Les derniers avis (47936 avis)

Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Travis
Travis

"Travis" est pour l’instant composé de 2 cycles et il me semble difficile de lire l’un sans lire l’autre tant la fin du premier cycle est ouverte. C’est tout à fait le genre de série d’action que j’apprécie, et j’ai effectivement passé un très bon moment. Ce 3/5 est un peu sévère donc, mais on frôle vraiment le 4. Disons que c’est franchement pas mal et qu’une relecture ultérieure reverra sans doute la note à la hausse. Le dessin me plaît bien, même si il manque un petit peu de précision à mon goût. Les couleurs sont bien adaptées et certaines vues de l’espace sont remarquables. L’histoire est plutôt prenante, même si j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. J’ai commencé à être vraiment captivé seulement à partir du 3ème tome. J’ai quand même eu parfois du mal à cerner les motivations de certains personnages et même tout simplement les enjeux liés à certains points de l’intrigue. Enfin c’est un détail, j’ai passé un très bon moment et je recommande cette BD à tous les amateurs d’action et/ou de SF.

30/04/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Gintama
Gintama

Etrange série. "Gintama" oscille entre plusieurs genres : anticipation, planet fantasy, récit de samouraïs... Et bien sûr l'époque est indéterminée : futur, avec des morceaux médiévaux dedans. Et puis les titres des chapitres sont... inhabituels : "Quelqu'un qui a les cheveux naturellement ondulés ne peut pas être mauvais !" ; "le magazine Jump paraît parfois le samedi ; soyons donc attentifs", ou encore "Même quand tu seras devenu un papy, fais-toi des amis tels que vous puissiez vous appeler par vos surnoms". Ca a l'air déjanté comme ça, mais ça l'est vraiment ! Le manga oscille donc entre plusieurs genres, on ne sait pas encore qui sera réellement le héros du manga, même si Gin tient la corde. C'est un truc assez inracontable, mais qui tient quand même plus ou moins la route, grâce au talent graphique de Sorachi, qui même s'il n'est pas un foudre de guerre, se débrouille pas trop mal. A lire, ne serait-ce que par curiosité.

29/04/2007 (modifier)
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

Giacomo C. ou des enquêtes dans la Venise de Casanova... hum... intéressant ! Je me suis finalement lancé dans cette série (15 tomes) malgré les grincements et craquements inquiétants de plus en plus fréquents de mes étagères et armoires gardiennes de mes BD chéries. Après lecture, le bilan est plutôt positif. Le dessin est assez particulier. Il fait un peu "vieux", j'entends par là que le trait ne ressemble pas du tout à la majorité de ce que je lis comme par exemple Carthago ou Sillage dont le trait est plus "moderne" à mon goût. Rien de péjoratif là dedans je vous rassure. C'est juste que ça me plaît un peu moins. Je suis d'autant plus déçu que les couvertures des albums sont vraiment très belles. La colorisation est à mon avis le point faible de la série. Elle est beaucoup trop pâle ce qui, je pense, handicape beaucoup le dessin. Je crois qu'avec des couleurs plus tranchées et vives (sans tomber dans le fluo hein ;) ), le dessin aurait eu une tout autre dimension... dommage ! Malgré tout ça, je tiens quand même à signaler que les vues de Venise sont très belles. On s'y croirait ! En plus j'y suis allé donc je sais de quoi je parle. L'ambiance est très bien rendue. Le scénario est intéressant. Dufaux nous transporte dans la Venise de Casanova. C'est très dépaysant et ça change beaucoup des ambiances de ce que je lis habituellement. Giacomo a un petit côté énervant tout de même avec son style "tombeur-absolument-ultime-à-qui-tout-ce-qui-porte-un-jupon-ne-peut-résister" (nouveau mot dans le Larousse depuis Largo Winch :D ). A part ça, comme l'a dit Ro dans son avis, je ne suis pas captivé par la série. Elle me plaît mais ne me passionne pas pour autant. Je prends du plaisir à la lecture mais je ne tient pas absolument à lire le suivant quand j'arrive à la fin d'un album. En résumé, des vues de Venise impressionnantes, un séducteur-enquêteur et un scénario qui se laisse lire très agréablement. Lisez les deux premiers. Vous saurez alors si cette série est faite ou non pour vous ! Bonne lecture ! Moi je vais draguer sur une gondole... :)

29/04/2007 (modifier)
Couverture de la série Avant l'Incal
Avant l'Incal

L’histoire nous relate la manière dont John Difool est devenu détective de classe R dans une société très hiérarchisée. On plonge rapidement dans l’univers futuro-punk décrit par Jodorowsky, ses instances politiques, religieuses. J’ai particulièrement aimé la description de cette civilisation et des différentes couches de la société (même si le style est parfois un peu cru…). Les personnages sont intéressants, mais sans plus. Je n’aime pas particulièrement le dessin de "Avant l'Incal" comme de l'Incal. Une bonne série à lire, mais pas forcément à conserver.

29/04/2007 (modifier)
Couverture de la série World Trade Angels
World Trade Angels

Le visuel est indéniable sur cette BD. Tout d'abord les couvertures cartonnées épaisses avec la tranche apparente. Puis le graphisme cubique et cette succession atypique des cases, l'ensemble noyé dans des couleurs gris et saumon... Pas de doutes, y a du visuel. Mais cela ne suffit pas. J'ai trouvé la BD peu lisible. Certains décors sont tellement stigmatisés, qu'on a du mal à saisir ce qui se passe. Puis de manière générale, l'histoire est d'une lenteur... Pas réussi à accrocher même si le sujet reste traité avec originalité.

28/04/2007 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 3/5
Couverture de la série Angela
Angela

Action avant tout avec ce one-shot qui ne recule devant rien pour offrir des rebondissements spectaculaires jusqu'à la dernière page. Humour et bons dialogues donnent de l'épaisseur à des péripéties qui pourraient lasser à force de s'enchaîner autour d'une histoire en définitive classique. Le dessin de Vatine vise lui-même avant tout l'efficacité et manque quand même un peu d'approfondissement au niveau des décors. Bon, il faut reconnaître que c'est un maître pour ce qui est de la mise en la page et la perspective, ce qui n'est pas la moindre des qualités. Au final, une bonne lecture par la maîtrise de ses auteurs, mais il ne faut pas s'attendre à une révolution pour un résultat qui ne prétend finalement à rien, vu que l'album semble être l'oeuvre de nostalgiques d'un univers qu'ils ne remettent pas en cause, ce qui fait aussi son charme.

28/04/2007 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 3/5
Couverture de la série Sundance
Sundance

Série où François Cortegianni se souvient d'un principe d'un de ses maîtres, Jean-Michel Charlier : s'inspirer de personnages ayant existé pour créer une oeuvre de fiction. Ici, il se sert de Butch Cassidy et son complice le Sundance Kid, légendaires pilleurs de banques et de trains dont la fin est restée un mystère étant donné qu'ils ont disparu sans laisser de traces (en 1969, le réalisateur américain George Roy Hill a tiré de leur histoire un film avec Paul Newman et Robert Redford où il propose une version possible de cette fin, que je ne citerais pas pour pousser ceux qui ne l'aurait pas vu à regarder ce petit bijou du western au cinéma). Cortegianni choisit de proposer que la bande s'est tout simplement séparée, c'est alors que l'agence de détectives Pinkerton capture Sundance Kid et fait pression sur lui en se servant de sa fille autiste pour le pousser à retrouver ses ex-complices et les éliminer. Pour ce faire, on lui adjoint James Siringo, qui a lui aussi existé, l'un des meilleurs agents de la fameuse agence. Mais à partir de là, difficile de prendre au sérieux une série qui va à toute vitesse, enchaînant avec une belle santé les péripéties pour un résultat finalement plaisant. Le scénariste semble d'ailleurs lorgner vers le ton du film déjà cité, et là son humour et le manque de prétention de l'ensemble font mouche pour livrer un résultat très agréable. De belles idées et d'astucieuses techniques de narrations font passer des invraisemblances ou des poncifs un peu maladroits. Côté dessin, la référence cinématographique est assumée voire même revendiquée, le Kid conservant le visage de Robert Redford et Siringo emprunte le profil de Lee Van Cleef. Michel Suro en voulant favoriser l'efficacité oublie parfois de lécher son dessin, qui parait parfois simplifié à l'extrême ou caricaturé en même temps qu'il déforme ses visages ou ses anatomies. Mais son trait est dans l'ensemble d'une très bonne qualité bien servi au niveau de la mise en page et de la couleur. Le quatrième tome est l'un des meilleurs résultats du tandem d'auteur, dommage qu'il ne constitue pas la fin de cette bonne série qui semble abandonnée et souffre de ce fait d'un manque d'épilogue. Toutefois, chaque tome à sa propre intrigue et cette série se laisse lire comme une héritière d'une certaine qualité d'une tradition de la bande dessinée d'aventure.

28/04/2007 (modifier)
Couverture de la série Chess
Chess

Le monde que nous décrit Chess est vraiment très intéressant : les USA n'existent plus, l'Europe est ravagée et les deux puissances mondiales sont désormais le moyen orient et la Chine ! Le dessin est assez simple. Il est clair avec des couleurs posées de façon unie. C'est pas mal même si un peu plus de complexité m'aurait plu. C'est sobre avis aux amateurs ! Le scénario est assez habile. Le récit est construit en utilisant la métaphore d'une partie d'échecs entre les chefs des services secrets moyen oriental et chinois. Je dois dire que je trouve cela réussi ! En effet, la diplomatie mondiale n'est-elle pas une partie d'échecs ? Le héros se dénomme Chess. C'est une sorte de mercenaire ou de tueur à gage. Lors d'une mission, il récupère un gamin qui semble être le centre d'intérêt des deux puissances mondiales... on en sait pas plus pour l'instant mais je suis impatient de connaître la suite ! Je mets le 3/5 en attendant la suite. Les auteurs ont là toutes les cartes en main pour réussir une bien belle série avec le contexte politique très intéressant que nous présente ce premier tome. Reste à savoir si ça sera le cas mais vu comme c'est parti, j'ai vraiment bon espoir. Je recommande donc l'achat de cette BD. Une bonne série de science-fiction réaliste en perspective !

28/04/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Porco Rosso
Porco Rosso

Je découvre maintenant seulement que Glénat s'est vraiment spécialisé dans l'adaptation en manga des films d'animation de Miyazaki. Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoke, "Nausicaä de la vallée du vent" et même le dessin animé de son fils Les contes de Terremer. Je n'ai pas lu les autres mais ai donc lu désormais les 4 albums adaptés de Porco Rosso. Le résultat est plutôt correct. Correct dans le sens où je réprouve en général les adaptations de dessins animés en bande dessinée quand il s'agit uniquement de reprendre des images du film et de leur adjoindre des bulles. Le résultat comme pour les adaptations de Akira anime comics ou Les Maîtres du temps me semble toujours n'être qu'un ersatz de BD dont les images figées n'ont pour moi qu'un résultat celui de regretter de ne pas revoir le dessin animé plutôt que de lire ces BDs. Mais ici le découpage est bon, le passage en bande-dessinée est donc plutôt réussi. Bien sûr, les images restent figées, certains passages donnent l'impression de voir une animation passée au ralenti, d'autres donnent l'impression que les personnages sont carrément paralysés, mais ça passe. Je reprocherais juste les onomatopées japonaises qui sont laissées à chaque page et traduites sous les cases. Oui... Cela fait plus japonais, plus proche de l'oeuvre originelle... mais de devoir lire en dessous de la case quel est le son qu'on est sensé entendre à chaque case, c'est un peu lourd. Restent alors la beauté des images du studio Ghibli, l'excellence du scénario, l'originalité des personnages et du récit. Pour qui ne connaît pas le film Porco Rosso, il découvrira là une histoire formidable et de très belles images. Je lui préfère mille fois l'animé, mais pour une adaptation en BD, le résultat n'est pas mauvais.

27/04/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Zélie nord-sud
Zélie nord-sud

Note approximative : 2.5/5 Découvrant à la lecture de l'avis ci-dessous que cette BD avait le Burkina pour décor, je me suis empressé de la chercher pour la lire. Hélas, j'ai eu bien peine à y reconnaître le Ouaga que je connaissais, ou alors ça aurait été un Ouaga d'il y a bien longtemps, bien avant l'invasion des mobylettes. :) C'est donc dans ce Ouaga d'une Afrique légèrement idéalisée, du moins graphiquement parlant, que j'ai suivi le séjour de retrouvailles de Zélie avec son pays d'origine. Cette partie du récit est relativement intéressante. Malheureusement, elle se révèle bien courte car elle est entrecoupée d'une présentation de l'action de la coopération Suisse, avec moultes explications de ce qu'ils font, ce que ça donne, etc., le tout raconté de manière didactique mais inséré dans des dialogues nettement trop artificiels par rapport au reste du récit. On a donc l'impression d'assister à des entractes éducatives au milieu d'une histoire dont l'émotion, du coup, n'arrive plus du tout à ressortir. J'ai lu cette BD avec intérêt parce que j'avais vécu là-bas et que j'apprécie les récits ayant l'Afrique et ses contes pour décor, mais, à cause de cette insertion maladroite de cours théoriques sur le développement durable et la coopération, ce n'est clairement pas une BD que je conseillerai outre mesure.

27/04/2007 (modifier)