaliste, mais qui me semble parfois un peu bâclé (Aidans étant trop accaparé par Tounga ?).
In fine : une série bien réalisée, mais avec un "petit quelque chose" qui n'arrive pas à en faire une fort (re)connue.
Les albums :
8 opus brochés, chez Le Lombard-Dargaud, de 1966 à 1973 (les E.O.). Réédités par la suite.
Suite des aventures en 4 opus brochés chez Bédéscope, tous en 1980, MAIS numérotés 1 à 4.
J'ai bien aimé le côté Soda dans le dessin.
Même si le scénario n'est pas très original, on apprécie quand même cet album le temps de sa lecture.
Mais bon, rien de bien neuf, c'est pas un futur grand prix à Angoulême.
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Piraterie
Des mêmes auteurs que Jour de pluie, cet album là est davantage destiné aux garçons qu'aux filles. Je dois dire que j'ai été moins pris sous le charme. Le dessin est sympathique mais m'a moins plu que pour Jour de pluie. Les couleurs restent excellentes mais idem, elles m'ont moins marqué. Quant au récit, il est sympathique mais sans grande originalité si ce n'est sur la fin qui est amusante. Après test, ma fille (4 ans) apprécie bien de lire une telle histoire mais n'en fait pas une passion : monstres, fantômes et petits pirates ne sont pas trop sa tasse de thé et pas la mienne non plus. Même les bonus de fin d'album ("ce à quoi vous avez échappé") ne m'ont pas tellement fait rire. Bref, un album jeunesse pas mal mais plutôt à réserver aux garçons.
Deux cons
Pour être cons, ils sont cons, ces deux cons. Comme par hasard ils se nomment Patacrèpe et Couillalère… Et bien tout cela est marrant, forcément très con mais amusant. J’ai pas grand-chose à dire sur cette bd, en fait, tout est dans le titre… Ce n’est certainement pas ce que Tronchet a fait de meilleur mais c’est tout de même une lecture recommandée, malgré quelques albums plus sérieux, Tronchet sur un album, ça reste une espèce de label de qualité en matière de connerie. De quoi gentiment patienter entre deux Jean-Claude Tergal. Au fait, il devient quoi ce con de Tergal ? Parce que lui, il avait beau être con, il avait ce petit plus de connerie qui le rendait attachant… ce qui manque un peu ici...
Claymore (manga)
Des shonens avec un dessin si soigné, j’en vois quand même peu souvent. A tel point qu’on peut se demander si on n’a pas affaire à un seinen. On se sent quand même plus proche de Berserk que de One Piece… Enfin, comme, c’est de toute façon le nom de la revue qui détermine le genre au Japon, et que ce manga est paru dans le Shonen Jump, c’est donc du shonen (on va pas rechigner pour si peu…). Un beau dessin, donc, bien soigné, avec des décors plutôt détaillés, et un trait vraiment élégant. Le découpage est lui aussi de bonne facture. Comme cette histoire se laisse lire facilement et me donne franchement envie de lire le deuxième tome (ce qui, pour ma part, est rare pour un shonen), on peut supposer qu’on est au-dessus de la moyenne de ce qui se fait en la matière. Ne vous attendez pas non plus à une révolution du genre : cette intrigue de fille guerrière mi-démone mi-humaine, chasseuse de prime à la solde des humains contre les démons sent quand même le déjà-vu. On pense évidemment à ces multiples histoires de chasseurs de vampire mi-vampire. Mais c’est plutôt bien raconté et j’ai clairement envie de voir ce que la suite va donner. L’attachement aux personnages pourrait aller en augmentant, à condition que cela ne tombe dans la répétition…
Pervers Pépère
Pervers pépère et sa goutte au nez font leur première apparition dans Fluide Glacial n° 4 de 1975. Il y disparaît dans le n° 60 de Juin 10981. Pervers ?... Ben oui !... Il adore "faire" la sortie des écoles, celle des églises pour proposer aux "'tites filles et dadames" des dessins sur la reproductions de bestioles et autres images qu'il dit "pieuses". C'est loufoque !... Gotlib ne recule devant aucune connerie, aucune censure pour mettre en scène les exploits de "son" vieillard encore vert. C'est volontiers provocant sans être pour autant scatologique, mais j'avoue -et de loin- préférer l'univers d'Hamster Jovial et de ses louveteaux. Une bonne série néanmoins, où paraît même -bien qu'occasionnellement- "Perverse Mémère". "Pervers pépère" ?... un vrai défouloir "gotlibien" mais qui, personnellement, est un cran en dessous de ses autres séries. Mais ça me fait bien marrer quand même !...
Paulette
Paulette fait ses débuts dans "Charlie Mensuel" n° 12 de Janvier 1970. Aux commandes : Pichard et Wolinski. Sacré duo, non ?... Et pourtant... je ne me suis pas fort amusé à la lecture des aventures de cette riche héritière. Pourtant elle va en vivre des péripéties, des traquenards, qui vont même l'envoyer en Amazonie où elle va se retrouver avec une bande de vieux et peu ragoûtants nazis. C'est un peu du n'importe quoi, surtout qu'elle passe sa vie dans des tenues... enfin... des morceaux de tenues très...légères. Une série réaliste, marrante ici et là, typique de quelques héroïnes "érotico-aventuresques" des années 70. Mais à part ça... Ah oui, on en a fait un film en 1986. Vous vous en souvenez ?... Vous avez bien de la chance !... Allez, j'ai mis "3" pour le graphisme de Pichard ; un trait qui n'appartient qu'à lui, sensuel, caresseur même lorsqu'il dessine les femmes.
Connie
C'est sous la forme d'une planche dominicale que Connie fait son apparition dans divers journaux américains -distribués par le Ledger Syndicate-, et ce dès le 13 Novembre 1927. Elle aura l'honneur d'une bande quotidienne dès le 13 Mai 1929, et terminera sa carrière en 1944. Connie ?... Tous les poncifs de la bd sont ici réunis : la jeune et jolie américaine, forte de caractère, qui va s'émanciper et, des petits métiers des débuts, devenir cosmonaute. L'ensemble de la série n'est pas fort vraisemblable, c'est vrai, mais le joli graphisme de Godwin emballe le tout de bien belle façon. J'avoue m'être bien marré à la lecture, dans mes vieux hebdos "Mickey" d'avant-guerre, de ses histoires ; appréciant heureusement le dessin expressif et réaliste de Godwin. A part ça, Connie, une série "pour rien" ?... Oui et non. Elle démarre pendant la grande crise économique et le crash boursier aux USA. De par son héroïne, Godwin essaye ici de (dé)montrer que n'importe qui -à force de volonté- pouvait se sortir du marasme. Pugnacité, patriotisme, héroïsme sont de mise dans cette saga -agréable à lire- qui vaut surtout -avis personnel- par son graphisme. En France ?... Ben... "Connie" aura beaucoup de succès. Elle paraîtra (avant et après-guerre) dans divers périodiques dont "Le journal de Mickey", Robinson, "L'Aventureux"... Curieux, pour chaque hebdomadaire, "Connie" sera dotée d'un autre nom : Cora, Diane détective, Liliane, Rosy Patt. Allez-vous y retrouver dans tout ça !... Les albums : Il n'y en a qu'un en langue française, édité par Futuropolis en 1981 (sous le nom de Connie) ; et qui reprend la période 1934 à 1936 (la meilleure peut-être). In fine : Connie ?... Une série que j'ai lue au travers de mes collections de vieux hebdos. De la bonne aventure -sans plus- sauvée grâce au graphisme de son auteur. Si vous êtes passionné(e) par les vieux comics US, l'album tiendra néanmoins une belle place parmi d'autres.
Hubert la cervelle
J’aime beaucoup le trait énergique de Gelli. Les planches ont un petit côté crado qui correspond bien au personnage d’Hubert, un sale mioche qui mériterait plus d’une fessée. Mais voilà, avec son super-pouvoir, il peut contrôler l’action présente au moyen de sa pensée. Ainsi, il suffit à Hubert de penser très fort que sa maman ne va pas le gronder et effectivement, c’est le cas. Comme il n’a que des pensées méchantes, le petit garçon va chercher à se venger de ses camarades mais bien vite ses pensées deviennent incontrôlables... Arrivera-t’il a avoir une pensée gentille pour faire le bien et non le mal autour de lui ? Petite bd sympathique mais qui a le défaut de s’oublier assez vite. Je retiendrai qu’il faut faire attention au sabre laser quand on joue à la guerre des étoiles (hein, Spooky ! ;) ) et surtout que laisser des super-pouvoirs dans les mains de n’importe qui n’est pas toujours une bonne idée !
Deep kiss
Ce manga n'est graphiquement pas à mon goût. Je ne peux pas dire qu'il soit moche mais le graphisme manque de rondeurs et de détails à mon goût. J'ai éprouvé le même dédain devant le graphisme de Mars ou de Nana, assez similaires. Peu de décors donc, l'accent étant plus mis sur des personnages un peu trop élancées (moins que dans Nana toutefois). En revanche la mangaka déroule ces histoires coquines en n'omettant pas de présenter un vrai scénario et en nous montrant les interrogations de ces jeunes héroïne. J'ai beaucoup aimé cette vision féminine de la relation entre homme et femme. Mon principal regret est qu'en 50 pages, ces réflexions ne sont pas assez poussées et restent du coup assez basiques. Ce manga est érotique donc justement déconseillé aux mineurs de 16 ans. J'ajoute que le thème même des scénarios n'est pas à la portée de ces mineurs. Au final, j'ai trouvé ce one shot frais et intéressant.
Les Franval
Une série que j'apprécie moyennement... Elle débute dans l'hebdo Tintin n° 45, 18ème année, du 5 Novembre 1963. Les Franval y tournent un dernier film dans le n° 26 du "Tintin Sélection" de Décembre 1974... Les Franval ?... Un bon mélange d'aventures, d'action, de policier, de mystère, d'exotisme. Une série dans laquelle pointe un thème qui se développera ultérieurement dans notre société : l'écologie. Les Franval ont en effet pour missions de mettre en images les problèmes dont sont victimes la flore et la faune et d'en porter ainsi témoignage. Bien entendu, cette série eut fait pâle figure sans l'intervention de malfrats de toutes natures que la famille vient "déranger". Ces lointains parents de Nicolas Hulot n'ont malheureusement pour toute arme qu'une caméra 8 mms. Mais ils compensent ce "manque" par leur esprit de décision, leur combativité et leur énergie. Une bonne série, aux nombreux rebondissements certes, mais avec un goût de "déjà vu, déjà lu" quelque part... indéfinissable. A croire que l'ombre de Jim la Jungle plane encore de page en page... Le dessin ?... Réaliste, mais qui me semble parfois un peu bâclé (Aidans étant trop accaparé par Tounga ?). In fine : une série bien réalisée, mais avec un "petit quelque chose" qui n'arrive pas à en faire une fort (re)connue. Les albums : 8 opus brochés, chez Le Lombard-Dargaud, de 1966 à 1973 (les E.O.). Réédités par la suite. Suite des aventures en 4 opus brochés chez Bédéscope, tous en 1980, MAIS numérotés 1 à 4.
District 77
J'ai bien aimé le côté Soda dans le dessin. Même si le scénario n'est pas très original, on apprécie quand même cet album le temps de sa lecture. Mais bon, rien de bien neuf, c'est pas un futur grand prix à Angoulême.