Les derniers avis (47900 avis)

Par Cedricval
Note: 3/5
Couverture de la série District 77
District 77

J'ai bien aimé le côté Soda dans le dessin. Même si le scénario n'est pas très original, on apprécie quand même cet album le temps de sa lecture. Mais bon, rien de bien neuf, c'est pas un futur grand prix à Angoulême.

20/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Carnet de voyage (Un américain en balade)
Carnet de voyage (Un américain en balade)

J'ai entamé cette BD dans l'optique d'y retrouver ce que j'avais aimé dans les Carnet de bord de Trondheim : de jolis croquis, des anecdotes intéressantes et de l'humour. Sur le point des croquis, je n'ai pas vraiment été déçu. J'aime bien le dessin de Craig Thompson, son trait gras et ses mises en page fluides. Ceci étant dit, si ce n'est quelques jolies prises de vue, il n'y a rien qui m'ait vraiment épaté au niveau graphique dans cet album. Sur le point des anecdotes intéressantes, mon avis est très mitigé. La partie au Maroc m'a plutôt ennuyé. Plaintes, maladies, visites touristiques d'un gars qui a en permanence envie d'être ailleurs. Heureusement, elle est située en début d'album, je l'ai donc lue par curiosité, ne m'en lassant que vers la fin. Mais la lassitude atteignait pour moi son pic au retour en France et aux premiers épisodes qui ne ressemblent à rien d'autre qu'au banal carnet de voyage de n'importe qui "j'ai mangé ça, j'ai vu telle personne, j'ai fait ci, j'ai logé là, j'ai fait ça". J'avais l'impression de lire le morne journal intime de quelqu'un que je ne connaissais pas. Mon intérêt à repris avec les rencontres avec des auteurs, Blutch, Raynal, Muñoz et surtout Trondheim. Le journal intime rejoignait alors des gens qui, sans vraiment les connaître, m'intéressait au moins pour de bon, et me permettait ainsi de découvrir leur environnement et leur confrontation avec Craig Thompson. Mais la lassitude est revenue en fin de BD avec la partie espagnole et la petite amourette qu'on y trouve expédiée en quelques pages. Quant au point de l'humour... Ben, il n'y en a pas. Craig Thompson parle un peu de religion, pas mal de torture psychologique, et le reste, ce sont des faits relatés sans fioriture. Et c'est bien de là que vient l'ennui pour moi. Au final, j'en retiens de jolis dessins, quelques visites et discussions intéressantes, mais rien de marquant, trop de longueurs et rien qui me motive à en conseiller l'achat.

19/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Les 7 vies de l'épervier
Les 7 vies de l'épervier

Il y eut Masquerouge, de bonne mémoire... En 1982, arrive L'Epervier, des mêmes auteurs. Une série un peu plus "adulte", mais toujours avec l'idée d'origine : un vengeur masqué. L'Epervier fait ses débuts dans "Circus" n° 54 d'Octobre 82. Il y aura sept vies pour sept albums... De bons albums, pour cette saga qui débute sous le règne du "bon roi Henri". Ce qui m'a intéressé ?... Ce sont ces petites histoires de la Grande Histoire. J'aime le fait de "La" vivre au travers d'une famille de hobereaux d'Auvergne, une lignée qui -de parent en parent- va endosser la parure pourpre et essayer de faire respecter une justice si souvent malmenée. Graphisme élégant, traitement réaliste, scénarios qui tiennent la route... j'apprécie ! Plus ambitieuse que Masquerouge, une belle réussite dans le genre. Ma cote réelle : 3,5/5.

19/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Valentina
Valentina

Une série qui me souffle, à vrai dire, le chaud et le froid... Valentina débute dans "Linus" n° 2 de Mai 1965. Valentina ?... Milanaise, elle est photographe professionnelle. Elle aurait pu être quelconque... ben non... il se fait qu'elle est grande, belle, sophistiquée, sensuelle. Et elle va même vieillir, devenir indépendante, accoucher d'un fils -Matteo- en 1971 (elle serait née en 1944) qu'elle a eu de Philippe Rembrandt (un critique d'art criminologiste américain) ; dit Philippe qui mourra -victime d'un attentat- en 1982... Valentina ?... Une série qui mêle l'érotisme, le fantastique, les fantasmes sado-masochistes. Le graphisme ?... Du Crepax "en plein" : un trait baroque et réaliste, des plans audacieux, des mélanges d'images au dessin. Très novateur pour l'époque mais, ayant fait une relecture d'albums je trouve maintenant cela d'un genre... pompeux !... Non pas que c'est mal réalisé, mais ces allégories "léchées" graphiquement ne m'attirent vraiment plus. Valentina "passée de mode" ?... C'est fort possible. Reste une héroïne "à la Louise Brooks", charmante (et charmeuse), libre et sans tabous qui a -c'est vrai- marqué dans son style une époque de la BD réaliste ; mais sans plus. Achat conseillé ?... Oui et non... pour s'en faire une idée...

19/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Tounga
Tounga

C'est tout bon, ce "brave vieux" Tounga. Le postulat ?... Dans un monde préhistorique vraiment folklorique (les pantoufles de peaux aux pieds, les "fifilles" qui semblent sortir d'un catalogue de Vogue", leurs -mini- robes qui tiennent par une bretelle...), Tounga, un valeureux guerrier, veille au bien-être de sa tribu et tente d'ouvrir l'esprit de ses représentants !... J'aime bien ce véritable bric-à-brac de luttes, de superstitions, d'action, de clans, de hordes plus mauvaises les unes que les autres. Sauf qu'ici, Tounga fait partie d'une tribu, je dirais, bien sage et bien élevée qui se doit d'être un exemple pour les autres : les Ghmours (ce qui me permets de dire : "Faites le Ghmour, pas la guerre" !)... Bien entendu, Tounga n'est pas seul. Il a un copain -Nooun, un boiteux (bonne idée)-, une copine aussi -Ohama, une blonde pulpeuse- et... surtout : un tigre, Aramh. Ce groupe ainsi formé est balancé par Aidans dans un tas de péripéties fort plaisantes à lire. Les histoires sont assez classiques au départ. Tout comme pour "Timour" de Sirius, j'ai bien aimé la mise en place des personnages, de leur vie, puis de leur survie dans ce monde hostile. La mise en page est un peu standardisée. Mais au fil des épisodes, j'ai l'impression que Aidans s'est enhardi : son trait est fort dynamique, le découpage des cases fait "éclater" les planches ; ce qui n'est que tout profit pour cette série attachante. J'écrivais "vieux" Tounga ?... Ben oui. Il a fait ses débuts dans l'hebdo Tintin n° 44, 16ème année, du 31 Octobre 1961. Et il vieillit bien. In fine : une bonne série qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux, bien scénarisée, dynamique, et dont chaque opus procure un bon moment de lecture. Ma cote réelle : 3,5/5

19/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Yoko Tsuno
Yoko Tsuno

Elle existe depuis plus de 36 ans et vieillit, ma foi, fort bien. Elle ?... C'est Yoko Tsuno, qui débute dans l'hebdo Spirou n° 1693 du 24 Septembre 1970. Yoko ?... J'ai immédiatement apprécié son charme et, surtout, l'univers créé par Leloup ; un univers où notre héroïne va vivre de tumultueuses aventures, tant sur Terre que sur la planète Vinéa. Notre électronicienne, pourtant, n'est pas seule. Mais ses deux amis, Pol et Vic, au fil des épisodes, n'auront plus qu'un rôle subalterne ; Leloup ciblant ses histoires sur Yoko. Dommage, car ces deux "seconds couteaux" mettaient un peu d'ambiance (peut-on parler de réel humour ?) aux côtés d'une héroïne, personnellement, bien sérieuse ?... Heureusement, Leloup ajoutera de nouveaux personnages attachants comme Khâny la Vinéenne et Rosée, la petite asiatique. Nonobstant ce fait, j'avoue que j'ai été soufflé par les premières histoires. Plein la figure du graphisme de Leloup. Un dessin précis, méticuleux, pointilleux, très lisible compose ainsi des scènes très documentées qui apportent une vraie authenticité aux planches. Ce trait magnifique, unique même, est également mis au service d'intrigues principalement axées sur la science-fiction et le fantastique ; des intrigues où rebondissements et sens de la narration ont tout le temps gardé mon attention en éveil. J'ai écrit "ont gardé" car, après une douzaine d'albums, j'ai ressenti une certaine lassitude ; non pas à cause du dessin mais bien des intrigues. Il n'y a plus ce petit côté "magique" des débuts, bien que chaque histoire "sent" le soin apporté à son élaboration. Il n'y a plus ce côté novateur de la série, laquelle me fait -un peu- penser à Astérix. Lorsqu'il n'y a qu'une personne aux commandes -scénario et graphisme- c'est toujours le même style et -forcément- les mêmes idées qui dictent la ligne de travail. Parfois, il ne faut pas avoir peur d'ouvrir une fenêtre et de regarder vers l'extérieur : il y a de nombreux jeunes scénaristes qui pourraient apporter des idées neuves et donner ainsi une bouffée d'air frais à ces séries qui, doucement, commencent à se refermer sur elles-mêmes. Yoko ?... Une série au dessin irréprochable mais aux intrigues qui, doucement, tournent en rond. Ma cote réelle : 3,5/5.

19/11/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Missy
Missy

Le moins qu’on puisse dire c’est que Missy innove au niveau graphique… et plus particulièrement au niveau de la représentation des personnages : arrondis, déformés, défigurés… et le plus fort c’est que ça reste joli ! L’histoire quant à elle est un peu simpliste et pas vraiment marquante. Le coup de la nana dont les méchants mecs égoïstes abusent, alors que tout ce qu’elle veut, c’est trouver l’amour, le vrai, c’est du déjà vu non ? Bon c’est quand même agréable à suivre… et puis la fin est sympa (mais un peu prévisible). Bref, un album intéressant (ne serait-ce que du point du vue graphique) mais pas vraiment marquant… A lire, mais pas forcement à avoir dans sa collection personnelle.

18/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Modeste et Pompon
Modeste et Pompon

Une chouette série qui fleure bon les années 50. Modeste et Pompon débutent en effet leur carrière dans l'hebdo Tintin n° 42, 10ème année, du 19 Octobre 1955. "Tintin"... et pas "Spirou" ?... ben oui... Franquin avait "déserté" un certain temps de ce second hebdo. Modeste ?... Une espèce de vantard quand même, mais qui s'efforce de plaire aux caprices de la coquette Pompon. Il vivrait une vie paisible s'il n'y avait... Félix. Un véritable casse-pieds, représentant, qui n'a cesse d'essayer de fourguer sa marchandise (le plus souvent de la camelote). C'est sur base de ce trio que Franquin va animer une bien bonne série humoristique de cette époque. Ce microcosme va s'étoffer des horribles voisins Ducrin et Dubruit, de trois neveux plus qu'énervants, de l'oncle Symphorien et de son coq Jules. J'avoue m'être bien marré, pendant quelques années, à ces péripéties (je reconnais un peu "bon enfant") qui mettent la vie de tous les jours transformée en caisson d'explosifs ! C'est vrai que ça "déménage" souvent dans les planches. Ca éclate, ça pétarade, ça crie, ça s'énerve, gesticule d'un gag à l'autre. Aucun temps mort. Pourtant, après 4 ans, Franquin va délaisser cette série trublionne ; accaparé qu'il est par Gaston Lagaffe. Goscinny et Greg, alors scénaristes, en font de même... La série ne s'arrêtera pourtant pas ; reprise par Attanasio, Mitteï, Seron, Griffo, Dupont, Walli et Bom. Mais il lui manquera cette "petite chose", ce coup de patte à nul autre pareil dont Franquin avait usé. A acheter, oui, pour les -rares- albums signés Franquin. Ce que j'ai fait.

18/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Nimbus
Nimbus

Une série à part, ce Nimbus... Tout au long de sa très longue carrière, Nimbus ne prononcera pas une parole et sera un véritable exemplaire de l'art de la pantomime dessinée ; ce que l'on appelle la "bd muette". Nimbus apparaît pour la première fois dans le quotidien "Le Journal" du 16 Septembre 1934. Il termine sa carrière en 1991 dans "La Voix du Nord" (en France) et dans "La Meuse" (en Belgique). Pour l'époque, c'est comique. Des petites bandes, des strips, bourrées d'un humour gentillet dont on sourit bien sans se casser la tête. Cette série, la principale de son auteur, m'a intéressé. J'y ai retrouvé la façon de travailler "à l'américaine". Chaque strip est une histoire, de 4 à 6 cases, à lui seul. Le découpage est précis, millimétré même, amenant à chaque fois une note d'humour -parfois très bonne- en fin de bande. Parlons-en, des bandes : un comptage en fait état de 13.311 ; dont un très grand nombre réalisées par Daix. Après la guerre, divers assistants reprendront le flambeau dont un certain Robert Velter (créateur de Spirou). Nimbus ?... J'aime bien. Une série au charme désuet, aux gags désarmants de simplicité, aux histoires limpides et claires. C'est vrai, ce n'est qu'une succession de vignettes sans aucune parole ; mais en réaliser autant sans se répéter tient vraiment de l'art créatif. Les albums : Hachette éditera 6 opus brochés, noir et blanc, de 1936 à 1939. Les éditions "Le Matin" (du nom du journal) éditerons un opus cartonné en 1943. Ces albums sont pour ainsi dire quasi introuvables. Heureusement : Futuropolis, dans sa collection Copyright, a édité un grand format, noir et blanc, qui présente une sorte de best-off des "années Nimbus" de 1934 à 1940. Nimbus ?... Une chouette série, désuète c'est vrai, mais magnifiquement représentative de la "pantomime" en Bd. Infos sur auteurs, parutions dans périodiques, etc... voir fenêtre "série".

18/11/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Mozart qu'on assassine
Mozart qu'on assassine

Cette BD est découpé en 6 chapitres (un par auteur). Chacun d’eux met en scène un passage de la vie de Mozart transposé de nos jours. Cela entraîne quelques situations invraisemblables et cocasses : Mozart avec son téléphone portable, Mozart traqué par un paparazzi, etc.…Si certains gags ou jeux de mots sont amusants, j’ai trouvé d’une manière générale que le niveau n’était pas excellent. Chaque auteur apporte son style et je suis loin d’avoir accroché sur tous. Je connaissais surtout Jul qui a signé le premier chapitre, tout a fait dans la lignée de ce qu’il fait habituellement et Charb, qui de la même façon a réussi a casé quelques merdes de chien dans le plus pur style de Maurice et Patapon. Le dessin oscille entre pas trop mal et plutôt médiocre. Au final cette BD est correcte, sans plus, et nous donne un petit 3/5. Je vous recommande plutôt de l’emprunter.

18/11/2006 (modifier)