Les derniers avis (47901 avis)

Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Mozart qu'on assassine
Mozart qu'on assassine

Cette BD est découpé en 6 chapitres (un par auteur). Chacun d’eux met en scène un passage de la vie de Mozart transposé de nos jours. Cela entraîne quelques situations invraisemblables et cocasses : Mozart avec son téléphone portable, Mozart traqué par un paparazzi, etc.…Si certains gags ou jeux de mots sont amusants, j’ai trouvé d’une manière générale que le niveau n’était pas excellent. Chaque auteur apporte son style et je suis loin d’avoir accroché sur tous. Je connaissais surtout Jul qui a signé le premier chapitre, tout a fait dans la lignée de ce qu’il fait habituellement et Charb, qui de la même façon a réussi a casé quelques merdes de chien dans le plus pur style de Maurice et Patapon. Le dessin oscille entre pas trop mal et plutôt médiocre. Au final cette BD est correcte, sans plus, et nous donne un petit 3/5. Je vous recommande plutôt de l’emprunter.

18/11/2006 (modifier)
Par narvik
Note: 3/5
Couverture de la série La Sirène des pompiers
La Sirène des pompiers

"La sirène des pompiers", c'est une bd simple, légère, fraîche, sans prises de têtes, mais avec tout de même un fond, une histoire, des dessins sympas et beaucoup d'humour. Alors comment réunir tout ça en un seul tome ? Eh bien ici, les auteurs développent une histoire qui touche un peu dans le fantastique pour les sirènes et un peu dans l'art pour la peinture, et surtout très divertissante. Pourtant, en relisant la bd, je me suis demandé s'il n'y avait pas une petite réflexion derrière. Le héros, un peintre qui colle toujours à la réalité, est ni plus ni moins un raté au début de l'histoire, et il nous paraît très sympathique. Avec la renommée qui suit ses peintures de sirènes, il nous paraît de moins en moins aimable au cours de l'histoire, si bien que toute la fin de la bd m'a un peu déplu. Moi qui ne suis d'habitude pas friand des "happy end", j'aurais bien aimé en voir un à cette histoire...

17/11/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5
Couverture de la série Atalante - La Légende
Atalante - La Légende

Atalante pour ce qui est des trois premiers tomes collent plutôt pas mal à l'histoire des argonautes. Alors dire que Crisse fait durer exprès l'histoire afin de rajouter des tomes inutiles… Renseignez vous et vous verrez que dans la mythologie, L'île de Lemnos et l'île de Samothrace sont bien les deux premières escales des Argonautes. Vous verrez que Chiron a bien été le précepteur de Jason. Que tout ce qui est raconté n'est finalement pas tiré de l'imagination de Crisse, et c'est peut être tout ce que l'on peut reprocher à Crisse. Même le fait qu'Atalante soit la seule femme à accompagner Jason est vraie. C'est tiré de la version Arcadienne de la Mythologie Grecque. Arrêtons de blâmer Crisse pour le scénario. Si vous n'aimez pas la Mythologie, ce n'est pas à lui qu'il faut vous en prendre. Après, ce que l'on peut peu être reprocher, c'est... Je ne sais pas quoi. Le premier tome je l'ai trouvé vivant, rythmé, il met bien en place tous les protagonistes. On découvre le destin d'Atalante et de Jason, leur malédiction familiale... La forêt du pélion et ses habitants fabuleux ! Les dessins de Crisse sont du pur Crisse ! Moi j'aime ces formes rebondies. Les femmes sont belles (pas disproportionnées comme je l'entends souvent ; y aurait il des jaloux(ses) dans la salle), les hommes sont musclés... Les couleurs sont vives, contrastées. Ca fait un album lumineux. Crisse réussi à placer des pointes d'humour plus ou moins utiles et qui j'avoue m'énervent parfois, mais me font sourire le plus souvent. Bref, vous l'aurez compris, pour ceux qui veulent une BD pas prise de tête afin de découvrir le périple des argonautes dans la bonne humeur, cette BD est faite pour eux (et pour moi) ! Le tome 2 tend à présenter effectivement moins de rythme que le premier. Parti pris peut être discutable de faire un album par aventure des argonautes ? Je ne crois pas, plus court aurait été trop court. Pour le tome 3, les couleurs sont moins flashy, plus sobres ça va plaire à un grand nombre de personnes ça. En même temps ça donne un petit air plus sérieux à la BD. Je regrette presque. Mais l’histoire, quant à elle, qui nous avait déçu par sa longueur dans Nausicaa décolle ici. Plus de rythme, plus d’action un meilleur découpage où les personnages annexes à Atalante sont mis en valeurs. C’est très bien tout ça. Héraclès devient attachant, cet espèce de balourd impatient avec sa massue. Le coup du sphinx est totalement surnaturel et m’a bien fait sourire (je ne rigole jamais en lisant une BD, mon ego en prendrait un coup). L’arrivée de Niké, la créature mi homme mi chèvre m’a moyennement convaincu. Mais c’est typique à Crisse d’adjoindre un compagnon distrayant à son héro, parce que Pyros jusque là passait plutôt inaperçu. L’humour à deux balles, fallait oser, Crisse l’a fait. On accepte ou pas, moi je fais régulièrement pire, donc je ne dis rien ! Bref, la série a des hauts et des bas, mais ce que je regrette le plus c'est de voir qu'une fois de plus Crisse se fout de notre gueule en faisant tarder autant la sortie du 4ème tome...Après Kookaburra où je ne compte plus le nombre d'années pendant lesquelles nous avons attendus le 4ème tome, là, il semblerait bien que Crisse nous refasse la même. Dommage, mais je crois que la prochaine avant d'acheter une série de Crisse, j'attendrai quelle soit finie !

17/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Coincoin l'homme manchot empereur
Coincoin l'homme manchot empereur

Tout comme cac, je ne connaissais Bouzard que de réputation avant d’entamer la lecture de cet album. De lui, j’avais déjà feuilleté plusieurs bds, attiré par son graphisme particulier, un peu "crade" et qui donne dans la mouvance des auteurs de nouvelle génération à tendance indépendant. D’habitude, je ne suis pas amateur d’un humour à la "fluide glacial" avec quelques relents de vulgarité. Toutefois, même si Bouzard s’en rapproche un peu, on sent que ce n’est pas d’une gratuité bête et méchante. Le ton décalé est parfaitement assumé par l’auteur qui ne laisse aucune place à quelque ambiguïté que ce soit. Même si on se trouve en Antarctique, l’humour de Bouzard ne laisse pas le lecteur de glace. Oh, ce n’est pas la franche rigolade, non. Mais cela reste assez divertissant avec ce fameux Coincoin un peu concon sur les bords (de la banquise). L’album est découpé en chapitres publiés alors dans la revue Psikopat. Toutefois, les dernières planches ont été rajoutées par l’auteur pour ponctuer cette histoire. Bref, un bon petit délire à lire !

17/11/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série La Mémoire dans les poches
La Mémoire dans les poches

L’histoire racontée par ce petit vieux, Sidoine Letignal, est un peu surprenante au début. On à l’impression d’avoir à faire à un homme qui a perdu la tête. Mais en fait non, cet homme nous raconte simplement une tranche de vie, l’histoire de son quartier. Le rythme est assez lent et les petits détails sont nombreux. C’est une BD plaisante à lire, je ne suis pas resté insensible à l’histoire, mais je ne peux pas dire que j’ai été touché et encore moins ému. Le dessin est pas mal mais je ne suis pas tombé sous le charme du coup de crayon de Le Roux. J’ai trouvé que sur certaines planches c’était assez quelconque, peut être à cause des couleurs ? J’ai passé un bon moment, je me suis pas mal demandé ou tout ça allait mener…jusqu’à une fin troublante, qui donne vraiment envie de lire la suite.

17/11/2006 (modifier)
Couverture de la série Adler
Adler

Bien que les intrigues en elle-même soient très classiques et plutôt manichéennes, elles sont cependant très bien menées, assumées, et les personnages sont incarnés de façon attachante, avec un trait sympathique, style ligne claire "moderne". L'aventure et le dépaysement sont assurés, avec un peu de réflexion et de surnaturel au passage. Triste nouvelle donc de savoir qu'il n'y aura jamais de suite, le décès surprenant de l'auteur mettant un terme à l'aviateur allemand...

17/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Spooky
Spooky

Hé hé hé !... Que voilà un "vieux machin" complètement fou. Curieux aussi, ses débuts : Spooky a l'art de mettre un sacré foutoir dans la brigade de pompiers où oeuvre Popol. Mais ces deux "héros" ont chacun leur propre édition séparée. Popol et Spooky débutent leur histoire dès le 10 Mars 1935 dans le Chicago Tribune. Ils y "mettront le feu" jusqu'en 1973 ; année où leur créateur prend sa retraite. D'un côté : les strips qui mettent en scène Popol ; de l'autre, des strips qui mettent Spooky en vedette. Gag : les histoires s'interfèrent et l'on peut passer d'un strip à l'autre ! Les histoires ?... C'est du n'importe quoi fait d'un humour de haute voltige. Les gags, les situations sont réellement burlesques, tellement "hénaurmes" que c'en est parfois un maelström vraiment hystérique. Holman a l'art de meubler ses cases avec des éléments incongrus, de faire parler des intervenants à l'aide de panneaux agités (procédé utilisé par Tex Avery dans ses dessins animés du plus pur loufoque). Je ne possède pas ZE album de Spooky, mais me marre toujours lorsque je relis occasionnellement mes vieux hebdos "L'Epatant" des années 1937 à 1939. Et c'est déjà en couleurs (plutôt rare pour l'époque !). Spooky ?... Je pense que c'est totalement oublié, comme peut l'être Popol. Mais ça a existé. Et c'est un véritable bond en absurdie. Un cocktail détonnant de Laurel et Hardy, des Marx Brothers et de Benny Hill réunis. Pour le meilleur et pour le rire ! Complètement fou ! L'album : Je ne le possède pas (grr!...) Il s'agit d'un petit opus cartonné, édité par Futuropolis 1986, dans la "collection x" (?), format à l'italienne, numéroté "26". Jamais trouvé malgré mes recherches !. (Notez que je m'en suis fait un en photocopiant les pages de l'Epatant et en les reliant !). Infos pour parutions hebdos en France et notes auteur : voir fenêtre "série".

17/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Adler
Adler

Adler fait son apparition dans l'hebdo Tintin N° 46, 40ème année, du 12 Novembre 1985. Adler ?... Une bonne série qui -au départ- fait penser aux débuts de la reconversion de Buck Danny (démobilisé, lui aussi va travailler dans le privé) ; sauf qu'ici Adler déserte de l'aviation allemande en pleine guerre. Adler ?... Il va me balader dans de nombreux points de la planète. Ce n'est pas un super-héros comme on pourrait le concevoir. Non ; c'est un homme, avec ses doutes, ses joies, ses peines mais qui - ayant créé sa petite compagnie d'aviation- va devoir surmonter cet état d'être "normal" pour survivre aux dramatiques aventures dans lesquelles il va se trouver mêlé. Les scénarios ?... Bien linéaires, solides, construits pour une lecture attentive mais plaisante. Le dessin ?... Là, j'avoue que c'est "joli" ; un style qui -parfois- m'a fait penser à du Hermann ; nonobstant le fait que Sterne -au fil des opus- va affermir son graphisme dans une sorte de "ligne claire" bien nette, lisible, détaillée. La série ?... Plaisante, attractive ; Sterne entraînant le lecteur dans des aventures à bonne intensité dramatique même si -de temps en temps- elles ont un lointain air de déjà vu/déjà lu. Les albums : 10 opus cartonnés, édités depuis 1987 par "Le lombard" + une rareté (je ne l'ai pas) : un broché, tiré à 500 exemplaires en Suisse, de 1998 (Noël en Malaisie). Je ne "pointe" pas cet opus dans la série. In fine : je ne pense pas que l'on verra encore ce personnage voler dans les airs. René Sterne (en réalité René Van Pyperzeele -né à Jemappes/Belgique- le 25 Août 1952-) est décédé le 15 Novembre 2006. René Sterne n'est connu que pour cette série, qu'il "tenait" bien. Il était attendu comme futur dessinateur du nouveau Blake et Mortimer. Tout comme Jacques Brel, je suppose qu'il va maintenant reposer sur son île où il vivait et que là-haut, dans les airs, les sternes -ces mouettes rieuses- ont un nouveau compagnon...

17/11/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Girls
Girls

J’ai très longtemps hésité avant d’acheter Girls. L’avis de JJJ ci dessous me donnait vraiment envie, mais mon libraire qui est de bon conseil en général, ne me le recommandait pas vraiment. Au vu des autres avis enthousiastes, j’ai finalement acheté et lu Girls. Au premier abord le dessin m’attire, j’aime bien ce style où les traits sont bien nets, et le coté informatique ne me dérange pas. Mais il faut quand même reconnaître qu’ici on frôle l’overdose de Photoshop, c’est simple il n’y a pas une page sans un effet de flou. L’intrigue est assez sympa, on peut effectivement la rapprocher d’un roman de Stephen King : la petite ville paumée des Etats-Unis, les habitants tous plus caricaturaux les uns que les autres, une nuit d’orage et hop on vire dans le fantastique… C’est sympa, mais je m’attendais à quelque chose de bien plus captivant. Je reprocherais également le trop grand nombre de personnages. On n’a pas le temps d’apprendre à les connaître et leurs psychologies ne sont pas du tout assez travaillées. Ils sont trop stéréotypés et ils débarquent à tour de rôle quand l’histoire en a besoin : le fermier péquenot, l’étrangère de passage dans la ville, les jeunes fumeurs de crack scotchés à leur console de jeux vidéos, le petit flic, etc.…. Une BD pas désagréable, mais pas incontournable non plus. J’hésite à en conseiller l’achat, j’ai peur de me lasser si la série se prolonge trop.

17/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Les Minettos Desperados
Les Minettos Desperados

Avec les Minettos, j’ai un peu l’impression de retrouver l’univers si particulier d’Anita Bomba transposé ici au Far West. Ou bien est-ce plutôt l’inverse vu que Anita lui est postérieure ? Trois femmes outlaws au caractère bien trempé sont au centre de ces histoires. Berthalou, La Chtouille, et la petite Razorblade forment la fameuse bande des Minettos qui relègue Calamity Jane au rang des repriseuses de chaussettes et face à qui les Dalton sont considérés comme des enfants de cœur. Bref, ce trio infernal, qui n’est pas à leur premier mauvais coup, est poursuivi sans relâche par la pire chasseuse de prime qu’ait connu le Far West : Anastasia Fokoff. Cette femme accompagnée par Fifille, sa hyène hilarante, sillonne les contrées dans son side-car. Son caractère bien déterminé et sa physionomie ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le policier poursuivant Anita. Il est un fait : j’apprécie beaucoup le trait de Cromwell,vif et spontané, un peu dans la lignée d’un Conrad et Cie. De son côté, Riff propose des récits bruts qui ne font pas dans la dentelle. C’est clair, les Minettos ne sont pas là pour amuser la galerie et mieux vaut ne pas trop les chatouiller car elles ont la gâchette facile. D’ailleurs, l’entente entre elles n’est pas toujours au beau fixe. Si ces trois tomes peuvent se suffire, une suite aurait toutefois été la bienvenue. Gageons qu’après la reprise de Anita Bomba, Cromwell s’attachera à poursuivre les aventures des Minettos.

17/11/2006 (modifier)