Angela

Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 28 avis)

Difficile de grandir dans un Ouest en proie au chaos lorsque l'on est une jeune fille fidèle à son éducation humaniste.


Label Série B Secrets de famille...

Piégée au milieu des feux croisés, et des secrets de famille, Angela ne devra son salut qu'au génie inventif de 3 hommes : Samuel Colt, Oliver F.Winchester et Alfred Nobel.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Angela © Delcourt 2006
Les notes
Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 28 avis)
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18/05/2006 | ArzaK
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Un petit western qui se relit bien, mais qui ne restera pas spécialement dans les mémoires, ça souffre de la comparaison avec Trio Grande et 500 fusils je trouve, on perd le côté spaghetti. C’est efficace, distrayant mais il manque un truc pour emballer pleinement niveau histoire. C’est moins funky que ces aînés, des personnages moins réussis, je n’ai pas été spécialement touché par le destin d’Angela. Heureusement la partie graphique sauve l’ensemble et pousse vers le haut le ressenti final. A noter que contrairement à d’autres, je n’ai pas trouvé la couverture spécialement réussie, plutôt l’inverse même. C’est honnête et pro, mais pas indispensable.

02/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Un western traditionnel mais tragique, avec un petit aspect sexy, dont le fond est fidèle au genre, mais dont la forme diffère. D'abord par la mise en page et le graphisme, ensuite dans la narration, notamment par le début qui est en fait la fin, je ne vois pas ce que ça apporte sinon de destabiliser la structure linéaire de l'ensemble. A part ça, le résultat n'est pas trop mal, le dessin s'écarte ouvertement du style graphique des westerns giraudiens, hermanniens ou swolfsiens, on pourrait dire que c'est bien dans l'optique Delcourt, Vatine ayant un style bien à lui, il amplifie ce qu'il faisait sur Aquablue. C'est donc un western qui mise plus sur le visuel que sur la profondeur psychologique, car aucun personnage ne prend le pas sur l'autre, même Angela qui pourtant donne son nom au titre d'album et fait l'objet de la couverture (splendide), non elle n'est pas l'héroïne centrale, elle se révèle à la fin seulement, il est clair qu'il lui manque un caractère qui n'a pas été creusé par le scénariste. Tout ça donne une impression d'inachevé, c'est regrettable car il y avait sûrement une matière intéressante, ça ne reste que distrayant avec l'idée qu'il ne manquait pas grand chose pour que ça soit mémorable.

24/10/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Vatine avait participé à quelques bijoux du genre western spaghetti décalés (Trio Grande, Wayne Redlake), et j'espérais y retrouver ce qui m'avait enchanté à leur lecture. Las, c'est plutôt une déception. Si le dessin est plutôt bon, j'ai eu plusieurs fois l'impression d'avoir acheté un brouillon, un script illustré qu'un album abouti. Si la lecture est rapide, c'est surtout qu'il ne se passe pas grand chose, les personnages sont bâclés, comme les éventuelles surprises du scénario. De plus, la fin me semble trop "édifiante" pour correspondre à ce genre de western. Bref, cela ne restera pas un grand western ! Note réelle 2,5/5.

04/11/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

J’aime bien Olivier Vatine, c’est un dessinateur qui a un style bien personnel que l’on reconnait au premier coup d’œil. Je l’ai découvert pour la première fois avec la série Star Wars L’Héritier de l’Empire chez Dark Horse que j’avais trouvé assez bonne dans l’ensemble. Dans Angela, Vatine est fidèle à lui-même avec des personnages et des décors dessinés avec des formes anguleuses, des visages taillés à coup de serpes, ça donne un petit côté cartoon, quelque chose qui se rapproche des comics américains mais le tout dans un format bd franco-belge. Pour les couleurs Vatine partage le travail avec Isabelle Rabarot et le résultat est assez sympa, des couleurs bien vifs sans que ça pique les yeux. Bref, j’aime bien le dessin mais le problème avec Vatine je trouve, est qu’il met trop souvent son talent au service de BD faiblardes avec un scénario trop prévisible (qu’il coécrit) et ennuyeux à mourir et Angela n’échappe pas à la règle. Il ne faut surtout pas s’attendre à un scénario à rebondissement avec un braquage façon mission impossible, des personnages développés qui traînent chacun leurs casseroles, des répliques qui font mouche, etc. Non ! Angela c’est le western basique avec comme trame de fond le classique hold-up de train, le badass de l’histoire traître et lâche mais avec un bon fond et qui se révèle être le père de l’héroïne (bon je spoil pas vraiment parce qu’on le comprend tout de suite) et tout les clichés du genre qu’on peut imaginer. Même la scène du braquage est décevante, aucune imagination, c’est le genre de plan vu et revu. Mais la vrai déception pour moi, c’est qu’arrivé à la fin (à peine 45 pages) j’ai eu l’impression de lire un quart de scénario et que la BD constituerai une bonne intro à une petite série de, je ne sais pas, 3 ou 4 albums. Pour résumé mon sentiment à la fermeture du livre, c’est d’avoir visionné les 45 première minute du « bon, la brute et le truand » et ensuite… générique de fin. Il est où le reste ? Voilà, c’est du gâchis tout ça, même pas divertissant.

04/11/2012 (modifier)
Par fab11
Note: 3/5

Angela est un sympathique western qui se lit rapidement mais malheureusement qui peut s'oublier aussi rapidement. Il n'y a rien de bien nouveau dans ce récit, on voit une jolie héroïne qui en fait a un rôle quasiment secondaire, des bandits, une attaque de train, des coups de feu, des explosions et j'en passe. On peut donc dire que ce one shot n'offre rien d'exceptionnel, mais il ne faut quand même pas trop le démolir car sa lecture reste agréable et ce qui est sûr c'est que ça va tellement vite que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Les scènes d'action sont spectaculaires, en particulier celle de l'attaque du train qui se présente à un moment sur une magnifique double page. On peut donc dire que le dessin d'Olivier Vatine est à la hauteur de son talent, certaines cases sont époustouflantes. Je soulignerai pour finir que j'ai beaucoup aimé la fin qui m'a fait songer à mon western préféré, j'ai cité ''Le Bon, la Brute et le Truand'', avec la mémorable scène finale, mais chut je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir d'éventuels lecteurs. Alors bonne lecture.

20/09/2012 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Ah Angela........... Vraiment l'album qui est bourré de qualités et qui, la dernière case lue, laisse un petit je-ne-sais-quoi.......... En fait si, je sais quoi, ce petit goût de trop-peu que l'on a en croquant un mini magnum. Le dessin est de grande qualité, dynamique, avec une rythmique et des plans et prises de vue bien travaillés. La colorisation est bonne également, vraiment on accroche rapidement. On a un scénario de qualité, avec un casse qui va bien, bien ficelé et tout et des personnages qui sont (ou plutôt qui pourraient être) très bons. Mais si parfois le one-shot sert une histoire, il est ici trop réducteur pour faire prendre complètement son envol à ce récit. On aimerait vraiment en savoir plus sur les personnages, leur passé (l'histoire du meurtre/le lien entre les 2 hors la loi pendant la révolution), que tout aille moins vite pour "savourer" les instants d'excellence........ Pour comparer l'impression que me laisse ce western spaghetti, c'est comme regarder "Il était une fois dans l'ouest" sans les longs plans séquences, les plans sur les regard et la musique d'Ennio. Comme si "Il était une fois dans l'ouest" était réalisé et monté par Michael Bay.......... Vraiment dommage, la matière première est excellente. Ceci étant dit, pour un fou de western comme moi, la lecture reste agréable et cet album peut être acheté tout de même.

18/06/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Un western qui se laisse lire sans être inoubliable. Le problème, c'est que j'ai l'impression que l'histoire se termine au moment où le récit commence vraiment. À la fin de ma lecture, je me demandais s'il ne manquait pas des pages ou s'il y avait une suite. Les trois quarts de l'album consistent en un gros flashback qu'on aurait pu résumer plus rapidement. Les personnages sont pas mal à l'exception d'Angela. Je pensais qu'elle serait le personnage principal du récit, mais en enfin de compte elle ne fait pas grand chose entre les premières et les dernières pages.

09/06/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Angela : c’est de la BD « pop corn » à l’image de la scène d’introduction qui nous plonge au cœur de l’action pour ensuite faire un travelling arrière. On se croirait dans la série TV Lost qui utilise abondamment ce genre de ficelles. La lecture est très agréable car l’enchaînement des cases est fluide, de même que les dessins sont plutôt réussis. Néanmoins, au final, le scénario sonne vraiment « creux ». Au milieu de l’album, on se demande pourquoi l’album s’appelle « Angela » alors que la vie de la mère de celle-ci est largement traitée. :S Au final, il ne restera pas grand chose. C’est malheureusement vite oublié. Mais bon, ce n'est pas le pire western que j'ai lu dans ma vie. Le divertissement est quand même assuré ! Cependant, il ne faut pas en demander plus. Ma note tient compte du fameux facteur "plaisir de la lecture". Je serai donc assez indulgent.

08/03/2007 (MAJ le 15/07/2010) (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Angela est un western au schéma classique avec coups de fusils, dynamite, morts violentes et attaque de train en règle qui est illustrée par 2 très belles double pages. Le dessin est ici très réussi avec un bon choix de couleurs, Angela qu'on voit au départ petite fille évolue en jeune fille très sexy avec top moulant très mini, c'est un peu le défaut du genre. On oublie juste qu'on est au 19ème siècle, on était quand même loin de la libération de la femme. C'est bien construit, l'action va vite, un peu trop, on n'a pas le temps de vraiment creuser tous les personnages. Cela suinte de bons sentiments, notamment cette fin façon "ne sois pas comme eux". Bref c'est distrayant donc pas mal à lire mais rien de révolutionnaire.

13/12/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un bon petit western spaghetti. Très classique, trop classique, son scénario ne surprend guère. Il n’est pas désagréable pour la cause et le récit tient en haleine du début à la fin. La structure n’est pas des plus originales, non plus. Les premières planches retracent les faits qui surviendront juste avant le dénouement final, tandis que la suite de l’album reprend chronologiquement les événements qui amèneront nos héros jusqu’à cette sombre fin. C’est du déjà vu, mais cela demeure efficace. Le dessin de Vatine n’est pas mon préféré, mais je lui reconnais deux grosses qualités. Il est très dynamique, tant dans ses cadrages que dans les poses des personnages, et il restitue très bien les ambiances « poussiéreuses ». Il convient donc très bien à ce type d’histoire. Un bon petit western, quoi (pour ceux qui n’auraient pas lu le début de cet avis). A emprunter.

24/03/2009 (modifier)