Ma note exacte serait plutôt de 2,5. Mais je surnote pour témoigner du capital sympathie de cet album. Car il s'agit là plus ou moins d'un ensemble de chroniques sur les à-côtés de la vie de Menu, qui a longtemps été le secrétaire de l'Association. Livret de phamille raconte sa rencontre avec Valérie, ses relations avec ses filles, ses interrogations en rapport (ou non) avec sa famille... Du déjà-vu, et puis c'est un peu bizarre : Valérie est constamment enceinte dans ces histoires, et jean-Christophe passe le plus clair de son temps à Paris, alors que ses "phemme et enphants" sont à Saint-Vaast, dans la Manche...
C'est très inégal, le dessin ne dépasse pas souvent le cap de l'ébauche oubapienne. Mais la spontanéité, la fraîcheur sont presque toujours au rendez-vous. Et puis, j'ai bien ri à la lecture de certains passages, je l'avoue.
Comme dit ci-dessous, cette BD est résolument destinée aux enfants.
En tant qu'adulte, je l'ai trouvée plutôt jolie mais je n'ai guère été captivé. C'est mignon, c'est frais, c'est... bien pour les enfants.
Pour un adulte, par contre, je n'ai pas trouvé ça drôle, ni très original dans le récit. Quelques petites idées par-ci par-là, mais rien de bien transcendant.
Alors, oui pour un enfant, non pour un adulte.
Cette série fait partie de celles (pas si nombreuses) qui m'ont surpris. Agréablement, j'entends. Oui, c'est un shonen. Oui, le sujet ne donne pas forcément envie d'ouvrir le premier tome. Oui, le dessin est assez souvent caricatural et manque parfois de dynamisme. Oui, c'est parfois vaguement ridicule, avec le chien tout rapiécé de partout, le personnage de Ryûsuké qui fait très mauvais garçon et surtout très crâneur. Oui, il y a 20 tomes au Japon, c'est pas fini et on peut craindre la série à rallonge.
Mais que voulez-vous... Le premier tome est malgré tout très agréable à lire. On se prend souvent à sourire, et on a envie de lire la suite. Le tome 2 confirme d'ailleurs pleinement cette impression. Les personnages se croisent, les situations évoluent, Yukio grandit, se construit, et la fascination dure.
Donc voilà. Une série pas attirante au premier abord, mais finalement très prenante... avis plus détaillé au tome 20. ;)
Tome 2 idem tome 1. Par contre le tome 3 marque une rupture. L'histoire s'embourbe complètement et donne l'impression de ne plus aller nulle part, les personnages perdent leur charisme, bref il est loin d'être passionnant. Un faux pas ?
Note approximative : 2.5/5
Quel dommage : cette série commençait d'une manière qui pouvait vraiment me plaire.
Déjà le dessin, aussi bien celui de Rouge que celui de Tarral qui le remplace dès le tome 2, est tout à fait correct. Il n'est pas exempt de fautes parfois bien inesthétiques (erreurs de perspective, anatomies discordantes, etc...) mais globalement je trouve le résultat plutôt joli à regarder et à lire. De même les couleurs sont plutôt pas mal.
Mais ce qui m'a surtout plu, c'est le décor de cette série. Une série portant sur le mythe du Roi Arthur et de ses chevaliers, c'est plutôt courant, non ? Oui mais pas de la manière dont il est traité ici.
Les Héros Cavaliers inscrit ici la légende dans son contexte historique exacte et complexe. Point de Camelot, de Morgane la fée, de beaux chevaliers en armure étincelante, ici on pourrait vraiment croire que ce qu'on lit n'est que la pure réalité historique. L'Angleterre y subit encore les dernières influences de l'Empire Romain désagrégé, les chevaliers sont à peine plus civilisés que des barbares brutaux, leurs armures sont des mélanges entre les tenues de soldats romains et les peaux de bêtes des pictes, le Roi Arthur n'est qu'un chef de guerre plus ou moins influent... Tout ici est réaliste et permet de voir le Mythe Arthurien sous un œil qui m'est personnellement nouveau et que j'ai beaucoup apprécié. Seule part de magie (non négligeable), Merlin, en grand druide maîtrisant les éléments et l'omniscience à la façon du Leonard Langue-Agile des 7 Vies de l'Epervier (Cothias aime décidément avoir un tel élément dans ses récits).
Les trois premiers tomes m'ont plutôt bien accroché pour les raisons que je cite ci-dessus. Même si le personnage de Perceval, adolescent ignorant, instinctif, brutal et sans gêne, est loin d'être attachant à mon goût, je trouvais qu'avec un tel décor, de tels personnages, l'histoire pouvait très bien tourner.
Mais j'ai vraiment décroché avec le tome 4 (le passage avec les dinosaures, très peu pour moi). A partir de ce moment là, les défauts de cette série me sont vraiment apparus. La narration est plutôt confuse, il est difficile de trouver un fil conducteur dans cette histoire qui part à droite à gauche sans qu'on sache bien où l'auteur veut en venir. Nombre d'épisodes de cette petite saga sont sans intérêt tandis que j'aurais aimé en voir d'autres plus approfondis. Et puis surtout, le tome 6 termine la série un peu en queue de poisson, avec un petit délire de nouveau sans grand intérêt et une morale un peu philosophique, un peu druidique, dont je me serais passé. En gros, toute cette série ne mène à rien à mes yeux. Tout se termine sans qu'il ne se soit passé quelque chose de vraiment captivant et c'est plutôt frustrant.
Reste donc ce décor Arthurien-Historique très sympa et instructif, le dessin correct et... et l'impression qu'il y aurait quelque chose de très bon qui aurait pu en sortir, hélas.
Face de lune, personnellement, j’ai trouvé ça très dur. Les thèmes abordés par la bd ne sont pas légers (dictature, manipulation des masses, religion, folie), le tout dans le contexte surréaliste d’un microcosme retranché du monde extérieur (si ce n’est pour leur alimentation).
La façon dont c’est abordé peut paraître dérisoire. Une dictature dont l’emblème est l’œuf, une population dont le rythme de vie est dicté par l’arrivée régulière d’une vague énorme recouvrant complètement la ville. Mais voir dans cette bd toutes ces populations qui s’affrontent sous le couvert du pouvoir et de la religion, le tout dans une décadence totale, c’est percutant et dérangeant.
Et je trouve que le dessin, même si ce n’est pas le style que je préfère, met parfaitement en avant cette ambiance d’aliénation et politiquement glauque.
Quand au scénario, difficile à dire, en fait sans avoir la fin. Pour l’instant c’est bien mené, les motivations et les comportements déviants de chacun des «peuples » est habilement expliqué et rendu. J’ai lu ça avec un certain entrain mais en fait je ne vois pas trop ou ça va.
Par exemple, le mystère sur Face de Lune (le personnage) après 4 tomes est encore total et ça me gène un peu, du coup, j’ai un peu l’impression qu’il est la solution de facilité pour tirer le scénario d’une impasse.
La fin du tome 4 marquant un net changement sur la plaque tournante des pouvoirs en place sur l’île, j’attends le tome 5 qui, du coup, m’apportera peut être des réponses aux questions que je me pose.
J'ai pas mal aimé ce "truc" (c'est tellement inclassable...), pourtant je ne suis pas adepte du genre "qui fait vraiment peur". Je trouve que les tomes sont de mieux en mieux et j'aime beaucoup les dessins. Le scénario est cohérent, c'est-à-dire tout le temps poussé à l'extrême tout en restant "plausible"... Les dessins sont soignés et plutôt jolis.
J'ai moins aimé les personnages qui sont un peu trop manuchéens, surtout en ce qui concerne les deux protagonistes. Par contre, certains personnages sont intéressants et j'ai bien aimé le passage des "escargots"...
Pour tout dire, je n'aime pas du tout ce genre mais là c'était une bonne surprise et je me rends compte que ce manga m'a beaucoup plus marqué que ce que je pensais en le fermant.
Pour l'achat, il faut que l'acheteur sache ce qu'il achète...
Si vous avez lu le livre (le même titre de Michel Picouly), et que vous l'avez aimé, vous apprécierez la BD.
Les personnages sont sympathiques, le décor et l'ambiance sont sympas, bien qu'anachroniques.
Les dialogues sont vraiment plaisants et les dessins sont bien prenants.
Par contre l'histoire, on n'aime ou on n'aime pas, moi j'aime moyen... C'était déjà le cas pour le bouquin par lequel j'ai commencé. Mais c'est sympa de lire les deux, d'où mon conseil d'achat. A noter que le bouquin se trouve dans la collection librio...
Comme cela a déjà été dit plus haut, "Gen d'Hiroshima" est avant tout une bd témoignage sur une des pires pages de l'histoire de l'humanité. On suit de façon poignante l'horreur qui suit la destruction d'une ville entière, l'incompréhenssion des victimes, l'attitude du pouvoir...
Je pense que c'est à lire absolument, au même titre que Maus.
Mais je dois dire aussi que si cette oeuvre est autobiographique, ce qui lui donne toute sa crédibilité, elle est beaucoup moins bien construite que celle de Spiegelmann. Ici la narration n'est pas sans rappeler le style "zola", avec beaucoup de larmes, d'expressions exagérées, de rixes et de bagarres où les protagonistes s'envoient des claques monumentales, beaucoup de planches redondantes, d'explications superflues, etc. C'est surtout gênant dans le premier tome. Ensuite, l'Histoire prend largement le pas sur ces imperfections.
Si vous tombez dessus, lisez le, c'est quand même très fort.
Que voilà un bon premier tome ! Oui, moi je suis convaincue : c'est vraiment pas mal...
Les graphismes sont tout en rondeur, je trouve ce style assez original. Original, c'est le mot. Il y a pas mal de détails. On sent le dessin encore jeune et pas au top (quelques petites erreurs), mais il y a de la personnalité et du style, et ça j'aime ! C'est très agréable à regarder en plus.
Marko a la maîtrise de son univers, et cela se voit ! Il fait également les couleurs, sympathiques au demeurant C'est assez cloré sans flasher ...
L'histoire est déjantée, c'est bien marrant parfois, et toujours distrayant. Ce premier tome introducteur plante le décor, on suit le héros dans les rues d'Astaris, on nous présente les personnages de manière inventive et c'est très plaisant. Franchement on pourrait trouver ça long, chiant, bah il n'en est rien, c'est très agréable ! L'équipe des deux flics est somme toute assez banale puisque c'est le type qui a roulé sa bosse avec le bleu fraîchement diplomé... Et pourtant même si c'est du déjà vu, ça marche ! Tout est bien traité, donc ça passe.
En fait, le tour de force de cet album, c'est d'avoir un côté réchauffé ou peu inventif à première vue (ce qui ne plaide pas en sa faveur en plus), et puis, si on y regarde de plus près, de nous montrer que ce n'est pas sisimple. C'est plus fouillé que ça en a l'air, que ce soit pour les dessins ou l'histoire, et c'est ça qui m'a bien plu en vérité.
On a beaucoup de plaisir à la lecture de ce tome et c'est avec impatience que j'attends de pouvoir lire le second(déjà paru)
C'est vrai que le dessin est plutôt intéressant et donne réellement envie de lire la BD, mais le scénario n'est pas à la hauteur du dessin...
Ce T1 de "Dontar" n'est pas un mauvais premier album, mais il lui manque une grosse dose d'originalité, ce qui m'a donné l'impression de relire une BD lue il y a longtemps et dont je n'ai plus beaucoup de souvenirs. Heureusement, c'est plutôt bien écrit et la lecteur se révèle assez facile et agréable.
C'est dommage, parce que le dessin mérite vraiment le détour.
(Et on peut aussi regretter que Paquet ait inversé 2 bulles en début d'album. Ce n'est pas important, mais ça ne fait pas très sérieux...)
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Livret de phamille
Ma note exacte serait plutôt de 2,5. Mais je surnote pour témoigner du capital sympathie de cet album. Car il s'agit là plus ou moins d'un ensemble de chroniques sur les à-côtés de la vie de Menu, qui a longtemps été le secrétaire de l'Association. Livret de phamille raconte sa rencontre avec Valérie, ses relations avec ses filles, ses interrogations en rapport (ou non) avec sa famille... Du déjà-vu, et puis c'est un peu bizarre : Valérie est constamment enceinte dans ces histoires, et jean-Christophe passe le plus clair de son temps à Paris, alors que ses "phemme et enphants" sont à Saint-Vaast, dans la Manche... C'est très inégal, le dessin ne dépasse pas souvent le cap de l'ébauche oubapienne. Mais la spontanéité, la fraîcheur sont presque toujours au rendez-vous. Et puis, j'ai bien ri à la lecture de certains passages, je l'avoue.
Petit Père Noël
Comme dit ci-dessous, cette BD est résolument destinée aux enfants. En tant qu'adulte, je l'ai trouvée plutôt jolie mais je n'ai guère été captivé. C'est mignon, c'est frais, c'est... bien pour les enfants. Pour un adulte, par contre, je n'ai pas trouvé ça drôle, ni très original dans le récit. Quelques petites idées par-ci par-là, mais rien de bien transcendant. Alors, oui pour un enfant, non pour un adulte.
Beck
Cette série fait partie de celles (pas si nombreuses) qui m'ont surpris. Agréablement, j'entends. Oui, c'est un shonen. Oui, le sujet ne donne pas forcément envie d'ouvrir le premier tome. Oui, le dessin est assez souvent caricatural et manque parfois de dynamisme. Oui, c'est parfois vaguement ridicule, avec le chien tout rapiécé de partout, le personnage de Ryûsuké qui fait très mauvais garçon et surtout très crâneur. Oui, il y a 20 tomes au Japon, c'est pas fini et on peut craindre la série à rallonge. Mais que voulez-vous... Le premier tome est malgré tout très agréable à lire. On se prend souvent à sourire, et on a envie de lire la suite. Le tome 2 confirme d'ailleurs pleinement cette impression. Les personnages se croisent, les situations évoluent, Yukio grandit, se construit, et la fascination dure. Donc voilà. Une série pas attirante au premier abord, mais finalement très prenante... avis plus détaillé au tome 20. ;) Tome 2 idem tome 1. Par contre le tome 3 marque une rupture. L'histoire s'embourbe complètement et donne l'impression de ne plus aller nulle part, les personnages perdent leur charisme, bref il est loin d'être passionnant. Un faux pas ?
Les Héros Cavaliers
Note approximative : 2.5/5 Quel dommage : cette série commençait d'une manière qui pouvait vraiment me plaire. Déjà le dessin, aussi bien celui de Rouge que celui de Tarral qui le remplace dès le tome 2, est tout à fait correct. Il n'est pas exempt de fautes parfois bien inesthétiques (erreurs de perspective, anatomies discordantes, etc...) mais globalement je trouve le résultat plutôt joli à regarder et à lire. De même les couleurs sont plutôt pas mal. Mais ce qui m'a surtout plu, c'est le décor de cette série. Une série portant sur le mythe du Roi Arthur et de ses chevaliers, c'est plutôt courant, non ? Oui mais pas de la manière dont il est traité ici. Les Héros Cavaliers inscrit ici la légende dans son contexte historique exacte et complexe. Point de Camelot, de Morgane la fée, de beaux chevaliers en armure étincelante, ici on pourrait vraiment croire que ce qu'on lit n'est que la pure réalité historique. L'Angleterre y subit encore les dernières influences de l'Empire Romain désagrégé, les chevaliers sont à peine plus civilisés que des barbares brutaux, leurs armures sont des mélanges entre les tenues de soldats romains et les peaux de bêtes des pictes, le Roi Arthur n'est qu'un chef de guerre plus ou moins influent... Tout ici est réaliste et permet de voir le Mythe Arthurien sous un œil qui m'est personnellement nouveau et que j'ai beaucoup apprécié. Seule part de magie (non négligeable), Merlin, en grand druide maîtrisant les éléments et l'omniscience à la façon du Leonard Langue-Agile des 7 Vies de l'Epervier (Cothias aime décidément avoir un tel élément dans ses récits). Les trois premiers tomes m'ont plutôt bien accroché pour les raisons que je cite ci-dessus. Même si le personnage de Perceval, adolescent ignorant, instinctif, brutal et sans gêne, est loin d'être attachant à mon goût, je trouvais qu'avec un tel décor, de tels personnages, l'histoire pouvait très bien tourner. Mais j'ai vraiment décroché avec le tome 4 (le passage avec les dinosaures, très peu pour moi). A partir de ce moment là, les défauts de cette série me sont vraiment apparus. La narration est plutôt confuse, il est difficile de trouver un fil conducteur dans cette histoire qui part à droite à gauche sans qu'on sache bien où l'auteur veut en venir. Nombre d'épisodes de cette petite saga sont sans intérêt tandis que j'aurais aimé en voir d'autres plus approfondis. Et puis surtout, le tome 6 termine la série un peu en queue de poisson, avec un petit délire de nouveau sans grand intérêt et une morale un peu philosophique, un peu druidique, dont je me serais passé. En gros, toute cette série ne mène à rien à mes yeux. Tout se termine sans qu'il ne se soit passé quelque chose de vraiment captivant et c'est plutôt frustrant. Reste donc ce décor Arthurien-Historique très sympa et instructif, le dessin correct et... et l'impression qu'il y aurait quelque chose de très bon qui aurait pu en sortir, hélas.
Face de Lune
Face de lune, personnellement, j’ai trouvé ça très dur. Les thèmes abordés par la bd ne sont pas légers (dictature, manipulation des masses, religion, folie), le tout dans le contexte surréaliste d’un microcosme retranché du monde extérieur (si ce n’est pour leur alimentation). La façon dont c’est abordé peut paraître dérisoire. Une dictature dont l’emblème est l’œuf, une population dont le rythme de vie est dicté par l’arrivée régulière d’une vague énorme recouvrant complètement la ville. Mais voir dans cette bd toutes ces populations qui s’affrontent sous le couvert du pouvoir et de la religion, le tout dans une décadence totale, c’est percutant et dérangeant. Et je trouve que le dessin, même si ce n’est pas le style que je préfère, met parfaitement en avant cette ambiance d’aliénation et politiquement glauque. Quand au scénario, difficile à dire, en fait sans avoir la fin. Pour l’instant c’est bien mené, les motivations et les comportements déviants de chacun des «peuples » est habilement expliqué et rendu. J’ai lu ça avec un certain entrain mais en fait je ne vois pas trop ou ça va. Par exemple, le mystère sur Face de Lune (le personnage) après 4 tomes est encore total et ça me gène un peu, du coup, j’ai un peu l’impression qu’il est la solution de facilité pour tirer le scénario d’une impasse. La fin du tome 4 marquant un net changement sur la plaque tournante des pouvoirs en place sur l’île, j’attends le tome 5 qui, du coup, m’apportera peut être des réponses aux questions que je me pose.
Spirale
J'ai pas mal aimé ce "truc" (c'est tellement inclassable...), pourtant je ne suis pas adepte du genre "qui fait vraiment peur". Je trouve que les tomes sont de mieux en mieux et j'aime beaucoup les dessins. Le scénario est cohérent, c'est-à-dire tout le temps poussé à l'extrême tout en restant "plausible"... Les dessins sont soignés et plutôt jolis. J'ai moins aimé les personnages qui sont un peu trop manuchéens, surtout en ce qui concerne les deux protagonistes. Par contre, certains personnages sont intéressants et j'ai bien aimé le passage des "escargots"... Pour tout dire, je n'aime pas du tout ce genre mais là c'était une bonne surprise et je me rends compte que ce manga m'a beaucoup plus marqué que ce que je pensais en le fermant. Pour l'achat, il faut que l'acheteur sache ce qu'il achète...
Tête de Nègre
Si vous avez lu le livre (le même titre de Michel Picouly), et que vous l'avez aimé, vous apprécierez la BD. Les personnages sont sympathiques, le décor et l'ambiance sont sympas, bien qu'anachroniques. Les dialogues sont vraiment plaisants et les dessins sont bien prenants. Par contre l'histoire, on n'aime ou on n'aime pas, moi j'aime moyen... C'était déjà le cas pour le bouquin par lequel j'ai commencé. Mais c'est sympa de lire les deux, d'où mon conseil d'achat. A noter que le bouquin se trouve dans la collection librio...
Gen d'Hiroshima
Comme cela a déjà été dit plus haut, "Gen d'Hiroshima" est avant tout une bd témoignage sur une des pires pages de l'histoire de l'humanité. On suit de façon poignante l'horreur qui suit la destruction d'une ville entière, l'incompréhenssion des victimes, l'attitude du pouvoir... Je pense que c'est à lire absolument, au même titre que Maus. Mais je dois dire aussi que si cette oeuvre est autobiographique, ce qui lui donne toute sa crédibilité, elle est beaucoup moins bien construite que celle de Spiegelmann. Ici la narration n'est pas sans rappeler le style "zola", avec beaucoup de larmes, d'expressions exagérées, de rixes et de bagarres où les protagonistes s'envoient des claques monumentales, beaucoup de planches redondantes, d'explications superflues, etc. C'est surtout gênant dans le premier tome. Ensuite, l'Histoire prend largement le pas sur ces imperfections. Si vous tombez dessus, lisez le, c'est quand même très fort.
Agence Barbare
Que voilà un bon premier tome ! Oui, moi je suis convaincue : c'est vraiment pas mal... Les graphismes sont tout en rondeur, je trouve ce style assez original. Original, c'est le mot. Il y a pas mal de détails. On sent le dessin encore jeune et pas au top (quelques petites erreurs), mais il y a de la personnalité et du style, et ça j'aime ! C'est très agréable à regarder en plus. Marko a la maîtrise de son univers, et cela se voit ! Il fait également les couleurs, sympathiques au demeurant C'est assez cloré sans flasher ... L'histoire est déjantée, c'est bien marrant parfois, et toujours distrayant. Ce premier tome introducteur plante le décor, on suit le héros dans les rues d'Astaris, on nous présente les personnages de manière inventive et c'est très plaisant. Franchement on pourrait trouver ça long, chiant, bah il n'en est rien, c'est très agréable ! L'équipe des deux flics est somme toute assez banale puisque c'est le type qui a roulé sa bosse avec le bleu fraîchement diplomé... Et pourtant même si c'est du déjà vu, ça marche ! Tout est bien traité, donc ça passe. En fait, le tour de force de cet album, c'est d'avoir un côté réchauffé ou peu inventif à première vue (ce qui ne plaide pas en sa faveur en plus), et puis, si on y regarde de plus près, de nous montrer que ce n'est pas sisimple. C'est plus fouillé que ça en a l'air, que ce soit pour les dessins ou l'histoire, et c'est ça qui m'a bien plu en vérité. On a beaucoup de plaisir à la lecture de ce tome et c'est avec impatience que j'attends de pouvoir lire le second(déjà paru)
Dontar
C'est vrai que le dessin est plutôt intéressant et donne réellement envie de lire la BD, mais le scénario n'est pas à la hauteur du dessin... Ce T1 de "Dontar" n'est pas un mauvais premier album, mais il lui manque une grosse dose d'originalité, ce qui m'a donné l'impression de relire une BD lue il y a longtemps et dont je n'ai plus beaucoup de souvenirs. Heureusement, c'est plutôt bien écrit et la lecteur se révèle assez facile et agréable. C'est dommage, parce que le dessin mérite vraiment le détour. (Et on peut aussi regretter que Paquet ait inversé 2 bulles en début d'album. Ce n'est pas important, mais ça ne fait pas très sérieux...)