Apocalypse Mania

Note: 2.79/5
(2.79/5 pour 19 avis)

En 2009 d'étrange faisceaux de lumieres apparaissent et plongent la terre dans le chaos: disparitions, créatures terrifiantes, vision et morts. A l'autre bout du monde, un homme d'une intelligence hors du commun décèle les prémices d'une apocalypse. Cette série trouve sa suite et fin dans Apocalypse Mania - Le Cycle des épreuves.


Journalistes Super-pouvoirs

Le premier album débute entre 1689 et 1698, à versailles,où l'on decouvre l'un des personnages principaux de notre histoire: Jacob Kandahar né en 1982. Puis de saut dans le temps en retour dans le passé, on rencontre Hannah Osternik, journaliste au "courrier européen". Ces deux personnages si différent au premier abord, vont voir leur vie se méler dans d'étranges situations. 2003: Jacob est un grand champion d'échec et parcourt le monde pour montrer ses talents de joueur et ses non moins impressionnantes capacitées mémorielles. C'est lors d'une de ces manifestations qu'Hannah le rencontrera pour la premiere fois. 2009: Une serie de phénomenes inexpliqués apparaissent en differents lieux du monde: U.S.A. (Lac Michigan), Groenland (côte est), Sénégal (Tambacounda)et Turquie; il s'agit de quatre immenses faisceaux de lumiere semblant provenir de l'infini, il semble clair pour les militaires et les scientifiques qu'il sagit d'une manifestation intelligente extra-terrestre; d'autre part ces faisceaux s'accompagnent de phenomenes étranges...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2001
Statut histoire Série terminée (voir aussi "Le Cycle des épreuves") 5 tomes parus

Couverture de la série Apocalypse Mania © Dargaud 2001
Les notes
Note: 2.79/5
(2.79/5 pour 19 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Quelle curieuse expérience de lecture que cette "Apocalypse Mania : Le cycle des Lumières"! Les deux premiers tomes m'ont vraiment accroché et j'avais hâte de lire la suite, et puis peu à peu j'ai trouvé que ça se traînait et les défauts se faisaient de plus en plus criants. Dans l'ordre non exhaustif : les personnages commençaient à me gaver et notamment le principal à qui je trouve autant de charisme qu'une huître, les passages de plus en plus nombreux complètement capillotractés et enfin le dessin. Est-ce moi ? Mais au fur et à mesure des tomes, je le trouve de plus en plus raide (quelqu'un a parlé de Léo ?) Je sais bien que parfois il faut se laisser embarquer par les auteurs, que le bon sens ne règne pas en maître et que trop de rigueur n'est pas obligée. Mais là je ne me suis pas fait choper, à part au début, je suis d'autant plus déçu que ça partait pas mal d’où ma déception finale. Donc pas d'achat et un emprunt plus que dispensable.

11/01/2017 (MAJ le 11/01/2017) (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le prologue chez le roi-soleil accroche bien et surprend suffisamment pour inciter à avancer. Mais encore une fois, l'histoire démarre à reculons, on passe de 2009 à 2003, puis les dates changent sans cesse, le tome 1 est un peu pénible de ce côté là. Sinon, le petit mélange entre The Thing et Rencontres du 3ème type est assez bon, c'est un thriller d'angoisse moderne, de la série technologique qui brasse les progrès scientifiques d'aujourd'hui, les expéditions médico-scientifiques et les nouvelles technologies qui se rattachent à tout ceci. Tout part donc d'un bon concept, avec ces faisceaux étranges qui s'accompagnent de mystère et de créatures hideuses. Mais peu à peu, le récit s'enlise et n'amène plus grand chose, je me demande à quoi servent certaines scènes, comme celle des dominos par exemple.. Le tout traîne, dérive et finit par apporter l'ennui, on dirait que le scénariste ne sait plus comment avancer dans son histoire et ne sait pas trop comment conclure. Le tome 4 ressemble un peu aux séries de Léo avec ses drôles de bestioles et sa végétation insolite. Et puis les personnages n'ont aucun intérêt, le héros Kandahar est même très antipathique. D'autre part, il n'est pas apporté d'explication au prologue qui lance toute l'histoire ; pourquoi Kandahar se retrouve-t-il en 1689 ? Je suppose que cette explication survient dans l'autre cycle "le Cycle des épreuves", mais pour moi, ça suffit avec ces 5 albums, je n'ai pas envie de continuer. Et pourtant, le dessin est de très bonne qualité, j'accroche aussitôt au trait bien policé d'Aymond qui ici donne dans la couleur directe ; à partir du tome 3, il tente des cadrages audacieux, l'ensemble graphique est très séduisant. Mais j'en reste là, 5 tomes c'est trop quand ça n'avance pas, ce récit ne m'a pas tout à fait convaincu et présente de nombreuses anomalies.

27/03/2015 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 3/5
L'avatar du posteur DamBDfan

Voici une série que j’ai beaucoup appréciée dans l’ensemble (j’ai dévoré les 8 tomes à la suite) mais qui m’a laissé un peu perplexe au final. Je trouve que les deux fins alternatives que l’auteur propose à la fin du tome 8 sont de trop et de plus, pas très bien amenées. Je pense qu’il y avait moyen de conclure la série en faisant moins ambigu. Je suis pas fan des fins où il y a diverses interprétations possibles et de manière générale, quand on laisse des points inexpliqués dans le scénario. A part ça, le suspense est bien présent et donne toujours envie d'en savoir plus mais ça s’étire un peu en longueur au fil des tomes pour pas grand-chose au final. Le tome 6 (les lois du hasard) est un peu bizarre (avec le changement de période XVIII ème siècle), on dirait un épisode entre parenthèse et la transition avec les tomes suivants n’est pas très réussie. On passe d’une branche à l’autre de manière pas très heureuse, ce qui est assez frustrant, pour ensuite finir avec un condensé dans le tome 7. Apparemment la série a dû être écourtée faute de succès (ceci explique peut-être cela). Les dessins d’Aymond sont corrects et soignés.

11/01/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Grand amateur de science-fiction, je ne pouvais passer à côté de cette BD à la X-files avec un scénario aussi captivant. En 2009, quatre immenses rayons lumineux ont brusquement surgi du ciel pour venir frapper la terre en quatre points différents ; quatre faisceaux aux propriétés extraordinaires, parfois terrifiantes mais toujours stupéfiantes ! Depuis lors, toute l'humanité entière ne cesse de s'interroger pour essayer de comprendre d'où viennent ces rayons et ce qu'ils signifient. Sont-ils porteur d'un message d'espoir pour l'humanité ou annoncent-t-il la fin des temps et le chaos ? Un seul homme semble avoir deviné quel pouvait être le sens véritable de ce message : Jacob Kandahar, surnommé par les médias "l'homme le plus intelligent du monde". Cette série est très singulière car ce ne sont pas les personnages qu'on aime (vite oubliables car peu sympathiques comme le héros) mais l'idée même de ces rayons mystérieux. C'est un coup d'essai convaincant tant dans son exigence formelle que dans la conviction du message délivré par l'auteur. C'est une oeuvre captivante à défaut d'être révolutionnaire. L'énigme vaut la peine d'être percée ! En tout cas, j’ai lu tous les volumes d’une seule traite, ce qui est déjà en soi très bon signe. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

04/03/2007 (MAJ le 09/06/2011) (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Avant tout j'ai été attirée par le graphisme et ses superbes couleurs directes et reposantes, agrémenté d'un découpage des cases original. De la science fiction qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. La fin ? Non, le deuxième cycle tout aussi beau prend une autre direction, qui tranche un peu avec le premier, cependant l'intrigue persiste et on se demande où Bollée veut nous mener. "L'homme le plus intelligent de la terre", l'auteur y va un peu fort, mais le héros n'étant pas un gros macho fier de lui, finalement cela passe très bien et le mystère les rayons lumineux prend le dessus sur cette petite exagération scénaristique. Ma seule hantise ? Que Aymond lâche ses pinceaux et passe aux couleurs informatiques, brrr j'en frémis ! En bref, une série sympathique mais certainement pas indispensable.

28/11/2008 (MAJ le 24/02/2011) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Si je peux faire montre d’une grande souplesse lorsqu’il s’agit de décrire des comportements humains parfois à la limite de l’absurde, j’ai beaucoup plus de mal à accepter l’incohérence dans les domaines plus techniques. Par conséquent, lorsqu’une œuvre repose sur la technique et l’anticipation, il lui faut beaucoup de qualités pour me convaincre, pour que je la trouve crédible. Apocalypse mania, n’y parvient pas, mais alors pas du tout. Je m’explique. Tout le récit repose sur quatre rayons émis depuis l’espace et porteurs d’un message que les plus éminents scientifiques (dont l’homme le plus intelligent du monde, rien que ça) essayent de comprendre. A aucun moment (je répète : à aucun moment) ces scientifiques s’interrogent sur la provenance du rayon. Jamais le moindre télescope ne sera utilisé pour connaître l’émetteur. Personnellement, si je me ramasse une boule de neige dans le cou, mon premier réflexe est de me retourner pour voir qui a bien pu me l’envoyer. Je ne dois, par conséquent, pas être très intelligent. Continuons. Ces quatre rayons frappent la terre en un point précis selon un angle précis (si l’endroit ou l’angle devaient changer, les auteurs en parleraient). Par conséquent, ils ne peuvent être émis que depuis une orbite géostationnaire à la terre. Une telle orbite existe, c’est sur elle que se trouvent tous les satellites de communication, entre autres. Elle n’est pas très éloignée de la terre et facilement observable. Mais le rayon semble venir de plus loin. Par conséquent, en tenant compte que la lune tourne autour de la terre, que la terre tourne sur elle-même, qu’elle-même tourne autour du soleil, au même titre que 7 autres planètes autour desquels gravitent 164 satellites, que le système solaire lui-même est loin d’être statique et que l’espace est en expansion, traversé par de multiples comètes, et que le rayon ne peut pas traverser la matière, une orbite géostationnaire à la terre qui se trouverait au fin fond de l’espace de laquelle serait émis quatre rayons qui parviendraient jusqu’à la terre sans jamais rencontrer le moindre obstacle est tout simplement totalement irréaliste. De plus, le message est transmis via un rayon lumineux. Ce qui signifie qu’il se déplace à la vitesse de la lumière. S’il est émis depuis la nébuleuse d’Orion (très proche de notre système solaire), cela signifie que nous étions en 500 après Jésus-Christ au moment de cette émission. Ce n’est plus de l’anticipation, c’est du n’importe quoi. Ajoutons à cela la transmission de donnée via une disquette 3’1/4 en 2009, le fait que cette disquette puisse disparaître dans une cuvette de toilette (elle devait être soluble, je suppose), que lorsque des milliers d’ordinateurs sont mis en réseau au fin fond de grottes quasi inaccessibles, chacun d’eux est muni d’un écran (au cas où une chauve-souris voudrait regarder la TV, suppose-je toujours), qu’un mouchard d’un centimètre carré collé dans le cou d’un personnage ne sera pas découvert par ce dernier (s’il ne se lave pas, n’a aucun contact avec qui que ce soit et ne se regarde jamais dans une glace, c’est réaliste). La liste est encore longue, … Autre chose : Une réflexion de Régis Loisel lors d’une interview (que l’on peut consulter sur ce site) m’avait interpellé. Il parlait de l’amalgame que le lecteur pouvait faire entre une œuvre ou un héros qu’il avait apprécié et le créateur de ceux-ci, espérant le trouver à l’image de son œuvre, et par conséquent déçu lorsque cet auteur se révélait de mauvaise humeur ou grincheux. Dans le cas présent, je n’ai pu m’empêcher de faire cet amalgame entre le héros (l’homme le plus intelligent de la terre, je vous le rappelle) et le scénariste de la série (qui multiplie les références pseudo-scientifiques), ce qui n’aura fait qu’accroitre mon rejet de cette série au scénario puéril. Désolé … mais je n’ai vraiment pas aimé.

23/03/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture des 5 premiers tomes (1er cycle) Le titre choisi par les auteurs m'a rebuté depuis pas mal de temps. Mais une fois lancé dans l'histoire, on avale les tomes sans difficultés. Le scénario et le dessin m'ont plu, c'est plus efficace qu'autre chose. J'aurai aimé une fin de cycle plus marquée au niveau de l'histoire. Je lirai avec plaisir le second cycle qui apportera certainement quelques réponses supplémentaires aux premières fournies dans le 1er cycle. Un bon 3/5.

30/03/2008 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5

L'entrée en matière de cette série a le mérite de capter immédiatement l'attention. Ici et c'est tant mieux, il n'y a pas les lenteurs que l'on peut observer parfois et qui sont motivés par la nécessité de planter le décor, de présenter les personnages. L'action nous emporte très vite et avec elle, toutes les questions relatives au pourquoi des événements étranges qu'on observe. Tout ça m'a rappelé de manière insistante "rencontre du 3eme type" de Spielberg. Apocalypse Mania fonctionne pratiquement selon les mêmes codes et plonge le lecteur dans une sorte d'incertitude qui fait mouche. Bien sûr, il y a des ficelles un peu grosses. Le mec hyper intelligent à qui revient l'écrasante responsabilité de découvrir le sens des fameux rayons en est l'illustration la plus flagrante. Mais si l'on dépasse ces petits a priori, il n'y a pas de doute, cette série mérite le détour. Et en plus, comme elle est servie par un graphisme très maîtrisé, pourquoi se gêner. Je conseille donc avec insistance la lecture du premier cycle. L'intégrale qui vient juste de paraître et qui est très soignée, nous en donne en tous les cas l'occasion.

28/10/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 Etrange série qui me fait bigrement penser à un concentré de science-fiction. On y retrouve des voyages dans le temps, des phénomènes extra-terrestres, des mutants, des surhommes, des complots gouvernementaux, un décor de fin du monde... Presque la totale ! Et le tout est un peu trop condensé pour moi. Le dessin n'est pas mauvais mais je dois dire que quelque chose dans les couleurs ne me plait pas. Couleurs un peu trop pétantes, pas assez harmonieuses entre elles, je ne sais pas mais je trouve que le résultat visuel n'est pas excellent. Quant au scénario, il joue à fond la carte du mystère, voire des mystères, voire d'une quantité astronomiques de mystères qui s'accumulent. Ca a de quoi séduire le fan de SF que je suis, mais là je trouve que ça fait un peu trop et que le tout n'est pas très bien mené. Déjà je trouve le héros très peu attachant, voire détestable : c'est le gars arrogant (mais qui se soigne) qui a une mémoire et une intelligence telle que c'en est parfois grotesque ("c'est évident, il suffisait de multiplier par Cosinus 87 !"). Mais c'est surtout la façon dont l'histoire est racontée qui m'a empêché d'accrocher à la série : c'est une accumulation de faits, de personnages et d'évènements mystérieux à droite à gauche sur la planète et dans le temps. C'est un peu comme si le scénariste s'était senti frustré de ne jamais voir une histoire de SF qui ose aller à fond dans la SF et avait voulu ne surtout pas se brider pour pouvoir mettre tout ce que son imagination pouvait amener. Et le résultat, c'est que ça fait trop pour moi et là où j'aurais dû être captivé par un mystère insondable et prenant, je me retrouve à être spectateur d'une accumulation qui m'empêche de trouver quoi que ce soit crédible et qui m'empêche de vraiment entrer dans l'histoire. Et le pire c'est qu'il se passe plein de choses à droite à gauche, expériences militaires, combats contre des monstres, évasion d'une prison futuriste, et autres, mais en fait la résolution du mystère initial de ces lumières extra-terrestres n'avance pas ou alors très doucement. Quand à ça s'ajoutent quelques invraisemblances scientifiques (le truc qui fait tâche dans une bonne histoire SF) comme les lumières venues du fin fond de l'espace qui restent bien place malgré la rotation de la Terre, un banc de poisson à plus de 5000 mètres de profondeur, un réseau d'une centaine de vieux IBM comme outil de calcul ultime en 2010, etc... ça m'empêche encore plus d'entrer dans le "trip". Ca se laisse lire mais le scénario n'est pas une référence de la BD SF, c'est le moins que je puisse en dire.

08/04/2005 (modifier)
Par xavier
Note: 3/5

C'est typiquement le genre de série où le scénario promet beaucoup mais tout s'allonge, s'allonge... On espère être sur le cul mais on est quand même déçu par le manque de nouveaux éléments pour faire avancer le schmilblic. Les 5 premiers forment un cycle, certes, mais qui dit cycle ne dit pas histoire complète... Bref, va falloir attendre... A découvrir quand même.

11/03/2004 (modifier)