Les derniers avis (47936 avis)

Par Katz
Note: 3/5
Couverture de la série Ultra Maniac
Ultra Maniac

Si la guimauve portait un nom, il se pourrait fort bien qu'il fut celui de Wataru Yoshizumi. Certes, la mangaka est loin de démériter. Son trait est parfaitement maîtrisé, agréable, et il sait bien restituer les sentiments et les sensations que souhaite nous faire partager l'auteure. Tout au plus pourrait-on regretter qu'il fut parfois un peu trop lisse, un peu trop policé. Mais n'est-il pas, en cela, fidèle à l'histoire qu'il nous brosse ? Quant à l'histoire elle-même, son aspect fantastique offre le prétexte de quelques scènes comiques qui m'ont tordu de rire, et elle pétille ici et là d'une multitude d'excellentes idées. Mais, au final, que tout cela est lisse, propret et bien gentillet. Il est certes quelques instants de noirceur, ma foi assez bien menés, mais qui ne débouchent sur rien d'autre que du convenu, et du prévisible. Et du fantastique qui promettait tant, au début, appuyé sur quelques idées très prometteuses, qu'advient-il finalement ? Un habillage pour comédie sucrée-acidulée d'un shojo qui ne sortira certainement pas des rangs. Néanmoins, parce qu'elle fourmille d'idées souvent drôles, Wataru Yoshizumi a su réaliser un titre loin d'être inintéressant, et qui peut valoir le détour. Néanmoins, et justement parce qu'elle fourmille d'idées, on ne peut que se prendre à regretter le titre génial à côté duquel Wataru Yoshizumi est passée. Et qu'elle eut pu parfaitement réaliser tout en demeurant dans le cadre du shojo. En effet, pourquoi faudrait-il donc que les filles en fussent réduites à se nourrir exclusivement de guimauve ? Ceci étant posé, Ultra Maniac est un titre qui fera très joli dans votre mignonne bibliothèque.

27/04/2007 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Pin-up
Pin-up

Après lecture des 9 premiers tomes de la série : Un premier cycle de 3 volumes enthousiasmant dont il serait dommage de passer à côté. La suite se lit tant bien que mal, je ne dirai pas que c’est mauvais, mais vraiment décevant par rapport au début de cette histoire. Les dessins sont quant à eux très bons. L’achat est conseillé seulement pour le cycle 1. 3,5 pour l’ensemble mais il serait de bon ton que cela s’arrête…

27/04/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Dérivantes
Les Dérivantes

Les Dérivantes, un monde composé d'îles mobiles, à la manière de navires gigantesques qui se croisent parfois. Voilà une belle idée à même de créer un récit plein de poésie et d'aventures. Cependant, le seul premier tome actuellement paru ne rend pas encore vraiment hommage à cette idée. Au niveau du dessin, le fait qu'il s'agisse de la première BD de son auteur se fait un peu ressentir. Le trait n'est pas mauvais - il me rappelle un peu celui de Kokor (Les Voyages du Docteur Gulliver) - et il a la grande qualité d'être plutôt original. Cependant, il pêche à certains moments. Je l'ai ressenti dans les visages des personnages qui ont le faciès à l'aspect parfois un peu déformé ou qui affichent d'étranges grimaces qui ne correspondent pas à l'expression que le récit voudrait leur faire afficher : une grimace souriante et légèrement clownesque pour un seigneur en pleine crise de colère par exemple, cela rend étrange. J'ai également ressenti une impression de manque de relief. Cela vient d'une part des couleurs qui, même si elles sont harmonieuses et techniquement bien appliquées, aplatissent assez le trait à mes yeux. Et cela vient d'autre part des perspectives qui me semblent manquer de profondeur : les vues maritimes notamment offrent un horizon bien trop étriqué à mon goût. J'ai l'impression que cela peut résulter aussi du choix des angles de vue qui sont parfois un peu trop près du plancher. En résumé, le dessin est plutôt sympa et original mais il manque encore de maîtrise et a quelques défauts qui pourraient rebuter certains lecteurs. Concernant le récit, comme expliqué plus haut, il part sur une belle idée concernant le monde dans lequel il se déroule. Les personnages sont originaux et plein de personnalité. Leurs relations sont donc intéressantes. L'intrigue, qui laisse entrevoir un récit fantasy mais se focalise avant tout sur l'histoire plus intime et familiale de la jeune héroïne et de sa mère, est traitée de manière relativement inusitée et plaisante. Cependant, je n'ai pas encore été convaincu. Premièrement, alors que le titre, la couverture et le résumé laissent espérer une histoire maritime et innovante à base d'îles mobiles, de voyage, etc..., dès le début du premier tome, nos protagonistes quittent les côtes de leur île pour se retrouver en pleine terre, dans un décor qui n'est plus vraiment différent de n'importe quelle histoire d'heroic-fantasy. Comme si l'idée originale des Dérivantes était aussitôt abandonnée. Dommage. J'espère qu'elle reviendra dans les tomes suivants. Deuxièmement, j'ai du mal à trouver crédible ces intrigues déjà répétitives de la mère handicapée et de l'héroïne dont tous les puissants tombent immédiatement amoureux. En un seul album paru, cette trame se répête déjà deux fois sans trouver plus d'explications que la simple recherche d'une intrigue pour faire avancer l'histoire. Mais qu'est-ce qu'il lui trouve à cette jolie blonde qui fait la gueule à tout le monde ? En résumé, j'attends encore de voir. Cette série s'entame avec son lot d'originalités et de qualités mais aussi de défauts, et le scénario a encore besoin de s'affirmer pour me convaincre pleinement.

27/04/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Kairi
Kairi

Kairi est le premier shojo publié dans ShogunMag. Ses personnages principaux sont un jeune couple d'adolescents qu'un drame va séparer et qui vivront leurs sentiments déchirés et devront affronter les difficultés de leur entourage et de la difficile société japonaise. En ce sens, cette série ne s'adresse pas spécifiquement aux jeunes filles comme la plupart des shojos, mais sa sensibilité reste tout à fait féminine. Le dessin est très pro, très fluide et joli malgré ses décors le plus souvent vides. C'est un dessin agréable à lire et à regarder. Le récit s'entame comme une petite histoire pour jeunes filles romantiques. Mais un évènement dramatique vient lui donner toute sa substance et son interêt au bout de quelques pages. S'engage alors une suite de tourments psychologiques pour les deux amoureux, que la société et les circonstances vont amener à se séparer. Ils seront alors opposés à leur propre tristesse et leurs tentatives de la refouler, tout en ayant à continuer à vivre leur vie sociale et leurs études et donc à affronter le reste du monde. Pour ce premier tome, la situation est posée et quelques sujets originaux sont abordés tels le deuil, l'auto-mutilation et la difficulté d'aimer dans ces circonstances difficiles. Les auteurs prévoient en outre d'y faire apparaitre une critique de la société japonaise moderne. La justesse de l'intrigue est cependant légèrement gâchée par un aspect trop larmoyant et fataliste des personnages. La corde dramatique est un peu trop tendue. Il en résulte un léger manque d'interêt et d'attachement aux personnages. Cependant, rien n'empêche la suite de relever le niveau et de donner un véritable interêt et une vraie force à ce récit qui prend un chemin relativement neuf dans le domaine de la BD, notamment de la BD adolescente. A suivre donc...

26/04/2007 (modifier)
Par chaps31
Note: 3/5
Couverture de la série Carthago
Carthago

J'étais assez alléché par le thème, les dessins et le scénario. Mais j'ai hésité entre "bof" et "pas mal", je mets "pas mal" car ce n'est que le premier tome et les améliorations peuvent venir dans les tomes suivants, par contre je ne conseille pas l'achat, mieux vaut attendre la sortie du tome 2. **SPOILER** Mes reproches, une histoire trop vite expédiée et des erreurs techniques peu pardonnables sur la plongée (je suis plongeur). Le coup de "ouais j'ai narcosé un peu à 360 mètres (environ) avec de l'air avec 2 bouteilles à 150 bars"... heu aussi crédible que de dire : "avec mon deltaplane à 20 000 mètres d'altitude je respirais pas très bien et avais un peu froid". Vous me direz bof tout le monde n'est pas plongeur. OK, mais pour une BD centrée sur le milieu sous-marin, avec des plongées en veux-tu en voilà (forcément), un vrai travail de documentation aurait été nécessaire. Là je sens quelques lectures, une ou 2 questions et zou on y va... Résultat : des "pros" de la plongée qui disent des aberrations... Ca m'a sorti un peu de l'histoire... Ensuite je trouve que tout va trop vite et que les personnages ne s'émeuvent pas très longtemps de découvrir un reptile préhistorique aquatique "ok, mais bon avant on va retourner voir ce grand requin" "ok, ok"... hum... heu un dinosaure aquatique en grande profondeur... Ca doit secouer plus que ça... Du coup en 1 album on découvre trop de choses, hop on voit le grand requin, un coup de dinosaure, on sait on cela se trouve, les héros découvrent tout ça en trois pages... en un mot dommage, il y avait de quoi faire monter le suspense, prolonger le plaisir sur 2 tomes, voire 3, en amenant progressivement les découvertes, à la "stryge" de Corbeyran, tout le plaisir est dans les mystères peu à peu dévoilés. Manque d'inspiration du scénariste, qui "balance un peu trop la sauce" à mon goût. Enfin le coup de la petite fille... hum, on flirte avec l'absurde, mais bon ne jetons pas trop vite la pierre on verra la suite. **FIN SPOILER** NEANMOINS, les dessins sont bons, l'histoire attirante et ce n'est qu'un premier tome, attendons le 2ème et donnons une chance à cette BD, qui peut relever la tête, ou rejoindre le lot monumental des BD commerciales sans grande qualité, je vous conseille d'attendre avant d'acheter.

26/04/2007 (modifier)
Couverture de la série Le Complexe du chimpanzé
Le Complexe du chimpanzé

Ce premier tome du "Complexe du chimpanzé" lance une intrigue très intéressante : que s'est-il réellement passé en 1969 lorsque l'homme a marché sur la lune ?? Si on se plonge vraiment dans le récit, il y a de quoi avoir des frissons dans le dos ! Le scénario est donc original et bien mené. Le rythme n'est trop lent ni trop rapide. Chaque chose arrive en son temps et nous permet d'avancer pas à pas dans l'histoire. J'espère sincèrement que les auteurs parviendront à garder ce niveau et qu'ils ne tomberont pas dans un scénar de série z bien prévisible et bateau. Côté personnages,, je ne suis pas complètement convaincu. Je ne les trouve pas charismatiques à l'image de "l'héroïne" Hélène. En parlant d'Hélène, il me semble qu'elle veut un peu le beurre et l'argent du beurre : quand on veut être le meilleur astronaute du monde, on fait des horaires de fou, donc élever un enfant correctement me paraît difficile ! Son déchirement entre son travail et sa fille me paraît pour le coup moins crédible car un peu provoqué... Je ne suis pas un macho ! Je pense ça également pour les hommes qui bossent 14 heures par jour (j'en connais) et qui veulent avoir des gosses... On ne peut pas tout avoir de manière idéale, il y a forcément des problèmes qui surgissent... Enfin bref, c'est une réflexion personnelle qui nous éloigne du sujet mais bon disons que ça ne m'a pas aidé à m'attacher au personnage d'Hélène. Le dessin est de bonne qualité dans l'ensemble, bien que certaines cases me laissent une impression étrange : j'ai le sentiment que parfois les personnages ont été pris en photos, transformés en dessin sur ordi et introduits par-dessus le fond de l'image... étrange. Je n'aime pas particulièrement mais il faut dire que ça donne un côté très réel aux personnages. En résumé, "Le complexe du chimpanzé" a toutes les cartes en main pour devenir une excellente BD de science-fiction. Reste à savoir si les auteurs y parviendront au terme de la série (3 tomes prévus). Je reverrai alors la note à ce moment-là.

26/04/2007 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5
Couverture de la série Chroniques Barbares
Chroniques Barbares

Vae Victis, du même auteur, après 14 tomes de pérégrinations interminables, de combats, de sang, de sexe, m'avait laissé épuisé mais ravi. Après un nécessaire temps de latence, c'est avec courage, détermination et ardeur que je me lance dans "Chroniques barbares". Rien qu'avec le titre, quel programme Bref, "on prend les mêmes (ou presque) et on recommence". Mais n'anticipons pas. Nous sommes au Xème siècle, et les terribles Vikings, ces hommes du Nord dont la postérité nous a laissé un portrait peu reluisant de guerriers sanguinaires et impitoyables, ont commencé leurs raids à travers l'Europe depuis bientôt cent ans. La France n'est pas épargnée. Plusieurs cités fluviales seront mises à sac, mais ici Mitton revient dès le premier tome sur un des plus terribles épisodes de l'histoire du Bassin parisien, à savoir l'un des raids que les Vikings ont mené sur la Seine, dévastant tout sur leur passage, jusqu'à Paris. Le personnage principal ? Un petit moinillon d'une abbaye à l'embouchure de la Seine. Autant dire qu'il sera aux premières loges pour assister à la déferlante viking. C'est sa ressemblance avec le chef de cette armée qui va servir de fil directeur à l'histoire tout au long de 6 tomes. Car n'en doutez pas, Mitton va user de toutes les ficelles possibles que les situations de sosies permettent. Bien sûr, le petit moinillon va être considéré comme le chef des Vikings, et s'en suivra quantité de péripéties qu'il serait rébarbatif et inutile de vous conter ici ; tel n'est pas mon propos. Sachez en tout cas que l'on revivra des moments "forts" tels que la signature du traité de St-Clair sur Epte, qui verra l'installation des Vikings dans le duché de Normandie, la découverte de l'Amérique, etc. Ce qui est sûr, c'est que si vous avez aimé Vae Victis, alors vous aimerez "Chroniques barbares". Le rythme est toujours soutenu : les histoires ne se lisent pas, elles se dévorent, même involontairement. Pas de temps mort, pas de pause contemplative, tout ici n'est qu'action -que dis je ?-, tout ici n'est que précipitation. De même, vous trouverez toujours autant -sinon plus !- de sexe, de violence, de sang ! Il n'est pas question de savoir si c'est du racolage ou non, ce serait un faux débat puisqu'en fait ces caractères sont consubstantiels à la sève du récit, c'est même en partie l'intérêt de la série, car on n'a jamais vu en BD un tel mélange de sexe et de violence (mais ce n'est pas "trash", il faut le souligner), autant assumé ! Mauvais goût, diront certains ? Peut-être, mais il n'empêche que cela en reste jouissif. D'ailleurs, le tome 1, où l'on voit les Vikings dévaster l'embouchure de la Seine jusqu'au sac de Rouen, où l'on voit la population et le petit moinillon fuir dans un instinct désespéré de survie, est significatif à cet égard. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi jouissif en bande dessinée. Je dirais même plus : c'est un CHEF-D'OEUVRE ! A ce tome 1, je lui mets "culte" sans hésiter. Par la suite, le rythme reste soutenu, mais tend à s'étioler progressivement, en particulier dans les tomes 3 à 6. De plus, l'histoire devient tarasbiscotée et assez difficile à suivre. C'est vraiment là que le bât blesse dans cette série : elle perd progressivement le souffle que l'auteur avait si prodigieusement insufflé dans le tome 1. Et vraiment, je ne sais que penser de la fin, qui me laisse plus dubitatif qu'autre chose. Les Vikings étaient-ils vraiment les brutes épaisses et sauvages que Mitton nous présente ? Je ne le crois pas. L'ère des Vikings prendra fin avec leur christianisation progressive au contact des peuples qu'ils ont pillés, et je ne peux que remercier l'auteur de nous l'avoir montré. Il n'empêche que cette BD m'a bien diverti, et au fond, qu'est-ce qu'on lui demande de plus ?

25/04/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série RAJ
RAJ

Pas mal pour une histoire qui occupe le premier tome d'un diptyque prévu. Pas mal car cette histoire renoue avec une sorte de grande aventure "du temps passé" comme on pouvait en lire des années 30 à 60. Pas mal car mes souvenirs me sont revenus de ces bons vieux Jim la Jungle et autre "Fantôme du Bengale". RAJ, c'est d'abord un scénario solide qui mêle le comportement, la vie occidentale -anglaise surtout- dans un pays où dangers et mystère rôdent au coin de chaque coin d'ombre de cette Inde (toujours) mythique. RAJ c'est aussi un graphisme assez curieux : une belle ligne claire, précise, qui me fait penser à celle d'Hergé. Petit "hic" : aucune ombre portée, ce qui donne très souvent l'impression que les personnages ont été apposés sur les décors. RAJ c'est enfin une histoire hors du temps, un vrai polar dans une période peu visitée par les scénaristes et dessinateurs ; une histoire vraiment plaisante, rafraîchissante même. Cote perso : 3,5/5.

25/04/2007 (modifier)
Par klod
Note: 3/5
Couverture de la série Professeur La Palme (Les aventures du)
Professeur La Palme (Les aventures du)

J'ai possédé pendant longtemps les deux 1ers albums et j'ai toujours ignoré qu'il y en avait eu un troisième, ( jusqu'à aujourd'hui ). Je m'en suis séparé il y a 2 ou 3 ans. J'ai un plutôt bon souvenir de ces albums, d'abord j'aime beaucoup le style du dessin ligne claire et les couleurs nettes qui vont avec. Ensuite, les histoires sont assez sympa, dans un style rétro volontaire. Je me souviens avoir apprécié une petite particularité, c'est que : - d'une part le héros n'est pas l'ado ou le jeune adulte habituel; - et d'autre part, il est du genre à rechercher l'aventure, voire à la provoquer, alors que pour la plupart des héros de ce genre "classique", l'aventure leur tombe presque toujours dessus par hasard. Voilà, pour moi c'est une BD qui mérite au moins d'être lue ( s'il y a encore moyen de la trouver quelquepart ).

24/04/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Dans les nuages
Dans les nuages

Dans les nuages est un joli conte pour les enfants, mignon mélange de fantastique, d'onirique et d'humour. L'album paru aux éditions Dargaud est un bel ouvrage. Grand, il marque surtout par l'épaisseur et la belle qualité de son papier. Et ce n'est pas pour masquer un faible nombre de pages puisque Dans les nuages contient 48 pages précisément. Par contre, cette qualité physique implique un prix assez élevé pour un album jeunesse : 13€. Qu'à cela ne tienne, le contenu est bien sympathique et plaira sûrement autant aux petits qu'aux grands. Avec un dessin simple, dans la veine d'un bon nombre de BDs jeunesse modernes, Jordan Crane raconte l'histoire d'un petit garçon et de son gros chat qui arrivent en retard à l'école et, empêchés de se rendre en classe, ils montent sur le toit, découvrent un étrange escalier qui mène vers le ciel et iront dès lors visiter les altitudes nuageuses. L'ambiance est à l'onirisme puisque tout semble accepté normalement, comme le début d'un mauvais rêve qui se poursuit doucement vers un songe plus aventureux et magique. On pense bien sûr à Jack et le Haricot Magique avec cette ascension vers les cieux, d'autant plus que le chat de Simon s'appelle Jack. Le récit est amusant et assez original. Une part d'humour est ajoutée grâce au chat qui est peureux et a une personnalité intéressante, mais aussi avec le gentil nuage qu'ils vont rencontrer. Cela reste un récit jeunesse, il ne faut donc pas chercher plus compliqué. Joli, mignon, plaisant et relativement drôle. A lire vous-mêmes ou à (faire) lire à vos enfants.

24/04/2007 (modifier)